Chapitre 12

Write by Jojo D

*** Belinda ***

*** Quelques mois plus tard ***

 

           C’est le bruit de la porte qu’on ouvre qui me réveille, j’ai le sommeil léger ces derniers temps. Il doit être 8h et je sais déjà de qui il s’agit…

 

Jordanne : (me donnant une tape sur la fesse) oh la grosse dormeuse la lève-toi !

 

Moi : fou moi le camp Eyoum ! (dis-je la tête sous la couverture la voix ensommeillé)

 

Jordanne : je t’attends au salon, tu as 10 minutes donc bouge-toi un peu… (dit-elle en fermant la porte derrière elle)

 

      C’est chaque jour la même chose, je devrais être déjà habitué mais j’y arrive pas, ça devient chaque jour un peu plus difficile de se lever et de continuer. Je ferais mieux de me lever maintenant parce que je maitrise mon élément et je sais qu’elle est capable de débouler ici et me secouer du lit. Elle aurait au moins pu rester pour m’aider à sortir du lit mais non, Mme décide d’aller m’attendre au salon. C’est avec beaucoup de peine que j’arrive à sortir du lit, je vais a la douche soulager ma vessie et c’est à mouvement de tortu que j’enfile ma tenue de sport et c’est toujours a pas de tordu que j’arrive au salon, j’y trouve maman en train de discuter avec Jordanne…

 

Moi : Bonjour Ma’ah ! (m’adressant à Jordanne) si tu es venu me réveiller pour venir t’assoir et discuter il faut me dire je repars me coucher….

 

Jordanne : (se levant) oohh ne m’agresse pas ! C’est toi qu’on attend mais c’est toi qui viens gueuler sur le peuple…

 

Maman : Bonjour mon bébé… Tu ne travailles pas aujourd’hui ?

 

Moi : (m’en allant) non ! Je n’ai pas envie…

 

      J’ai à peine le temps de voir son regard peiné que je sort de la maison. Jordanne me retrouve quelques minutes plus tard et c’est parti pour 1 à 2h de marche ou plus, ça va dépendre de ma force a continué. C’est mon rituel matinale depuis 3 mois maintenant, au début j’y allais avec maman mais ma mauvaise humeur a vite eu raison d’elle, c’est maintenant le job de Jordanne et contrairement à maman elle s’en fou quand je râle….

 

       Quelques heures plus tard c’est fatigué et en sueur que je rentre à la maison, je dépasse maman et je file aussi vite que je peux à la douche enlever toute cette sueur collante sur moi. Une fois fraiche c’est nu en dessous que je jette un « kaba » sur moi et je vais au salon prendre mon petit déjeuner. Maman essaye à plusieurs reprise de faire la discussion entre nous sans succès, elle finit par laisser tomber et c’est peiné qu’elle quitte le salon, je fini mon petit déjeuner et je vais à la cuisine faire part de mes envies du jour, une fois fait je retourne dans ma chambre.

 

       C’est maintenant à ça que se résume ma vie depuis ces derniers mois. Le travail j’ai arrêté d’y aller depuis 3 mois déjà, les sorties ne font plus partie de mon quotidien, les seules sorties que je m’autorise c’est d’aller chez le médecin, aller à la pharmacie acheter mes médicaments et faire ma marche du matin, à part ça le reste du temps je suis dans ma chambre à broyer du noir pleurant ma peine devant nos photos, nos messages, même le simple fait de voir son numéro de téléphone me fait pleurer. Je n’ai plus le gout à la vie, je ne dirais pas que je vis mais je survis. Il n’a pas idée à quel point son départ m’a briser, personne d’ailleurs ne peut comprendre. Je ne savais pas qu’avoir le cœur briser pouvais faire si mal...

