Chapitre 118

Write by Jennie390

⚜️Chapitre 118⚜️


Depuis qu'Irène s'est installée avec son fils Régis, elle a repris sa vie en main. Elle a ressorti ses diplômes en comptabilité et a commencé à donner des cours dans une école de gestion. Elle est plus épanouie et ça lui fait un bien fou de pouvoir travailler, vu que Jean-François n'avait jamais voulu qu'elle le fasse. 


Aujourd’hui, elle sort du boulot à 16h00, elle va faire quelques courses pour le repas du soir. Pendant tout le temps où elle cuisine, elle pense au Gabon. Quelques jours auparavant, elle a vu sur internet l’issue du procès de Jean-François. Elle était très satisfaite du verdict. Jean François méritait de passer le restant de ses jours en prison pour toutes ses mauvaises actions, elle regrettait juste de ne pas avoir réagi plus tôt pour mettre fin à tout.


Elle a par la même occasion vu qu’Imelda est recherchée par la police, pour toute une montagne de crimes. Ça l’a tellement choqué qu’elle a appelé Félix qui lui a raconté en long et en large tout ce que la justice reproche à Imelda. Irène est déchirée de l’intérieur, déçue, couverte de honte juste en pensant que c’est sa fille qui a commis toutes ces atroc *ités. Elle savait depuis toujours qu’Imelda est capricieuse, impolie, hautaine, rancunière mais de là à être une tue*use de sang froid, c’était trop.


 Elle n’en revenait pas qu’un être aussi malfaisant puisse être le fruit de ses entrailles. Elle avait à chaque fois les larmes qui lui montaient aux yeux rien qu’en pensant qu’elle n’avait pas été une bonne mère, ni pour Ludovic qui n’était rien d’autre qu’un toxico. 

Régis revient à la maison aux alentours de 20h00, accompagné d’une jeune femme. Justine est assise au salon, plongée dans ses pensées quand ils font leur entrée. Elle se lève et vient faire un câlin à son fils. 


Régis : Bonsoir maman…


Irène : Bonsoir Rédji. Comment vas-tu ? 


Régis : Bien maman et toi ? 


Irène : Je vais super bien. 


Irène se décale sur le côté pour observer la jeune femme qui est en retrait.


Pamela : Good Evening Ma. 


Irène : Good Evening jolie demoiselle. Rédji, tu me présentes ? 


Régis : Désolée de ne pas t’avoir prévenue qu’on aurait une invitée au dîner. Je…


Irène : Ah non, ne t’inquiète pas. 


{Conversation en anglais}


Régis : Ok… Bon je te présente Pamela. (Faisant un clin d’œil à sa mère) : Celle dont je t’ai déjà parlé. Et Pam, ça c’est ma mère, Irène. 


Pamela : Enchantée Madame. 


Irène : Non pas de Madame, Maman Irène par exemple. Et c’est également un plaisir de te rencontrer, Régis m’a tellement parlé de toi. 


Pamela(sourire) : J’espère qu’il a dit de bonnes choses et que vous n’êtes pas trop déçue du résultat en temps réel. 


Irène(sourire) : Oui il n’a dit que de très belles choses et j’apprécie le résultat. Allez ne reste pas debout, fais comme chez toi.


Régis : Bon je vous laisse faire connaissance pendant que je vais rapidement me rafraîchir. Pam ma mère est adorable, ne te gêne pas s’il te plaît. 


Il prend les escaliers et les laisse seules au salon. 


Irène : Qu’est-ce que je te sers à boire ? 


Pamela : Non maman, ne t’inquiète pas je…


Irène : Ou alors tu préfères aller te servir toi-même ? 


Pamela : Non ça ira maman… 


Irène : Ce n'est pas la première fois que tu viens ici n’est-ce pas ? 


Pamela : Euh non…


Irène : Bah voilà ! Fais comme d’habitude, lève toi et va voir dans le frigo ce qui te fait envie. Moi je n’ai aucun problème avec ça. Et s’il te plaît tutoie moi. 


Après une légère hésitation Pamela se lève. 


Pamela : Je te rapporte quelque chose ? 


Irène : Je n’aime pas trop l’apéro, prend juste ta boisson. 


Pamela se rend dans la cuisine où elle récupère une brique de jus de fruits et un verre avant de revenir s’assoir en face d’Irène.


Irène : Alors Pamela, tu as un accent local, je suppose que tu es ghanéenne. 


