Chapitre 11

Write by Rebo4

Je ne sais pas pour quelle raison mais honnêtement, sa tête ne me plaît pas. Je ne suis pas le genre de personne à juger les gens sans les connaître mais je ne la sens pas celle là. C'est mon impression. 


Mariame : Et qui êtes vous ? 


Elle : (souriante) Oh excusez-moi beaucoup. Mon nom est Fatim SOW. Je suis la fille de Moustapha SOW. 


Mariame : (émerveillée) Fatim SOW ? Tu viens de la famille SOW? La troisième famille la plus distinguée du Sénégal ?


Fatim : Oui madame.


Mariame : Mais c'est une bonne chose ça. Comment va ton père ? 


Fatim : Il va très bien madame. 


Mariame : (à mon beau père) Tu connais son père n'est-ce pas Babacar ? Il a été ton associé je crois bien par le passé. 


Babacar : Évidemment. Et je connais aussi cette jeune fille sauf que la dernière fois que je l'ai vu, elle n'était qu'une gamine. Elle a bien grandi à ce que je vois. Elle est magnifique


Fatim : (toute rouge) Merci monsieur. 


Mariame : Et du coup, tu connais Ayub c'est ça ? 


Fatim : Oh oui je le connais très bien madame. On est des amis. Des amis très proches. 


Mariame : Oh que c'est mignon. En attendant qu'il descende, allons dans le salon pour discuter un peu. 


Fatim : D'accord madame. 


Mariame : Ça suffit les hostilités. Tu peux m'appeler maman ou Mariame tu sais ? 


Je roule des yeux. Beurk..! Elle fait pitié. Je n'ai jamais vu une femme aussi riche manquer d'autant de classe. 


Fatim : Vraiment ? 


Mariame : Bien sûr ça sera comme tu voudras. 


Fatim : Alors dans ce cas, je vous appellerai maman. C'est bon?


Mariama : (sourire jusqu'aux oreilles) Parfait ! Viens. 


Elles se dirigent vers le salon. Cette bonne femme m'a carrément ignorer comme si j'étais invisible. Bref..


Je fais mon possible pour que mon regard croise celui de mon beau père mais il détourne le sien à chaque fois. 


Moi : Papa je...


La voix d'Ayub vient nous interrompre. Il est enfin descendu. 


Babacar : (à Ayub) Je t'attends dans la voiture. 


Ayub : Tu n'aimerais pas qu'on déjeune avant qu'on y aille ?


Babacar : Je...


Ayub : Ne t'en fais pas. Ce sont les domestiques qui ont fait le petit déjeuner cette fois. Crois-moi, tu vas aimer. 


Ces mots de Ayub ont été comme un coup de poignard qui est venu transpercer mon cœur. Mon beau père a finalement accepté de déjeuner. Il nous laisse Ayub et moi. On se regarde. 


Moi : (ton reprochant) Tu as de la visite.


Ayub : De qui? 


Moi : Va voir par toi même. 


Je le délaisse et m'en vais. Je me rends à la salle à manger. J'éprouve l'envie de vomir lorsque je vois ma belle mère faire mumuse avec cette fille qu'elle vient à peine de rencontrer. Une vraie hypocrite. Elle fait tout pour que je me sente mal. Mais dommage, elle ne m'atteint même pas..


Je prends siège autour de la table à manger. Ayub débarque par la suite. Cette Fatim s'est levée et s'est presque jetée sur lui. 


Son geste m'indispose. Je me retiens malgré moi. 


Fatim : Ayub. Bonjour !


Ayub et moi on se fixe longuement. Je détourne mon regard. Il la décolle de lui. 


Ayub : Mais qu'est ce que tu fais ici Fatim ? 


Fatim : Pourquoi tu parles ainsi ? Je ne peux pas venir chez toi?


Mariame : Est-ce là une façon de traiter ton invitée mon fils?


Ayub : Ce n'est pas ce que je voulais dire. Pourquoi tu ne m'a pas dit que tu viendrais ? 


Fatim : Je voulais te faire la surprise. Alors tu aimes ?


Il me regarde mais franchement je ne comprends pas pourquoi il le fait. Qu'est ce qu'il va penser? Que je suis jalouse ? Lol, n'importe quoi. 


