CHAPITRE 100: RÉSULTATS DES EXAMENS 5

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 100 : RÉSULTATS DES EXAMENS 5.

(Petit bonus sans correction du texte oh, lisez comme ça avant qu’on ne m’arrache encore l’appareil (mdr)

**BHERNIE ELLO**

Nous sommes une semaine après la proclamation du bac et toute cette semaine c’était la folie avec les papiers administratifs. Le lundi nous sommes allés récupérer nos attestations de réussite et le mardi on était à faire les copies et la légalisation puis le mercredi, c’était à l’Agence Nationale des Bourses du Gabon (Anbg) pour déposer une copie de l’attestation là-bas pour que nous soyons boursier comme tous les autres. Le monde qu’il y avait là-bas les deux jours en question nous a fait y passer la journée. Normalement, ça devait s’arrêter là pour reprendre à la rentrée avec les inscriptions et autres à la fac du côté de Fcv pour les garçons et moi et de luob pour Mel, même si cette dernière a décidé de tenter les concours pour les écoles supérieures. Hier j’ai reçu un appel de l’Anbg me disant que mon dossier était incomplet et qu’il fallait que je m’y rende avec deux autres demi cartes photos et mon relevé de notes à l’examen. Je m’y suis rendu rapidement parce que je ne voulais pas les histoires de ‘’oh ton dossier n’était pas complet et qu’il n’a pas été traité donc pas de bourse pour cette première journée’’. C’est une chose dont je ne peux pas me permettre car à FCV, je ne connais personne, je serai donc obligé de louer une chambre pour y habiter. S’il faut gérer le loyer, la bouffe et les formalités liées aux études sans bourse, je ne pourrai pas m’en sortir. J’y suis donc allé pour compléter le dossier. Sur place on m’a fait remplir une autre préinscription avant de me montrer un catalogue d’une fac en Allemagne. Je les regardais incrédule mais j’ai rempli et coché ce qu’il y avait à cocher avant de m’en aller. 

Aujourd’hui, c’est vendredi et c’est une journée soft, avec le groupe on a décidé de faire une sortie à la baie pour traîner ensemble et souffler un peu par rapport à cette semaine qui était speed. J’ai résolu de me reposer ce weekend et de reprendre avec mes petits tafs la semaine prochaine. Ce weekend c’est chill avec mes amis et ma petite. En parlant d’elle, nous n’avons plus coucher ensemble depuis le dimanche dernier par manque de temps, car nos emplois du temps étaient trop chargés. On s’est vu toute cette semaine et on a flirté sous les moqueries des autres qui nous ont pris en chaud tous les deux, moi particulièrement en me rappelant ce que j’avais dit au club la dernière fois. Pourtant à ce moment j’étais très sérieux, j’avais l’intention de laisser les choses comme elles étaient et rester dans mon coin mais bon il s’est passé ce qui s’est passé et les choses ont pris une autre tournure. Aujourd’hui c’est ma meuf et je l’aime . Je ne sais pas ce qui nous attend, comment on va gérer la distance et si on pourra tenir le coup mais je veux tenter le coup avec Lucia parce qu’elle en vaut la peine. J’ai aimé ce que nous avons vécu tous les deux chez moi et j’ai d’autant plus aimé le fait que ce soit avec elle que j’expérimente toutes ces sensations. C’est vrai que j’avais très peur d’être nul et que j’étais très nerveux mais bon ça s’est plutôt bien passé et la deuxième fois encore mieux que la veille. Je ne m’étais pas préparé à avoir des rapports sexuels ce jour ni même après, cela m’est tombé dessus. Oui j’aime Lucia et oui j’ai déjà eu plusieurs pensées sexuelles à son égard. Bien qu’éprouvant tout cela, je ne pensais pas à passer à l’acte mais le sort en a décidé autrement et je ne le regrette pas. Je pense profiter du temps qu’on a à passer ensemble avec elle avant son départ. Quand je parle de profiter du temps avec elle, je ne parle pas simplement du sexe même si je sais qu’il y en aura et beaucoup, mais je parle aussi de discuter sur le cadre qu’on veut donner à notre relation, des objectifs à atteindre et autres, j’ai bien pris en compte les conseils que nos parents nous ont donné et je n’ai pas l’intention de m’amuser avec mon avenir ni avec le sien, c’est pourquoi nous allons beaucoup discuter pour nous mettre d’accord. 

