Chapitre 11: Changer de sphère
Write by Les stories d'une K-mer
Moi : Non véra, tu ne peux pas vivre cette relation au gré , humeurs et états d’esprits de ta sœur. En quoi sa relation avec Olivier me concerne Véra : Olivier est ton ami, proche (jeu de mains) Très proche même d’ailleurs ! Tu ne vas pas me dire que tout cette histoire te tombe dessus. En plus, comment veux tu que je fasse comme si de rien n’était alors que TU continue d’être ami avec lui Moi (passant la main sur le visage) : tu n’exagère pas un peu ? Parce qu’à ton avis je dois rompre mon amitié tout simplement parce qu’il a mal agit avec Ta sœur Véra : Oui, OUI !!! Tu dois le faire ! Tu sais ce que représente Amira pour moi. Et être ami avec son ennemi, c’est être MON ENNEMI Moi (ouvrant les yeux) : Véra : ne fais pas cette tête Quentin, ne me la fais pas, pas à moi. Depuis le début tu le sais, tu le sais très bien ! Moi (me lavant) : Véra : Et où tu vas ? Moi (prenant les clés) : je vais faire un tour Véra : en me laissant en plank comme ça dans ton appartement ? Moi (soufflant) : Fais comme chez toi Véra, ça n’a jamais été MON appartement (me fixant et tu le sais) Véra (se levant à son tour) : Tu vas me laisser là, en plein mineur de conversation Quentin ? Parce que je t’en merdre c’est ça Moi (me retournant) : Conversation Véra ? Non (rire nerveux) je suis au tribunal pour un forfait que je n’ai pas commis. (pause) Quand tu arriveras à dissocier Notre relation, la Notre, Celle que je vis avec toi, et les Etats de ta sœur , là oui on pourra discuter. (me retournant) Véra (me tenant le bars) : Non Monsieur. Cette discussion on l’aura et maintenant.(criant) comment veux tu que je te regarde dans les yeux, te sourire alors que ce mec se la coule en douce ? Comment peux tu un seul instant imaginer que je puisse être heureuse une seule seconde alors que (pause) Alors que (les larmes qui montent) alors que a sœur est meurtri, et tuée par TON ami ? Comment Quentin ? Snif ? Comment ? Moi : Et en quoi moi je suis coupable dans tout ça ? Hein ? comme suis-je coupable du mauvais comportement d’Olivier ? Je suis tout autant déçu de lui que toi. Mais qu’est ce que tu veux que je fasse ? J’ai fais mon travail d’ami, j’ai essayé de lui parler, sans plus d’avancée. Après (levant les épaules) il est adulte à ce que je sache, il fait ce qu’il veut de sa vie (pause). Je commence en avoir ma claque Véra. Sincèrement tout ça comment à m’épuiser. Notre relation ne peut pas se mouvoir au grés et émotions de ta sœur. Il a fallu que tu me sorte toute une théorie pour qu’on se mette ensemble, soit disant que tu ne veux pas être heureuse seule. C’est d’ailleurs une partie pour cette raison que tu l’a poussé dans les bras d’Olivier Véra : Ce n’est pas vrai ! Moi (soutenant son regard) : si ! parce que toi et moi on a commencé à s’envoyer en l’air bien avant que Tu ne décide de te mettre avec moi . Et pourquoi as-tu changer d’avis, eh ben parce que TA sœur avait enfin trouvé un copain (grimaçant) oh la surprise ! Tu penses vraiment que je vais m’ajuster ainsi à chaque fois ? Non Véra ! Ta sœur est majeur et toi aussi ! Elle fait sa vie, vit ses échec et c’est comme ça. Tu ne vas pas porter ses fardeaux à chaque fois, et plus encore les ramener dans notre couple ! Quand est ce que on est Heureux Nous ? Véra (fondant ne larmes) : Moi : Si tu en as besoin pour digérer mes propos vas-y ! (me dirigeant vers la porte) Moi je vais faire un tour ! Je lui ai claqué la porte sous le nez, non mais (soufflant), il ne se passe pas un jour sans qu’on ait cette discussion, depuis que sa sœur lui a annoncé la nouvelle, c’est mon couple qui en a pris un coup.. Qu’est ce que je peux faire de plus ? Obliger Olivier à se remettre avec Amira ? remonter le