Chapitre 12: Le Maestro

Write by Les stories d'une K-mer

***Ornella***

Les trois derniers mois étaient vraiment très stressants pour moi, entre le boulot et mon dossier à l’ambassade (soufflant) Ce n’était vraiment pas évident. (levant les yeux) mais Dieu merci tout se solde bien, j’ai eu mon visa (large sourire). Je n’arrive toujours pas à y croire. Avec Gisèle et les parents on a vraiment galérer pour réunir les cinq millions de caution, sans oublié les sous qu’il me faudra pour mon installation (soufflant) Vraiment ce fut stressant très stressant. Mais c’est pour la bonne cause. Dans un an si Dieu le veut je serai peut être salarié, donc je pourrais commencer à rembourser toutes les dettes sur ma tête ci.

Moi (les regardant) : Vous allez tellement me manquer

Gisèle (me serrant dans ses bras) : toi encore plus (caressant son ventre) on t’enverra plein plein de photo

Maman (jouant la dure) : avec le stress de ces derniers temps,, je rendrais grâce si l’enfant là n’est pas prématuré

Valère : N’oublie pas la photo de la tour Eiffel hein

Raoul : tu nous fais même un direct (rire)

Moi : C’est ça ! Allez à l’école hein vous aurez l’occasion de la voir de vos propres yeux

Papa (me faisant un bisous) : Tu fais bien ma mère, (me montrant ses mains) comme tu vois je n’ai moi rien, mais je sais que bientôt tu remplira mes mains ci

On s’est fait un autre câlin avec papa, puis mes petits frères ensuite maman, pour finir dans les bras de Gisèle. J’ai embarqué dans le vol Air France en direction Charles de Gaulle (sourire) Que Dieu me garde.

Le vol était long, on a eu quelques turbulences, mais nous sommes bien arrivés. Olivier a posé sa journée pour venir me chercher à l’aéroport. Ce sera un rush terrible. Je n’aurai que le temps de poser mes valises à la résidence (levant les yeux) Dieu merci encore que j’ai eu une place à la résidence. D’après Olivier on ne risque pas de se poser avant 14heures. Et lui il reprends la route à 18 heures.

Mon vol a atterit à 7h et quelques le temps de prendre mes valises et de trouver la sorite (levant les yeux) ouuu làààà Bienvenu à Mbeng, Charles de gaulle n’a rien à voir avec Nsimalen, et encore, je n’ai pas tout vu

Olivier (me serrant fort dans ses bras) : tu m’as manqué…

Moi : toi aussi

Nous nous sommes échangé un bisous vite fait et il a pris le chariot

Olivier : ça va ? Pas trop fatigué

Moi : non non (regardant autour) Mais c’est grand ici

Olivier (souriant) : tu n’es qu’au terminal 3. Il y en a deux autres

Moi : ah ça ; Et toujours autant de personnes ?

Olivier : C’est Paris ma belle, bienvenue (rigolant)

On a pris le CDCVAL pour rejoindre le terminal deux, puis de là, on a pris le RER B puis un Uber de la gare de RER jusqu’à la résidence. Olivier a dû payer la caution et le premier mois, ils ne prennent pas de liquide et je n’ai pas de carte bleue. Une fois les formalité d’entrée finies, on a posé mes affaires. Je n’ai eu le temps que de me laver le visage pour chasser la fatigue. Nous sommes aussitôt ressortis, bien sûr j’ai pris mes documents avec moi.

Olivier (sur son téléphone) : ah ! J’oublias (s’arrêtant)

Moi : Quoi ?

Olivier : les banques n’ouvrent pas le lundi (se grattant la tête) quelque unes, mais là il faut les trouver

Moi : Ah ça, votre pays ci est bizarre hein

Olivier : bon bon , euh, On va aller au crédit agricole, le maps dit qu’il y en a un pas très loin d’ici ça tombe bien.