Mel me sort de mes pensées en prononçant le prénom de Lucia et je me retourne pour la voir arriver avec Lucrèce et les jumeaux. Dès que nos regards se croisent, mon visage s’illumine et mes lèvres s’étirent en un large sourire.


Josué : (Moqueur) Céleste à ce rythme tu vas finir avec des grosses rides sur le visage, comment tu es content comme ça, on sait que c’est ta petite.

Pierre : (Souriant) Vérifie s’il ne bande pas parce que là.

Maurice : (Regardant entre mes jambes) Montre.

Moi : (Riant) Dégage, salop.

Pierre : (Riant) Le gars est trop amoureux, il veut même me complexer alors que moi aussi j’ai ma petite.

Moi : (Les regardant en souriant) Vous êtes des vrais con les gars. 

Lucrèce/Lucia : Bonjour à vous.

Nous : Bonjour.

Les jumeaux : (Venant me faire câlin) Bonjour ya Bhernie.

Josué : (Taquin) Ce n’est plus ya Bhernie hein, c’est tonton Bhernie maintenant.


Les autres ont éclaté de rire avant que les filles ne s’asseyent à côté de nous. À cause des jumeaux, on s’est fait la bise à la joue Lucia et moi avant de se tenir par la main en entrecroisant nos doigts.


Maurice : (À Lucrèce) Les résultats du BEPC c’est demain.

Lucrèce : Oui.

Maurice : Pas trop stressée ?

Lucrèce : (Souriante) Du tout, je sais que j’ai gagné, ce que je veux juste savoir c’est mon rang et ma moyenne.

Josué : (Bougeant la tête de gauche à droite) La confiance de la meuf. C’est bien petite.

Pierre : Et tu vises un combien comme ça ?

Lucrèce : (Sûre d’elle) 16 ou 17.

Les gars : ( en chœur) Purée, c’est toi la machine non.

Mélodie : (Tapant dans sa main) C’est ça petite, il faut être ambitieuse. Même 18 tu prends et on finit avec.

Lucia : Elle a déjà même préparé la fête à la maison avec maman, trop sereine. 

Lucrèce : (Souriante) Oui. 

Lucia : Au fait, vous serez tous là demain non ? 

Nous : En principe, sauf changement de dernière minute.

Lucrèce : Venez oh, mamie a insisté pour que vous soyez tous là et quand mamie insiste c’est que y a du bon.

Moi : Il s’agit de quoi ?

Lucia : Je l’ignore, elle m’a juste dit de tous vous inviter. Je n’en sais pas plus.

Moi : Ok. 

Mélodie : Au fait je vous ai dit hier que l’Anbg m’a appelé pour aller compléter mon dossier de bourse ?

Nous : (Les garçons) Moi aussi. 

Mélodie : Ah, je pensais que j’étais la seule. On m’a fait remplir une fiche pour le Ghana.

Pierre : Toi c’était le Ghana, pour moi l’Afrique du Sud.

Maurice : Le Canada.

Josué : La Chine.

Moi : l’Allemagne.

Mélodie : (À Lucia) Toi aussi on t’a appelé ?

Lucia : Non. Je n’ai pas reçu d’appel.

Mélodie : Ah. C’est étrange. J’étais là-bas et je me disais que c’est certainement une erreur.

Moi : J’ai pensé la même chose.

Mélodie : Vous pensez que c’est une farce ?

Nous : Qui sait ? 

Josué : Dans tous les cas, j’ai rempli tout ce qu’il y avait à remplir. Si c’est une farce(haussant les épaules) Ça ne changera rien à ma vie, de toute les façons c’est FCV dans un mois et demi. Maintenant s’ils se trompent de dossier et que le mien atterri en Chine, ce n’est pas moi Makaya qui irai leur dire de changer ça. Moi-même j’ai toujours eu envie de m’appeler '’Liu’’ donc ça fera l’affaire .