Pamela : Oui je suis ghanéenne de par mon père, mais ma mère est nigériane. 


Irène : Ah d’accord… Et tu fais quoi dans la vie ? 


Pamela : Je suis kiné. 


Irène : Oh, ça c’est très bien. 


Pamela(sourire) :Merci beaucoup. 


Elles discutent pendant un bon moment avant que Régis ne vienne les rejoindre. Irène se lève et va réchauffer le repas lorsque Pamela entre dans la cuisine. 


Pamela : Euh maman, je peux t’aider ? 


Irène : Tout est prêt ma chérie, ne t’inquiète pas. 


Pamela : Je peux compléter la table ? 


Irène : Ah ok ! Prend ceci et tu le déposes sur la table. 


Dix minutes plus tard, ils passent à table. Ils mangent dans la bonne humeur et pendant ce temps Irène et Pamela font connaissance. Après le repas, Rédji et Pamela débarrassent puis font la vaisselle. Un peu plus tard, Irène va faire le thé dans la cuisine, Rédji vient la retrouver. 


Régis : Alors maman, comment tu la trouves ? 


Irène : Je l’aime bien Rédji. Elle est polie, serviable, intelligente, elle a de la conversation, elle a l’air gentille et c’est une jolie fille. Vous ferez de beaux bébés. 


Regis(amusé) : woooo ! Tu es déjà aux bébés ? Chaque chose en son temps maman. 


Irène : Oui bien sûr que chaque chose en son temps mais tu ne vas pas attendre d’avoir 40ans pour faire des enfants. Et vu comment c’est parti, tu es certainement le seul de mes enfants qui pourra le donner des petits enfants. 


Régis : J’ai compris maman. 


Irène : Tu l’as laissée seule ? 


Régis : Elle est allée faire miction. Mais dis moi, quand on est arrivé, je t’ai trouvé très plongée dans tes pensées. Tu as un soucis ? 


Irène : Ah je pensais à tes frères. À mon échec en tant que mère. 


Régis : Maman… 


Irène(triste) : Mais c’est vrai Rédji, regarde comment tes frères sont devenus. Si j’avais été une bonne mère, si j’avais pu tenir tête à votre père quand il cultivait en vous le moindre effort, que son argent était tout ce qui devait vous intéresser, que l’école n’était pas si important vu que vous alliez avoir un bon héritage… 

Rédji je l’ai vu faire et c’est parce que j’avais déjà trop peur de me retrouver à l’hôpital avec des os brisés que je n’ai plus rien dit. J’aurais dû me battre davantage pour mes enfants. 


Rédji : Moi je ne suis pas totalement d’accord avec toi. C’est vrai que ce devient un enfant est influencé par ses parents de par l’éducation qu’il a reçue mais ça ce n’est qu’en partie. Tu as des enfants qui ont reçu une bonne éducation stricte, pieuse et qui finisse plus tard délinq*uant, assass*in. 


Tu ne peux pas te blâmer pour ce que sont devenus Ludo et Imelda maman. Un exemple simple, moi. Nous sommes tous les trois issus du même père et de la même mère, on a grandi dans la maison jusqu’à ce que je parte de là à mes 29ans. La même éducation qu’ils ont reçu de Jean François, je l’ai reçue.


 À moi aussi il me répétait que je n’avais pas besoin nécessairement de faire de grandes études, qu’il suffisait que je sache lire et écrire et que son argent ferait le reste. Moi aussi j’étais couvert de cadeaux et de privilèges : ma première voiture c’était une Mercedes, j’avais 15ans. Je partais passer mes week-end à Madrid ou à Londres. 


Parfois on affrétait tout un avion parce que je voulais voyager avec toute ma classe et mes profs. Moi aussi j’ai eu droit à tout. Mais malgré ça, je ne voyais pas l’utilité de manquer de respect aux gens parce que mon père était riche, je ne rabaissais personne. 


Je me disputais matin et soir avec Imelda et Ludo parce que je n’aimais pas leurs attitudes vis-à-vis des employés. Je n’ai jamais cherché à marcher sur les gens pour leur montrer que j’étais supérieur. Pour moi, mon père avait de l’argent, c’était ma chance pas un moyen de piétiner les moins favorisés. 


