CHAPITRE 99: RÉSULTATS DES EXAMENS 4.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 99 : RÉSULTATS DES EXAMENS 4

**LUCIA MANGA MFOULA**

(Coups frappés à la porte) Toc, toc, toc ?

Voix de femme : (Dehors) Ello Obiang, tu es rentré ?

Bhernie : (Derrière moi) Oui maman, je suis rentré.

Elle : Ah d’accord. C’était juste pour me rassurer comme je ne t’ai pas vu depuis là. Tu peux continuer à dormir pour te reposer. Je dis hein, l’enfant qu’on appelle Choupette là est où et depuis le matin et mes assiettes ne sont pas lavées ? (Criant) Choupette ?

Voix : Mema ?

Elle : Binbinberk. Tu attends quoi pour me laver les assiettes là ?

La Choupette en question : (Boudant) Maman c’est beaucoup.

Elle : Ah mouf, quand tu remplissais ton assiette Hier tu ne disais pas ça. Passes me laver les assiettes là-bas fais vite. Regarde moi ses gros mollets comme pour la mère de son père. Si c’était Erine, depuis 6h, elle aurait fini. Si je reparle encore sur ça tu vas me sentir, vilaine. 


(Bruit de tôles que l’on soulève) 


Elle : Attends les enfants d’Obiang ont décidé de me donner la tension le jour du seigneur ? (Hurlant) Poupon ?

Voix de garçon : Maman ?

Elle : Je n’ai qu’à pisser dans les fûts là pour que ça se remplissent non ? Ou bien on t’a dit que ton père est maintenant actionnaire à la Seeg et puis on va nous installer l’eau courante dans la maison ?

Poupon : Est-ce que j’ai dit que je ne vais pas remplir ?

Elle : Et tu attends quoi ? Donc Janine n’a qu’à laisser son robinet ouvert parce que le bon monsieur n’a pas encore puisé ?  Tous les jours je dois crier pour que vous fassiez des choses ?

Poupon : Mais qui te demande de crier ? Nous même on sait.

Elle : Répond moi encore là et je viens te mettre un retourné au visage. Igname, je suis ta copine ?

(Silence)

Elle : Vous savez et puis jusqu’à midi les travaux ne sont pas encore fait ? Tentes moi et tu verras. 

(Silence)

Elle : (Chantant) L’heure de la victoire et de la vérité, a sonné dans mon cœur que Jésus soit loué. 


Elle a continué à chanter ça jusqu’à ce que la voix s’éloigne pour aller retenir en cris sur la personne qui n’a pas enlevé son assiette sur la table et celui qui a laissé la télévision allumée. J’écoutais tout ça en ayant les yeux fermés .


Bhernie : (En cuillère derrière moi) Désolé pour les bruits, ma mère est comme ça.

Moi : Ce n’est pas grave.

Bhernie : Bonjour.

Moi : (Me retournant pour le regarder en souriant) Bonjour Ciel, tu as bien dormi ?

Bhernie : (Répondant à mon sourire) Oui et toi ?

Moi : (Souriante) Moi aussi. J’ai envie de me soulager, ma vessie est pleine.

Bhernie : Allons à la douche.


Il a éteint le ventilateur et la musique. En nous levant du lit, les draps étaient tachés de sang et d’autres tâches dues aux sécrétions.


Bhernie : Je vais les retirer. Allons d’abord te soulager.


Il m’a passé ma serviette et j’ai également pris ma brosse à dents. Il m’a accompagné à la douche avant de m’y laisser. J’ai fait une demie toilette et je suis retournée à la chambre. Il avait déjà changé les draps et plié ceux qui étaient sales. Il est aussi parti se brosser et se soulager puis m’a rejoint dans la chambre. J’étais assise sur le lit toute nue et il m’a regardé avec les yeux brillants. 


Bhernie : Si je touche encore, tu auras mal ?

Moi : Je ne sais pas, je ressens des petites douleurs dans le sexe. Tu as encore envie ?

Bhernie :  Oui mais si tu as mal, on va attendre une autre fois.

Moi : Je veux ressayer et si ça fait beaucoup mal je te dirai.

Bhernie : D’accord. Laisse moi mettre de la musique. 