Nous y sommes rendus, et n’ayant pas de rendez-vous, c’était un peu compliqué. Olivier leur a expliqué que je venais d’arriver tout ça, et que lui n’étant pas de la ville ne pouvais pas poser deux jours, bref, il a joué le sentimental et la conseillère a cédé. On a finalement été reçu. Et près d’une demi-heure après, je suis sortie de là avec mes contrats d’ouvertures de comptes et un RIB. A 14h on se pointait chez SFR our me prendre une puce. Après quoi, nous sommes allés dans mon établissement régler mon inscription. Là je leur ai signé un chèque (rire) les choses des grands. Et la grosse partie des paperasse administrative était ok. Il ne reste plus qu’à aménager mon espace et vivre tranquillement. Je suis crever, depuis trois jours je n’ai pas dormi

Moi (tombant sur le lit) : Ah ! (retirant mes chaussures) je suis K.O

Olivier (s’asseyant près de moi) : j’imagine (souriant) moi j’ai faim

Moi (me redressant) : J’ai les ships et les caramels, tu peux grignoter ?

Olivier : ouais, mais je veux de la vrai bouffe (rire) on sort manger ?

Moi : encore sortir ?

Olivier : ouais…En plus il te faut faire un petit tour de ton secteur

Moi : je suis vraiment fatiguée Olivier, sérieux, je n’ai même pas d’appetit

Olivier (levant les épaules) : comme tu veux, je commande alors (sortant son téléphone) Tu veux quoi toi

Moi (le fixant) :

Olivier (soutenant mon regard) : quoi ?

Moi : Pourquoi tu es autant gentil avec moi Olivier ?

Olivier (se rapprochant) : Question pour question ? Ou tu veux vraiment avoir une réponse ?

Moi :

Olivier (souriant) : je crois que tu sais ce que je vais te dire Ornella

Moi (me levant) : je vais prendre une douche 

Ce n’est qu’à ce moment que j’ai pu faire le tour du propriétaire . Je suis dans un 18 m2. . Ce n’est pas trop grand mais quand même j’ai de l’espace. Un coin cuisine, un coin douche, un espace avec une table d’étude, et le coin lit. Assez simple, mais quand même chère. Pour 550 euros, je peux vous dire que la conversion en Franc CFA se fait assez vite.

J’ai sorti les premiers vêtement qui se présentaient à moi, je n’ai pas eu le courage de me mettre nue devant Olivier (rire) C’est à la douche que j’ai hotté mes sous-vêtements. Il m’observait sans rien dire ? Après 30 minutes je me suis pointé, trouvant Olivier net devant moi

Moi (le regardant) : tu fais quoi

Olivier : rien, (rire) toi tu fais quoi ?

Moi (essayant de le traverser) : Non Olivier

Olivier (ne bougeant pas) : quoi non ?

Moi (le fixant) : stp laisse-moi passé

Il s’est mis sur le côté le cédant la voix, je suis allée me rhabiller, toujours sous son regard envieux. (pause) Pas que je n’ai pas envie de lui oui , non. Juste que j’ai besoin de me poser et garder la tête sur les épaule comme Gisèle le dis. Je ne dois pas me laisser berner par ses attentions du premier abord. Et elle avait bien raison, et je compte bien mettre en pratique ce qu’elle m’a dit. Je dois le pousser dan ses retranches, voir jusqu’où il est près à aller. Parce qu’il ne faut pas qu’il pense que maintenant que nous sommes dans le même pays les choses iront dans son sens, Non !

La nourriture est venue nous trouver surplace  (levant les épaules) merci à lui. On a mangé assez rapidement, et je suis allée avec lui jusqu’à la gare de RER ;

Olivier : n’oublie pas , télécharge l’application RATP ça t’aidera à te déplacer facilement. Si tu as un soucis, appeles moi, ok ?

Moi : ok

Olivier (me souriant) : On se voit le week-end ?

Moi (oui de la tête) :

Olivier : Ton premier test sera d’arriver chez moi toute seule

Moi (rigolant) : parce que tu penses que je ne sais pas utiliser google Maps ?

Olivier : c’est ce qu’on va voir

J’avais un peu honte, mais il m’a quand même fait un smack avant de s’en aller. On s’est échanger des messages toutes la soirée. Jusqu’à ce que je décide de ranger mes affaires. Vers 21heures j’étais en conférence avec Maman et Gisèle. Les garçons ont fait un coucou vite fait (rire) les hommes hein.