temps pour éviter d’être ami avec lui ? ou encore empêcher qu’il ne se mette avec elle ? Qu’est ce que je peux faire de plus ? Il a fait son choix, c’est SON CHOIS, et SA vie, pas la mienne. Si Véra ne peux pas dissocier se vie de celle de sa sœur, je ne pense pas pouvoir en payer les pots cassés, non mais ! Je n’ai pas pris de voiture, j’ai longé la route jusqu’aux bateaux nantais. Je me suis posé aux bords de l’être, à fixer le mouvement de l’eau. (soufflant) Certes j’aime cette fille, mais à un moment il faut prioritariser les choses. Ça va faire un an et demi qu’on est ensemble. Duex ans même s je compte tous les allées et venus qu’elle faisait soit disant pour ne pas blesser sa sœur. J’ai attendu, qu’elle se décide à être ouvertement avec moi. A assumer notre relation. Je l’ai attendu, et ça en valait la peine. Véra c’est le typique de la femme que je veux dans ma maison, près de qui je veux me réveiller tous les matins, cette femme avec qui je me ferais la joie s’avoir des enfants. Mais (pause) juste elle, juste Véra, pas une véra qui dépend de la santé émotionnelle de sa sœur. Oui je comprends qu’elle l’aime, peut être plus qu’elle ne m’aime moi, mais (pause) Une vie de couple ça se construit à Deux, et pas à trois, c’est ce que j’essaye de lui faire comprendre depuis le dénut ! Je suis peut être blanc de peux, mais dans mon cœur c’est l’Afrique (rire). Mes parents n’étant pas très bobos, j’ai grandi dans les quartiers difficiles de Paris. En communauté, rire, j’étais un gamin de la street. Mes amis sont pour la plus part, excusez-moi le termes, Noirs. Au primaire déjà on était tous dans le public, le collège et lycée pareil Très vite les relations sont nez, et mon accent français en a pris un coup ! J’ai eu trois copines avant Véra, deux maliennes et une Ivoirienne. Et pour vous dire, Véra n’est pas bien différence de cette ivoirienne. Fort caractère (sourire) j’aime ça ! Olivier en fait est le pote d’un pote. Nous sommes donc amis par translation (rire), et voilà que ses problèmes veulent aussi se translater sur ma vie. (soufflant) J’ai 28 ans, bientôt 29. Et là vraiment je veux me poser, me dire que j’ai une femme chaque soir quand je rentre, avoir à parler de ma femme et pas de ma copine ! Et véra est au courant de tout ça. Ce n’est pas comme ci je suis un Play boy dont elle peut se méfier (pause), non, j’ai arrêter cette vie, dès le moment où mon regard à croisé celui de Nanjip et qu’elle a commencer à me berner avec ses grands discours (rire). Sa maturité, son audace, sa force de caractère, et en plus sa beauté (sourire), il faut vraiment être un dur pour ne pas se retourner à son passage. (passant la main sur le visage) La mélanine a ce truc qu’on ne peut pas vous expliquer. : (la main sur mon épaule) Hey ! Moi (me retournant) : Ah ! Amira ? je te croyais à Paris Amira/ Moi aussi (sourire) j’ai changé d’avis Moi (lui montrant le sol) : tu t’assois ? Amira (prennat place) : Avec plaisir (soufflant) ça va toi ? Moi (la fixant) : à moi de te poser la question Amira (fuyant mon regard) : je tiens le coup Moi : Tu sais, j’ai essayer de lui Amira (me coupant) : On peux parler d’autre chose stp ? (me fixant) toi qu’est ce que tu fais là ? Moi (souriant) Amira (répondant à mon sourire) : Véra (secouant la tête) C’était quoi la souce de dispute cette fois ? Moi (la regardant) Amira (s’ajustant) : Tu sais Quentin (soufflant) Je sais que ma sœur peut être lourde quand il s’agit de moi, ou de maman (pause) et vis vers ça. Je sais aussi qu’elle fait ma (sourire). Mais tu ne devrais pas te prendre la tête pour ça, ça va lui passer Moi : Quand Amira la seule et unique chose qui peut faire passer sa crise est que la tienne passe. J’ai tout essayer. Parler calmement, ne pas