Je suis arrivé jusqu’au Bac puis j’ai fait une année d’études supérieures puis j’ai abandonné parce que j’avais la flemme c’est tout. À ce moment là si j’avais continué, je serai allé très loin mais de nous trois je suis moins catastrophique que les deux autres. Ludo et Imelda sont devenus pires, dès qu’ils ont découvert la drogue pour l’un et les hommes pour l’autre. Ils allaient au collège quand ils voulaient, déjà qu’a là base l’école ne les intéressait pas. 


 Plus tard j’ai décidé de m’afranchir de son argent, j’ai tout plaqué et je suis venu ici où j’ai dû recommencer à zéro. J’ai cherché des petits jobs que j’ai mis de côté pour payer mes cours du soir, aujourd’hui j’ai un bon boulot. Ça aurait pu marcher pour eux, mais ils ont préféré rester dans la facilité. Si l’autre est bon à rien drogué jusqu’à l’os et que l’autre une sale crim *inelle de la pire espèce, en quoi ce serait de ta faute ? J’estime même qu’on ne peut pas mettre totalement leurs résultats sur le dos de Jean François parce ce que plus jeune, c’est très facile d’être influencé. 


Mais quand on devient adulte, qu’on est majeur, vacciné, qu’on est en pleine possession de ses facultés mentales, on a le libre arbitre. Je ne veux plus te voir pleurer en te disant que si tu avais fait ceci ou cela…

Maman pardonne toi, parce que peu importe ce que Jean François disait tu trouvais le moyen de nous conseiller, moi j’estime que tu as fait ce que tu as pu. Tu n’aurais pas pu fuir avec nous à ce moment, il t’aurait tu*é. 


Irène : Et Simone, a commis des crimes avec Imelda. Je suis jusqu’à présent choquée. 


Régis : Tu sais que je ne l’ai jamais aimé, elle avait ce regard envieux là et malsain à chaque fois qu’elle venait à la maison. 


Irène : Oui je sais que tu ne l’appréciais pas. Je me souviens que je t’ai souvent grondé à cause de la façon froide dont tu la traitais. 


Régis : Ne t’inquiètes pas, n’y pense plus. 


Irène est en larmes, Régis la serre dans ses bras pour la consoler. 


Irène : Mais j’aimerais rentrer en contact avec… 


Régis : Pas Imelda s’il te plaît. C’est une sale crimin*elle, et j’espère qu’elle finira derrière les barreaux comme il se doit. Je sais que ton cœur de mère a mal mais c’est la vérité. 


Irène : Non je ne parle pas d’Imelda, mais de Ludo. Oui c’est un drogué pourri gâté, arrogant mais ce n’est pas un méchant garçon. Là où il n’y a plus d’argent, je me demande comment il fait. Ce qu’il mange, où il dort. Il va se gaver de drogues et finir par faire une overdose. 


Régis : Et donc tu veux faire quoi, l’emmener ici ? 


Irène : Rédji c’est ton petit frère. 


Régis : Maman je mène une vie paisible, je ne veux pas de problèmes avec la justice où ton fils va faire entrer de la drogue chez moi et mes mettre en portafau avec la justice de ce pays. Je me dois d’être exemplaire si je veux dans quelques années avoir la nationalité et je ne vais pas permettre que ton fils gâche tout. 


Irène : Rédji s’il te plaît, fais ça pour moi. Il ne te mettra pas dans des problèmes, il ira en désintox. 


Régis : Maman… 


Irène : S’il te plaît… 


Régis ne supporte pas de voir sa mère pleurer, il finit donc par accepter. 


Régis : Bon d’accord mais à la moindre incartade, je le fou dans un avion pour Libreville et je suis très sérieux. 


Irène : J’ai compris chéri, merci beaucoup. Bon le thé est prêt, voici vos tasses. Je vais boire le mien dans ma chambre. 


Régis : D’accord, merci maman. Pamela va rester dormir ici. 


Irène : Sans soucis. 


Elle prend sa tasse et sort suivie de Régis. Pamela est assise au salon manipulant son téléphone. 


Irène : C’était un plaisir de te rencontrer ma chérie, j’espère te revoir plus souvent. Je te souhaite une bonne nuit. 


Pamela : Merci maman, plaisir partagé. Bonne nuit à toi également. 


Elles se sourient avant qu’Irène n’aille dans sa chambre. Régis s’assoit avec Pamela sur le divan. 


Pamela : Ta mère m’a souhaité bonne nuit, elle sait que je dors ici ? 


Régis : Oui je lui ai dit. 


Pamela(choquée) :Oh mais toi aussi, qu'est ce qu’elle va penser de moi ? 


