•  SONIA  •

C'est sans aucun scrupule que je suis allée tout raconter à maman. Comment Robert est infidèle et comment Nadia a quitté la maison. Elle était bizarrement trop heureuse.

- Mais maman cette femme Bella n'est pas une bonne personne

- Tant qu'elle peut donner des enfants à ton frère je ne vois pas le problème. Cette Nadia n'a qu'à dégager et laisser la place à Bella

- Quoi ? Tu serais d'accord qu'il épouse cette trainée

- Traînée comment ?

Là j'étais bloquée, que dire à ma mère ? Que je trainais avec une pute comme meilleure amie? Que j'allais en boîte de nuit, aux hôtels en sa compagnie ? Car oui nous avons eu des folies ensembles, nous avons fait de chose pas catholique à deux. Mais moi comparé à elle je ne couchait pas avec les hommes mariés ou pour avoir de l'argent, je le faisais par plaisir et par aventure.

- Je ne la sens pas maman. 

- Quitte là. Pour le moment observons. J'espère juste que cette bête ne va pas dépouillée mon fils avant de se casser

- Hum. Bon je te laisse, Esteban vient d'arriver. Nous devons régler quelques affaires

- À quand le mariage, je m'impatiente 

- Très bientôt. Bye bisous, je t'aime

- Bonjour mon amour _ Je l'embrasse, il répond à mon baiser. 

Nous prenons sa voiture pour aller à l'hôpital où on nous annonce que je suis enceinte de 6 semaines.

J'étais heureuse mais Esteban ne montrait aucune émotion, sûrement stressée par tout cette histoire.

- Alors on fait comment ? C'est quoi la suite ? _dis je après être sorti du cabinet 

- Nous devons le faire au plus vite avant que ton ventre ne se pointe. Je peux dire d'ici un à deux mois 

- Je n'ai aucun problème. Mais il faut faire le présentation avant.

- Oui je te donnerai le programme ce soir après avoir parlé à mes parents. 

- Et si on allait déjeuner

Il fait une grimace avant de décliner mon invitation prétextant qu'il avait un truc urgent à faire à son travail. Malgré mon insistance il n'a pas changé d'avis et m'a plutôt donné sa carte de bancaire pour aller me payer tout ce que je voulais.

J'ai appelé ma bande de copine, nous sommes allés manger dans un restaurant bien classe et chic. C'est presqu'un luxe de manger ici.

Elles sont toutes étonnées de me voir payer seule l'addition. J'aime ça, et je compte les impressionner bien plus avec mon mariage et la suite sera pleine de bling bling.

• CHRISTIAN •

- Je m'appelle Sarah Raja, je vivais à XX avant d'atterrir ici.

Ce que je suis sur le point de vous révéler va bouleverser votre vie à tout jamais. Je vous demande juste de me faire confiance...

Des pleures provenant d'une autre pièce nous a interrompu. Elle se déplace et revient avec un enfant dans ces bras et en larme. 

-S'il vous plaît aidez moi, mon fils ne va pas bien.

- Qu'est qui l'a ?

- Il a de la fièvre depuis hier

Je ne réfléchis pas deux fois et les amènent dans ma voiture.

- Prenez le chemin de la clinique du quartier s'il vous plaît 

Elle m'indique le chemin mais dès que je vois cet endroit qui sert de clinique j'hésite. 

- Comment on peut soigner de gens dans une telle saleté ? Non je vous amène ailleurs

- Mais putain qu'est ce que ça peut vous faire. Je n'ai pas le moyen pour une autre clinique et mon fils est entrain de s'effondrer dans mes bras

- Je vais tout gérer

- Je n'ai pas besoin de votre argent crétin 

- Vous savez ce qu'on appelle la politesse ? 

- Tchipp

Il ne manquait plus que ça, maintenant à part me faire flipper cette femme m'énervait maintenant.

