Chapitre 11 : Célestin SAKO.
Write by Dele
Ma famille, ma perte.
Chapitre 11 : Célestin SAKO
Pour la première fois en 25 ans de vie commune, je viens de me coucher sans porter aucune attention à ma femme. Je sais qu’elle ne dort pas mais elle sait quand je n’ai pas envie de converser. J’ai toujours eu de remords par rapport à mes mauvaises actes du passé. Si seulement je pouvait remonter le temps j’allais faire les choses autrement.
J’ai connu Josiane en classe de 3ème. Elle était la plus belle et la plus intelligente de notre école, que dis-je, de toute la ville. Loin de la flatter, sa beauté naturelle était sans égale. Tout le monde lui faisant la cours. Les fonctionnaires, les artisans ou les gens comme nous en son temps. Les nous sommes ses camarades qui rêvaient d’être avec elle mais savons en notre fort intérieure que c’était mort d’avance.
Je suis issu d’une famille pauvre. Mon père était fermier et ma mère ménagère. À peine on arrivait à joindre les deux bouts. On faisait même des jours sans faire le feu dans notre maison. C’est la misère à la limite. Malgré ma pauvreté je rêvais grand et ma situation ne m’a pas empêché de faire une coure assidue à Josiane. Dans ma persévérance, elle a commencée par me porter d’intérêt. De fil en aiguille nous avons commencé notre idylle.
À part l’école elle faisait du commerce. Elle vendait un peu de tout. En 3ème déjà elle avait deux boutiques qu’elle gérait. Elle n’avait donc pas besoin de l’argent d’un homme pour se prendre en charge donc cela m’arrangeais. Elle est la définition même de la femme battante.
Venant d’une famille pauvre comme moi, elle comprenait ma situation et m’aidait financièrement sans que je ne lui demande quoi que ce soit. Après l'obtention de notre brevet d’étude , j’ai voulu arrêté l’école parce que la situation était invivable à la maison. Quand je lui ai annoncé la nouvelle, elle s’y est opposée. Elle disait que son future mari doit être un homme instruit et diplômé et que c’est moi qu’elle a choisit. Elle a pris l’engagement de payer ma scolarité jusqu’en terminal et elle l’a fait. Je lui serai éternellement reconnaissant pour ça. Peu sont les femmes qui peuvent faire ça à un homme. Elle était folle amoureuse de moi seulement qu’elle ne savais pas que ce n’était pas réciproque.
Je l’avais juste approché pour son argent parce qu’elle est d’une grande générosité. Mon plan était de jouer sur ses sentiments pour qu’elle me supporte financièrement jusqu’à l’obtention de mon BAC et qu’après j’allais la larguer et disparaître.
J’étais assoiffé de réussite. Je voulais réussir et sortie de la pauvreté à tout prix sauf ôter la vie d’un être humain. Dans ma quête de l’escroquer en me faisant passer pour le petit ami aiment, je suis finalement tombé amoureux d’elle. Sans le vouloir j’en suis tombé fou amoureux. Il est arrivé un moment où j’ai même oublier le but pour lequel j’étais avec elle mais la maladie de ma mère en début d’année en terminale m’a fait revenir à la réalité. Il fallait que je nous sorte de notre situation coûte que coûte étant l’aîné de la fratrie.
L’erreur de Josiane à été de me faire confiance jusqu’à tout me confier sur ses finances. J’étais son monde et elle ne me cachait rien. Généreuse de nature qu’elle est, elle m’a aidée financièrement pour la maladie de ma mère.
