Chapitre 11
Write by Merite Claire
Chapitre 11
**** Lioukne TCHISSAMBO****
-Moi : kiekiekiekiee tu es tombé sur plus folle que toi ahahahahaha boulawou ya moundélé (la folie d’une blanche)
-Tchessesse : franchement ça c’était à vivre ''la grande Naty'' ba mé kanguissa yendi inoua( la grande Naty on lui a cloué le bec) kiakiakiakia une première
-Naty : beno bika moundélé ina pessa mounou boma,(laissez la blanche là m’avait effrayé) peut-être ya vanda moukissi ya kitomi ya beno ina (peut-être que c’était même le géni de votre phénomène là)
Tchessesse et moi sommes partis dans un fou rire
-Naty : ne riez pas je suis sérieuse, votre Angela là n’est pas nette, elle travaille où pour avoir ce train de vie, même si c’est le vieux qui lui donne l’argent, beno ké nzonza vé na mounou(vous n’allez pas me dire) qu’il lui donne une brique (un million) par mois, je crois qu’elle trompe dans les histoires louches voilà pourquoi j’ai toujours le poil dressé quand elle n’est pas loin
-Tchessesse : ça c’est parce que tu as envie de gouter à ce qu’elle a dans le froc n’est ce pas toi qui bavais quand tu nous racontais que son zizi est un vrai lance-roquette ???
-Naty(boudant) : koussakana vé na mounou heiiinnn (ne t’amuse pas avec moi)
-Moi : Tchessesse laisse moi ma petite-sœur, mais Naty désormais vérifie que son géni n’est pas dans les parages avant de l’attaquer, sinon tant pis pour toi, mbata ya sirène ke laousaaka (la gifle d’une sirène rend folle) kiekiekiekiekie
- Naty : tchrrrr beno ké vrai bilawou (vous êtes de vraies folles) pourquoi je vous ai même raconté ça
Nous sommes au resto « Couleur Equateur » entrain de nous foutre de Naty qui nous racontait son forfait avec le géni d’Angela kiekiekiekieeee, Naty c’est miss « grande gueule, tu blagues je te frappe » donc apprendre qu’une blanche lui a fais prendre la poudre d’escampette nous dépasse. On papote encore un peu avant qu’elle ne prenne congé de nous.
-Moi (regardant ma petite sœur) : tu es sûre de toi ? je dis ça parce qu’une fois enclenchée il n’y aura plus de retour possible tu connais toi-même les réactions de ton père
-Tchessesse : toi aussi tu vas me demander de supporter comme ta mère ?
-Moi : arrête tu sais que maman te le dis que pour ton bien, elle sait de quoi son mari est capable donc
-Tchessesse (me coupant) : elle a peur de son mari au point de sacrifier le bien être de sa fille ? Sérieusement je ne comprends pas la réaction de ta mère dis moi toi qui as des enfants, serais-tu capable de sacrifier le bonheur de Lisette pour les beaux yeux de leur père ?
-Moi (triste) : non
-Tchessesse (amère) : alors ne cautionne pas les conneries de ta mère, je vais le faire et tant pis si on la répudie
Elle reste silencieuse le regard dans son verre, sa lèvre inferieur tremblote signe qu’elle se retient de pleurer. J’ai mal pour elle, la pauvre n’a que 27 ans et est coincé dans un mariage arrangé par Mr mon père, cet homme hummmm, on dit qu’on ne choisit pas sa famille mais lui si j’avais le choix je l’échangerai volontiers.
-Moi (lui prenant la main) : tu sais que tu peux compter sur moi n’est ce pas ? Je ne te lâcherai pas ok
-Tchessesse (me regardant les larmes dans les yeux) : merciii mais mieux vaut ne pas t’exposer, tu as des enfants en bas âge et cette histoire ne sera pas sans répercussions, alors tu fais profil bas, laisse moi gérer ça, toi soutiens moi en prière c’est la meilleur aide que tu puisses m’apporter.
-Moi : ok, on ira voire l’abbé Alain quand alors ? Le mieux serait avant de lancer les hostilités Parcequ' une fois la procédure enclenchée tu auras besoin de beaucoup de soutien spirituel car la bataille s’annonce rude.
-Tchessesse (prenant une gorgée de sa bière) : tu n’as pas tord, donc prend rendez-vous pour vendredi comme ça quand tu finis le boulot je te récupère pour y aller
-Moi (regardant ma montre) : ok, bon petite il est tard je dois récupérer tes monstres à l’école.
-Tchessesse (se redressant) : attends on y va ensemble, je dois voire l’avocat à 16h là
Elle fait signe à une serveuse pour qu’on apporte la note, elle règle et on file, arrivée à l’extérieur chacune monte dans sa voiture.
Elle dans sa superbe Nissan Pathfinder, alors que moi je me gère avec ma vieille Rav 4 des années 2000 huuummm
On se salue une dernière fois puis chacune part de son coté, je récupère mes enfants j’en ai 3 (une fille au milieu de deux garçons) et on rentre chez nous vivre notre routine.
******Malika KANOHA******
Je sors du boulot en hâtant le pas, en direction du casino faire les dernières courses avant de filer chez Meryl. Il reçoit des partenaires pour diner et parler affaires juste après, donc ce soir je dois être une parfaite hôte.
J’avais déjà donné des instructions très précises à la ménagère sur le menu, je sais que je ne serai pas déçu cette femme est un vrai cordon bleu si elle avait des moyens pour approfondir ses connaissances elle serait un excellent chef.
Je suis en route pour chez Meryl, il habite au Wharf c’est un quartier résidentiel situé au bord de mer, arrivée au niveau de la tour Mayombe j'aperçois Tchessesse la demi-soeur de Bonnie entrain de causé avec le Maître Coelho, bizarre tout le monde sait que cet homme est un crac des divorces j'espère vraiment que ce n'est pas ce que je crois, je décide alors d'appeler mon bonbon pour le kongossa.