Cette fois-ci il a pris son ordinateur pour mettre la musique, ce n’était plus des musiques douces mais plutôt du rock. J’ai compris qu’il voulait couvrir les éventuels bruits qu’on pourrait faire. Il a ôté sa culotte et est venu me trouver sur le lit. Sans plus rien me demander, il m’a embrassé sur la bouche avant de me soulever pour me faire asseoir à califourchon sur lui. J’ai été surprise par la force qu’il a exercé en me soulevant car je ne m’y attendais pas. Il a repris à m’embrasser tout en me caressant les seins. Ses gestes étaient plus assurés que la première fois et il est même aller jusqu’à m’appuyer les fesses avant de les malaxer.


Moi : (Gémissant contre sa bouche) J’aime ça Ciel. 


Il a continué et l’excitation que cela me procurait m’a obligée à me frotter contre son sexe avec énergie. Nos respirations devenaient lourdes au fur et à mesure des frottements et nos corps humides, il a allumé le ventilateur avant de reléver légèrement mes fesses pour s’insérer dans ma chatte. Cette pénétration nous a tous les deux arrachés un gémissement de plaisir. Il a bien saisi mes fesses et m’a obligé à faire des va-et-vient dont il contrôlait le rythme. 


Moi : (Gémissant) Oh Ciel.

Bhernie : (Voix grave) J’arrête ?

Moi : Non, j’aime ça. Continue, ne t’arrête pas stp.


Il a continué en m’embrassant sur la bouche. Le goût est devenu intense et je me suis frottée contre lui très vite en le serrant contre fortement, mes seins s’écrasant contre son torse jusqu’à ce que mon corps de contracte et que je pousse un son aiguë en prononçant son prénom avec un plaisir qui est parti de mon bas ventre pour mon cœur. Je crois que je viens de recevoir mon tout premier orgasme. Je me suis mise à trembler dans ses bras pendant quelques minutes avant de me calmer. Il a collé son front contre le mien en me souriant. J’ai répondu à son sourire puis il m’a embrassé. Il nous a ensuite changé de position et m’a allongé sur le dos. Il s’est mis au dessus de moi et m’a pénétré en me demandant de le regarder, je l’ai fait. Il a repris son va et vient en moi en me caressant la poitrine. Très vite j’ai repris à gémir et me suis mise à le caresser. Il a accéléré la cadence et ma voix s’est également élevée. J’ai eu un deuxième orgasme pendant qu’il se vidait dans mon sexe en grognant. Il m’a ensuite embrassé sur la bouche alors que nos respirations étaient saccadées. Quand la pression est redescendue il a roulé sur le côté et je me suis blottie dans ses bras. 


Bhernie : Je crois qu’on vient de découvrir quelque chose qui risque très vite de me rendre accro Lucia et j’ai peur.

Moi : (Levant mes yeux sur lui) Tu as peur de quoi ?

Bhernie : J’ai peur de ne plus pouvoir me passer de toi et d’en vouloir à chaque fois.

Moi : On va trouver notre rythme. Tu crois que tes parents m’ont entendu gémir ?

Bhernie : Non, la musique est forte. 

Moi : D’accord.  J’ai beaucoup aimé.

Bhernie : (Souriant) Je suis content et tu es très belle quand tu jouis.

Moi : (Souriante) Merci. 

Bhernie : Au fait, c’est quand que tu dois boire le comprimé ?.

Moi : (Me rappelant) C’est maintenant. 


Je me suis levée et en mettant un pied au sol, j’ai senti la douleur dans mon vagin et j’avais la sensation qu’il était encore dans mon sexe. J’ai pris sur moi et je suis allée prendre la plaquette de pilules et j’ai avalé un comprimé. 


Bhernie : J’ai faim.

Moi : Moi aussi. Il est quelle heure ?

Bhernie : (Regardant) 13h45.  C’est normal, on n'a rien avalé depuis hier et tu dois rentrer chez toi. Il ne faut pas non plus qu’on abuse de la bonne compréhension de tes parents. 

Moi : C’est vrai.

Bhernie : Allons rapidement se doucher et puis merde.

Moi : Quoi ?

Bhernie : Ta savonnette.

Moi : Une prochaine fois. 

Bhernie : Ok. 