répondre, me vexer, on en est toujours au même point (soufflant) Amira : tu as essayer d’aller dans son sens ? Moi : C’est-à-dire ? Amira : Lui dire ce que tu penses réellement de (pause) de l’autre malgré que ce soit ton ami ? Parce qu’elle a besoin de ça, savoir que tu es de son côté, et pas que tu prenne la défense de (pause) Moi : Comment je fais ça. Je lui déjà dis que je ne cautionnais pas son attitude, j’ai même eu un clash avec lui (pause). Ça ne suffit pas. Je ne sais pas ce qu’elle veut Amira : Je vais lui parler ? ok ? Je vais lui parler. Je sais (soufflant) elle n’a pas le droit de t’infliger ça à toi Moi (souriant) : Merci (posant ma main sur son épaule) toi ? Amira (fixant le vide) : Je me questionne (pause) Qu’est ce que j’ai fait de mal ? où et ce que je n’ ai pas été une bonne copine, qu’est ce que j’ai laissé passer (le fixant) ça fait mal Quentin (coulant une larme) ça fait mal de se dire que malgré tous les efforts que j’ai pu fournir il l’a quand même préférer elle (essuyant du revers de la main) Mais bon (reniflant) Je dois m’y faire et avancer. Moi (prenant son épaule) : Je te comprends Amira (la prenant dans mes bars) Nous sommes là si tu as besoin de quelque chose Amira (quittant l’étreinte) : si ! j’ai besoin de quelque chose Moi : Quoi donc ? Amira (prenant son souffle) : prenez ces vacances à Barcelone, ça donnera un bon coup de frais à votre relation. Allez loin ; loin de tout, et retrouvez-vous. Profitez l’un de l’autre, vous le méritez Moi : ça il faut le dire à ta sœur Amira. Avec ses allusions, je ne suis même plus sûr qu’elle veuille d emoi Amira (éclatant de rire) : Mais ne dis pas de bêtises toi aussi Moi : C’est vrai Amira (souriant) : Non !!! c’est juste une mauvaise passe. Je vais essayer d’arranger ça Moi (souriant) : Merci ! Amira (se levant) : je te laisse , je fais mon tour Moi (me levant) : je peux t’accompagner Amira (souriant) : Non ça va , j’ai besoin d’être seule un moment Moi : ok (la main sur ses épaules) Ne réfléchis pas trop ok ? Amira : ok On s’est fait une autre accolade avant de prendre des directions opposées. Je me suis retourné pour la regarder avancer, et la lenteur de son pas laissait paraitre la lourdeur de son cœur (soufflant) Vivement qu’elle s’en remettre. C’est bien pour elle et pour moi. [téléphone qui sonne] J’ai regardé et c’était un numéro privé. J’ai voulu ne pas décrocher, avant de me souvenir que j’ai une petite amie un peu folle. Alors, je l’ai porté à l’oreille sans toute fois parler : Quentin, c’est Amira Moi (rassuré) : AH ! désolé Amira (rire) : Euhh, juste pour te rappler que je suis à Paris. Véra ne dois pas savoir que je suis là. Moi : ok Amira : merci ! Clic. J’ai remis mon téléphone dans ma poche en avançant tout doucement. Je me suis arrêté à la mie Coline prendre des croissant pour Véra, je sais qu’elle en raffole. J’ai fais les 100 pas, ça m’a permis de changer un peu et respirer de l’air pur. Une semaine que je me cache, que je vis entre le boulot et la maison. Je ne dors presque pas. Je me rends au boulot très tôt, je suis quasiment la première, et je rentre très tard le soir. Si j’ai une seconde de libre, mon esprit reviens à Olivier, à l’envie de l’appeler, de lui parler. Je préfère donc me saturer pour laisser tout ça me passer sur le corps. J’ai entendu dire que dans ce genre de situation il faut se faire de nouveau Amis, qu’il faut rafraichir sa sphère pour évacuer le trop plein de ressenti. Mais faire de nouvelles rencontre ce n’est vraiment pas ma tasse de thé et en plus (soufflant) je ne veux même pas voir du monde. Mais s’il le faut pour me guérir de tout ça (levant les épaules) pour quoi ne pas essayer ? Ça m’arrive de pleurer les soirs, ça m’arrive de penser à tous ce que cet homme m’a fait ressentir, et de me dire que j’ai été dupe, j’ai vraiment été dupe. Il y a d’autre jours où je lui trouve des excuses. Au moins il a été sincère, il m’a dit ouvertement ce qu’il pensait.