Chapitre 121

Write by Jennie390

⚜️Chapitre 121⚜️


Johanna se dépêche de ramasser ses vêtements, les mains tremblantes. Elle ne peut pas traverser le bureau pour aller se rhabiller dans la salle de bain. Elle commence donc à se vêtir en gardant la tête bien baissée. 


Alexis : Johanna, c’est quoi ça ? Tu n’as donc aucune limite ? 


Johanna(tête toujours baissée) :.. 


Si le regard pouvait tuer, Johanna serait morte depuis longtemps, tellement les yeux de Lionel jettent presque des flammes. C’est la mâchoire contractée qu’il se tourne vers le partenaire qui est visiblement gêné par la scène. 


Lionel : Monsieur Nteme, Mademoiselle Bicka (Edna), nous expliquera son draft sur Excell un peu plus tard. On va se retirer. 


M. Nteme : D’accord.


Ils se retournent et sortent de la pièce en refermant derrière eux. Lionel s’arrête devant la Secrétaire d'Alexis. 


Lionel(neutre) : Judith, appelez le DRH et dites lui que je veux le voir dans mon bureau dans 20 minutes. Qu’il vienne avec le délégué du personnel et le dossier de Johanna Ondeto. 


Judith : D’accord Monsieur… 


Lionel s’éloigne avec monsieur Nteme.

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Edna : Johanna, tu as perdu ta langue ? Toi-même quand tu regardes ton comportement, tu trouves ça normal ? Quelle image pour l’entreprise ? 


La Secrétaire est entrée ne comprenant pas la présence de Johanna dans la pièce et surtout en la voyant se rhabiller. Alexis se tourne vers elle. 


Alexis : Judith, qu’est ce qu’elle fait ici ? 


Judith(perdue) :Euh… Monsieur je… elle a dû entrer ici pendant que nous étions en pause. 


Alexis : Une femme nue avec sa croupe en l’air sur mon bureau est la scène qui reçoit un partenaire d’affaires, est ce normal ? 


Judith : Je suis désolée Monsieur, je… 


Alexis : Edna, je suppose que ton explication du fichier Excel va être reportée, si Monsieur Nteme n’a pas décidé de prendre ses distances avec l’entreprise.


Edna : J’espère que ce ne soit pas le cas. 


Johanna termine de s’habiller, elle récupère son téléphone et veut sortir de la pièce. Alexis bloque la porte. 


Alexis(à Johanna) : Sa*lope un jour, sa*lope toujours hein ! ! ? 


Johanna : Tu n’as pas besoin de m’insu*lter, je ne te perm… 


Alexis : Tu ne me permets pas ? En fait, tu es vraiment une sans gêne, c’est incroyable. J’ai vu des bor*delles dans ma vie mais ton niveau est bien au dessus de toutes celles que j’ai croisé auparavant. On te retrouve en train d’étaler ta marchandise et ça n’a l’air de te gêner ? Quelle souillure ! Et le fait que nous soyons dans un cadre professionnel ne t’a pas freiné. Tu es venue écarter tes conneries ici.


Genre si je suis en manque c’est ton genre vers qui je peux me tourner ? Je préfèrerais mille fois me mas*turber que de mélanger mon corps au tien. 

Pratiquement toute l’entreprise t’est passée dessus, même les clients. Ça doit être pareil hors d’ici, tu dois distribuer dans toute la ville. Et laisse moi te dire que j’ai même plus de respect pour les pros *tituées qui son sur le trottoir que toi.


 Beaucoup le font pour des raisons économiques, pour s’en sortir. Mais toi, tu ne peux pas évoquer une telle raison. Tu as un excellent salaire, pas d’enfants, pas de foyer à gérer, pas de petit frère à qui il faut payer l’école, pas de parents à qui il faut payer les frais médicaux. Tu ne manques pas d’argent, donc tu te fais coucher par tout ce qui passe juste parce que tu en as envie. C’est de la pure souillure ! 


Johanna : Donc c’est parce que je suis venue m’offrir à toi, que tu te permets de m’insulter comme ça et devant d’autres personnes. Edna encore je m’en fou, mais devant une simple secrétaire et… 


Judith : Je suis peut être une simple secrétaire face à toi mais honnêtement ce n’est pas toi qui peux me prendre de haut pardon. (à Alexis) : Je suis vraiment désolée Monsieur Mebale pour ce qui s’est passé. Ça ne se reproduira plus. Avez-vous besoin de quoi que ce soit ? 