 

        Ne croyant pas qu’il soit vraiment partie à ma sortie de l’hôpital je suis allé chez lui mais le concierge m’a dit qu’il avait rendu les clés, j’ai appelé, écrit par mail, en bref je l’ai harceler sans résultat. J’ai eu du mal mais j’ai fini par comprendre qu’il était partie pour de bon, qu’il ne voulait plus de moi, c’est cette partie qui m’a encore plus fait mal. Je suis devenu invivable, chiante et à la limite en colère contre le monde entier et c’est mes proches qui en ont payé les frais, surtout maman ; me voir dans cette état l’a fait pleurer à plusieurs reprise ce qui m’a peiner mais je n’étais pas moi-même en mesure de consoler quelqu’un d’autre, je le suis encore moins maintenant…

 

        Je me réveille et je vois qu’il fait déjà nuit, c’est toujours comme ça, quand je suis fatigué de réfléchir et de pleurer c’est le sommeil qui me prend. Je me lève pour étirer mes jambes quand j’entends cogner à la porte, c’est la ménagère…

 

Elle : (fléchissant les pieds) Madame le diner est servi, ils n’attendent que vous…

 

Moi : (les mains sur le dos) va leur dire que je n’ai pas faim…

 

         Elle s’en va. Je ressors des toilettes et je l’a trouve encore placé au milieu de ma chambre…

 

Moi : un problème ?

 

Elle : Monsieur demande que vous veniez tout de suite, que vous ayez faim ou pas… (dit-elle gêner)

 

         C’est en tirant les pieds que je l’ai rejoint à la salle a mangé la mine bien renfrogner. Je n’avais pas faim honnêtement mais de voir et sentir toute cette nourriture m’a donné l’appétit, c’est sans me faire prier que je m’assois et je profite de mon repas sans prêter attention aux autres, ils sont les seuls à faire la conversation, moi je n’ai rien à dire donc je me contente de profiter de mon repas a un tel point que je n’ai pas entendu maman me parler…

 

Roland : (tapant les mains sur la table ce qui me fait sursauté) ça suffit ! Y’en a marre de ton comportement…

 

Moi : (le regardant perdu) qu’es ce que j’ai encore fait ?

 

Roland : quand maman te parle fait l’effort de répondre…

 

Moi : (haussant les épaules) je n’ai rien entendu…

 

Roland : ouais c’est ça ! Quand tu entends souvent es ce que tu réponds ?

 

Maman : (touchant le bras de Roland) Roland calme toi… Laisse la tranquille…

 

Roland : c’est parce que tu l’as laisses tranquille qu’elle passe son temps a manqué de respect au gens….

 

Moi : de quoi je me mêle ? (voulant me lever) si tu m’as demander de venir manger pour me faire le bruit mieux je repart dans ma chambre…

 

Roland : c’est tout ce que tu sais faire, fuir quand ça ne t’arrange pas. Grandi un peu bon sang ! Tu auras bientôt 27 ans et au cas tu l’aurais oublié tu seras bientôt maman… C’est avec cette attitude de gosse que tu veux élever ton enfant ?

 

Moi : (les larmes aux yeux) ferme ta bouche Roland ! Tu ne sais pas de quoi tu parles ! (dis-je avec rage)

 

Maman : (grondant) Roland !

 

Moi : (pleurant) laisses le parler… Apparemment il connait tout…

 

       J’essaie de marcher avec rage mais je n’y arrive pas, c’est à pas de tordu que j’arrive dans ma chambre et je claque la porte bien fort derrière moi… J’ai 27 ans et j’attends un enfant et alors ? Ce n’ai pas non plus comme si j’avais prévu cette grossesse, elle m’est tombé dessus 1 mois après mon opération pendant mon check-up, je ne savais pas quoi faire, ni comment me comporter surtout que Johanne n’est pas là. Il pense que ça me plait d’être comme ça ? De faire du mal à mes proches et mon bébé ? Non ! Ça ne me plait pas mais je n’arrive pas à aller au-delà de ça… Je suis couché pleurant quand j’entends la porte s’ouvrir…

 

Moi : (reniflant) je veux rester seul !