Nous avons éclaté de rire. Le gars là n’est pas sérieux. Nous avons fini par changer de sujet avant de prendre des trucs à grignoter, d’envoyer les jumeaux sur les toboggan et de m’isoler un cours moment avec ma petite pour goûter ses lèvres car j’en meurs d’envie depuis qu’elle est arrivée.


Moi : (Me séparant légèrement de sa bouche, souriant) Je voulais le faire depuis que je t’ai vu.

Lucia : (Souriante) Moi aussi, j’aime le goût de tes lèvres. (Se mordant la lèvre inférieure) Et quand je suis dans tes bras j’ai envie de faire.


J’ai souris et elle a baissé les yeux en souriant timidement.


Moi : (Relevant son visage pour la regarder dans les yeux) Tu n’es pas la seule à ressentir ça, je rêve de te refaire l’amour depuis que tu es partie de chez moi dimanche. On va essayer de se voir ce dimanche pour le faire, si tu n’as aucune occupation, tu viendras à la maison.

Lucia : D’accord. (Passant ses mains autour de mon cou) J’ai envie de profiter de chaque seconde que j’ai encore à passer ici pour être avec toi.

Moi : (La serrant d’avantage contre moi) Je suis ravi de constater que je ne suis pas le seul à le penser (Caressant son visage en souriant) Ma lumière.

Lucia : (Souriante) Mon ciel.


Nous avons élargi nos sourires et nous nous sommes embrassés. Ses lèvres sont aussi douces que le son de sa voix et je les aime tous les deux.


Lucia : Et comment va ta famille ?

Moi : Tout le monde va bien. Papa a même demander de tes nouvelles mercredi et apparemment tu as tapé dans l’œil de ma petite sœur.

Lucia : (Souriante) Laquelle ?

Moi : (Souriant)Erine. Elle n’a pas arrêté de me dire que tu étais belle et qu’elle t’aime beaucoup.

Lucia : (Souriante) Ah bon ? 

Moi : Oui, je lui ai même demandé comment pouvait elle t’aimer beaucoup alors qu’elle ne t’avait vu qu’une seule fois et seulement pour quelques minutes. Elle m’a répondu en soulevant les épaules mais elle t’aime bien.

Lucia : C’est gentil. Erine c’est la plus petite non ?

Moi : Oui.

Lucia : Je vois. Tes frères sont jumeaux ?

Moi : (Souriant)Non, sauf que Lens grandit très vite et on a l’impression, à les regarder, qu’ils ont le même âge mais deux ans les séparent. Rail a 16 ans et Lens 14. Stella en a 12 et Erine 10 ans. 

Lucia : Je vois. Tes parents ont fait des beaux enfants et vous ressemblez beaucoup à votre père.

Moi : Merci. 

Lucia : Tes frères ont tous des petits surnoms de la maison, c’est quoi le tien ?

Moi : (Souriant) J’en ai pas. On m’a toujours appelé Bhernie.

Lucia : (Me fixant dans les yeux) Pourquoi je ne te crois pas ?

Moi : (Souriant) Pourtant c’est la vérité.

Lucia : C’est quoi ton petit nom ?

Moi : (Riant) J’en n’ai pas.

Lucia : Tu mens Ciel, tu as forcément un petit nom et je veux le connaître.

Moi : (Souriant) Pepère.

Lucia : C’est quoi ?

Moi : C’est mon petit nom. En fait c’est petit père comme je porte le nom de mon grand père paternel. Mais comme Stella n’arrivais pas à le prononcer quand elle était petite, elle m’appelait pepère et tout le monde l’a pris. Puis il y a quatre ou cinq ans, mon père a repris à m’appeler par mon prénom et a dit aux autres d’en faire autant.

Lucia : Je vois, pepère.

Moi : (Pinçant son nez) Ne t’avise pas.

