Chapitre 11: ma fille

Write by Boboobg



.... Lovely....

-(criant en bas des escaliers) s'il vous plaît les enfants, descendez prendre votre petit déjeuner, je vais finir par être en retard là !

C'est toujours comme ça  en semaine quand leur père n'est pas là. Il faut crier, taper sur la table et parfois même jurer pour que ces faux jumeaux ne te mettent pas en retard. 

Aujourd'hui c'est une journée très chargée pour moi, je dois aller à un rendez vous avec mon gynécologue, m'occuper de mes patients et ensuite assister à une hystérectomie. La dame a une fibrome, je suis contente pour elle car etant déjà ménopausée cela n'aura pas grande différence en elle et par contre elle sera en bonne santé. 

Je suis d'autant plus excité car je ne serai pas seulement une spectatrice mais j'assisterai le docteur Malonga ! Je n'ai pas arrêté de toute la nuit, d'expliquer les étapes à Alphonse, le pauvre n'y comprenais rien ! C'est toujours comme ça quand je suis exécuté par une situation (rire) je radote comme une vieille dame et mon pauvre mari me subi en silence. 

-maman je suis prêt ! 

Je me retourne sur José. Mon fils est tellement beau dans sa tenue scolaire. Je ne comprends toujours pas ce qui a pris aux autorités d'obliger le port d'un uniforme et surtout une couleur aussi laide. Du kaki non mais qu'elle idée ! De mon temps, les écoles privées avaient le droit à leur propre tenue scolaire. C'était pour le plupart des couleurs joyeuses, des chemises carolés ou des polo aux initiales de l'école. Faut dire que dans ce pays, quand les choses changent, c'est rarement dans la bonne direction. 

Hope(mettant ses petites mains dans sa touffe) : je n'ai pas pu arranger mes cheveux ! Regarde ! 

-(lasse) ça ne fait rien. Viens te mettre à table, je vais te les mettre en couronne. Demain on passera la journée chez mémé et Mimi va s'occuper de ça ! 

Hope : (boudant) non moi je voulais me les faire couper ! 

-comment ça couper ? 

Hope : comme José ! 

-mais José n'a pas les cheveux coupé ! 

José : (excité) mais bientôt. Papa a dit qu'à son retour il va m'emmener chez son coiffeur ! 

-seigneur ! Votre père a de ces idées ! 

Il est hors de question qu'il touche aux cheveux de mon petit bonhomme. Ils sont magnifiques, il les tiens de sa mère (paix à son âme) qui etait métisse si je me fis aux photos. D'ailleurs c'est grâce a son teint que José et Hope semblent se ressembler autant. On dirait des jumeaux ! D'ailleurs je n'ai jamais compris pourquoi Hope est aussi clair au lieu d'avoir mon teint caramel. Elle est partie ressembler à celui là tchrrr ! 

Je m'occupe des cheveux de Hope pendant qu'ils petit déjeunent tous les deux. J'insiste toujours sur ça, parceque avec les écoles de Brazza , tu vas croire que ton enfant mange bien au moment où il leur donne des portions de prisonnier. 

J'ai fini par arriver chez le gynécologue avec un retard de cinq minutes. Vu que je ne voulais pas être suivi par une connaissance, je me suis trouvée une clinique privée. Parceque nous aux établissements publics, nous nous connaissons  tous. 

Ça me fait penser à mon rêve de m'offrir ma propre polyclinique. J'epargne pour ça. Je sais que Alphonse se donnerai à cœur joie de m'aider et avec lui ça  irait plus vite mais je veux y arriver par mes propres moyens . Et petit à petit, je ferai mon nid comme un oiseau. 

A l'appel de mon nom, j'entre dans le bureau car c'est mon tour enfin un tour avec retard. Tout comme la polyclinique, la salle est moderne et bien équipée. 

-bonjour madame (les yeux sur mon dossier) Onda, ho je vois que vous êtes du métier ! 

