Chapitre 12 : L'appel

Write by La Vie d'Ielle

Chapitre 12 : L'appel 





**Nelly 





_Deux jours plus tard



Moi : Ya Marc, ne touche pas ça... Oooh !!


Ya Marc  : Désolé, j'ai été attiré. 


Moi : C'est pour tout à l'heure. 


Ya Marc : Ah... Désolé  !


Moumou : Attends que l'on te serve un peu... Il e' reste encore, je vais en faire vite fait. 


Elle lui a donné la salade qu'il n'arrêtais pas de regarder pour en faire une autre après,  le temps que j'aille prendre une douche.  Quand elle a fini, elle est venu me trouver dans la chambre. 

Elle a dormi ici pour qu'on fasse correctement notre part pour la journée vu qu'on s'est chacun reparti des tâches. 


Moumou  : Jusque là, je suis toujours étonnée du fait qu'il ne t'a rien dit quand tu lui as dit où  tu allais. Aujourd'hui même encore il n'a rien dit, il a changé ? 


Moi : Moi-même je ne Saurai  exactement quoi te dire. Tant que ça va en ma faveur, je ne m'en plains pas. 


Moumou : Et comment  !?


Elle a raison d'être étonnée parce sue malgré mon âge, Ya Marc pense toujours que je suis une gamine. Il ne me laisse pas sortir seule ou du  moins, si je sors je  ne dois pas mettre du temps. Quand il est là encore ça va parce qu'il peut me laisser durer dehors en sachant qu'il viendra me chercher mais quand il est sur site woooooooooo,  c'est la prison.  

Notre relation aîné est mort suite à une agression,   sa petite amie qui avait organisé ça,  donc c'est pour cela qu'il est aussi mère poule.  Ça m'étouffe je ne vais pas le cacher mais je comprends pourquoi il le fait donc je supporte simplement. 


On s'est apprêté et Yannick est venu nous chercher. 


Maman : Allez-y retrouver le pauvre enfant sinon ton frère va le tuer avec son regard. 


Moi : Yannick est là déjà ?


Maman : Oui. 


Moi : D'accord  ! Reste avec eux s'il te plait, o' arrive. 


On a vite fait de finir et ranger avant de sortir. 

On a tout rangé dans sa voiture. 

Ya Marc l'a d'abord bien regardé avant qu'il ne s'en aille et il a même pris son numéro, au cas où... A-t-il dit. 

C'est seulement quand le téléphone de Yannick a sonné devant lui qu'on  a pu partir pour notre belle journée. 


Yannick  : Ton frère voulait me tuer du regard  ?


Moi : Il est méfiant. 


Yannick : A ce point  ?


Moumou : Plus  que ça, crois-moi. 


Yannick  : Eh bhein !!


Moumou : Eh ouais mon cher... Attention, quand il saura que tu sors avec sa soeur il ne te fera pas de cadeau. 


Mon frère il est juste timbré en fait, comme l'était papa et il est aussi très jaloux. 

C'est toute cette  histoire avec notre aîné qui l'a rendu plus timbré qu'il ne l'était. 

Au début, il ne voulait même pas entendre que j'ai un mec mais maman avait parlé et il a baissé ça. 

Du coup, il sait que je sors avec quelqu'un mais il ne sait pas qui est ma personne. Il n'y a que maman qui connait cette relation. 

Nous sommes quinze , heureusement que les garçons ont pris des voitures. Certains en avaient déjà et d'autres ont pris je ne sais où pour les circonstances. Nous sommes arrivés en même temps que ceux qui avaient la boisson. 

Une fois tous arrivés et les affaires installées au coin choisi, on a pu se mettre bien. Nous avons troqué nos vêtements contre nos maillots. J'ai spécialement pris un maillot sur le net, je l'ai fait spécialement pour emmerder Yannick.  Il va  en baver, c'est fait très exprès et j'ai eu le résultat souhaité parce que depuis qu'il m'a vu son regard n'a pas changé de direction. 