 

Roland : ce n’est que moi… (dit-il en s’asseyant en face de moi)

 

Moi : raison de plus pour que tu t’en ailles…

 

Roland : (caressant mon bras) je suis désolé d’avoir été dur avec toi, mais tu ne nous laisses pas le choix… Regarde toi, tu n’as plus rien de la jeune fille joviale et insouciante que tu étais, a croire ce cette rupture t’a rendu amer envers tout le monde et la vie… (dit-il la voix douce)

 

Moi : (pleurant) tu ne peux pas comprendre…

 

Roland : alors explique-moi…

 

Moi : il me…me manque Roland… J’ai besoin de lui… (Touchant mon ventre) nous avons besoin de lui… Je n’arrive pas à continuer sans lui… En tout cas pas de cette façon… C’est trop dur… (Je parviens à dire en pleurant)

 

Roland : (caressant mon dos) je sais… Mais ce n’est pas une raison pour en vouloir à la terre entière encore moins à maman… Es ce que tu sais à quel point cette situation la peine ? On t’a laissé être égoïste et pleurer ta peine comme tu le voulais mais c’est fini… Dans à peine 2 mois tu accouches, tu veux que ton enfant te trouve comme ça ?

 

Moi : (hoquetant) J’essaie Roland… J’essaie vraiment mais je n’y arrive pas… Il me manque… Je ne sais pas s’il est encore en vie, de quel côté il est encore moins s’il va bien… J’ai besoin de le voir… Qu’il sache que j’attends son bébé… Peut-être… Peut-être ça le feras revenir vers moi… J’ai besoin de lui… Nous avons besoin de lui…

 

            Et j’éclate en sanglot ! Ça fessait longtemps je n’avais pas autant laissé sortir ma frustration, ma peine et mon chagrin. J’ai besoin de le voir, juste une dernière fois, ne serais ce que pour voir son enfant et faire partie de sa vie, j’en ai besoin…

 

Roland : (essuyant mes larmes) il est encore en vie Belinda et il va plutôt bien…

 

Moi : (le regardant) comment tu le sais ?

 

Roland : on a gardé le contact…

 

Moi : (le suppliant) il est ou Roland ? Je veux aller le voir…

 

Roland : tu n’es pas en état…

 

Moi : (le coupant) en état de faire quoi ? Que je sache je ne suis pas encore à terme… (Pressant sa main en le suppliant) Stp Roland… Dit moi ou il est, j’ai besoin de le voir… Il me manque trop…

 

Roland : j’ai promis de ne rien te dire… Ne me pousse pas à rompre ma promesse…

 

Moi : Stp Roland… Ça te plait de me voir dans cette état ? Cette rupture s’est faite sur une note d’inachevé… j’ai besoin de mettre les choses aux claires avec lui… Je t’en supplie…

 

Roland : (soufflant) il est à Seattle… A l’hôpital…

 

*** Une semaine plus tard ***

 

        Je viens de franchir les portes de l’hôpital ou Johanne est hospitalisé. Je suis arrivé à Seattle hier, ça n’a pas été facile pour moi de convaincre mon gynéco de faire ce voyage parce que selon elle ayant déjà entamé mon 7eme mois et étant une primipare l’enfant peut arriver à tout moment. J’ai tellement insister qu’elle a dû accepter en me confiant à l’un de ces confrères qui exerce dans ce même hôpital, c’est a pas lent que j’arrive à l’accueil et demande à voir le patient Belinga Johanne, elle me fait patienté quelques minutes puis me demande de la suivre ce que je fais le cœur battant et la main sur le ventre, une fois devant la porte, elle me laisse et s’en va.

 

     C’est après mainte exercice de respiration profonde enfin d’évacuer ma peur et mon stress que je fini par ouvrir la porte. Il est couché dos à la porte, au fur et ma mesure que j’avance je ne reconnais pas son corps, ces tatouages sont toujours la certes mais son corps a perdu toute sa splendeur, il a considérablement maigrit, il ne reste quasi plus rien de tous ces muscles qui le rendait si imposant et virile, sans m’en rendre compte les larmes se mettent a coulé, surement alerter pas les bruits de mes sanglots il se retourne, muni d’un masque a oxygène il n’a plus rien à voir avec l’homme que j’ai connue, il a l’air tellement pâle et amaigri, je me reteints d’exprimer ce que je ressent et mes larmes redouble d’intensité. Nos regards se croisent et s’accrochent, je vois bien qu’il est surpris de me voir ici, je vois son regard descendre et s’arrêter sur mon ventre arrondi ce qui le rend encore plus surpris, je me contente d’exquise un sourire timide à travers mes larmes…

 

Moi : salut… (Dis-je ne me rapprochant de lui)

 

      Il retire son masque a oxygène et s’apprête à me répondre quand il est pris d’une doux très sèche qui le fait craché des boules de sang, horrifié je me rapproche de lui et muni d’un mouchoir je n’nettoie sa bouche et les tâches de sang sur son bras et son draps, je jette le mouchoir et je viens prendre place près de lui…

 

Johanne : c’est Roland n’es-ce pas ?