Alexis : Non tu peux te retirer. 


Judith : Merci. 


Edna : Moi aussi je fais retourner à mon poste, à plus. 


Alexis : À plus Edna. 


Edna regarde Johanna de haut en bas avec dédain avant de sortir du bureau suivie de Judith. 


Alexis : Tu devrais dégager d’ici et commencer à ranger tes affaires. Je suis sûr que la réunion qui doit précéder ton licenciement ne va pas tarder. Tu vas enfin rejoindre la rue, toi-même tu viens de t’y jeter. Maintenant fous le camp d’ici.


Johanna le regarde un moment puis elle bouscule la tête avant de sortir du bureau. 

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En quittant le Bureau d'Alexis, Lionel et Monsieur Nteme marchent un moment dans les couloirs. 


Lionel : Monsieur Nteme, j'ai vraiment honte. Je suis profondément navré que vous ayez assisté à une telle scène. Ce serait vraiment regrettable que cet incident fâcheux ruine une relation d’affaires qui n’a même pas encore totalement débuté. Je n’aimerais pas que vous ayez une mauvaise image de cette entreprise, que vous pensiez qu’on a l’habitude de ce genre de choses. 


M. Nteme : J'ai vu vos têtes à tous, c'était plus qu'évident que vous aviez envie de rentrer sous terre à l'instant même. Vous savez, j'ai eu une très bonne recommandation de votre entreprise et j'ai vraiment envie de collaborer avec vous. 

Donc ne pensez pas que cet incident ait pu me faire changer d’avis. Je vous propose alors que cette entrevue soit reportée à demain quand vous serez moins à cran. Demain après-midi je pense pouvoir aménager mon agenda. 


Lionel : Je n'ai rien de prévu, ça me va. Je vous remercie vraiment pour votre compréhension Monsieur Nteme.


M. Nteme : Ne vous inquiétez pas, jusqu'ici j'ai apprécié votre professionnalisme, ainsi que celui de tous ceux qui vous entourent. Je ne vais tout de même pas mettre un terme à tout ceci à cause d'une seule employée. 


Lionel : Merci. Alors, on se dit à demain.


Lionel raccompagne M. Nteme jusqu’au parking et dès que ce dernier s’éloigne avec son véhicule, Lionel retourne dans le bâtiment. Lorsqu’il sort de l'ascenseur, il s’arrête devant la secrétaire d’Alexis, le regard impassible. 


Lionel : Vous avez passé mon message au DRH ? 


Judith : Oui monsieur. 


Lionel : Très bien. Avant que je n'oublie, savez-vous pourquoi dans cette entreprise on s’est arrangé à mettre les secrétaires ou assistantes en face des bureaux de leurs supérieurs hiérarchiques ou de leurs patrons directs ? 


Judith : Euh… 


Lionel : La Secrétaire ou l’assistante placée devant le Bureau de son patron est là pour servir de filtre pour ne pas que n’importe qui ou n’importe quoi atteigne le Bureau. Voilà pourquoi c’est par elle qu’on passe avant d’arriver chez le patron. Elle est celle là qui travaille en amont pour faciliter le boulot du boss, celle qui l’assiste. Quand le boulot de la Secrétaire n’est pas correctement fait, on se retrouve par exemple face à des situations aussi embarrassantes que celle de toute à l’heure. 


Alexis est allé déjeuner, je suppose que vous également. Mais à votre retour, vous auriez pu faire un tour dans son bureau pour vérifier si quelqu’un y serait entré en votre absence. Pour être sûr que tout y soit en ordre. Vous auriez trouvé cette femme et l’auriez mise dehors. Et dans le cas où elle aurait refusé de partir, vous nous auriez bloqué à l’entrée pour éviter qu’on y entre avec un partenaire et embrasser un moment aussi disgracieux. Tout ça ce n’est que de l’incompétence doublée de négligence et je ne tolère pas ça dans mon entreprise. 


Ne me regardez pas avec cet air là, ce n'est pas trop demandé pour une secrétaire parce que j'en avais une qui était l'incarnation même de la compétence, du boulot bien fait. Michelle Reteno anticipait tout, jamais nous n’aurions fait face à une telle situation, si c’était elle à votre place. Que ce soit la première et la dernière fois qu'une chose pareille se produit parce que je serai sans pitié, suis-je clair ?