-oui bonjour docteur?

- (me fixant) ça sera Mathieu, Mathieu Mampembe !

-enchanté docteur.

Le docteur Mathieu est un homme extrêmement beau. C'est bizarre il me fait penser à.... Je secoue ma tête pour éloigner ses salles pensées de moi. C'est bizarre, je ne sais pas si c'est la grossesse mais j'ai l'impression de le voir partout. Des fois, je sens même son parfum derrière moi et personne quand je me retourne. Ce doit être la grossesse car bien qu'étant différente, cet état me rappelle celui de Hope.

-vous êtes là ?

-heu oui oui, excusez moi docteur ! 

-vous savez, à compter de ce jour je suis votre médecin traitant donc si vous avez un problème vous pouvez m'en parler. Vous savez très bien que le secret médical est là pour ça, je vous ai senti préoccupé ! 

-non je vais bien, juste des histoires de femmes ! 

 Le docteur Mampembe n'a pas arrêter de me mettre à l'aise, j'aimerai être ce genre de gynécologue moi aussi bientôt. C'est à la fin, que mon ventre à commencer à faire ce genre de bruits bizarre qui traduisent la faim. 

- je vois que votre bébé réclame à manger ! 

-(gênée) oui j'étais un peu pressé et n'ai pas eu le temps de déjeuner ! 

-(souriant) je ne vais pas vous sermonner mais sachez vous nourrir car vous n'êtes plus seule ! 

-je sais docteur ! 

-ça me fait toujours bizarre qu'un autre médecin m'appelle docteur ! Vous savez quoi, je vous invite à petit déjeuner au restaurant en face, ils font des œufs juste wahou ! 

-(souriante) vous êtes en train de me draguer docteur ? 

-loin de moi cette idée Lovely, quoi que pas mauvaise ! (souriant) vous êtes mariés et enceinte de votre époux. Je veux juste nourrir ma patiente ! 

-(conquise) alors d'accord docteur Mampembe. 

- appelle moi Mat 

-ok Mat. 

J'ai pris le petit déjeuner à dix heure en charmante compagnie. Ça m'a fait bizarre de manger avec un autre homme. Fallait voir, le regard des femmes à côté, je sentais qu'elle en avait sur le cœur de le voir accompagnée. 

Mathieu m'a parlé de lui, de son métier et à même proposer d'être mon directeur de fin de cycle. Mais j'ai refusé, déjà que c'est mon médecin et en plus j'en ai déjà un qui est super soit dit en passant. 

C'est ainsi que je suis directement aller à l'hôpital pour passer au bloque. 

... Des heures plus tard... 

Comme toujours avec le docteur Malonga, l'opération c'est bien passé. J'étais épuisé ! Je n'avais pas la force de rester alors j'ai fais signe que je rentrai chez moi. Il est quinze heurs, Mireille a dû déjà déposer les enfants à la maison. Elle aussi semble s'être éloigné de Tracy, cet enfant me fait de la peine mais bon j'ai déjà pris ma décision la concernant, qu'elle se gère toute seule. 

J'avance à ma voiture en cherchant mes clés dans mon sac quand j'entends une personne m'appeler. 

-Lovely ! 

Je me retourne et découvre de qui il s'agit. Je pensais lui avoir bien expliquer que je ne voulais pas d'eux. Mais c' est quoi le problème avec cette femme. Même adolescente, elle était déjà comme ça, à toujours vouloir être mon ami, c'est d'ailleurs ce qui m'a entraîner dans les problèmes. Je réfléchis déjà à comment l'envoyer baladé respectueusement. 

-(s'approchant)bonjour Lovely, comment vas tu ? 

-(visage serré) très  bien et toi ? 

-ho moi ça va. Et la famille ?

-Bien. Bon Samanta pourquoi m'a tu arrêté ?