Régis : Elle ne va rien penser, relax ma belle. 

♤~~~~~~~♤


Le lendemain en rentrant du boulot, Irène téléphone à Ludovic mais personne ne décroche. C’est après plusieurs tentatives qu’une voix féminine décroche finalement. 


La personne(la voix nonchalante) : Allô. 


Irène : Allô bonsoir. 


La personne : Oui que voulez vous ? 


Irène : J’aimerais parler à Ludovic. 


La personne : Vous vous êtes trompés de numéro. Il n' y a pas de Ludovic ici. 


Irène : Vous êtes sûre Mademoiselle ? 


La personne(agacée) : Ehhh ne me fatigues pas, j’ai qu’il n’y a pas de Ludovic ici. Ça c’est le numéro d’Aurel. Allez au revoir. 


Irène : Non ne raccrochez pas, Ludovic et Aurel c’est la même personne. Je veux lui parler s’il vous plaît. Je suis sa mère. 


La personne : En ce moment, il est indisponible. Rappelez plus tard. 


Clic ! 


Irène réessaye d’appeler pendant des heures, personne ne décroche. Aux alentours de 23h, un homme décroche. 


L’homme : Oui allô… pourquoi vous appelez autant ? 


Irène : Je veux parler à mon fils, Ludovic enfin Aurel. 


L’homme : Il n’est pas en condition de vous parler actuellement. 


Irène : Mais pourquoi ? Depuis des heures, il est indisponible ? 


L’homme : Si vous êtes vraiment sa mère, vous devez savoir qu’il consomme des substances. 


Irène : Oui… je sais qu’il se drog*ue. Qu’est ce que ça à y voir avec le fait qu’il ne puisse pas me parler ? 


L’homme : Il n’a plus les moyens d’acheter de la marchandise de bonne qualité. Donc là il fait avec les moyens de bords. 


Irène(inquiète) :C’est quoi les moyens de bord ? Il a consommé quoi exactement, au point où il est indisponible pendant des heures ? 


L’homme : Euh je ne sais plus… Tramadol, chan*vre indien et peut être aussi du… 


Irène : Je vais passer en mode vidéo, je veux le voir. 


L’homme : Oh je n’ai pas que ça à faire moi ! 


Irène(au bord des larmes) : Je vous en prie. 


Dès qu’ils basculent en mode vidéo et que le gars pointe la caméra sur Ludovic. Irène a le cœur qui se serre. Ludovic est couché, les yeux mi-clos, la salive coule de sa bouche. 


L’homme : Aurel ta mère veut te parler, fais lui un coucou. 


Ludovic :… 


L’homme : Oh répond à ta mère ! 


Ludovic(bavant) hein ? Va-là-bas… je-t’em-merde. Enc*ulé ! 


Les yeux d’Irène se remplissent de larmes quand elle voit son fils dans cet état. Elle sort de sa chambre en courant et va retrouver Régis au Salon. 


Irène(criant) :Rédji ! Rédji ! Eh Seigneur ! 


Régis : Maman que se passe-t-il ? Pourquoi tu pleures ? 


Irène(en larmes) : C’est ton frère, il… 


Régis : Maman, c’est à cause de Ludovic que tu pleures comme ça ? Ne te rend pas malade à cause de lui et… 


Irène(lui mettant le téléphone sous les yeux) : Regarde l’état dans lequel il est ! Mon fils peut mo*urir à tout moment. 


Régis(choqué) : Seigneur ! Il est tellement mal en point, la drogue le fait vieillir même. Il fait même plus vieux que toi et moi. Qu’est ce qui n’a pas marché ? 


Dès que Régis prend le téléphone, Irène s’assoit par terre en larmes. 


Irène : Mon fils, oh Seigneur j’ai mal !  


Régis s’éloigne avec le téléphone pour parler avec le gars pendant environs 5 minutes puis il raccroche. Il a le cœur compressé en voyant sa mère, le visage mouillé de larmes. Elle avait déjà tellement souffert et pleuré auprès de JFM qu’elle méritait la paix aujourd’hui. Et lui, il ferait toujours son possible pour apaiser sa mère, la voir heureuse. Si pour ça il fallait aller chercher son toxico de petit frère, il le ferai pour elle. 


Il s’assoit à côté d’elle et la prend dans ses bras. 


Régis : Maman s’il te plaît ne pleure plus ainsi. Je supporte pas de te voir comme ça. 


