Chapitre 11 : CASCADES HOTEL SUNCITY

Write by Marc Aurèle

Chapitre 11 : CASCADES HOTEL SUNCITY

 

RAY

L’Aéroport International Pilanesberg de SunCity, se laisse découvrir dans mon hublot. Il se fond parfaitement dans le paysage de la ville lumière sud-africaine. Je jette un regard à mon homme. Il y a déjà une heure de temps qu’il est ainsi prostré. Depuis le décollage de l’aéroport Félix Houphouet Boigny, il s’était plongé dans son ordinateur. Parfois, j’en ai marre de le voir ainsi, mais que puis-je réellement contre cela, il m’avait prévenu de la chose bien avant qu’on ne quitte Cotonou. J’entends l’hôtesse demander aux passagers derrière nous de mettre leurs ceintures de sécurité.

-          Je crois que tu devras faire pause, monsieur boulot…

-          En tout cas c’est juste au bon moment en tout cas. Me répondit mon homme en me faisant un large sourire.

-          … si tu le dis, fis-je en mettant ma ceinture.

-          Bah oui, je viens de finaliser le contrat et toutes les annexes qu’ils ont exigés.

-          … bravo fis-je en l’aidant à mettre sa ceinture.

Il rabat le clapet de l’ordi au moment même où l’hôtesse vient à notre hauteur. Sam lui fit un sourire et rangea son ordi dans son sac à dos. Je lui caresse la joue, du revers de ma main gauche. Mon alliance le fit frissonner, c’est normal me dis-je. Le slot de la climatisation était resté tout le temps braqué sur moi. Je lui fis un sourire à mon tour et m’enfonça dans mon siège. J’ai toujours détesté les décollages et les atterrissages d’avion. Et malgré les années et mes nombreux voyages, je ne m’y étais jamais habituée. Je sens les trains d’atterrissages bruisser sur le tarmac.

Sam me regarde au coin et saisi ma main. Il me le masse lentement et sa chaleur irradie en mon être. Je suis rassuré pas que Sam, y est parvenu, mais l’avion s’est immobilisé et les hôtesses nous invitent au débarquement. Sam lâche ma main et défait sa ceinture. Il se lève et saisit mon bagage à main qui se trouvait dans la case au dessus de nous. Je prends son sac à dos, de toutes les façons il est moins lourd que le mien. Nous débarquons, après les formalités, nous rejoignons la navette affrétée par l’hôtel, pour nous faire parcourir les cent onze kilomètres.

Quarante cinq minutes plus tard, nous étions dans le hall d’entrée du cinq étoiles. De grande coupe de fruit et des flutes de champagne en bienvenue. Le Directeur et son personnel, nous font les salamalecs. Mon anglais n’est pas mauvais, mais je préfère ne pas participer au débat. Il est professionnel et de toutes les façons, mon homme à vite fait de me proposer de le devancer dans notre suite. Un groom, pousse nos bagages vers l’ascenseur. Je le suis, il est de verre et je peux voir tout autour de nous au fur et à mesure que nous montons. Je perds mes moyens. C’est tout juste grandiose, j’ai une vue sur tout le parc de l’hôtel. Je perçois le contraste de ce luxueux palace avec son environnement. Je découvre leur parcours de golfe, les arbres sont d’un vert apaisant. Le luxe en pleine nature me dis-je avant de suivre le groom qui sortait de l’ascenseur qui venait de s’arrêter.

 

SAM

-          Je suis très heureux d’être ici, Monsieur N’ZEGUE fis-je.

-          Pas plus que moi, mon cher Sam, nous avons longtemps converse par téléphone, et j’avoue que c’est une surprise pour moi de réaliser qu’il y ait encore des entrepreneurs aussi fou que vous dans ce monde des affaires.

-          Bah vous savez la pro activité et la réactivité font la différence chez les bons managers. J’ai fait le choix d’en être un.

-          Très bien, ne restons pas ici, discutons en découvrant notre hôtel afin que vous vous fassiez une idée de ce que nous avons en vue pour notre chaine au Bénin.

-          Pas de souci. Je vous suis, c’est vendredi et c’est jour de travail, donc finissons avec toutes les formalités et toutes les exigences de notre collaboration. Je me tenais sur mon séant alors que mon interlocuteur était encore assis. Il me fit un large sourire et se leva aussi.

-          Trop d’avance en tout cas, je ne suis plus aussi jeune que vous, comme vous pouvez le constater.

N’ZEGUE Jacobs, rondelet, court de taille, environ la soixantaine me dévisage et se lève aussi. Il porte un bel ensemble italien de couleur cendre. A son poignet trône la dernière Rolex de couleur or. Nous nous étions rencontrés y trois mois au Bénin, alors qu’il était venu pour acquérir un appartement pour son fils, qui y suit une formation en médecine générale. Ma structure lui avait été conseillée et pour satisfaire son besoin, il était allé vers nous. Il avait insisté pour me voir personnellement et il faut dire que de cette rencontre ce jour là est née une franche amitié.