Lucia : (Essayant de se dégager en riant) D’accord Ciel.

Moi : (Pressant une de ses fesses pour la serrer contre moi) J’aime mieux ça et surtout lorsque tu le prononces tout contre mon oreille.

Lucia : (Le faisant) Ciel.


J’ai esquissé un sourire et je l’ai à nouveau embrassé sur la bouche puis dans le cou.


Moi : On se fait des photos ?

Lucia : D’accord.


Elle a sorti son téléphone qui filme mieux que le mien et nous nous sommes plein de selfies en amoureux. Après une trentaine de minutes, nous avons rejoint le reste de la bande pour faire d’autres photos de groupe et de nous charrier avant de nous séparer autour de 18h en se donnant rendez vous pour le lendemain en après midi au 11. Je suis rentré à la maison en prenant la savonnette de Lucia, si elle doit arriver à la maison ce dimanche, elle ira certainement à la douche et je n’ai pas envie de me retrouver comme la dernière fois. J’étais tellement gêné du fait qu’elle se lave avec ce savon mais je n’avais pas le choix. Lucia venait au lycée avec des gels désinfectants pour les mains ou des lingettes parfumés, je me doutais bien que ce n’était pas avec ce genre de savon qu’elle pouvait se laver et j’avais honte qu’elle puisse même le voir pourtant elle n’a pas hésité à le faire et mieux encore, elle n’a pas paru choquer ni quoique ce soit. La différence de conditions de vie entre nous ne lui a rien fait, sa simplicité m’a d’avantage rassuré sur le fait que je voulais être avec elle et ses mots m’ont fait comprendre que je me complexais pour rien en plus d’être un boost pour moi à rechercher mieux, que mon présent ne constitue pas mon avenir et que je peux changer de conditions de vie si je me donne les moyens. Je voulais déjà le faire plus jeune même si dernièrement j’avais commencé à me rabaisser, mais je veux encore plus le faire pour pouvoir plus tard lui offrir le même train de vie que ses parents lui ont offert quand elle deviendra mon épouse, c’est un leitmotiv de plus à ma détermination et je compte le faire. 

Je suis arrivé chez moi et après avoir déposé les deux savonnettes (Savon noir) je suis allé dans la grande maison pour passer du temps avec ma famille. Un peu plus tard, j’ai parlé avec mon bébé au téléphone et je me suis couché, demain est un autre jour (…)

Nous sommes à la réception chez les parents de Lucia Depuis quelques minutes, en plus de ceux que je connais déjà, il y a beaucoup d’autres personnes que je ne connaissais pas en plus des enfants. Sans surprise aucune, Lucrèce a eu son examen et était première avec 17 de moyenne. La façon dont tantine Leslie était fière, si elle le pouvait même, elle se serait levée de son fauteuil roulant pour sauter partout et soulever Lucrèce sur son dos. Tonton Arsène aussi était fière et il lui a même dit que comme cadeau, elle va accompagner Lucia en Belgique pour deux semaines. J’étais vraiment content pour elle parce que quand je pense à d’où elle vient, en situation de survie, à ce qu’elle est devenue, c’est vraiment le jour et la nuit, elle a eu beaucoup de chance de tomber sur tantine Leslie qui est pour elle une bénédiction.


Lucia : (Nous interpellant) Vous pouvez venir une minute ?

Moi : Il y a un souci ?

Lucia : Je ne sais pas mais mon père m’a demandé de vous conduire dans son bureau.

Pierre : Nous tous ?

Lucia : Oui.

Mélodie : Ah. 

Pierre : (À mon oreille) Petit, tu as fait quoi à l’enfant d’autrui et puis son Daron nous convoque ?

Moi : (Sur le même ton) Je ne sais pas, je n’ai rien fait.

Josué : (À moi doucement) Lucia est enceinte ?

Moi : (Écarquillant les yeux) Hein ? Mais non, qu’est de que tu vas chercher là ?

Josué : Ah, c’est pour me rassurer parce qu’il faut déjà qu’on essaye d’éliminer les options à l’origine de cette convocation.