 

Moi : Humn !

 

Johanne : pourquoi tu es venu ?

 

Moi : (caressant sa joue) tu me manques… (Dis-je en le regardant avec tendresse)

 

Johanne : (détournant le regard) je ne voulais pas que tu me voies dans cet état…

 

Moi : ça ne me dérange pas tu sais…

 

Johanne : (après quelques secondes) tu en ais a combien de mois ? (dit-il en regardant mon ventre)

 

Moi : 7 mois et demi (dis-je en souriant)

 

Johanne : quel sexe ?

 

Moi : une fille… (Dis-je souriant)

 

       Malgré ces traits tirés et pâle j’arrive a distingué un mince sourire ; il est content de savoir qu’il aura un enfant, une fille, j’ai fait le bon choix…

 

Johanne : (serrant ma main) tu n’aurais pas due venir Linda… Regarde-moi, je ne ressemble plus à rien… J’ai même honte que tu me vois de cette façon…

 

Moi : (les larmes aux yeux) …

 

      Je rapproche mon visage du sien et je colle mon front sur le sien. Si seulement il pouvait savoir ce que je ressens à cet instant…

 

Johanne : (me faisant un chaste baiser) tu m’as manqué Linda…

 

Moi : (pleurant de plus belle) toi aussi bébé… Toi aussi…

 

*** Trois semaines plus tard ***

 

         J’ai pratiquement élu domicile ici à l’hôpital au point ou son docteur a fait installer un second lit près du sien pour que je puisse prendre soin de lui du mieux que je peux. J’ai eu une discussion avec ce dernier pour m’enquérir de son état, selon lui ma venue l’a fait reprendre des couleurs certes mais ça n’empêchera en rien le processus de la mort, ça pourra la retarder de quelques jours mais c’est tout, ça m’a peiné mais j’ai décidé de ne plus pleurer, je dois être forte pour nous trois…

 

        Depuis ce matin je ressens des légers contractions, rien de bien alarmant mais plus les heures avances plus ça devient intense, Johanne l’a remarqué et sans mon consentement il a fait appel à une infirmière. Arrivé en salle d’accouchement l’infirmière m’informe que je suis dilaté a 6 doigts, j’hurle tellement sa fait un mal de chien… J’ai été catégorique, pas de péridurale même si à un moment j’ai été tenté de flancher …  Quelques minutes plus tard après avoir pleurer, crier, gueuler, transpirer et pousser de toute mes forces je tiens enfin ma fille dans mes bras ce qui me fait tout oublier, je pleure tellement je suis ému et fière de moi, l’infirmière l’a reprend et l’emmène l’a nettoyer…

 

*** Deux jours plus tard ***

 

        C’est en fauteuil roulant, mon bébé dans mes bras suivi d’une infirmière que je me rends dans la chambre de Johanne, quand il nous voit arriver il essaye de se redresser, l’infirmière accourt vers lui enfin de l’aidé puis elle s’en va, je lui mets le bébé dans les bras, ça se voit qu’il est ému, il sourit mais n’arrive pas à empêcher les quelques larmes d’émotions de couler…

 

Moi : je te présente Illona Johanna Belinga…

 

Johanne : (ému) merci bébé… merci…

 

           Johanna c’était le prénom de sa mère, j’ai voulu lui faire cet hommage…

 

Johanne : (me regardant) je n’aurais pas pu rêver d’un meilleur cadeau… Merci Linda… (dit-il en me caressant la joue ce qui me fait pleurer)

 

      Je fais sortir le bibi d’Illona dans le sac et je lui donne, c’est avec tellement d’amour, d’attention et de tendresse qu’il lui donne a mangé, cette image fait gonfler mon cœur d’amour, pour ne pas l’oublier je prends mon téléphone et je capture cet instant qui pour moi est le plus magique…