Un jour je l’ai accompagné dans sa maison familiale et là ses parents ont abordé l’idée d’un mariage entre nous puisqu’on s’aimait visiblement et qu’on allait avoir notre premier diplôme universitaire dans quelque mois. J’ai fait semblant d’accepter leurs propositions et nous sommes rentrés. Après cette visite chez ses parents j’ai commencé par établir un plan pour lui volé une grande sommes d’argent et disparaître pour aller étudier à l’étranger parce que je faisais déjà les démarches à son insu pour ce fait et j’avais déjà la liste de quelques grandes université d’architecture où j’aimerais étudier. Comme si Dieu écoutait mes prières, elle m’a fait savoir qu’elle veut étendre son commerce après le BAC et qu'elle prévoit faire de prêt à la banque. Je l’ai encouragé et elle a commencée les démarches pour ce fait. Entre temps, il y avait une fille qui me faisait du rentre dedans et qui m’attirait aussi. Cette fille est ma femme actuelle, Anaëlle. Comme je comptais déjà quitter Josiane j’ai cédé à ses avances.
Le jour où elle est aller prendre les sous à la banque, je me suis déguisé et l’ai braquer à la sortie de la banque et je lui ai arraché tout l’argent. Les 6 millions. Avant de venir la braquer, j’ai pris soin de prendre les deux millions qu’elle avait dans la chambre en plus de toute mes tenues.
J’avoue que j’ai failli renoncé la veille puisque mon cœur amoureux me l’interdisait tandisque ma raison me demandait de voir la réalité en face et d’aller jusqu’au bout. J’ai choisi d'écouter ma raison et depuis ce jour, je n’ai plus jamais revue Josiane jusqu’à ce matin dans mon salon.
Il n’y a pas ce jour là où je ne regrette pas ce que j’ai fait à celle qui m'a tout donné par amour, celle qui m’a fait. Oui c’est elle qui m’a fait si non sans elle je ne sais pas si je pouvais même avoir le brevet d’étude jusqu’à penser allez faire les grandes études à l’étranger. Après mon retour au pays l’idée de partir à sa recherche et de lui présenter mes excuses pour ce que je lui ai fait m’a toujours travaillée mais le courage me manquait. Comment vais-je me présenter devant elle et que vais-je lui dire ?
Même après l’avoir quitter j’ai continué à l’aimer. Quand Anaëlle m’a rejoins un an après mon départ du pays, nous avons continuer notre relation et cela a aboutit au mariage. Un jour, j’ai reconnu le grand frère de Josiane sur une photo de famille de ma femme et c’est là que j’apprends qu’elle était parenté. C’était le coup de grâce. Je me suis senti encore plus coupable envers elle mais Dieu m’est témoin que je ne savais pas qu’Anaëlle et elle était parenté. Depuis lors ma culpabilité à quadruplée. Je l’ai trahis doublement. Je n’imagine même pas ce qu’elle a du ressentir quand elle nous a vue ce matin en tant que mari et femme.
Je crois que Dieu est entrain de m’offrir une occasion de me racheter et de me faire pardonner par Josiane et je vais la saisir. Il faut qu’elle me pardonne pour que j’ai la paix du cœur. Il le faut.
**** Anaëlle MAHOUZO ****
Je redoutais ce moment depuis des années mais je ne savais pas que ça allait être de si tôt. Mon mari est tourmenté par le retour de Josiane dans nos vies et c’est normale. Elle à été toujours son grand amour. Même s’il croit qu’il me le cache, je l’ai toujours su.
Je suis la cousine directe de Josiane. Ma mère et son père son nés du même ventre et du même père. Quand ma mère a épousé mon père, elle s’est éloignée de sa famille parce qu’elle se dit ne plus être de leur niveau. Les seuls fois où on voyait les membres de la famille de ma mère étaient lors des cérémonies.
Il y a de cela 25 ans j’étais une jeune fille ambitieuse et tête en l’air. Tout ce qui me préoccupait était ma petite personne.
Le jour où j’ai posé les yeux sur Célestin dans la maison familiale de ma mère, j’ai su qu'il était fait pour moi. Même après avoir appris que c’était le petit ami de ma cousine en son temps, cela ne m’a pas empêché de lui faire des avances ouvertement en lui cachant bien sûr que je suis la cousine directe de Josiane jusqu’à aujourd’hui. Actuellement, pour mon mari Josine et moi sommes juste parentés, genre des cousines éloignés.