Vanessa (par message) : Heureuse que tu sois bien arrivée à lago. Mon amie là vit à Nantes, mais elle vient souvent sur Paris. Je te dirais quand elle s’y rendra pour que tu lui donnes les trucs là

Moi : Je vais à Nantes ce week-end (rire) chez Olivier

Nessa : C’est sérieux hein

Moi : On a juste repris lol. Vu qu’on peut maintenant se voir autant mieux en profiter

Nessa : En tout cas profite chérie. Je passe ton numéro à mon ami là alors, elle va te call

Moi : ça marche (baillant) Chérie je dois dodo

Nessa : OK ma puce. Ikiii le premier sommeil de Mbeng

Moi (éclatant de rire) : tu es folle

Morphée a eu raison de moi assez rapidement, demain c’est une autre course à la montre. Après les cours, il faut que je fasse quelques courses. Pour le moment je ne fonctionne qu’avec du liquide. Ma carte je ne pourrais l’avoir que dans deux semaines. Donc même mes billets pour les week-end là c’est olivier qui va me les prendre.

Nous sommes ensemble sans être ensemble. Je veux dire, je suis avec lui, oui je l’aime, enfin je crois. Mais je ne suis pas avec lui selon SA définition. Pour moi nous sommes un couple normal, sans pression on vit le jour le jour. Je ne suis pas encore à l’épisode d’Olivier qui est de parler mariage et tout ça. Pas que je n’y pense pas. Juste que pour l’instant je ne veux pas me mettre la pression, si on converge vers là ce serait bien (sourire), c’est un bon garçon. Pour le moment je dois finir cette formation et envoyer des sous au pays !

Samedi matin je me suis réveillée à 7heures pour pouvoir prendre mon train. J’ai même failli le louper. J’ai profité des deux heures de trajets pour dormir un peu, malgré les messages d’Olivier chaque 15 min pour savoir où je suis. Tu as dit que tu veux tester ma capacité à me déplacer toute seule nor, attends moi chez toi, Ekier. J’ai muté mon téléphone.

Une fois à la gare de Nantes, je n’ai fais que suivre la foule jusqu’à la sortie (rire). J’ai saisie son adresse sur le site de la TAN

Moi (lisant à haute voix) : Ligne 1 vers François Mitterrand/Jamet, descendre à Commerce, attendre 3minutes Ligne 2 vers Orvault grand val , descendre à le cardo, marcher 9 minutes …. Humm (levant les yeux) le gars-là vit seulement où ? (regardant autour) la ligne de tram 1 est même où (interpellant quelqu’un) : S’il vous plait ?

Elle (s’arrêtant) : Oui ?

Moi (souriant) : Excusez moi svp. La ligne de tram 1 vers Jamet je la prends où ?

Elle (me montrant) Juste là, vous allez traverser les voix c’est de l’autre côté

Moi (souriant) : Merci

Elle (répondant à mon sourire) : je vous en prie

Elle a disparu et moi je suis allée prendre le tram.

[téléphone qui sonne]

Moi (écrochant) : Allô ?

: Allô ? Bonjour Ornella, jespère que je ne te dérange pas, euh, c’est Amira l’amie à Vanessa

Moi : ah OUI, euhh . Est-ce que je peux te rappeler s’il te plait je sui sdans les transports

Quelques minutes plustard

Moi : Oui Amira désolée, j’étais dans les transports

Amira : Non ce n’est pas grave. Désolée de te dérranger hein

Moi : Non, non du tout

Amira : Nessa m’a dit que tu devais être sur Nantes ce week-end. Je ne sais pas c’est quoi ton programme

Moi : Moi non plus je ne sais pas trop, euhhh. Je vais voir avec la personne chez qui je suis là, et je te dis quand est ce q’uon peut se voir

Amira : sans faute, en tut cas je ne suis pas bien loin du centre-ville, donc si tu passe par là fais signe je te rejoinds

Moi (rigolant) : j’y suis

[Double appel]

Moi : Une minutes s’il te plait je te reprends (décrochant)

Olivier : Alors Madame s’est perdue

Moi : (rire) : pas encore je suis à commerce, j’arrive

Oliver : ah ça ; D’accord !

Moi : excuse moi encore amira, j’ai eu un double appel

Amira : Non ce n’est pas grave si tu n’es pas trop pressée je peux t’y retrouver, dans genre 7 minutes, j’étais sur la route pour la chorale

Moi : bon je peux attendre. Je suis en face de Starbucks

Amira : ok ça marche !