Il se contente de sourire en guise de réponse à la question de cette Fatim. Ils nous rejoignent ensuite à table. Cette Fatim a demandé à Ayub de s'asseoir à côté d'elle et il l'a fait..


Après que les domestiques nous aient servis, on a commencé à manger. La sorcière Mariame a entamé une conversation avec qui vous savez. 


Mariame : Alors, dis-moi Fatim, tu fais quoi dans la vie? 


Fatim : Rien pour le moment maman. Je profite juste de la vie au maximum en dépensant l'argent de mon père. 


Je ne cesse de rouler les yeux. Une fille à papa pourrie gâtée qui pense que son travail c'est dépenser l'argent de son père. Ça promet. 


Mariame : (riant) Je te comprends tu sais ? Figure-toi que moi aussi je ne fais rien. J'ai le même travail que toi. Haha !


Fatima : (riant) Hahaha ! Nous avons déjà tout ce qu'un travail peut procurer alors à quoi bon travailler ? 


Mariame : Je ne te le fais pas dire. 


Oh mon Dieu. La bêtise humaine. Quand le cerveau est vide, c'est le corps qui en souffrent. 


Moi : Le travail libère la femme. Il lui procure une certaine autonomie. Lançai-je. 


Désolée mais ça devait sortir. 


Elles me regardent bizarrement. 


Fatim : (pouffant de rire) Ça c'est pour les femmes pauvres bien sûr..


Moi : Alors dois-je conclure que toutes les femmes qui travaillent sont toutes pauvres? Oprah Winfrey est-elle pauvre? Rihanna est-elle pauvre ? Michelle Obama et autres sont-elles pauvres ? Non elles sont mille fois plus riche que vous mais elles travaillent. Et vous semblez oublier que l'argent peut finir à tout moment. Un riche peut devenir pauvre à tout moment. Nul ne sait l'avenir. Alors ma question est lorsque ça arrivera, que feriez-vous ? Lorsque l'argent de vos maris ou de vos pères finiront, qu'est ce que vous ferez ?


Fatim : (bouche bée)..


Mariame : Pour l'instant, ça ne risque pas d'arriver. 


J'esquisse un sourire narquois. Ridicule cette femme. Mon regard se balade puis s'arrête quand il va croiser celui de Ayub qui me fixe depuis un moment déjà. Je le toise puis baisse les yeux dans mon assiette. 


Babacar : Très bon raisonnement Antsa. Je suis vraiment épatée. Tu es exceptionnelle. 


Cette dernière phrase me fait presque pleurer d'émoi. Il m'a reparlé et le plus beau il m'a joliment complimenté. Que rêvez de mieux ?


Moi : Merci papa..


Babacar : Je t'en prie. 


Je lance un regard à l'autre sorcière. Elle suffoque. À cette allure, elle risque de faire un AVC..Je pouffe de rire les mains à la bouche. 


Moi : (la narguant) De l'eau maman ?


Elle ne dit rien. Je hausse les épaules. 


Mariame : Fatim.


Fatim : Oui maman. 


Mariame : Est-ce que tu aimes voyager dis moi. Si oui, quel est ton pays de rêve. 


Fatim : J'adore voyager maman. Je suis déjà allée dans plusieurs pays tels que les USA, la Turquie, la France. Mais mon pays de rêve est Dubaï. J'adorerais y aller et je prévois d'y aller l'année prochaine.


Mariame : Waouh!


Moi : Tu as tout faux. 


Mariame : Pardon ?


Moi : Je parle à Fatim. Elle a tord. Dubaï n'est pas un pays mais une ville. C'est la capitale des Emirats Arabes Unis alors désolée mais ce n'est plus ton pays de rêve mais ta ville de rêve.


Fatim : Dis moi madame je sais tout. Tu n'es pas fatiguée de frimer? 


Moi : Je ne frime pas, je te corrige juste moi. 


Fatim : Ne me corrige plus merci.


Moi : Ok.


Je lève les mains en signe ferplet. Je lance un regard à Ayub qui secoue la tête. Quelle mouche l'a piqué celui-là ? De toutes les façons...