-(me touchant le bras) Lovely je ne suis pas ton ennemie, je sais que ma mère t'a fait du mal, elle m'en a fait aussi mais je n'y suis pour rien et mon frère non plus...

-(retirant ma main) samanta je suis au courant que tu n'es pas mon ennemie et tu ne l'a jamais été. Mais si c'est pour me faire perdre mon temps sur ce parking en me parlant de ta famille, pardon il faut t'en aller et ne plus revenir vers moi.

-(me fixant) tu le déteste donc autant que ça ?

-(m'énervant) tu tiens vraiment à parler de ça hein ? OK je vais te dire ce que je ressens pour ton frère comme tu veux coûte que coûte que j'en parle. S'il y'avait Lucifer, la mort et ton frère,  que Dieu me demandait de choisir qui doit disparaître du monde, et bien Lucifer et la mort seraient encore là pour l'éternité ! (ouvrant ma portière) et maintenant que tu sais ce que je ressens, je te le redemande ne plus m'approcher  !

-(déçu) mais c'est le père de ton enfant. 

-(ouvrant la portière) père de... (réalisant) mais de quoi tu parles ?

-(me fixant)on sait Lovely, plutôt moi et Nathan savons pour sa fille. Je conçois le fait que tu nous considère comme une menace vu tes antécédents avec maman, mais c'est notre sang et elle a un père qui veut la connaître. 

-(m'emportant) mais vous êtes cinglés ? Tu ne sais rien du tout tu m'entends Samanta Ngakosso, rien du tout. Je n'ai jamais eu d'enfants avec ton frère et si j'en ai eu un, il est mort et enterré ! 

-(me regardant) ne jette pas le malheur sur ta fille Lovely, je sais que tu es une bonne mère. Mais nous voulons faire partie de sa vie aussi. On est au courant qu'elle porte le nom de ton mari mais... 

-(la coupant la rage dans la voix) on qui ? On qui hein ? J'ai deux filles et un garçon qui portent tout les trois le nom de leur père. Vous n'allez pas sortir du trou après presque six ans pour venir me faire chier ! Dis moi Samanta, je vais reprendre les mots de ta mère, comment aurais je pu tomber enceinte de ton frère s'il m'avait quitter depuis dix ans aujourd'hui ? Et après que j'ai couché avec tous les hommes valides de Brazza et ces environs ! 

Lui:Love ? 

Cette voix, cela fait cinq années que je ne l'ai plus entendu mais je le reconnaitrai bien sur entre mille. Je me retourne pour poser mes yeux sur lui. J'ai du mal à décrire les différentes émotions qui me traversent sur le coup. Mon regard passe de samanta à son frère, de lui à elle. 

Sam: s'il te plaît Love allons nous asseoir quelque part pour parler plus calmement. 

-(criant presque) mais vous êtes malade ma parole ! M'avez vous rêvés ? Après tant d'années pourquoi cet acharnement ? 

Lui: Love s'il te plaît, je....

-(le coupant) :vous êtes qui vous pour me tutoyer ? Je ne vous connais pas donc ne vous donnez pas ce droit là. 

Lui:(visage deconfi) Lovely je... 

-vous avez des oreilles à la place du cu ou quoi ? Appelez moi madame Onda nous ne nous connaissons pas monsieur. 

Ils ont tous les deux des visages surpris. Ils ne devaient pas s'attendre à ce que je sois aussi imbu de ma personne comme eux il y'a quelques années. Maintenant j'ai changé, je ne laisse plus jamais mes émotions transparaîtrent. 

Sam:(tentant de me calmer)  love, nous voulons juste parler entre adultes. 

Je pénètre dans ma voiture car ma tension risque de montée. 

Lui:(s'accrochant a ma vitre) elle s'appelle Hope Divine. C'est ma fille et je suis prêt à tout pour la reconnaître!

Je referme la vitre tellement vite qu'il en a fallu de peu pour que je lui coupe ses doigts. Je démarre en trombe pendant que sa dernière phrase ne cesse de jouer au django dans ma tête."c'est ma fille et je suis prêt à tout pour la reconnaître"Imbécile! 