Nous arrivons à l'hôpital où son fils est rapidement prise en charge. Les examens n'ont pas tardé à nous révéler un palu avancé.

Je demande à la réception une chambre pour deux puisque le médecin nous demande de l'internet pendant une semaine.

- Ça va coûter combien

- Je vous ai dit que je veux m'en charger

- Est ce que vous comprenez que je n'ai pas le moyen pour vous rembourser

- Qui a parlé d'être remboursé. 

- .... Silence , elle a l'air stressé et énervé

Après être installé dans une même chambre que son fils elle l'embrasse avec plein de bisous. Il allait déjà mieux.

- comment il s'appelle ?

- Fadel

- Bien je vais vous laisser un moment je vais chercher quoi manger.

Je descend dans le restaurant de l'hôpital et demande des nourritures à emporter. Je reviens dans la chambre, Fadel dort déjà et sa maman est assis dans le mini salon les mains sur la tête, elle a l'air vraiment anxieuse.

Je lui tend la nourriture, et m'asseois dans l'autre chaise pour manger en regardant mon téléphone.

- Merci.... Murmura-t-elle, s'était presque inaudible

- Pardon? Je pense que je n'ai pas bien entendu

- MERCI 

- Bah voilà ! Ce n'était pas si compliqué Madame Raja

- Tchip 

- Faite un effort d'être polie avec moi, s'il vous plaît je déteste ce genre de grimace

- Okay. J'ai besoin que vous m'aidiez

- Comment ? 

- Trouver moi un moyen pour vous rembourser. Je n'aime pas les dettes alors que je n'ai pas de travail.

- Un travail donc

- Oui

- Pourquoi pas le prendre pour un apostolat.

Elle reste silencieuse et semble réfléchir.

- Il y a Trois ans de celà j'etais mariée à un homme nommé Marcel,on avait eu une magnifique fille qui à cette époque avait 4ans. Pendant un certain moment tout n'allait plus bien entre lui et moi. C'est alors que Bella Maya a débarqué,elle était jeune,belle, à l'époque elle était étudiante et mon mari faisait partir de grande personnalité de l'université. Ils ont eu une liaison d'amants sauf que Marcel lui avait caché qu'il était marié. Il lui avait promit le mariage elle était folle amoureuse de lui et lui prévoyait de me demander le divorce pour s'en aller avec elle mais un événement est venu tout basculer. Je me suis retrouvée enceinte de deux mois en plein lorsqu'il a demandé le divorce alors il n'a pas eu le choix que de revenir à sa décision, annuler le divorce pour redonner une deuxième chance à notre mariage et bien-sûr larguer Bella. Chose que Bella n'a pas supportée, elle a menacé qu'elle nous le fera payer,on a cru que s'était juste les paroles d'une femme blessée mais hélas......

Une larme coule, elle essuie. On peut voir de la tristesse dans son regard vide. Je sens que cette histoire la tourmente.

- C'est toujours aussi douloureux d'en parler. Je suis désolée mais on en reparlera après. Je vais prendre bain

- D'accord je vais vous laisser aussi

La nuit je n'ai pas fermé l'oeil. Je repensais sans cesse à cette histoire.

Idiot que je suis j'ai essayé d'appeler Bella mais elle n'a pas décroché.

Le matin je me suis passé faire de course avant d'aller à l'hôpital. J'avais fait le tour de magasin pour acheter à Sarah des habits plaisants parce que je commençais à avoir honte de regard que le gens nous jetais à l'hôpital et je voyais son malaise d'être habillé ainsi dans un hôpital classe.