Lui et moi sommes ensemble depuis deux ans et sa famille me connait.  C'est sérieux jusque là et j'espère fermement que ça le restera, qu'on restera toujours ensemble. 


Yannick ( m'enlaçant )  : Tu l'as fait exprès n'est-ce pas  ( chuchotant à mon oreille ) ?


Moi ( red cup en main )  : Quoi donc ? 


Yannick : Mettre ce maillot, tu as fait exprès n'est-ce pas. 


Moi ( feignant )  : Je ne sais pas de quoi tu parles. 


Yannick : Ouais c'est ça ( bisou sur la joue ).  Tu rentre avec moi ? 


Moi : Impossible ! 


Yannick : Ton frère  ?


Moi : Crois-moi qu'il fera exprès de passer à la maison ce soir. 


Yannick : Tu dormiras au moins le jour du repas ? 


Moi : Oui !! Il sera sur site en plus... 


Yannick : Okay.  Maman me fatigue avec et elle me menace même à cause de toi  ( me retournant ). 


Moi : Elle a raison...  Elle garde ma place simplement. 


Yannick : C'est ça  !


Il m'a relâché pour aller retrouver ses amis,  que la fête commence. 

Franchement, la journée se passe très bien et ce genre de choses détend toujours. Hormis l'ambiance dans notre coin, c'est chaud ici et la musique est bonne.  

Je ne suis pas de nature calme, je feins juste de l'être quelques fois. J'aime bien la danse et les délires de ce genre... Ce pourquoi je suis bien debout en train de danser. Quand il faut se coller, on se colle et c'est ce qu'on a fait jusqu'à ce mon regard se pose sur ... 


Moi : Ya Marc ... 


J'ai failli rater un battement. 

Qu'est-ce qu'il fait là  ? 

Il a fait exprès de venir. 


Yannick : Quoi ? 


Moi ( m'éloignant )  : Retourne toi. 


Il s'est retourné et j'ai bien vu le regard de Ya Marc.  Il nous a regardé intensément puis il a détourné son regard pour le porter sur ceux qui étaient avec lui. Ils se sont éloignés de lui, je les regardais s'éloigner jusqu'à ce qu'ils disparaissent de mon champ de vision. 

Je sens qu'il va me faire du bruit quand je vais rentrer. 





**Mira 






Moi ( haletante )  : Je crois que tu es un dieu grec. 


Éric  : Oui ? Lequel  ?


Moi ( souriant )  : Vas savoir. 


Je me suis dégagée de son étreinte pour m'asseoir à côté de lui. Involontairement, mon regard s'est posé sur l'heure. 


Moi ( sursautant )  : Merde, l'heure !! 


On était à une soirée. 

Il est venu me déposer mais au lieu de rentrer, on s'est mis à l'aise et c'est seulement maintenant que je me prends connaissance de l'heure. 


Éric : C'est de ta faute. 


Moi : Ah ouais ( me réajustant )   ? 


Éric : Il ne fallait rendre l'atmosphère ainsi... Sensuelle. 


Moi ( ouvrant la portière )  : C'est ça. 


Éric  : Eeeeeh !


Moi ( descendant )  : Quoi ?


Éric : Je n'ai pas droit à un baiser ? 


Moi  ( le regardant )  : Tu viens d'en avoir plus que ça même. 


Éric : Peu m'importe, j'en veux. 


Il est descendu aussi en se réajustant. 

Avant de reprendre sa place à l'avant il m'a embrassé, c'est seulement après son baiser qu'on s'est séparé.  Je suis passé par la porte arrière, c'est sur la pointe des pieds que j'ai regagné ma chambre sans mettre la lumière. Quand j'ai mis la veilleuse, j'ai sursauté...  Maman. 


Maman : Bonjour Mira. 


Moi  :... 


Maman  : Tu me remets les clés que tu utilise s'il te plait  ? 