(soufflant) la personne qui avait dit que toute vérité n’est pas bonne à entendre c’était surement pris un coup , encore plus dure que le mien. (soufflant) Mais après tout ça je relativise, et je me dis que peut être il reviendra sur sa décision, qu’il se rendra compte de tout ce qu’il m’a fait comme mal et décidera de s’excuser, de revenir (pincement au cœur) il me manque, notre relation me manque. Une fois posée dans un jardin, j’ai sortis sorti mon téléphone et appelé Véra Moi : Bébé ? ça va ? Véra (petite voix) : Pas trop Moi : Vas y Véra : tu trouves que j’exagère Ami ? Tu trouves que j’en fais trop avec Quentin ? Moi (faisant l’ignorante) : Qu’est ce qui se passe ? Véra (soufflant) : Je n’arrive pas à agir normalement avec lui, depuis (pause) depuis l’histoire, et j’ai tout l’impression que ça ne l’impacte pas plus que ça. Merde ! On parle de Son AMI, SON ami Moi : Véra ? Véra : Moi : Véra ? Véra (petite voix) : Oui…. Moi : Quentin et Olivier sont peut être ami mais est ce qu’ils sont pareils ? [silence] Moi (poursuivant) : Je ne suis plus une enfant Véra, et toi non plus. Je t’aime et tu le sais. ET je sais que tu m’aime Véra, crois moi je le sais. Tu n’as pas à ruiner ta vie parce que la mienne connait une déclin. Tu n’as pas à t’infliger tout ça simplement parce que je connais une mauvaise passe. OK ? Qu’est ce qui se passe si ça s’arrange pour moi et que Quentin est parti ? Qu’est ce qui se passe ? Moi aussi je suis triste pour toi et je fais tout capoter juste pour partager ton état d’esprit Véra ? Et quand est-ce que tu es heureuse ? Quand est ce que je le suis. (pause) Se soutenir ce n’est pas vivre à ma place Véra, ta présence, tes appels , tes encouragements, ça me suffit, largement, je ne vais pas te demander plus que ça bébé. Ne gâche pas ta relation pour un (pause) pour un être humain qui n’a pas eu assez de couilles pour assumer sa lâcheté. Il m’a détruit c’est suffisant, ça n’a pas à t’affecter toi aussi, 5rire nerveux) et encore… Détruite c’est trop dire (pause) Je me redécouvre Véra, et j’aime les côtés de moi qui ressortent Véra : je vois ça, j’ai du mal à croire que c’est toi qui me parle, on dirait que Paris te fias du bien Moi (sourire) : Comme quoi un bien pour un mal (pause) Je vais Bien Véra. J’essaie d’aller bien ok ? Et la meilleure façon de me rendre heureuse c’est de l’être toi. Parce que crois moi, je ne me pardonnerai jamais si jamais il se passe quelque chose de pas correcte entre Quentin et toi à cause de cette histoire, jamais Véra Véra (soufflant) : ok Moi (insistant) : Pas de simple ok V. Il faut vraiment que tu fasse un effort. C’est mon histoire c’est à moi de régler. Tu n’as pas à faire plus que ce que tu as déjà fait Véra : Michèle (me faisant un coucou de la main) :Amira ! Moi (lui souriant en répondant à son signe) : Bref… Je voulais juste te dire ça, on se fait signe plus tard Véra : oki Mamour. Tu feras un bisou à aman Moi : je ne suis pas chez elle. Allé à Plus ! Clic. J’ai rangé mon téléphone en allant la rejoindre. Michelle (me faisant une accolade) : ça va ma belle ? Moi (lui souriant) : oui et toi ? Michelle (répondant à mon sourire) : Oui, oui. Alors, tu es prête ? Moi (levant les épaules) : why not ? C’est ensemble qu’on a avancé vers une maison, mais qui en fait était un lieu de répétition. J’essaie de me trouver des activités, et me faire de nouveaux amis, je vous l’ai dit, changer sa sphère ça aide. Michelle c’est une belle inconnue qui a bien voulu m’écouter (rire). Quand j’y pense, c’est tout drôle. J’avais prévu faire un