Driiiiiiiinnnngggg! La sonnerie iphone du téléphone de mon beau père retentit dans la salle à manger. Il se dépêche de vite prendre l'appel pour ne pas nous perturber d'avantage. 


Babacar : (au téléphone) Vraiment ? Mes félicitations Ousmane. 


Il rit aux éclats. On dirait qu'il vient d'apprendre une bonne nouvelle. On se regarde tous, nous demandant ce que ça peut bien être. Mariame n'attend pas qu'il raccroche pour l'interroger. 


Mariame : C'était qui? Et pourquoi tu as l'air si joyeux?


Babacar : C'était mon ami Ousmane. Il est devenu grand-père. La femme de son fils a accouché d'un petit garçon. Il est si heureux.


Mariame : Mais c'est une bonne nouvelle ça. 


Babacar : Eh oui!


Un léger sourire s'empare de moi. Je lève les yeux et comme d'habitude ils vont croiser ceux de l'autre Idiot. Je roule des yeux. 


Babacar : Nous sommes déjà vieux. Que les enfants nous fassent de petits fils avant qu'on s'en aille pour l'au delà. 


Ayub : Papa ne dit pas ça. 


Babacar : Mais c'est la vérité. Nous ne sommes pas immortels mon fils. Que tu le veuilles ou pas, on va mourir. Alors ton frère et toi, feriez mieux de nous faire plaisir de notre vivant. Au moins toi, tu es marié, lui il est toujours dans sa fille de filles et de boissons. 


Babacar me regarde en souriant. 


Babacar : Tu as une très belle femme et j'imagine déjà mes petits enfants. Ils seront très beaux sans doute. N'attend pas trop mon fils. Donne moi de petits enfants. 


Ayub se racle la gorge et se serre à boire. Il me regarde nerveusement. 


Mariame : Babacar ne lui mets pas la pression voyons. Ne l'écoute pas Ayub. Prends tout ton temps et surtout fais des enfants avec celle qui te convient. Suis ton cœur mon fils. 


Babacar : Qu'est ce que tu racontes Mariame ? Il est déjà marié non? Quelle femme lui conviendra encore plus que sa propre épouse ?


Mariame : Je n'ai rien dit. 


Tout le monde se tait. En tout cas, une chose est sûre, le souhait de mon beau père d'avoir des petits enfants mettra encore longtemps avant de s'accomplir parce que moi Antsa, je ne veux pour rien au monde faire des enfants à ce monstre.


Contrairement au début, le reste du petit déjeuner s'est déroulé dans le silence. Mariame et sa nouvelle protégée ne cessaient de me regarder avec leurs yeux de sorcière. 


Je ne me laissais pas faire non plus. Après le petit déjeuner, chacun se lève de table pour s'en aller. Cette Fatim ne cessait de s'aggripper à Ayub et de le coller comme une sang-sue. Je sais qu'il y a quelque chose entre eux. Ça saute aux yeux. Je suis prête à parier que c'est avec elle qu'il couche chaque soir avant de rentrer. Elle a quand même du culot pour se pointer dans ma maison et faire tout ça. Elle n'a aucun respect pour elle même. 


Mon beau père s'apprête à s'en aller. Je l'ai raccompagné à la porte. 


Moi : Encore désolée pour l'autre soir beau papa. 


Babacar : C'est du passé Antsa. 


On se fait un câlin. Il est ensuite parti suivi de Ayub. Si je ne me trompe, ils partent à l'entreprise. Apparemment c'est urgent. 


Moi aussi, je ne vais plus tarder à me rendre à l'hôpital. D'ailleurs il faut que j'aille m'apprêter. Je referme la porte et lorsque je me retourne, c'est la vilaine tête de Mariame que je vois. Elle se tient debout, les bras croisés et me fixant. Cette Fatim se tenant aussi à ses côtés dans la même posture. Je les ignore complètement et prend la direction des escaliers. Mariame vient me barrer le chemin. 


Je soupire agacée et croise les bras. Je lui lance mon regard le plus coriace. Je n'ai pas peur d'elle. 


Mariame : Ton petit manège ne durera pas longtemps crois-moi. 


Moi : (silencieuse)..


Mariame : Ton petit jeu de tout à l'heure quand on était à table c'était quoi? Tu peux me dire ?