C'est sans discuter que je lui ai remis la clé de la porte arrière. 


Maman : Toutes les clés ( se levant ). 


J'ai fouillé mon tiroir pour sortir les autres clés pour les lui remettre . 


Maman : Très bien ! Maintenant, bonne nuit.  On se revoit dans quelques heures. 


C'est sur ces mots qu'elle a quitté ma chambre. 

J'avais retenu ma respiration, je la relâche à peine. Ce que je voulais toujours évité, que maman me voit.  Là, je sens que ça va barder pour moi tout à l'heure et je n'ai même pas d'excuse là. 


J'ai pris mon téléphone pour appeler la seule personne qui peut me sortir de cette galère. 


Nana  : Pourquoi tu me dérange si tôt ?


Moi : J'ai besoin de toi nana, il faut que tu vienne à la maison dès que le jour se lève. 


Nana : Qu'est-ce qu'il y'a ? 


Moi  : Je rentre à peine et maman m'a vu, tu sais que ça va crier sur moi tout  à l'heure. 


Nana : Toi aussi,  tu ne pouvais pas regarder l'heure  ? 


Moi  :  Si mais... 


Nana : Je serai là. 


Moi : Tu me sauve. Je vais inventer quelque chose en attendant que tu viennes. 


Nana  : Il faut me dire ce que tu inventeras, pour que ça soit crédible. 


Moi : Ok. 


J'ai raccroché, me suis déshabillée puis je me suis jetée sur mon lit. Je n'ai même pas pu  dormir tellement je réfléchissais à ce que je vais dire à Maman. L'heure qui dure d'habitude a filé aujourd'hui et je me suis retrouvée à  8h encore éveillée. 

Je me suis levée prendre une douche et attendre que mon châtiment tombe. 


Maman a frappé à ma porte à  8h50_

Je suis allé la retrouver au salon, papa est là. 

Seigneur papa,  mon rythme cardiaque a augmenté. 


Moi  : Bonjour papa. 


Papa  : Bonjour Mira.  Tu ne dis pas bonjour à  ta mère  ?


Maman ( me regardant )  : Oh s'est déjà dit bonjour, ne t'inquiète pas.  


Papa : Okay. 


Silence ... 


Papa : Qu'est-ce que tu fais debout là  ?


Maman : Parce qu'elle a quelque chose à nous expliquer. 


Papa  ( posant son journal )  : Ah bon ? 


Maman : Oui. 


Papa ( me regardant )   : Je t'écoute alors. 


Moi ( tête baissée )   : ... 


Maman : Tu me dis d'où tu revenais ?


Moi  : ... 


Maman ( regardant papa )  : Figure toi que ta fille ici présente est sorti hier en cachette pour rentrer  aujourd'hui aux aurores. 


Papa  : Pardon ?


Maman : Elle a fait le double de toutes les clés de la maison pour aller et venir à  son souhait. 


Papa : Mira où étais-tu ? 


Moi : Chez nana. 


Maman : Ah chez nana ?


Moi  : Oui. 


Maman : Tu vas chez nana sans nous dire et tu rentre aux aurores et en cachette  ?


Moi : Je savais que tu devais refuser si je te le demandais donc je suis allé sans vous le dire.  Elle voulait que je rentre le matin mais sachant votre réaction j'ai insisté pour rentrer. 


Papa ( se levant )  : Et tu rentre à ce genre d'heure toute seule ? 


Moi : Je n'étais pas seule. 


Papa : Qui t'a ramené ? 


Nana ( intervenant )  : J'ai demande Romy de venir la déposer pour moi. 


Ouffff, nana !


Papa  : Qui est Romy  ?


Maman : Parce que ce qui t'intéresse là dedans c'est de savoir qui est Romy  ? 


Nana  : Bonjour à  toi aussi Annabelle. 