Notre relation a durée seulement quelques mois avant qu'il ne parte à l’étranger. Comme je suis une fille à Papa et que ce dernier est plein aux axes, il a fallu que je le boude pendant un mois pour qu’il accepte de m’envoyer à l’étranger rejoindre mon homme.
Avant mon départ, ma mère est partie voir son marabout pour aller consulter le Fâ afin d’être sûr que Célestin était l’homme qui m’était destiné. Une fois sur place le marabout faisait comprendre à ma mère que Célestin était amoureux d’une autre femme et que c’est elle qui lui est destiné. Cette autre femme n’est personne d’autre que Josiane. Ma mère a failli avortée mon voyage mais elle a changée d’avis quand son marabout lui a dit que Célestin sera immensement riche et que après quelques sacrifices qu'il pouvait changer le cours des choses pour qu’il puisse oublier ma cousine. Elle n’a pas hésitée à faire les sacrifices pour que je prenne la place de Josiane dans le cœur de Célestin.
Mais le charlatan a dit que si Célestin posait ses yeux sur Josiane avant les 25 prochaines années que le sort allait être rompu et qu’ils vont retomber amoureux. Nous sommes dans la 25eme année mais nous ne l’avons pas encore fermer et voilà que l’irréparable vient d’être fait.
Trois ans après mon départ du pays, je suis revenu et j’ai appris que Josiane et les autres membres de la famille sont au courant que je me suis marié avec Célestin et que mon grand-père maternel a interdit a ma mère de mettre pied dans leur maison familiale puisque selon lui ma mère est à la base de l'union de Célestin et moi et il n'a vraiment pas tord.
Quelques jours avant mon départ du pays j’ai rencontré Josiane et je l’ai bien injuriée et traitée de tous les noms d’oiseaux malgré que j’étais en erreur. Jusque là je ne voyais pas encore la gravité de mon acte.
J’ai pris conscience de la gravité de mon acte quand j’ai accepté Jésus dans ma vie. Je devrais normalement avouer toute la vérité à mon mari mais je n’ai jamais pu le faire. J’avais peur de le perdre parce que je l’aime sincèrement. Comment réagira t-il quand il apprendra que pendant 25 ans je lui au cachée une telle chose ? Et que pendant 10 ans après notre mariage je lui donnais des choses mystiques à boire et à manger à son insu pour qu’il oubli définitivement Josiane parce que à chaque fois qu'on faisait l’amour il m’appelait par son prénom.
Je crois que Dieu est entrain de m’offrir une chance pour que je répare mes tords et de me faire pardonner par Josiane. Miracle n’est pas rentré dans ma vie par hasard. Je comprends tout à présent.
C’est la sonnerie du fixe qui se trouve au cheveux de notre lit conjugale qui nous à réveillé. Je ne sais même pas quand est-ce que me suis endormie hier nuit.
Akouvi ma gouvernante sais que je déteste qu’on me réveille les matins. Quelle urgence y a t-il pour qu’elle nous réveille à 7h du matin ?
Mon mari décroche et met sur haut parleur parce que le combiné est plus proche de lui.
Akouvi (à l’autre bout du fil) : bonjour madame. Désolé de vous avoir réveillé si tôt. J’ai un appel pour vous sur la ligne deux de la part du docteur qui s’occupe de Mira.
Mon mari et moi nous nous redressons au même moment à l’entente de sa dernière phrase.
Célestin : transfert moi l’appel.
Docteur : bonjour Monsieur SAKO. Désolé pour le dérangement mais il y a un problème avec la mère de votre protégé. Elle insiste pour partir avec sa fille ce matin. Vue l’état de santé de la patiente ce serai très risqué de la déplacer. À 90% elle va y passer. Nous l’avons expliqué à la dame mais elle insiste. Comme nous n’arrivons pas à la raisonner, nous avons jugé bon vous appeler.
Célestin : merci de m'avoir prévenue docteur. Essayer de la retenir jusqu’à mon arrivé. Je serais là le plus vite possible. Dit-il en se levant du lit. Il me fait un bisou au front à la voler et se dirige dans la salle de bain. Je vais dans la deuxième douche pour me préparer. Je fait au plus vite et le rejoins à temps dans la voiture.