Elle s’est effectivement pointé dans les temps, je lui ai remis le paquet et suis direct monter dans le tram 2. On n’a pas vraiment discuté, juste le temps de se saluer, elle m’a l’air sympa. Elle m’a dit qu’elle me chercherait quand elle sera sur Paris (levant les épaules) une amie en plus ça ne fait pas de mal. En tout cas, la prochaine fois que je suis là je lui ferais probablement signe. Nessa ne dit que du bon d’elle.

J’ai fini par arriver chre Olivier (rire)

Moi (au téléphone) : C’est quel numéro

Olivier : Parce que tu es déjà en bas ?

Moi : Qu’est ce que tu croyais

Olivier : Que tu allais m’appeler pour me dire que tu es perdue (éclatant de rire) c’est le 10

Moi (sonnant) : C’est mal me connaitre alors (ouvrant) voilà que je vais même arriver jusqu’à Ta maison

Olivier : c’est ça

Il m’attendait devant sa porte, et c’est enlacé qu’on a franchi le pas de sa porte. Le manque a pris le dessus. Et sans même savoir dans quelle pièce je me trouvais, mon t-shirt et mon pantalon valsaient déjà. (rire) Le week-end commence bien….

***Amira***

Moi (au téléphone) : Elle était vraiment sympa (sourire), Merci encore Ma chérie

Nessa : C’est moi qui te remercie, vraiment. J’espère que ça va te plaire

Moi : ça me plait déjà (rire) Je t’enverrai des photos

Nessa : Merci encore

J’ai vite fait de raccrocher en  prenant le Tram moi aussi. 5levant les yeux) je commence vraiment en avoir marre des transport en commun, vivement que je passe mon permis. Pendant la durée du trajet, j’ai échangé avec Véra, et Boris (rire) ? Michelle aussi. C’est mon nouveau trio gagnant rire.

On se parle quasiment H 24. Au début j’ai beaucoup hésité à intégrer la chorale là , mais Boris et Michelle M’ont convaincu. Véra tant que je rencontre de nouvelle personne elle est d’accord. Ça va faire trois semaines que j’y vais en continue. Le Maestro n’étant toujours pas là, je prends la relève du piano. (rire) Il parait qu’il revient aujourd’hui, du coup j’ai amené ma flûte, au cas où.

J’ai appris depuis à parler avec les gens. Pour le moment quelques personnes au boulot avec qui je sors de temps à autre, et beaucoup plus les gens de la chorale. Véra on se voit de moins en moins, avec son mémoire qu’elle prépare c’est un peu chaud, donc je leui laisse un peu d’espace.

Boris, c’est un peu l’ami invisible (rire), depuis que je suis revenue des vacances, on se parle assez. Je lui ai raconté la vraie raison de ma flute , rire et depuis il utilise ça pour me narguer. (rire) J’ai d’ailleurs remarqué que plus j’en parlais, plus je n’avais plus mal, et aujourd’hui, je le dis je me sens bien (soufflant d’aise) J’aime ma nouvelle vie , franchement. Pas de stress, rien. Boulot, maison, chorale, activités rire. Là oui mon programme est diversifié. Quant à l’autre , je n’ai plus de nouvelles et c’est bien comme ça. Je ne sais même pas ce que je lui dirai si on se voit.  

Moi (passant la porte) : Sorry pour le retard

Eunice : Voilà le plat 5euro

Lisa (éclatant de rire) : Toi-même tu as payé ?

Eunice : qui m’a demandé ?

Moi (leur faisant la bise) : Comment ma soprane de choc peut me combattre comme ça ?

Will : Je vois que tu as ramené ta flute

Moi (la posant sur la table) : yup ! Parait que mon rôle de pianiste fini aujourd’hui

Fernand : Je crois que le Maestro sera un peu en retard hein

Moi : voilà, c’est lui qui va payer les 5 euros

Rire général

Moi : je dis hein ? votre maestro là n’a pas de nom ? (rire) Tous les jours Maestro

Patrick : Tu vas lui demander (rigolant)

Lisa (rigolant) : En tout cas tu vas lui  demander

Moi (arquant les sourcils) : Il est seulement comment ?

Michelle : Spécial

Four rire général

Michelle : Oui c’est vrai il est spécial

Moi (sortant la flute de son sac) : ah ça !