Maman  : Je te dis que ta fille a fait des doubles de chaque clé de cette maison et qu'elle rentre et sort quand elle veut à des heures impossible et ce que tu trouve à demander c'est qui est Romy  ?


Papa : Annabelle ... 


Maman : Quoi ? Annabelle quoi  ?  Mira te ment sans retenu et tu es là à gober ses bêtises ?


Papa  : Qu'est-ce que tu en sais ? Oui, je lui en veux pour les  clés et du fait qu'elle soit sorti sans demander mais si elle te dit qu'elle était avec maman  ? Elle était avec toi maman  ?


Nana  : Bien sûr  !! Elle voulait venir avec votre permission mais je connais comment Annabelle est, elle aurait refusé et donc on a ... 


Maman ( rire nerveux )  : C'est la meilleure  ! Faites moi passer pour la folle en même temps.  Charles, tu penses réellement que Ta mère qui encourage toutes les bêtises de Mira va démentir  ?


Papa : N'exagère pas voyons  ?


Maman : Que je N'exagère pas ? C'est ce que tu trouve  à me dire  ? Tu prends en compte au moins ce que je suis en train de te dire ? Je te parle des bêtises de ta fie et tu me demande de ne pas exagérer  ? Elle tu la crois sans problème mais Anne-Lily  non ?


Elle ne pouvait pas manquer celle là. 


Moi  ( exaspérée )  : Tu n'es pas fatiguée Maman  ? Est-ce que tu te rends compte que tu as un autre enfant hormis elle ? Anne-Lily par-ci et là, j'en ai marre tu comprends  ? J'en ai marre et elle m'étouffe terriblement. Même n'étant pas là, elle me bouffe l'air et je n'en peux plus.  Oui, elle est parfaite mais quand vas-tu arrêter de faire les comparaisons entre nous  ? T'es tu un jour demander si tout au fond j'ai un mal être à cause de votre façon de faire les choses ? J'en ai marre vous comprenez ? Si vous ne vouliez pas de moi, il fallait m'avorter simplement et si vous ne voulez pas de moi laissez moi partir chez ma grand mère.  Voici au moins quelqu'un qui m'aime moi et pas  elle.  Anne-Lily par-ci, Anne-Lily par là... Qu'elle me fiche la paix un peu  ( m'en allant ). 


Franchement, ça me saoule. 

J'ai longtemps garder ce ressenti en mois mais je n'en peux plus, j'en ai plus que marre.  J'ai l'impression d'être un enfant adoptée tellement je suis me vilain petit canard. Maman a depuis longtemps montré sa préférence et je l'ai toujours mal vécu sauf que moi, je ne me livre pas de aussi facilement.  Ce pourquoi je n'ai jamais parlé de ça, hormis à Nana. Mon mécontentement quant à  cela se manifeste par mon comportement. 

Ils en sont la raison donc qu'ils me laissent tranquille. 





**Annabelle 




Ginette : Bravo, il n'y a que toi pour irriter cet enfant.


Elle nous a laissé pour sans doute aller retrouver Mira dans sa chambre.

Les mots de Mira sont comme des pierres qu'on m'a lancé, je n'aurais jamais imaginé qu'elle penserait  cela de sa sœur. Je n'ai jamais pourtant fait de différence donc je ne comprends pas pourquoi elle a eu à dire tout ceci.


Charles : Ça t'arrive de ne pas parler d'elle ? Est-ce que tu te rends compte de ce que tu fais à Mira ?


Moi : 

Pourquoi veux-tu que je ne parle pas d'elle ? C'est mon enfant.


Charles : Parce que Mira n'est pas ton enfant ? Est-ce que tu vois que là tu fais clairement la différence ?


Moi : De quelle différence tu me parles ?

Je n'ai jamais rien fait de tel, je les aime toutes les deux.


Charles : Ouais, peut-être mais il est clair que tu aimes Anne-Lily  plus que Mira.


Moi : Tu racontes ? Je ne ferai jamais de la différence entre mes enfants.