CouchSurfing à Saint Nazaire, question de me changer des idées, profiter de la mer, le temps d’un week-end, toute seule. En fait je cherchait un moyen de fuir ma réalité de Nantes, c’était mon premier week-end que j’allais passé sans ma routine de Voir Olivier ou Véra. J’ai pris un Blablacar, et elle y était avec moi. Et deux autres personnes. Michelle et moi à l’arrière, le conducteur et une dame d’âge mûr à l’avant. Au début la discussion était sur la politique, vous savez, l’actualités de gilets jaunes et tout. Puis la dame nous a fait part de son divorce, et les circonstances déplorables dans lesquelles son mari, l’a laissée. En bonne femme, elle nous a donné des conseils, sur comment traverser ce genre de période. Je peux vous assurer que cette dame avait tout l’air de s’adresser à moi. Sa vie, ressemblait tellement à celle que je menais avec Olivier, c’était le parfait amour qui du jour au lendemain s’est éteint (soufflant) comme quoi les hommes sont tous pareils, peu importe leur âge et rang social. Sans même m’en rendre compte je me suis retrouvée à relater ma vie, comme si ma guérison en dépendait. Les larmes ont suivi, elles et le chauffeurs étaient pris de compassion. On s’est même garé le temps que je souffle un peu et que l’ambiance dans la voiture revienne. De retour, c’est dans le silence que j’ai fini les 30 minutes de voyage restant. Avec Michelle on s’est échangée de numéro, elle m’a dit être de Nantes, et venue à Saint Nazaire voir des amis. Le soir même elle m’a invité à les rejoindre, dans un restaurant au bord de la mer. J’ai fait la connaissance de Manu, Diégo, Artem et Sylvia (sourire). Le lendemain, c’est encore avec eux que j’ai passé la journée. C’était agréable et reposant, de parler de tout, sauf de mes problèmes. Avec Michelle, on a chacun annulé nos réservation covoiturage pour prendre n même train. C’est là qu’elle m’a fait part de son expérience (froid dans le dos). Cinq ans de relation avec un homme, et il la largue pour une histoire de photo en bikini (pause) qu’elle n’a même pas posté sur les réseau sociaux (soufflant) les hommes ? Ce n’est vraiment pas croyable. Avant de se séparer, elle m’a invité à une session de chant, (sourire) parce que oui, elle chante dans une chorale. Donc en me levant ce matin je me suis dite pourquoi pas ? Et donc je lui ai fait un message. Michelle (ouvrant la porte) : Après toi Moi (passant) : Tu fais ta gentle woman ? Michelle (entrant) : il en faut bien une pour faire l’homme nor ? Moi (avançant) : C’est ça On a pris l’ascenseur Michelle : C’est au quatrième J’ai pressé sur le bouton Moi : du coup ce sera comment ? Michelle : tu vas voir (rire) mais c’est tranquille. On prie, on chante, je crois que j’aurais dû t’envoyer les chants , mais bon ce n’est pas bien compliquer tu pourras apprendre sur le tas Moi : Tu sais que je ne suis pas trop trop chrétienne nor ? Michelle (rire) : Je ne cherche pas à te convertir, mais si tu le veux (levant les épaules) why not Moi : en tout cas ! [Voix ascenseur : Quatrième étage] Nous sommes sortis et avons rejoins les autres à l’intérieur. Michelle (souriante) : Alors, je suis venue avec Amira (me regardant) Amira je te présente Solène, Nicole, Fernand, Claude, Will, Patrick, Eunice, Naomi, Lisa, Lucie et Nathalie (souriant) Moi (les saluant) : J’aurais du mal à retenir tous mes prénoms, mais bons je vais essayer Michèle : Tu peux t’assoir avec les Sopranes si tu veux, là au moins tu suivras facilement, moi je suis alto Eunice (levant la main) : C’est ici les sopranes (rigolant) Claude : Le maestro n’est pas là aujourd’hui, je crois que vous avez tous reçu son message Tous : oui oui Will (se levant) : Bon on va prier et on va commencer Il se sont tous mis debout, j’ai suivi. Après