Depuis qu’on à quitté la maison aucun d’entre nous n’a échangé un seul mot.
Moi : bonjour chéri
Célestin : euh bonjour mon cœur. Désolé j’ai un peu la tête ailleur.
Moi : je sais et je te comprends. Dis-je en posant ma main sur la tienne qui est posée sur le volant. Il me regarde et souris.
Son regard à changé. Aucune expression. Mon cœur se comprime de douleur. Je suis entrain de perdre mon mari. Les larmes me montent aux yeux mais je les refoules. Je dois être forte. On récolte toujours ce qu’on s’aime. Même si j’ai posé ces actes naïvement en suivant les conseils de ma mère, il faut que je fasse bien les choses cette fois. En silence nous arrivons à l’hôpital. Depuis le hall de l’hôpital j’entendais déjà la voix de Josiane entrain de menacer le docteur. Si Josiane calme de nature est entrain d’hurler comme ça c’est qu’il y a vraiment un problème.
Célestin : bonjour déso…
Josiane : de quel droit te permets-tu de me garder ici ? Ma fille et moi sommes en prison ?
Moi : grand-sœur calme….
Josiane : comment vients-tu de m’appeler ? Je suis ta quoi ?
Moi : ce n’est pas le moment de t’emporter grand sœur. Je t’en prie, pour le bien de Miracle discutons calmement.
Josiane : (s’adressant à Célestin et moi) je vous remercie pour tout ce que vous aviez fait pour ma fille. Je vous payerais tout ce que vous avez dépensé sur elle quand je pourrai. Je tiens toujours mes promesses moi. (Dit-elle en regardant droit Célestin dans les yeux. Ce dernier baisse la tête). Tout ce que je vous demande c’est de me laisser partir avec ma fille.
Célestin : je sais que c’est ta fille et personne ne dit le contraire. Mais toi-même regarde son état. Ne laisse pas la colère te guider je t’en prie. Comment peux-tu vouloir l’enmèner avec toi alors qu’elle est dans le coma ? Faire combien de kilomètres dans une ambulance ? Avec quelle sécurité.
Josiane : plus elle est loin de vous, plus elle sera en sécurité.
Célestin : pardon ? Mais je ne peux jamais faire du mal à ton enfant ! La plus forte raison…
Josiane : un chien ne change jamais sa manière de s’asseoir. Dit-elle en le fixant droit dans les yeux avec une colère mélangée à la rage.
– Madame
Nous nous retournons vers la voix et voyons une dame de la soixantaine debout à quelques pas de nous.
La dame : (s’adressant à Josiane) c’est vous la maman de la petite Mira ?
Josiane : oui
La dame : venez avec moi s’il vous plaît.
Elle ne discute pas et suis la dame.
Célestin : (s’adressant au docteur) c’est qui la dame ?
Docteur : la fondatrice de la clinique Immaculé conception. C’est son fils qui est le neurologue qui suit Miracle.
Célestin : d’accord. Vivement qu’elle arrive à la convaincre. Dit-il en s’asseyant avant de couvrir son visage avec ses deux mains.
Moi : (prenant place prêt de lui) : ça peut aller chéri ?
Célestin : oui.
Une trentaine de minutes plus tard une aide soignante vient nous appelé. Nous nous rendons dans le bureau de la dame.
Après être assis, la dame prend la parole.
La dame : je suis Félicité ADANDEJAN. J’ai pu faire entendre raison à la maman de la petite. Pour le bien de cette petite il faut ramener la balle à terre quoi quand soit ce qui se passe entre vous. Il y a une vie innocente qui est en jeu. Discuter entre vous pour être d’accord sur un point pour le bien de la petite.
Josiane : il n’y a rien à dire madame. Merci de m’avoir fais entendre raison. Tout ce que je leur demande c’est de rester loin de ma fille et moi jusqu’à ce qu’on quitte cet hôpital.
Dame Félicité : et qui va prendre en charge les frais de l’hôpital ?