Will (se levant) : Allez (regardant sa montre) On prie et on vocalise en attendant qu’il se pointe

Je me suis aussi levée, je profite pour apprendre à chanter (rire) peut être demain ça me donnera de l’argent qui c’est. On était en plein dans la vocalise quand la porte s’est ouverte sur un homme (pause) HOMME, mon Dieu !

Sa posture, sa carrure. Il impose le respect par sa seule façon de se présenter. Je comprends pourquoi les gens ci rigolait. Il est passé devant nous dans un silence total. Il intimide tout le monde. Pas que son visage soit attaché, non au contraire, il est souriant, détendu, mais incoercible. Je n’ai même pas pu le regarder en face

Will (tapant des mains) : hehe ! on revient sur terre

Eunice (petite voix) : tu ne demandes plus son prénom ?

Elles se sont toutes mises à rire, les garçons aussi. Mis à part Michelle, will et moi, les autres membres de la chorale sont des étudiants, pour la plupart entre 19 et 23 ans. Je comprends donc leur intimidation face à ce MAESTRO. Moi-même je ne suis pas en reste

Will : bon euhh, Maestra (souriant) Voici la nouvelle

Moi : ça fait quand même trois mois, même si je ne venais pas tout le temps je ne suis plus nouvelle

Will (rigolant) : bon, la nouvelle ancienne

Il est resté assis face à son piano, sans même me regarder, ni même prêter attention à ce que will disait.

Le Maestro (regardant le piano) : Celle qui (appuyant sur les mots) Joue au piano

Will( rigolant) : La Maestra ahahha

Moi :

Le Maestro : Enchanté (souriant) Je suis le maestro

Moi : le maestro n’a pas de nom ?

[silence]

Il a levé la tête,  arqué les sourcils en me regardant. Il a pris son temps s’est levé en venant vers moi. Mon cœur a commencé à battre plus rapidement que la normale. S’il me gifle là, je ne pourrais même pas répondre, sa carrure m’impressionne, et moi minuscule Amira (cœur battant) Véra m’a bien dit d’appuyer sur le frein avec ma bouche qui sort trop ces dernier temps. Depuis que j’apprends à m’épanouir on dirai que l’esprit de véra est venu habiter en moi. Je parle mal n’importe comment et à n’importe qui, (un pas en arrière) ça ca m’apprendre.

Il s’est placé devant tout le monde

Le Maestro (se raclant la gorge) : C’est vrai qu’on a jamais vraiment eu l’occasion de se présenter dans le groupe. Entre mes absences à répétition, et le turnover (pause) Bon au moins je suis revenu et je revois les mêmes visages (me fixant) avec quelque nouveautés. Bon (regardant will) On mute un peu les vocalises le temps des présentations ?

Will (rigolant) : D’accord Maestro

Le Maestro (souriant) : Alors Honneur aux dames ?

Eunice : je m’appelle Eunice, je suis étudiantes à Audencia, deuxième année

Le Maestro : Origine ?

Eunice : togolaise

Solène : Solène, Camerounaise, je suis à la FST

Nicole : Nicole  Gabonaise, avec Eunice dans la même classe

Naomie : Naomie, (rigolant) Française,  M2 école centrale

Lisa : lisa M1 Ecole centrale, je suis martiniquaise

Lucie : Lucie, je suis à l’IUT, je suis aussi martiniquaise

Nathalie : Nathalie école centrale, je suis congolaise

Moi : Euhh Amira, je bosse pour AGAP 2, je suis Camerounaise, enfin, franco-camerounaise

Michelle : Michelle, je bosse LoireTech, je suis ivoirienne

Fernand : Fernand à Polytech Nantes, je suis centrafricain

Claude : Claude, Audencia, togolais

Patrick : Patrick,  thésard à l’école central, je suis frano-Ghanéen

Le Maestro (regardant will) : On a une bonne diversité là , à toi

Will (souriant) : bah, je suis william, en court will.  Je bosse pour une petite PME sur l’Ile de Nantes là. Je suis gabonais

Le Maestro : Alors à moi. Je suis Maestro (rire) plus sérieusement, je m’appelle Franck, je suis chez AXA assurance (rire) j’espère que vous êtes tous assurés hein, parce que je vais envoyer les dégameurs à l’hôpital

[rire général]

Michèle : Et tu es ?

Le Maestro : Camerounais, en fin, Gabono-Camerounais….

Et il est retourné s’assoir.


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