Nous sommes arrivés dans le bureau et il n’y avait personne. On se regardait tous complètement inquiets. Pierre m’a encore redemandé si j’étais sûr que je n’avais rien fait de mal à Lucia au point où moi-même j’ai commencé à douter et chercher dans mon esprit ce que j’aurais pu mal faire. Je suis même allé jusqu’à me dire que peut-être il n’était plus d’accord que je sorte avec sa fille. Après quelques minutes d’attente , Lucia qui était sortie pour aller lui dire qu’on l’attendait dans le bureau, est revenue avec ses deux parents. 


M. Mfoula : Asseyez-vous.

Nous : (Exécutant) Merci monsieur.

M. Mfoula : (Souriant) Pourquoi vous m’avez l’air tous tendu comme ça ? Je vous ai déjà dit que je ne mangeais pas les gens.


On a essayé de se détendre mais c’était vraiment difficile.


M.Mfoula : Nous tenions ma femme et moi à vous féliciter une fois de plus pour l’obtention de votre examen et encore plus avec des résultats aussi excellents que les autres. Nous avons pensé que vous aviez énormément de potentiel et que ce serait dommage que vous ne puissiez pas continuer sur cette lancée dans des établissements offrant des meilleures capacités d’apprentissage pour votre perfectionnement. C’est pourquoi nous avons pris la liberté de frapper à quelques bonnes portes pour que vous puissiez poursuivre vos rêves à l’étranger en vous obtenant des bourses d’études et des garanties nécessaires pour pouvoir y vivre une fois installés. C’est la raison pour laquelle vous avez reçu des coups de fils cette semaine pour aller compléter vos dossiers. Il ne vous reste plus qu’à sortir d’ici et aller informer vos parents pour vos voyages futur et vous préparer à accomplir les dernières démarches pour le voyage.


Nous sommes restés immobiles pendant plusieurs minutes, le temps de bien assimiler les informations que nous venions de recevoir. Puis comme un seul homme, nous nous sommes levés pour aller nous agenouiller à leurs pieds en pleurant pour les remercier. On était tellement émus qu’on avait du mal à réaliser ce qui était en train de nous arriver. Seigneur, est-ce qu’on peut avoir ce genre d’opportunités deux fois dans sa vie ?


Nous : (À leurs pieds, les larmes aux yeux) Merci beaucoup, que Dieu vous bénisse et multiplient vos richesse.

Josué : (Poursuivant) Qu’aucun de vos enfants ne manque de rien et que vous-même jouissez d’une longue vie heureuse et en santé.


Les parents de Josué sont pasteur donc les prières, ça le connait. Malgré sa folie, quand il décide de prier, il y va à fond.


Le couple : (Souriant) Amen les enfants et relevez vous, ce n’est rien. Tout ce qu’on attend de vous c’est que vous nous rendiez fiers en montrant au monde entier qu’il y a de la matière grise dans notre beau Gabon.

Nous : (Nous relevant) Ne vous inquiétez pas on ne vous décevra pas.

M. Mfoula : C’est tout à votre honneur. C’est ce que nous tenions à vous dire, vous pouvez rejoindre la fête et gardez vos téléphones à l’écoute les prochaines semaines car vous serez sollicités.

Nous : C’est compris. Encore merci.

Lucia : (Se jetant dans les bras de ses parents en pleurant) Merci papa, merci maman, merci pour tout et je vous aime.

Eux : (La serrant dans leur bras) On t’aime aussi chérie. Allez va rejoindre tes amis et essuyez vos larmes, il ne faudrait pas que nos invités pensent qu’on a grondé les rois de la fête. 

Lucia : (Souriant à travers ses larmes) C’est vrai. On va aller rincer les visages avant d’aller au salon.

M. Mfoula : (Souriant) Faites donc ça. 


Nous sommes tous sortis et une fois derrière la porte, nous avons tous serré Lucia dans nos bras, si on n'avait pas fait sa connaissance, jamais nous n’en serions là. Après la séance câlins, elle nous a conduit dans leur toilette visiteurs pour nous rincer les visages et les autres sont ressortis avant nous deux.