Célestin : moi
Josiane : garde ton argent Célestin. Ou bien tu veux profiter de la situation pour me la voler et aller en faire je ne sais quoi pour te faire de l’argent ?
Célestin : (choqué) Josiane je ne suis pas un tel monstre.
Josiane : non bien évidemment. Tu es le diable en personne. Madame je prends en charge les frais d’hôpital de ma fille.
Dit-elle avant de se lever pour se diriger vers la sortie.
Célestin se lève et attrape sa main en appelant son prénom. La gifle qu’elle lui a donnée a tellement sonnée que la dame et moi sursautions.
Josiane : ne prononce plus jamais mon prénom escroc de la pire espèce.
Célestin reste debout, l’air abattu. Je me lève vais lui tapoter l’épaule gauche.
Moi : vient t’assoir chéri
Célestin (se tournant vers la dame) Madame c’est moi qui prend en charge les frais de la petite. Ne prenez aucun centime chez elle s'il vous plaît. Dit-il avant de sortir en me laissant planter là.
Je sors après lui en me posant mille et une questions. Pourquoi j’ai l’impression qu’elle l’accuse d’autre chose que de l’avoir trahis en m’épousant. Y-a-t-il quelque chose que mon mari ne m’a pas dite sur leur séparation ?
La sonnerie de mon portable me sort de mes pensées. Je décroche sans même regarder le numéro.
Moi : oui allô. Je reconnais la voix du commissaire qui a arrêté les BOLADJI.
Commissaire : je voudrais vous informer que nous avons reçu l'ordre depuis le ministère de relâcher les trois personnes que nous avons arrêter hier suite à votre plainte. Je ne pourrai pas passer outre les ordres de mes supérieurs. Je voudrais vous informer avant de mettre à exécution leur volonté. Ah ! J’oubliais. Il y a une dame qui est passé nous voir au poste de police hier nuit. Elle s’est présenté comme la mère biologique de la fille qu’ils ont battu et a demandée qu’on les relâches. Elle dit s’appeler Josiane ENAWAGNON.
Je remercie le commissaire de m’avoir tenu informé de la situation et raccroche. De toute les façons je n’ai pas le temps à consacrer à ceux-là actuellement. J’ai d’autres problèmes plus urgents.
Quand j’ai demandé à mon mari de nous laisser seule hier, j’ai tout raconté à ma cousine sans omettre quoi que ce soit. Quand je lui ai dit que j’ai fait enfermé sa coépouse et les deux premiers enfants de l'autre, elle m’a demandé de les faire relâchés. pour quelle raison, je ne sais pas parce qu’elle parlais vraiment peu. Comme je ne l’ai pas fait elle a pris les devant apparemment et si le ministère demande de les relâchés c’est que les tantes de Miracle en sont pour quelque chose. Bon bref. Après je m'occuperai de leur cas.
J’ai voulu faire la conversation avec Josiane hier mais elle m’a gentillement fait comprendre qu’elle voulait être seule. J’ai respectée sa décision et je suis retourner à la maison. Le soir je suis revenu avec ma fille pour qu’elle rencontre la mère de son amie et contrairement à mon mari et moi, elle a bien accueilli ma fille. Elle l’a même prise dans ses bras et la laisser s’asseoir sur ses genoux jusqu’à ce qu’on prenne congés d’elle. On lui a demandé de venir dormir à la maison mais elle a refusée. Malgré qu’on lui a dit qu'il y avait deux infirmières qui prennent soin d’elle de jours come de nuits elle n’a pas changée d’avis. Nous avons donc décider de respecter sa décision de la laisser dormi à l’hôpital prêt de sa fille et nous sommes parti.
Je veux aller La voir mais me ravise. Elle est sûrement encore sur les nerfs. Je reviendrai plus tard. Je sors de l’hôpital et constate que mon mari est parti avec la voiture. On en est déjà arrivé à ce stade ? Qu’est-ce que ces prochains jours me réservent ? Je garde mon calme et rentre chez moi en cherchant comment aborder ma grand-sœur dans les jours à venir pour lui parler et me faire pardonner.
#nikê #chro
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