Nous sommes allés nous laver à tour de rôle avant de nous apprêter. Je lui ai dit de me donner les draps qu’on avait utilisé pour que j’aille les laver à la maison. Il les a mis dans un sachet et me les a donner. En sortant il m’a dit qu’on devrait s’arrêter dans la grande maison pour qu’il me présente à sa famille. J’appréhendais un peu car je ne savais pas ce qu’ils devaient penser de moi. Nous sommes partis et il est rentré dans la maison en me tenant par la main. Un monsieur d’un âge mûr était assis sur les fauteuils en train de feuilleter l’union . Deux jeunes garçons de 15 ou 16 ans regardait la télévision, une fille de 14 ou 13 ans qui manipulait un téléphone sur la table à manger et une autre d’une 10 zaine d’années en train de tresser une tête de poupée, tous de même que Bhernie ressemblaient énormément au monsieur.


Bhernie : Bonjour.

Eux : (Nous regardant tous) Bonjour. 

Bhernie : Où est maman ?

Le monsieur : Dans la Chambre. (Élevant la voix) Aubierge ?

Voix de femme : Oui ?

Le monsieur : Viens quelques minutes.


Une femme s’est présentée devant la porte du couloir. Elle voulait parler mais dès qu’elle nous a vu, elle s’est tue.


Le monsieur : (À nous) Asseyez-vous.


Nous l’avons fait en face de lui et sa femme s’est assise à ses côtés.


Le monsieur : On t’écoute.

Bhernie : Merci papa. Je voulais simplement vous présenter ma petite amie, on se fréquente depuis quelques mois et j’ai décidé de vous la présenter aujourd’hui . Elle s’appelle Manga Mfoula Lucia. Lucia, ce sont mes parents Euloge et Aubierge Obiang.

Moi : (Inclinant légèrement ma tête) Bonjour monsieur, bonjour madame.

M.Obiang : Bonjour ma fille et tu peux m’appeler papa.

Moi : D’accord papa.

Mme Obiang : (Du bout des lèvres) Bonjour.

Bhernie : Là tu as mes frères Rail et Lens et mes sœurs Stella et Erine.

Moi : (À eux) Bonjour.

Eux : Bonjour.

M.Obiang : Je suis content de te rencontrer Lucia. C’est la première fois que Bhernie emmène une femme à la maison pour me la présenter. Je suppose que s’il le fait avec toi c’est parce qu’il a estimé que c’était suffisamment sérieux et qu’il n’a pas l’intention de s’amuser avec toi et c’est une bonne chose. Lucia fait quoi dans la vie ?

Moi : Je suis élève papa, je viens de gagner mon bac.

M.Obiang : Ah tant mieux, félicitations.

Moi : Merci papa.

M.Obiang : Je vois que vous êtes tous les deux sérieux dans vos études et cela me réjouit. Vous êtes tous les deux jeunes et c’est maintenant qu’il faut penser à assurer son avenir. Ne pensez pas que comme vous êtes jeunes vous pouvez vous amuser d’abord parce vous avez le temps. Je vous le dis, le temps lui, n’attend personne et si vous ne restez pas lucides, vous allez très rapidement vous retrouver sur la touche en train de vous demander ce qui s’est passé. Voilà pourquoi vous devriez toujours avoir des objectifs clairs et fixes droit devant vous. Je suppose qu’il y a déjà du sexe entre vous et je préfère vous le dire, le sexe c’est bien et il procure énormément de plaisir mais il n’est pas sans conséquence c’est pourquoi je vais vous demander d’être prudents et de toujours vous protéger. Pour l’instant , votre priorité doit être vos études, que vous vous fixiez des objectifs de vies et que vous vous battiez ensemble pour les atteindre en vous soutenant et en vous poussant mutuellement toujours vers le haut. Aujourd’hui vous êtes là, vous êtes tous jeunes et vous venez d’obtenir votre examen, c’est le point de départ pour un monde nouveau plus complexe que ce que vous avez connu jusqu’à présent, c’est pourquoi je vais vous demander de ne pas y aller à la volée mais d’être conscient des enjeux qui vous attendent afin de les surmonter. Faites les choses bien, ne posez pas des actes qui vont vous freiner dans votre course ou qui vont vous détourner de votre chemin. Je vous le répète, soyez lucides et ne prenez pas de décision qui auront de lourdes conséquences pour votre avenir. Et si dans quelques années, vous avez atteint vos objectifs et que vous venez me dire que vous voulez vous marier et avoir des enfants, j’en serai heureux, mais pas pour le moment. J’espère que vous me comprenez ?