Nous en sommes aujourd’hui à la concrétisation d’un partenariat entre nos deux structures, pour la construction et l’inauguration d’un complexe hôtelier de trois cent chambres, sous le standing des hôtels cascades. Nous passâmes près de deux heures à discuter et à harmoniser nos points de vue. Il sonnait dix huit heures, lorsque dans une chaude poignée de main et une grosse accolade, nous concrétisons la signature du contrat de partenariat. El Nasser buildings avait à charge l’identification du site et la construction suivant le modèle fourni par les Hôtels CASCADES et Sam consulting avait à charge la supervision et le recrutement du personnel dans un délai de six mois, avec un contrat d’administration exclusive sur cinq ans. Je ne pouvais pas mieux obtenir de ce voyage dont je venais de finir le volet professionnel avec un large sourire et un bel éclat sur mon visage. Mon laptop bien scotché contre ma poitrine, avec en dessous mes différentes copies des contrats, j’ai fière allure et la tête dans les nuages. Je me retrouve à l’accueil où un groom est chargé de me reconduire vers ma chambre. J’ai hâte de rejoindre mon épouse, pour finir en beauté mon weekend. J’entre en premier dans l’ascenseur, le groom me suit de près avec un malin sourire sur le visage. Au moment où l’ascenseur allait se fermer, je découvre de fins doigts se mettre dans l’ouverture. J’arrête l’ascension et permit à une jeune nymphe toute vêtue de blanc de faire son entrer. Elle me remercia dans un parfait accent américain et plongea son regard dans le mien.

-          You are welcome, répondis-je en réponse.

-          My name is Sandy, am from california and you ?

-          Sam from Bénin, nice to meet you.

-          Me too…

Très vite, nous avions sympathisé. Elle me glissa sa carte de visite juste avant que je ne sorte de l’ascenseur. Elle était dans le domaine de l’aéronautique et était à SunCity, pour un forum qui finissait le jour même. Je gratifie le groom d’un bon pourboire et introduisit la carte dans la fente. Je suis sous le charme du séjour de la suite. Nous sommes installés au douzième étage, avec une vue sur la piscine et les falaises toutes vertes. La décoration décalée me rappelle un univers classique et ancien, où des touches de modernités viennent se distinguer. Je jette un coup d’œil, sur la salle à manger sur ma gauche, non loin de l’écran LED incrusté dans le mur. Un bouclier et des flèches Zoulou décorent le mur sur ma droite. J’avance vers la baie vitrée, pour admirer le paysage, je réalise que nous avons accès à un balcon privé, rien de mieux pour un bon moment à deux, juste une nouvelle lune de miel  vivre en beauté. Moi le cœur rempli de joie, avec mon succès professionnel et elle subjuguée, charmée et surement émoustillée par tant de belles choses, ce sera le plus parfait des cocktails aphrodisiaques. Je me hâte de rejoindre Ray dans la chambre, vu qu’il n’y a aucun signe de sa présence dans le séjour.

Je la découvre, couchée dans les draps blancs du lit, dans une nuisette rouge. Elle était couchée sur le ventre, m’offrant une vue de ses rondeurs inférieures. Sa sveltesse ne l’avait pas privée du charme des jolies fesses, de la femme. Je pouvais discerner aisément, le fin fil de son string descendre et disparaitre entre les deux monticules de chair. Je sens popole réagir dans mon entrejambe. Le vicieux, il n’à qu’une envie, labourer. Mais je dois me contenir, je n’ai pas envie de faire les choses comme d’habitude, une fois n’est pas coutumes, assure le dicton, alors je prendrai mon temps. Je ferai ressentir à Ray des émotions que jamais elle n’en avait eu avec moi. Je rendrai ce séjour inoubliable, en puisant dans mon Kâma-Sûtra. Je laisse couler la salive dans ma gorge. Une bonne douche me fera du bien et certainement me revitalisera. Je traverse le dressing, et je réalise que mon épouse à déjà déballé nos valises et rangé nos tenues. Elle est juste exceptionnelle cette femme me dis-je. J’entre dans la salle et j’ai envie d’y passer toute ma vie. Un mini bar, incrusté dans le marbre de la baignoire m’offrait de mini model de scotch et de whisky. J’hallucine presque. Un ange vole. J’ai fini ma douche et j’entre dans la chambre, couvert juste du peignoir et dégoulinant d’eaux. Ray est toujours dans la même posture, mais cette fois avec la jambe droite légèrement repliée vers le haut. Je ne me fais plus prier trop longtemps. De ma main encore humide, je parcours sa cuisse. De mon petit doigt, je tire légèrement sur son string pour découvrir les lèvres de son vagin. Je titille un peu ses vulves, avant de me faire plaisir en la suçant. Je prends mon temps, je ne suis pas pressé. J’y mets du doigté et de la passion, elle se déhanche, se retourne et s’offre entièrement à moi. Ma langue court titiller son clitoris, lui arrachant des gémissements, je déguste mon st jacques dans son huitre. Mon épouse est aux anges, elle sacqueboute, se cambre, ses jambes tremblent, elle a envie d’enfoncer ma tête en elle. Je sens, qu’elle va exploser, alors j’accélère de plus belle. J’étouffe à présent, il faut qu’elle desserre ses cuisses sinon je vais.... Je sens ses muscles se détendre. Je la regarde se couvrir le visage avec un oreiller, elle est toute secouée. La valse des émotions, vient de commencer, on grimpera le Niagara, l’Everest et le Nirvana de l’extase cette nuit.

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