J'arrive devant chez moi, sans même m'en être rendu compte. Je suis resté de longues minutes dans le garage, n'ayant pas le force d'en sortir. 

C'est le bruit des enfants dans le jardin, qui m'a fait quitter ma voiture. Je ne veux pas qu'ils me voient comme ça. J'entre dans la maison, direction ma chambre où je m'ecroule sur le lit. Je prend mon téléphone et l'appel. 

-Allo chéri? 

-.... 

-Love ? 

-... 

-ce doit être les enfants qui ont passé l'appel avec son téléphone. 

-(petite voix) non c'est moi 

-(inquiet) qu'est ce qu'il y'a bébé ? 

-(explosant en larme) il est revenu sniff pour détruire ma vie sniff il est revenu sniff au mon Dieu je arrive pas a le croire sniff je vais le tuer tu m'entends sniff je vais le tuer lui et toute sa famille s'il le faut ! 

Les larmes m'empêchent de parler. J'ai l'impression d'étouffer. Je reconnais là que je suis en train de faire une crise d'angoisse. Je pose le combiné à côté et m'assoie tout en essayant de reguler ma respiration. J'y arrive après quelques minutes, Alphonse était toujours au bout du fil appelant mon nom. 

-(petite voix) Alphonse ? 

-(criant) Lovely merde ! Ou étais tu passé ? De quoi parle tu ? Pourquoi tu pleures ? Parle moi putain ! 

-(calme) je viens de faire une crise d'angoisse c'est tout. 

-Quoi ? Mais es ce que tu vas bien ? Et le bébé ? Les enfants ? 

-on va tous bien. 

- alors pour quoi t'es tu mise d'accord cet état ? 

-(essuyant une larme) Jonathan Ngakosso est revenu. Il dit qu'il va la reconnaître .

-mais c' est qui?

-le géniteur de Hope.

J'entends pendant quelques secondes juste sa respiration derrière le combiné. Je ne lui avais jamais parlé de lui, et il ne m'avais jamais posé de questions le concernant. Maman m'avait dit lui avoir expliquer les grandes lignes sur le sujet et je n'ai jamais eu la volonté d'y aller en profondeur. Mais là, je sais que je vais devoir revivre ce passé douloureux car il faudra que je lui parle de tout.

-Lovely tu m'écoute ?

-oui.

-je cherche un vol, je rentre au plus tarde demain matin. Ne fais pas de bêtises !  Click

J'enfonce mon visage dans mon oreiller déjà mouiller par mes précédentes larmes. Seigneur ne puis je pas vivre heureuse et en paix ? 


.... Jonathan.... 

J'étais censé laisser sami lui parler et rester dans la voiture mais je n'ai pas pu m'empêcher d'y aller. L'entendre dire de telle chose sur maman à réveiller le doute en moi car sami aussi m'avait dit la même chose. 

La voir de plus près était juste un luxe que je ne pouvais ne pas me permettre. Aucune ride sur son jolie visage. Elle a  du prendre trois ou quatre kilo mais pas plus, toujours aussi belle et fine. 

Certe je ne m'attendais pas à ce qu'elle me prenne dans ses bras, mais pas non plus à cette agressivité. Il y avait comme un rictus de dédain quand elle me parlait. Elle me prenait carrément de haut en demandant à ce que je la vouvoie. Elle n'a pas changé physiquement mais ce n'est plus vraiment elle, ma Lolo qui me pardonnait tout. 

On a une fille, un enfant ensemble et quoi qu'elle fasse, nos vies resteront liés à jamais. A défaut de l'avoir elle, j'aurai au moins notre fille comme consolation, une preuve de l'amour que j'ai pour elle, une preuve bien vivante qu'elle aussi m'a aimé. Même si aujourd'hui, je ne suis qu'un cailloux dans sa chaussure. 