Ça sonne, Ça sonne, Ça sonne au moment où je voulais raccrocher elle décroche
-Elle(la voix enrouée) :allo
-Moi: hey tu dormais je t'ai dérangée ?
-Elle(la voix complètement cassée) : non t'en fais pas on dit quoi
-Moi: t'es sûre ? Tu as pleuré ?
-Elle(reniflant): je n'en peux plus de cette vie Lili, n'ai je pas droit au bonheur aussi, n'ai je pas le droit d'être aimé ?
-Moi(me garant) : bonbon calme toi stp, tu as droit à tout ça mais laisse Dieu faire selon sa volonté ma puce, tu as encore toute la vie devant toi pour vivre tout ça pourquoi tu désespère
-Elle(se mouchant bruyamment): j'en ai marre de vivre comme ça, ma vie est tellement morose j'ai envie d'avoir mon babe à moi aussi, j'ai envie de pleurer de goumin
-Moi(riant): ehhhh Dieu les autres fuient toi c'est goumin tu cherches Nzambe oooo
-Elle(souriant): tu es bête
-Moi: et tu m'aimes comme ça, tu rentres quand déjà ?
-Elle: demain soir
-Moi: OK on se fait une soirée pyjama alors
-Elle: non va t'occuper de ton babe les retrouvailles doivent se fêter comme il se doit c.a.d baise à foison toute la semaine
-Moi: bouge ! que je suis une nympho ?
-Elle: c'est toi qui le dis ma chère c'est toi qui le dis
-Moi: c'est ça, je t'appellai parceque j'ai aperçu Tchessesse avec le Maître Coelho, j'espère que ce n'est pas pour ce que je crois heiiin
-Elle: Rien à foutre Lili, qu'elle meurt qu'elle vive ne m'importe donc merci de ne pas perdre ton temps avec la vie de ces filles
-Moi: lol , bien reçu chef, bon lève toi et sort t'amuser avec Vanessa au lieu de broyer du noir toute seule, tu es dans quand même dans la capitale mama sors enjoy B/Z(Brazzaville).
-Elle: Ok à toute à l'heure.bisous ma louloute
-Moi: bisous mon bonbon surtout n'oublies jamais que je t'aime à la folie
On a raccroché et j'ai démarré, j'ai roulé aussi vite que j'ai pu. Avec la ménagère nous nous sommes activé à tout disposer comme il faut avant que je n'aille me faire belle, et c'est quand je suis descendu que Meryl est arrivé avec ses collaborateurs, Il me les a présenté quand un nom a attiré mon attention
-Moi: OSSERE comme le Premier Ministre ?
Lui: exacte je suis un de ses fils Patrick-Edere OSSERE
Ça fait tilt dans ma tête Patrick-Edere comme Patrick-Edere de Bonnie ? Hum je vais tirer cette histoire au clair plus tard en tout cas si c'est lui je comprends maintenant les rêves érotiques de Bonnie le gars est juste trop beau un appel au péché tout simplement
Je les ai mis à l'aise pendant que Meryl est monté se débarbouiller. La soirée s'est super bien passé, ensuite Meryl s'est occupée de moi pour mon plus grand bonheur, suivez mon regard.
Ce matin je suis de très bonne humeur au point d'offrir des viennoiseries à tout mon service, l'amour donne des ailes krkrkkrkkrrrrr
Vers 11h Bonnie m'a appelé, comme à notre habitude, Nous nous sommes charrié affectueusement quand je me suis souvenue que j'avais une question a lui posé
-Moi: dis ton Patrick-Edere n'a pas comme patronyme OSSERE ?
-Elle: si c'est le fils du PR pourquoi ?
-Moi: parce qu'il était dans mon salon hier soir
-Elle: quoi ? Comment ça ? D'où tu le connais ?
-Moi: hey respires poulette c'est un partenaire à Meryl et hier ils sont venus pour parler affaire c'est quand il s'est présenté que j'ai tiqué sur son prénom
-Elle: je prends le prochain vol, débrouilles toi pour organiser une rencontre entre nous stp stp stp
-Moi(riant): OK je vais voire ce que je peux faire espérant qu'il ne soit pas déjà reparti je me renseigne et je te tiens au courant
-Elle: merci mon amour
-Moi: lol je te rappelle.
Nous avons raccroché et je suis parti en quête d'informations afin tout mettre en place pour THE RENCONTRE krkrkrkrkkrkrkr
*******Tchessesse TCHISSAMBO******
Je claque la porte et me dirige vers la salle de bain en courant, je me vide l'estomac jusqu'à en avoir mal aux côtes.
J'en ai ma claque, j'en ai marre de revivre la même sans jamais jouir de ce bonheur d'être mère snif snif je me mets à saccager la salle de bain afin d'apaiser la douleur qui compresse mon coeur.
Essoufflée, jefinis par m'assoir à même le sol en pleurant tout mon soûl, Christian est venue me trouver baignant dans mon sang et presque inconsciente, seigneuuuur quand est ce que ce calvaire va prendre fin mon dieuuuuu si tu ne peux pas me faire sortir de là alors prends moi je veux mourir oooo.
Le salaud conscient de ce qui se passe m'a traîné à l'hôpital alors que je le suppliais de me laisser mourir, on est arrivé à la Clinique Guenin et j'ai été prise en charge immédiatement.
Comme à chaque fois le médecin est venu m'annoncer que j'ai fais une fausse couche, encore, je suis restée là sans réagir, je suis lasse de cette vie, je veux mourir seigneur je veux mourir. C'est avec cette pensée que je me suis endormie.