Je veux te faire comprendre par ma phrase tout à l'heure que quand il s'agissait de Anne-Lily tu n'as pas cherché à réfléchir que tu l'as accusé mais concernant Mira, tu lui accorde le bénéfice du doute. 

Est-ce que tu vois au moins ce que je suis en train de te dire ? S'il faut simplement se baser sur ça dis-moi qui réellement fait la différence des enfants ?


Charles : 

Serais-tu en train d'insinuer que j'ai traité Anne-Lily comme ça parce que ce n'est pas ma fille ? 


Moi ( haussant  les épaules )  : C'est toi qui parles de différence, je n'ai pas trop le choix que de penser comme ça.


Charles ( tonnant )  : Tu es sérieuse là ? Tu es vraiment sérieuse dans ce que tu es en train de dire ? Ton enfant je l'ai prise elle était encore toute petite, je l'ai élevé comme ma propre fille, je l'ai accepté, je l'ai aimé dès le départ et j'ai même eu des problèmes pour ça avec ma mère mais je l'ai accepté et aujourd'hui tu viens me dire que j'ai fait la différence parce qu'elle n'est pas mon enfant ? 

Est-ce que tu prends réellement conscience de ce que tu es en train de me dire ? C'est quand même ingrat je trouve.


Moi : 

Ingrat ? Tu me parles d'ingratitude parce que tu voudrais que je te sois reconnaissante ? Cesse de parler comme si tu m'avais rendu un service. On s'est aimé, tu m'as aimé et tu étais obligé de me prendre avec mon enfant c'est cela l'amour donc laisse l'ingratitude où elles de trouvent... Là n'est pas là problème. 


Charles : Il est où alors le problème ?


Moi : Il est là, le problème est là actuellement dans cette maison...  Ta mère 


Charles : Ne commence pas s'il te plaît.


Moi : Que je ne commence pas ? Ta mère a toujours son avis à donner dans notre mariage, à croire que c'est elle la personne que tu as épousé. 

Quand on discute, même si tu reconnais que j'ai raison il suffit qu'elle ouvre un peu sa bouche que automatiquement tu te ranges de son côté. Est-ce que tu trouves cela normal ? Je te parle de quelque chose ce matin, je te dis la bêtise que ta fille a fait et toi ce que tu trouves à faire c'est croire parce que ta mère serait intervenu. Dis-moi, tu penses réellement que la personne qui encourage les bêtises de Mira va dire la vérité ? Franchement, il faudrait que... 


[ Sonnerie de téléphone ] 


J'ai regardé l'écran, je ne connais pas ce numéro donc j'ai coupé. 


Moi : Il faudrait que tu revois ta façon de faire les choses et que....


[ Sonnerie  de téléphone ] 


Je coupe l'appel  à nouveau 


Moi : Ta mère m'étouffe Charles, tu dois... 


[ Sonnerie de téléphone ] 


Moi ( décrochant )  : Mais c'est qui à la fin ?


Anne-Lily : Maman... 


Le téléphone est tombé, heureusement que je suis sur la moquette sinon il se serait casser. 

Je l'ai ramassé en le portant à nouveau à mon oreille sous le regard interrogateur de Charles. 


Anne-Lily  : Allô  ? Maman  ? 


C'est bien elle, je reconnaitrais toujours sa voix. 


Moi : Oui... Anne-Lily, c'est bien toi ? 


Anne-Lily : Oui Maman. 


Sa voix est tremblante, je peux le percevoir au son. 


Silence.. 


Moi : Comment vas-tu  ?


Anne-Lily : Je...  Je vais bien. 


Moi  : Okay. 


Anne-Lily : Maman ?


Moi  : Oui ?


Anne-Lily : J'ai accouché. 


Cette courte phrase a automatiquement ouvert mon réservoir de larmes.


Elle a accouché. 

Elle a mené cette grossesse à terme et elle a accouché...  


Un début de conséque...