Moi : Je ne vois pas de quoi vous parlez belle-maman? On jouait ? À quel jeu donc ?


Mariame : N'ouvre plus jamais ta salle bouche pour m'appeler belle maman tu as compris ? Je ne suis pas ta maman souillone. 


Je ris, une main sur la bouche. 


Mariame : (très irritée) Qu'est ce qui t'amuse dis-moi?


Moi : Oh non rien belle-maman. 


Mariame : Tu es vraiment très têtue toi inh..


Fatim : (marchant vers nous) Ne vous rabaissez pas à son niveau maman. Elle n'en vaut pas la peine. 


Elle parle en posant ses mains par dessus les épaules de Mariame. Elle la réconforte. 


Fatim : (me toisant) Oubliez-la. De toute façon, elle ne sera jamais comme nous. 


Moi : Oh ça, je te l'accorde. Je ne serai jamais comme vous. À présent, excusez-moi. Je dois aller m'apprêter pour le boulot. Vous connaissez ? Ce truc qu'on fait pour gagner sa vie et....oups mais qu'est ce que je dis? Bien sûr que vous ne connaissez pas ça J'oubliais, vous ne travaillez pas. 


Je rigole et m'en vais. Je monte les escaliers sans même daigner jeter un seul regard en arrière. Je peux sentir leurs regards sur moi. Si leurs yeux étaient des mitraillettes, je crois que je serais déjà morte depuis longtemps. 


J'ignore ce que j'ai pû faire à Mariame pour qu'elle me déteste tant mais cette bonne femme ne me dit rien qui vaille. Je sens qu'elle me fera des misères mais le bon côté est que je ne me laisserai pas faire. De plus, j'ai Allah de mon côté. Il ne m'abandonnera pas. 


*****Ayub KHALID


Ce matin, je me rend à l'entreprise avec mon père. C'est moi qui conduis. Il est assis à ma droite sur le siège avant. Je peux le voir qui me regarde de temps en temps. Je sais qu'il veut me dire quelque chose.


Moi : Je t'écoute papa. Dis-moi.


Babacar : Tu me connais si bien mon fils. 


Je souris..


Babacar : Qu'est ce que tu as pensé de tout ce que j'ai dit tout à l'heure Ayub?.


J'ai parfaitement compris sa question et je sais très bien qu'il parle du sujet des petits enfants qu'il a évoqué tout à l'heure mais je fais quand l'étonné. 


Moi : Tu parles de quoi papa ?


Babacar : Du fait que je voulais des petits enfants voyons. 


Moi : C'est Dieu qui donne des enfants papa. 


Babacar : Je n'ai pas refusé mon fils mais avant ça, il faut certaines choses n'est-ce pas ? Si tu vois ce que je veux dire. 


Je rigole, un peu gêné.


Moi : Papaa!


Je tourne le volant et emprunte une autre voie. 


Babacar : Tu n'es plus un enfant mon fils et tu sais très bien de quoi je veux parler. Je ne suis pas un impuissant. La preuve, j'ai eu deux grands garçons. Et aucun de mes garçons ne sont des impuissants et ce n'est pas toi qui me dira le contraire. 


On éclate de rire. Ah mon vieux !


Babacar : Tu as déjà commencé le travail avec Antsa j'espère..


Moi : (gêné) Oui ne t'inquiète pas papa. 


Babacar : Je ne vais pas te poser plus de questions au risque de te mettre mal à l'aise mais il faut...


Il fait un jeu de regard qui m'explique ce qu'il veut dire. 


Babacar : (riant aux éclats) Tu vois de quoi je veux parler non? 


Moi : (riant) Hahahahaha...


Babacar : Mes petits enfants doivent très vite venir et surtout ils doivent être bien en forme. Je compte sur toi Fiston. 


Moi : Compris papa. 


Babacar : Ça c'est mon fils. Un KHALID ! UN VRAI !


On rigole. Je n'en reviens pas. Il est incroyable mon vieux. Cependant, à bien y penser il n'a pas tord. J'ai déjà tout ce qu'un homme peut rêver d'avoir. Il ne manque juste que les enfants. Antsa la mère de mes enfants ? Pourquoi pas? Après tout, elle est ma femme même si je l'ai épousé par pure vengeance, elle démeure ma femme..