Je prend le combiné et appelle la seule personne pouvant me dire si oui ou non ma mère a pu agir ainsi et surtout me dire ce qu'elle a bien pu faire à sami pour que celle ci veuille à tout pris que nous la détestions aussi. 

-Allo c'est qui ? 

Je souris sans même le vouloir, rien qu'à l'écoute de sa voix, j'oublie mes problèmes l'instant d'un appel téléphonique. 

-Allo, bonjour tata c'est Jonathan. 

-heeeeeee Nathan donc c'est maintenant que tu m'appelle hein ? Dis moi ma sœur a encore fait quoi ? 

-tata j'ai juste besoin que tu m'explique certaine chose qui se sont déroulées en mon absence. Tu es la seule qui connaît maman au point de savoir ce qu'elle est capable de faire ou non. 

-Hum pour ça tu peux en être sûr mais tu n'es pas loin de savoir que ta mère et moi ne nous somme jamais bien étendue. 

-je sais tata, meme si je me suis toujours demandé pourquoi. 

-hum bon tu me dis ce qu'il y'a ? 

-il serait mieux que tu viennes tata, en plus ça fait une éternité que je ne t' ai pas  vu. Et je pense aussi que sami a besoin de nous. 

-d'accord, le temps de régler mes affaires ici je serai à Brazza dans deux jours. C'est bon ? 

-je vais essayer de survivre en attendant. 

-allez bisous, et embrasse ta sœur et tes frères de ma part. 

Je raccroche moins préoccupé que tout à l'heure. Tata Judith est la petite sœur de ma mère, notre tata cool. Elle a habitée pendant très longtemps avec nous, jusqu'à s'en aller il y'a trois ans à Dolisie. 

C'est la seule personne que je connais, capable de tenir tête à Godé Ngakosso et surtout lui faire perdre ses moyens. 

Je sais que j'aurai besoin d'elle pour faire éclater la vérité car je me refuse d'accuser ma mère sans lui avoir donné une chance de s'expliquer. Et surtout j'aurai besoin d'elle pour faire accepter ma fille. 


.... Alphonse.... 

J'ai pris un vol de nuit en laissant mes affaires en plan pour rejoindre ma femme. Elle me semblait tellement dévasté au téléphone. 

J'arrive à l'aéroport Maya Maya à quatre heures du matin, n'ayant pas de bagages, juste le temps de retrouver mon véhicule et me voilà chez moi. 

Je ne suis pas surpris en rentrant dans notre chambre de la trouver réveillé. Elle ne ferme jamais l'œil quand elle a l'esprit préoccupé. 

Elle se lève et viens se jeter dans mes bras comme Hope quand elle a un bobo. Je constate ses yeux rougis d'avoir sans doute trop pleurer. 

-Allez mon cœur, je suis là. Je vais tout régler ! 

Elle se serre contre moi, recherchant sans doute plus de réconfort dans ma chaleur corporelle. 

C'est au petit matin qu'elle me raconte enfin tout. Commençant par la mort de son père, sa recherche inconsciente d'amour, la rencontre avec cet homme, son abondon, sa mère, Hope, sa souffrance, sa force, nous et enfin ce qui la mis dans cet état. Je comprends sa façon de réagir car ce ne doit pas être facile pour elle. 

Mais cet homme a menti, s'il croit pouvoir débarquer ainsi et avoir un mot à dire sur ma fille. C'est mon nom qu'elle porte, c'est ma fille, mon enfant. S'il croit qu'il va avoir quelque chose, il se trompe. 

D'ailleurs, si ils pensaient tous que l'enfant était mort comme Love l'avait dit à sa sœur, comment on t'il fait pour savoir que c'est Hope ? Comment l'on t'il su ? Si une personne le leur a dit, qui peut nous vouloir autant de mal ? Je trouverai les réponses à mes questions ! 










Le cœur a ses raison...