 

*** Une semaine plus tard ***

 

         J’ai récupérer ma place près de Johanne dans sa chambre comme ça je pourrais à la fois prendre soin du père et de la fille. Il a fait venir son avocat pour qu’on puisse faire l’acte de naissance de Johanna et qu’il puisse la reconnaitre, ils m’ont également fait signé pleins de papiers. Avoir Johanna près de lui lui redonne bonne mine, il reprend des couleurs de jours en jours ce qui me rends un peu plus optimiste quant à sa guérissons, je sais qu’il est déjà condamné à mourir mais j’aimerais avoir plus de temps avec lui, qu’il puisse profiter au maximum de sa fille, me dire qu’il devra bientôt me quitté me fait trop mal, enfaite j’évite de penser à ça…

 

      Elle a fait son rot depuis quelques minutes déjà et semble vouloir dormir, je l’a couche près de son père et je descends vite au supermarché qui est en face de l’hôpital acheter des couches pour Johanna. De retour sur le pas de la porte je sens que quelques choses ne va pas, je regarde le moniteur, il affiche une ligne droite, je place ma main sur ma bouche pour m’empêcher de crier. Il a l’air si paisible, un petit sourire se dessine sur son visage, on pourrait croire qu’il dort mais non, il s’en est allé, je regarde ma fille qui tient le bras de son père en dormant, elle ne se rend comptes de rien. C’est en pleures que je la prends pour la mettre dans son lit et je retourne m’accroupir près de Johanne ou je lui baise le front et les lèvres…

 

Moi : (caressant ces joues) Je t’aime bébé… Repose en paix…

 

*** Quelques semaines plus tard ***

 

      Johanna et moi sommes de retour au Cameroun depuis 2 semaines déjà ou nous profitons de la chaleur familiale. L’enterrement de Johanne a eu lieux le week-end passé, j’ai tenue à ce qu’il soit enterré près de ces parents. Je croyais que pendant l’enterrement j’allais m’effondré mais été forte, j’ai pleuré oui, mais pas trop, en même temps je pense que j’ai déjà épuisé tout l’eau dans mon corps, je m’étais déjà préparer psychologiquement a sa perte et je me devais, non, je me dois de rester forte pour Johanna…

 

         Ca fait à peine 1heure que Johanne et moi sommes rentré de notre entretient avec l’avocat de Johanne, tous ces entreprises et ces avoirs ont été mis à mon nom et celui de Johanna, moi ayant la majorité des parts et mettant celle de Johanna sous ma tutelle, elle pourra en avoir possession quand je la jugerais prête. Son avocat m’a également remis une lettre que j’attends d’être seul dans ma chambre avant de la lire. Apres quelques heures a discuté avec maman et Jordanne j’arrive à m’éclipsé pour aller m’en fermé dans ma chambre lire cette lettre…

 

« Bonjour ; Bonsoir Linda…

 

      Si tu lis cette lettre ça veut dire que je suis déjà parti et que tu as déjà vu mon avocat. J’aimerais te remercier de m’avoir permis de vivre ce sentiment qu’on appelle l’amour, cet amour fous et intense qui nous consume et nous fais faire des folies comme celles que j’ai fait avec toi et pour toi. Tu m’as offert le plus beau des cadeaux qu’on pouvait m’offrir, pouvoir tenir le fruit de notre amour dans les bras m’a fait me sentir invisible et immortelle ne serait-ce que pour le temps que ça à durer. Je t’ai aimé Linda… Aimé a un point ou j’en ai eu peur, peur de flancher, de tomber et de devenir faible, mais au contraire c’est cet amour-là qui m’a fait tenir jusque-là. Je sais que tu ne m’oublieras jamais et que tu m’aimeras toujours mais j’aimerais que tu vives, que tu t’autorise à aimer quelqu’un d’autres et que tu sois heureuse…

 

Prends soin de notre princesse pour nous deux et dit lui que papa l’a aimé et qu’il l’aimera pour toujours…

 

Linda… Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais toujours même à trois mètres au-dessus du ciel…

 

                                                                                                                 Johanne B. » 

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