*****Fatim SOW


Pour la première fois, j'ai rencontré la mère de Ayub et elle a l'air de bien m'aimer. Ce qui est extrêmement une bonne chose. Ma mère m'a toujours dit que lorsque tu réussis à gagner l'amour de la mère, considère-toi déjà comme étant la femme du fils. 


Et c'est mon cas. Je suis très heureuse. J'ai aussi fait la rencontre de celle qu'il a épousé par «vengeance» bien sûr, il faut le préciser. Car il ne l'aime pas. 


C'est une fille fade, sans classe, sans charisme, honnêtement je ne m'en fais pas du tout. À côté de moi, elle n'est rien. Absolument rien. Je suis la plus belle, la plus riche et le plus important, Ayub me préfère moi. 


J'ai demandé à prendre congé de Mariame. Elle a décidé de me raccompagner à ma voiture. On se fait la bise..


Moi : Au-revoir maman. 


Mariame : Au-revoir ma belle..on va s'écrire d'accord ?


Moi : (souriante) D'accord maman. Bye. 


Mariame : Bye ma fille. 


Je monte dans la voiture. Elle m'aide en refermant la portière pour moi. Cette femme m'adore mon Dieu. Comme je suis chanceuse. Je lui fais un au-revoir de la main en souriant. Mon chauffeur démarre et nous partons. 


*****Antsa DIOP


Je croise Mariame qui entrait dans la maison lorsque je ressortais de mon côté. On s'est toisé et chacune a continué sa route sans rien dire. J'ai vu plusieurs appels en absence de ma mère ce matin. Quand est-ce qu'elle m'a appelé ? Ça doit être pendant que je prenais le petit déjeuner tout à l'heure. Il y a aussi les appels manqués de Yassin. Il m'appelle sûrement pour prendre de mes nouvelles. Je décide de rappeler Yassin. Ma mère, je n'ai toujours pas envie de lui parler. Je lui en veux toujours. 


J'appelle Yassin. Ça sonne. Il décroche..


Moi : Bonjour..


Yassin : Bonjour ma belle. 


Je marche vers le trottoir puis stoppe un taxi. J'y fais mon entrée, le téléphone collé à l'oreille. Je suis en pleine discussion avec Yassin. Je fais main au chauffeur de démarrer. Ce qu'il a fait. 


Moi : Je vais bien et toi?


Yassin : Mieux, depuis que j'ai entendu ta voix. 


J'affiche un sourire discret..


Moi : Ah bon!


(...)


J'ai discuté au téléphone avec Yassin tout le temps qu'a duré le trajet. Je descends après avoir payé le chauffeur. Je me dirige ensuite vers l'hôpital. 


*****Le soir


Comment font certaines femmes pour préparer et nettoyer après une dure journée de travail ? Sérieusement comment elles font ? Moi je suis tellement épuisée. Je ne m'imagine pas faire quoi que ce soit à part me coucher et dormir. Même me doucher, je ne pourrai pas. 


Je balance mon sac sur le lit avant de m'y laisser tomber lourdement à mon tour. Je ferme les yeux..


Ayub : Enfin tu es là. 


Sa voix m'amène à ouvrir les yeux. Il me jette des dessous dans la figure..


Ayub : Enfile ça ! 


Moi : Qu'est ce que c'est ?


Ayub : String et soutien..


Je me redresse et soulève les dessous. Je les regarde étonnée. 


Moi : Hors de question que je mette ça. 


Ayub : Oh que si! Tu as entendu mon père aujourd'hui n'est-ce pas ? Il veut des petits enfants alors faut qu'on s'y mettent. Je reviens. 


Il s'en va dans la salle de bain. Je ne mettrai pas ses dessous et je ne porterai pas tes enfants monsieur Ayub KHALID. Je prends mon sac et commence à fouiller l'intérieur. Je finis par trouver ce que je cherche. Ce sont des pilules contraceptives. J'enlève deux que j'avalent rapidement. Je me sers ensuite un verre de l'eau qui se trouve sur la table de chevet et en bois deux gorgées.


Il est de retour dans la chambre..


Ayub : Tu es encore habillée ? Allez enfile ce que je t'ai remis.


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