- Pourquoi tout ça ? _ dit elle en se retenant de crier 

- Sarah, avoir besoin d'aide n'a rien de mal

- Je ne veux rien avoir avec vous vous comprenez ? Écoutez moi très bien Christian Ndami. Je veux disparaître de vos vies après vous avoir tout rembourser, pas besoin de jouer au bon samaritain avec moi

- c'est quoi ton problème enfin. Tout les hommes ne sont pas mauvais. C'est toi qui est venu à moi et moi je ne peux pas voir les gens souffrir sans leur venir en aide. Désolé mais ce comme ça. Tu t'ai regardé ? Tu as vu de quelle façon sont habillés le gens ici ? Tu as vu comment on te dévisage sans considération ? Ne me dit pas que non, tu sais de quoi je parle et tu as besoin de mon aide

Je jette les achats sur le salon et m'en vais dehors. Cette femme commence à m'énerver.

Après quelques minutes je reviens 

- J'ai une entreprise, je dois avoir votre CV pour voir ce que je veux faire 

- J'ai perdu tout mes dossiers dans une incendie et je n'ai pas le moyen pour les récupérer

- Mais c'est quand même vous qui faite trop la bouche.

- .....

- Réfléchissez bien à ce que vous voulez.

- Peut importe, même femme de ménage je peux travailler

Je ris 

- Et vous pensez que le minable salaire de femme de ménage peut rembourser le soins de cet hôpital ? Vous avez vu le confort dans lequel vous êtes ?

- Je m'en fiche, s'il faut travailler beaucoup plus que les autres je le ferai. Je n'ai pas besoin de votre aide ni de votre argent

- mais c'est quand même toi encore qui me demande du travail 

Elle me fait un bon Tchip avant de prendre les achats et d'aller en douche.

Elle ressort quelques temps après vêtu d'une robe, elle n'a plus son éternel foulard qui la couvrait la tête, elle a la tête et le visage libre ce qui me laisse l'occasion de contempler sa beauté. Elle n'est pas belle à moitié, elle est bien taillée même.

- Pourquoi vous me regarder ?

- Et toi comment tu m'as vu ?

- Laissez tomber.

Elle s'asseoit.

- Vous devez comprendre qu'avec le temps j'ai arrêté de faire confiance aux gens encore plus aux hommes. Mon mari est le premier salaud qui m'a menti et tromper. Mais avec vous je vais essayer de baisser ma garde parce que je n'ai pas vraiment le choix. J'ai besoin d'un travail pour arriver jusqu'où je vais aller dans mes enquêtes. Comme cette histoire vous concerne nous allons alors faire équipe

- Une histoire que je ne connais pas 

- Vous le saurez bientôt 

- Okay. J'avais besoin d'une femme de ménage, c'est post est à vous. Vous serez logés et nourrit dans ma maison. C'est ça ou rien _conclue je en voyant déjà sa face choqué

Je ne voulais pas qu'elle me refasse un tour en prenant la fuite. Une fois chez moi j'aurais un oeil sur elle et je pourrais mieux la contrôler. 

- D'accord  Monsieur

- C'est Christian et on arrête le  vouvoiement. 

Sur ce mots je prend congé.

• NADIA •

J'avais fini par appeler ma mère pour entendre ce qu'elle pourrait me dire mais rien, elle n'était pas au courant que j'avais quitté la maison et je n'osais rien dire. Je ne pouvais pas la dire parce que je savais d'avance qu'elle allait m'obliger à rentrer chez moi alors que mon but principal était que Robert se ramène et non le contraire. Il m'avait fait du mal c'était à lui de réparer.

J'en ai quand même parlé à ma soeur au cas où Robert voudrai me retrouver, elle saura m'avertir.

Le travail, je ne me plains pas, au contraire je m'y plaisais.  Ça faisait du bien de travailler dans mon domaine, je m'étais faite des camarades sympa . Ça m'avait manqué tout ça. 

Johnny, était toujours cet homme charmant et attentionné. J'aimais le genre de père qu'il était pour son fils, il faisait tout pour qu'il ne manque de rien. En bref cette ambiance familiale me plaisait et je commençais vraiment à trouver ma place, j'avais fini par m'attacher mais je gardais en tête qu'un jour j'allais devoir m'en détacher, ça va faire mal mais ce comme ça.