une courte prière, ils sont tous pris des papiers posés sur la table Will (me tendant un exemplaire) : C’est la liste des chants, tu pourras suivre (aux autres) Bon on va prendre la chant de communion, c’est le seul chant nouveau Eunice : C’est un chant en langue, le Lingala ça s’appelle, c’est du Congo Moi (souriant) : Ah ok ! C’était rythmé et dansant, un peu comme au pays quand j’allais à la messe avec Tata Mireille. On y a passé près de deux heures. Will : Les Ténors, bosser encore votre partie ce n’était pas bien. Rendez vous demain 9h30 à Saint Nicolas. Il n’y aura pas de Maestro, mais je crois que Florent sera là avec sa guitare. C’est bon pour tout le monde ? Tous : oui oui ! Will nous a laissé sur le pas de la porte , je comprends donc qu’on était chez lui. On s’est tous dirigé vers le tram Michelle : ça va ? pas trop dépaysé ? Moi (souriant) : Non non, ça va Naomi (à moi) : Nouvelle sur Nantes ? Moi (souriant) : Non, non (rigolant) ça fait un moment déjà Nicole : Cool ! bienvenu parmi nous. En espérant que tu vas revenir Moi (répondant à son sourire) : J’espère aussi Claude : Tu as déjà eu à chanter avant ? Moi : Non non (rigolant) et je suis nulle à ça Lisa : je pensais pareil, jusqu’ ce que je me découvre Alto Moi : ah oui ! (rigolant) Je suis nulle au chant, mais je joue quand même un peu de la flûte et au piano Patrick : sérieux ? Moi : oui ! Patrick (à Michelle) : Il faut qu’elle revienne (rigolant) Tu dois t’arranger à ce qu’elle revienne On est parti en fou rire, avant que Patrick et les autres ne prennent leur tram. Je suis restée un moment avec Michelle et Naomi et une autre dont j’ai oublié le nom (rire). On a nous aussi pris notre Tram. Le trajet c’est fait en silence. Une fois posée à la maison, j’ai pris des nouvelles de Véra et de Maman, puis j’ai éteint mon téléphone. Je me demande réellement si je ne vais pas rejoindre leur chorale là (rire) à défaut de chanter je peux au moins jouer, flûte, piano (rire). En plus ils ont tous l’air cool. Le lendemain je me suis réveillée assez tôt, non pas pour les rejoindre à la chorale (rire), quoique j’aurais bien voulu, non. Je me suis réveillée pour aller faire un petit jogging, courir, transpirer, respirer de l’air frais. Après près d’une demie heure de transpiration, j’ai suis rentrée chez moi, crevée comme jamais, j’ai pris une longue douche, et hop un face time avec mes amours, maman, et Véra. (souriant) elle est revenue à la raison celle-là (rire) , mercredi elle s’envole pour le brésil avec son gars (souriante), je suis heureuse pour elle. J’ai fait un tour sur face book, liker et partager les Photo de Kel’s Shopping, faire un peu sa publicité. J’ai vu en suggestion d’amie Naomi et Eunice que j’ai aussi ajoutée. [Ping message] Vanessa : hello ma belle. Tu vas bien j’espère. J’apprécie vraiment ce que tu fais pour ma page, ça me touche vraiment. Merci encore, bisous. (émoji cœur) Moi : owww. Mais c’est normal (emoji sourire, et emoji bisou coeur) Si jamais ça t’intéresse de distribuer ici, essaye de voir avec Véra, moi en tout cas je fais la pub (emoji clin d’œil) Vanessa : ouiiii ça m’intéresserait. Mais faut d’abord que je sois plus assise et que tout ce qui concerne la logistique et tout ça soit bien définie. En tout cas je lui en parerais. Merci encore ma belle Moi : Avec plaisir J’ai beaucoup hésité avant d’crire ce que j’alais écrire, mais bon (levant les épaules) j’espère qu’elle ne le prendra pas mal Moi : Dit moi Amira Amira : Oui ? Moi : j’espère que tu ne le prendra pas mal heum….? Amira : comment ça ? Moi : je ne sais pas…. Bon ne prends pas mal ce que je vais te dire hein Amire : Moi : En fait avant de te revoir récemment là, j’avais une image de toi un peu différente, Enfin d’après ce que me