Irène : Mon fils est comme une épave, tu l’as vu ! Il est complètement à l’ouest, incapable de sortir une phrase cohérente. Il consomme des mélanges dangereux qui peuvent l’emporter à tout moment. J’ai appelé depuis 16h on m’a dit qu’il était indisponible et jusqu’à 23h , il est toujours dans le même état ! À cette allure, il va rendre l’âme.


Régis : Ne t’inquiètes pas, ça n’arrivera pas parce qu’on ira le chercher. 


Irène : Le chercher ? 


Régis : Oui le gars m’a dit qu’ils sont à POG. 


Irène : Qu’est ce qu’il fait à Port-Gentil ? 


Régis : Aucune idée. Mais aujourd’hui c’est vendredi, je vais essayer de nous trouver des billets en ligne pour Libreville, idéalement pour demain. Je ferai un mail pour demander une permission au boulot de quelques jours. 


Irène : Oh merci beaucoup Rédji. 


Rédji : Je t’en prie, maintenant arrête de pleurer. 


Le lendemain en fin d’après-midi, ils atterrissent à Libreville. Puis ils prennent un autre avion pour Port-Gentil. Dès qu’ils arrivent sur place, ils rappellent sur le numéro de Ludo. Ils discutent quelques minutes avec la personne au bout du fil, puis ils prennent un taxi pour l’endroit qu’on leur a indiqué. 

Ils arrivent dans une maison délabrée, ils passent la porte. 


La maison est degeulasse, avec une odeur d’urine, de vomissures. Il y a des seringues ça et là, une table rempli d’herbes et de comprimés en tout genre. Des cannettes de bière, des bouteilles de whisky et des préservatifs utilisés à même le sol. Il y a de la musique qui joue et on entend des gémissements de femmes. Ils arrivent dans une chambre où 3 hommes et une femme sont en train d’avoir des rapports se*xuels. L’un des gars c’est Ludovic. 


Irène(choquée) : Seigneur ! 


L’un des gars : Qui vous a invité ici ? 


Un autre : On aime pas les intrus ! 


Irène : Ludovic, c’est maman on est venu te chercher. 


Régis : Je ne pense pas qu’il va nous reconnaître, tu as vu ses yeux ? 


Ludovic ne les reconnais pas du tout, il les regarde puis continue à s’affairer sur la fille. 


Régis : Au téléphone, on a parlé avec un certain Marc. Qui s’appelle Marc ici ? 


L’un des gars : Dégage ! 


Régis : Si j’avais su que cet endroit était comme ça, je ne serai pas venu avec toi. C’est dangereux pour toi ici. 


Irène : Il n’y a rien que tu aurais pu dire pour que je ne vienne pas. Donc laisse tomber. Je ne pars d’ici sans Ludo. 


Un autre : Vous ne comprenez pas quand on vous dit de foutre le camp d’ici ? 


Ludo tourne la tête dans leur direction, il se retire de la fille et s’approche d’eux. Irène baisse automatiquement les yeux pour ne pas avoir à regarder son fils nu. 


Ludovic : Vous êtes têtus tous les deux… 


Régis : Tu vas venir avec nous Ludo… 


Ludovic fixe son frère dans les yeux un instant puis il tourne la tête et pose ses yeux sur Irène qu’il regarde de haut en bas avec une lueur dans le regard. 


Ludovic : Toi je n’ai pas ton temps mec, je me suis approché pour pouvoir observer cette beauté de près. Ça va princesse ? 


Irène lève la tête et regarde son fils, elle a le cœur en miettes. Vu comment il la regarde c’est évident qu’il ne la reconnaît pas. 


Irène : Ludo c’est maman… 


Il la regarde et sourit, il lui caresse la joue et au moment où il s’apprête à toucher ses seins, Régis lui assène un coup de point qui le fait tomber à la renverse. 


Régis(froid) :Drogue ou pas drogue, tu tentes ça je te tu*e ! 


Ludovic pose la main sur la mâchoire en regardant Régis avec de l’incrédulité dans le regard. 


Régis : On s’en va maman. 


Irène :Mais Rédji… 


Régis(grondant) : J’ai dit on s’en va ! 


Au moment où Régis veut se retourner partir, il sent une lame de couteau sur son cou. 


L'un des gars : Vous rentrez chez les gens comme vous voulez et tu as le culot de frapper l’un des nôtres ? Tu bouges je te tranche la go*rge ! 


Régis et Irène se sont immobilisés… 



Notre amour face aux...