Lucia : (Me serrant dans ses bras heureuse) Nous partons tous les deux en Europe Ciel, ce ne sera plus si difficile que ça de se voir, si tu savais comme je suis contente.

Moi : (La serrant d’avantage contre moi) Moi aussi bébé, moi aussi. 


On s’est regardé dans les yeux avant de nous embrasser complètement heureux de cette nouvelle.


Moi : (M’arrêtant ) Il faut que l’on sorte d’ici pour ne pas commettre une bêtise.

Lucia : Tu as raison.


On s’est fait un baisé rapide sur les lèvres et nous sommes sortis pour regagner la fête. Avec de telles nouvelles, on ne va pas se produire et danser comme des fous ?En tout cas j’ai fait l’effort de tempérer car je suis quand même chez ma belle famille…


**LOYD MBAZOGHO**

Je viens d’arriver à la maison car j’étais de sorti toute la journée. J’étais d’abord à l’église le matin pour mon entretien avec le pasteur puis j’ai récupéré les enfants de Ya Ludo et ya Léandre pour les emmener à Dragage afin qu’ils passent la journée avec leurs parents et leurs grands parents qui voulaient les voir parce que depuis que ya Leslie les avaient emmenés, ils n’étaient plus revenus à la maison. Je les ai ramenés chez Lauria autour de 20h et je suis rentré à Sbg chez ya Leslie où je vis depuis une semaine. À sa sortie de l’hôpital , elle est allée vivre chez Arsène pour continuer à suivre ses soins et pour qu’il puisse convenablement prendre soin d’elle et de la grossesse. Comme elle ne voulait pas que la maison reste seule pendant longtemps, elle m’a demandé de venir rester ici pour le moment et j’ai accepté. Du coup, c’est là que je vis. 

Je dépose mes affaires et me déshabille pour aller prendre ma douche avant de mettre une culotte et un débardeur. Je reviens ensuite m’asseoir au salon en allumant la télévision que je regarde un moment avant de la délaisser pour manipuler mon téléphone. Je réponds à quelques messages WhatsApp avant d’aller regarder les statuts des gens. Je regarde pour ya Leslie et Arsène et je vois qu’ils sont à une fête en me rappelant que j’ai été invité par Arsène à y prendre part à l’occasion de l’obtention du bac de sa petite sœur et du BEPC de sa fille qui a par ailleurs eu une excellente moyenne. 

Depuis la délivrance que j’ai eu la dernière fois, les choses ont beaucoup changé. Je pense toujours à elle de temps en temps mais je n’ai plus aucune pensée sexuelle et les scènes que je voyais dans mon esprit ont également disparu en même temps que les rêves mouillés. Je me suis plusieurs fois retrouver en face d’elle et bien que son attitude à mon égard n’a pas du tout changé, je ne réagis plus de la même façon. En fait, les choses sont devenues normales. J’ai commencé à la considérer comme ma nièce même si on ne se parle vraiment pas. Et sur le coup je me dis que je pourrais commencer par lui souhaiter mes félicitations pour engager le dialogue. Je fouille son numéro de téléphone que j’ai eu par le canal d’Arsène quand je devais venir m’installer afin de récupérer la clé de la maison avec elle mais que j’ai obtenu par Ya Leslie et je décide de lui écrire.


--Moi : Bonsoir Lucrèce, j’espère que tu vas bien.

-Lucrèce : (Après quelques minutes) C’est qui svp ?

-Moi : C’est tonton Loyd, j’ai eu ton numéro par ton père.

-Lucrèce : Ah ok. Bonsoir Loyd.

-Moi : Je voulais juste te féliciter pour ton examen.

-Lucrèce : Merci. 

-Moi : Bon je ne vais pas te déranger plus longtemps. Passe une excellente soirée et bonne nuit d’avance ma nièce.

-Lucrèce : Lol….


L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

SECONDE CHANCE