Disait ta cousine, du coup j’ai été un peu surprise de ta façon d’agir à mon égard, agréablement surprise je veux dire Amira : Akié, comment ? Elle te dis quoi ma cousine ? laquelle même déjà ? Moi : Euh Ingrid. En fait je ne m’attendait pas à te voir aussi simple, et agréable. Des descriptions que j’avais, tu étais, enfin vous , Véra et toi êtes plutôt un peu bizarres rires. Amira : AH ça (emoji de yeux ouverts) heum ? Moi : Mais bon, je crois que je me suis faites ma propre idée de toi. Et j’ose croire que ta sœur est pareille (emoji bisou cœur) Amira : C’est vrai que quand on était plus jeune on ne se comprenait pas forcement, mais bon. Elle est peut être restée à cette époque-là Ingrid ! Bref, ça me fait plaisir que tu penses ça de moi Moi : Non c’est plutôt moi qui suis content d’avoir vu de moi-même. J’espère que tu ne prends pas mal Amira : norr (emoji sourire) t’inquiète j’aime ta franchise Moi : Merci. Allé je te laisse, bisous, merci encore Amira : bisous ma belle. Je commence sincèrement à croire que Ingrid a un problème [Sonnetrie de téléphone] (levant les yeux) il va me lâcher lui ? tchrrrr. Il n’a encore rien vu. Il a tapé poteau cic devant chez nous ça ne le suffit pas, heumm. Il n’a encore rien vu. Je vais te monter Luodvic que ce n’est pas parce qu’une femme t’aime que tu dois la traiter comme de la merde [toc toc] Moi (couchée) : Je ne suis pas là Billy (derrière la porte): Vané ? on te cherche Moi (toujours couchée): qui ? Billy : je ne sais pas (passant sa tête) C’est ton ami, il est déjà venu ici Moi : il est comment ? Billy : il met les lunettes (sortant les mains du dos) il m’a gardé ça Moi (me levant) : vas lui remettre, et tu dis que je ne suis pas là Billy (boudant) : pourquoi ? (attachant sa face) (soufflant) je me suis levé du lit. J’étais en culotte (rire) de quoi le troubler davantage ? J’ai trouvé le bon monsieur assis paisiblement sans les fauteuils de mes parents. Billy (mon petit frère de 10 ans) est passé en flèche pour allé dehors, les parents dans leur réunion (levant les yeux) Moi : Ludovic tu fais quoi chez chez nous ? Ludo (se lavant) : je suis venu te voir Vanessa Moi (recuclant) : Voir quoi sur moi Ludovic ? bref pardon rentre chez vous je ne veux pas te voir Ludo : tu m’a fait attendre devant chez vous l’autre jour comme un con Vanessa. Malgré ça me voici, mais tu continue de faire ta dure ? Moi (rigolant) : donc ça te fait aussi mal hein ? Combien de fois Longla tu m’as claqué votre portail au nez ? Combien de fois ? Tu as même envoyé vous chiens sur moi, tu as oublié ? tout ça pour des messages, des messages Ludovic. (lui montrant la porte) Pardon si tu es sage, rentres chez vous , si non c’est le piment que tu auras dans la figure Ludo (s’asseyant) : Quand tu vas te calmer on pourra discuter Vanessa. (pause) Tu me manques vraiment bébé Moi (tapant le pied) : Je compte jusqu’à cinq Ludovic, (levant les doidt) Un, Deux, trois, humm quatre, Cinq Ludo (me regardant) : tu as fini ? Moi (avançant vers la porte) : Oh voleur ohh !!! oh voleur Il a sauté comme du n’importe quoi en venant m’attraper pour fermer ma bouche, Billy a rapidement rappliquer tout en panique, suivi de Tonton blaise, notre voisin le plus proche. T Blaise (en cascade) : Il est où il est où ? Billy (caché derrière lui) : il est où ? J’ai fixé Ludovic sans rien dire Moi (souriant) : je racontais une histoire , ce n’est rien T . Blaise : ahn , ok ! Mais il faut faire attention, il faut verrouiller le portail là (à Billy) et quand tu sors il faut le signaler pour qu’elle ferme Billy (secouant la tête) : ok (fuyant dans la chambre) Ludo (au pieds de la porte) : je m’en vais Vanessa Moi (le dévisageant) : Il fallait rester ! tchrrrr***Quentin***
***Amira****
***Vanessa***