C'est comme ça , dans ma vraie vie je n'ai pas un mari doux qui est à l'écoute et encore moins un enfant à élever.

[ 4 semaines plutard ]

Déjà 4 semaines, et toujours pas de nouvel de Robert. Pas d'appel ni de message venant de lui.

Ma position ? Je n'ai encore rien décidé, fallait il que je rentre ou que je le provoque de venir me chercher ? 

Aucune idée et aucune décision. J'étais juste là à suivre le cours de la vie.

- À quoi tu penses _ Georges me tire de mes pensées

- Rien d'intéressant Docteur 

Dr. Georges c'est le médecin avait qui je travaille, il est beau et célibataire, il essaie de me tourner autour depuis un moment mais c'est clair que je n'ai pas la tête à cela. Mais apparemment il ne comprenait pas les alarmes négatives que je lui lançais.

- Vous attendez un taxi ? Je peux vous déposer 

Encore lui entre mes pattes, le service étant fini je franchissais le parking à la recherche d'un taxi pour me déposer. C'était l'anniversaire de Samy et Christian avait prévu quelques choses.

- Ça ira Dr. Ne vous dérangait pas 

Il vient se mettre devant moi et me tient par la main

- Vous avez que vous êtes belle

- Merci 

- Vous ne me laissez pas indifférente, vous me plaisez. J'aimerai vous inviter à dîner

- Dr, je suis mariée _dis je en montrant ma bague

- Mais vous n'êtes pas heureuse avec votre mari, tout le monde le voit, vous n'avez pas l'air d'une femme heureuse dans son foyer

- Ce que je vis ne regarde personne 

- Moi j'aimerai vous rendre heureuse

- S'il vous plaît n'insistez pas, ça risque de devenir énervant 

- Nadia, je suis tomber sous votre charme et...

Johnny venait d'arriver, le regard qui venait de lui lançait lui avait directement faire taire. Il n'osait plus parler encore moins affronter le regard de Johnny

- Nadia, vient on y va.

- Dr, j'espère que nous resterons professionnel au travail. Je suis désolée mais ne me parlez plus de vos sentiments

- NADIA! Crie Johnny

Il a quoi déjà .

Le docteur est presque parti en fuyant. Je me retournais sans comprendre pourquoi il agissait de la sorte. Il s'en allait et moi je le suivais derrière jusqu'à la voiture.

- Je ne savais pas que tu allais passer me prendre 

- Je ne savais pas que tu passais te journée à te faire draguer sur ton lieu de travail. Pourquoi tu n'as pas répondu à mes appels

- Sûrement occupé à terminer tout le boulot que j'avais 

- Okay! Très bien. 

Monsieur a l'air énervé. Je ne comprend pas pourquoi.

Il roule dans un silence. J'essaie de mettre l'ambiance mais rien il ne veut toujours pas parler.

- Eh bien, qu'est ce qui a pu te mettre dans cet état. Ça va au boulot ?

- C'est la dernière fois que je te vois avec cet homme. Si il passe son temps à te draguer accuse le et qu'il fiche le camp sinon moi même j'irai le menacer. 

- je crois que je n'ai pas bien compris 

- Je n'ai pas aimé ce que j'ai vu aujourd'hui

- Quoi ? 

Il ne dit rien et je ne dis rien. J'ouvre la portière pour descendre vu qu'il venait de se garer. 

Je ne saisi pas ce qu'il est entrain de me raconter mais ça réaction m'énerve.

J'entre dans ma chambre, il me suit. 

- Explique moi John, parce que je ne comprend pas ce qui se passe.

- Nadia je suis jaloux. Ça m'a rendu jaloux de voir cet homme te tenir la main et la manière dont il te parlait 

- Quoi! c'est quoi cette histoire _ dis je choquée

Non il n'a pas le droit de tomber amoureux de moi.

Il avance et m'embrasse, je me laisse aller et répond à son baiser.

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