Nous : Oui papa.

M. Obiang : (À Bhernie) C’est la première fois que tu me présentes une fille, je viens de voir son visage et je le garde en mémoire. Je ne veux pas voir demain que tu passes ici avec quelqu’un d’autre, et le jour d’après un autre visage. Tu es allé chercher l’enfant des gens, je ne connais pas ses parents. Je n’ai pas envie que l’on m’appelle pour me dire que mon enfant a fait du mal à l’enfant d’autrui. Tu l’as emmené pour me la présenter, j’espère donc que c’est avec le même sérieux que tu entretiendras cette relation. J’ai été clair non ?

Bhernie : Oui papa. 

M. Obiang : (À sa femme) Tu as quelque chose à dire ?

Mme Obiang : Non.

M.Obiang : Ok. (Souriant) Lucia soit la bienvenue dans notre maison.

Moi : Merci papa.

M. Obiang : Qu’est-ce qu’on peut t’offrir à boire ?

Moi : Un jus, peu importe la saveur.


Il a envoyé un des garçons me prendre un jus à la boutique. Je l’ai remercié et j’ai bu avant de prendre congé d’eux car Bhernie leur a dit qu’il fallait que je rentre. Nous nous sommes arrêtés en chemin pour manger des grillades et il m’a accompagné jusqu’à la maison et s’est excusé auprès de mes parents pour l’heure tardive à laquelle je suis rentrée. Ils nous ont questionné sur notre lien et nous leur avons dit que nous avons décidé de nous mettre ensemble. Nous avons reçu à peu de choses près, les mêmes conseils que son père nous a donné puis il est rentré chez lui une heure plus tard. Je suis allée dans ma chambre me coucher sur le lit avec un énorme sourire sur les lèvres en repensant à ce que nous avons fait Bhernie et moi. J’ai encore le frisson et je ressens des papillons dans le ventre. J’ai pris mon téléphone et j’ai écrit à Lucre.


-Moi : Cc chérie, comment vas-tu ?

-Lucrèce : Regarde moi une fausse tante comme ça qui a abandonné sa seule nièce qu’elle a dans la vie pour aller faire la fête avec ses amis.

-Moi : (Emoji qui rit) Tu sais que je t’aurais bien emmené avec moi si je le pouvais.

-Lucrèce : T’inquiètes je sais. Sinon, j’espère que tu t’es bien amusée et que tu aies eu l’occasion de parler avec Bhernie.

-Moi : Oui, tout s’est bien passé et j’ai passé la nuit avec Bhernie chez lui et………..

-Lucrèce : Et ??????

-Moi : On a fait l’amour.


Mon téléphone s’est immédiatement mis à sonner et c’était elle, un appel vidéo.


« Moi : (Décrochant en riant) Allô ? »

« Lucrèce : (Les yeux écarquillés) Jure devant Dieu ? »

« Moi : (Souriante avec les yeux brillants)Je te le jure. »

« Lucrèce : (Souriante) Regarde comment tes yeux brillent, ça se voit que tu as aimé »

« Moi : (Heureuse) Oui. »

« Lucrèce : Laisse moi demander la permission à papa et maman et je viens sur place là-bas pour que tu me racontes»

« Moi : D’accord, arrive. »

Clic !


J’ai déposé le téléphone et je suis allée à la douche pour me soulager. En revenant, j’ai vu que mon téléphone sonnait, c’était un appel de Bhernie. J’ai décroché avec un énorme sourire sur les lèvres.


« Moi : Allô ? »

« Bhernie : Oui Lumière. »

« Moi : Tu es déjà arrivé à la maison ?»

« Bhernie : Oui, je suis dans ma chambre et ton odeur flotte encore dans l’air. Tu me manques et j’aurais voulu te garder dans mes bras plus longtemps. »

« Moi : J’aurais aussi voulu être encore dans tes bras, toi aussi tu me manques…… »


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