Judith : Très clair Monsieur Mebale, je vous présente mes plates excuses. 


C’est tout irrité que Lionel tourne le dos, reprend l’ascenseur, arrive à son étage et ensuite s'engouffre dans son bureau. 


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Lionel est dans son bureau, face au DRH, au délégué du personnel, Alexis et Johanna. 


Lionel : En temps normal je me serais passé de cette réunion mais j’ai été obligé de la convoquer juste par respect pour la procédure imposée par la loi qui dit qu’un employeur ne peut renvoyer un employé pour quelques motifs que ce soit sans avoir tenu une réunion préalable pour énoncer les raisons. Je vais être très bref parce que j'estime qu'il n'y a aucune raison qui justifie de passer trop de temps ici pendant qu'on a du boulot qui nous attend. 


Lionel raconte de manière brève la scène qui s’est déroulée plus tôt dans le bureau d’Alexis. Johanna a la tête baissée pendant que le DRH et le Délégué sont choqués.


DRH : C'est quelque chose de très grave, Monsieur Nteme a t-il décidé de se retirer ?


Lionel : Heureusement que c’est un monsieur qui ne base pas son jugement uniquement sur ce qu'il voit sans chercher à comprendre ou à avoir des explications. Il a une image de nous qui a été véhiculée par tout le boulot qu’on a accompli dans le domaine, pas sur les agissements d'une femme légère. Vous comprenez donc que je souhaite mettre un terme au contrat qui lie cette entreprise à Johanna Ondeto. 


L'action d'aujourd'hui n'est que la goutte d'eau de trop dans un vase où Johanna a accumulé beaucoup d'actes souillants contre l’intégrité de cette entreprise. Elle s'est longtemps crue dans un b*ordel où on offre son corps à tout ce qui passe. J'ai observé, j'ai fermé les yeux parce que professionnellement parlant c’est une bonne employée. 4 ans qu’elle travaille dans le département informatique et tout le monde peut attester du fait que qu’elle connait parfaitement son boulot. 


C'est la seule raison qui fait qu’elle soit toujours dans cette entreprise jusqu'à présent. Mais elle n'est pas indispensable, personne ne l'est. Ce boulot que vous faites si bien, je peux trouver plusieurs personnes qui le feront aussi bien qu’elle ou peut-être encore mieux. Je pense que du moment où nos regards se sont croisés dans le bureau d’Alexis, elle a su à cet instant qu’elle venait de perdre son emploi. 


(Regardant Johanna) : Donc je vous le confirme vous êtes virée avec effet immédiat, voici votre lettre de licenciement. Les ressources humaines et la comptabilité se chargeront de calculer votre solde de tout compte. Je ne vous donne aucun préavis donc vous recevrez une indemnité de licenciement parce que je ne veux plus vous voir ici encore plus longtemps. À la fin de cette journée je veux que vous sortiez de mon entreprise sans plus jamais y remettre les pieds. La sécurité recevra des instructions en ce sens, vous avez quelque chose à ajouter messieurs ? 


Les autres : Non…


Lionel : Mademoiselle Ondeto, vous avez quelque chose à dire ? 


Johanna : Je tenais d’abord à m’excuser pour ce que j’ai fait. L’erreur est humaine, ce que j'ai fait aujourd'hui était très mal vraiment très mal je le reconnais. Je sais que ça vaut un licenciement mais ce n’est pas juste qu’après autant d’années de loyaux services on veuille me faire partir en me collant une image qui n'est pas la mienne. Pourquoi m'accuser de coucher avec tous les hommes de l'entreprise ? Vous et moi Monsieur, on a par exemple rien eu ensemble ou… 


Lionel : C’est évident, étant donné que je ne touche pas à n’importe quoi. 


Johanna laisse passer cette in*sulte voilée et continue. 


Johanna : Tout ceci ne sont que des bruits de couloir, des commérages, juste pour salir mon nom. Je suis prête à parier que ce sont les hommes qui m’ont dragué dans cette entreprise et que j’ai repoussé, qui ont répandu de telles rumeurs sur moi. Tout ça pour me faire payer mon rejet. 


Et Monsieur Mebale, avec tout le respect que je vous dois ça me peine qu’un homme aussi intelligent, un intellectuel doté d’un si bon jugement comme vous puissiez croire à de telles calomnies. Il n'y a aucune preuve que j’ai couché avec des hommes ici. Honnêtement, on m'a beaucoup trop méprisé dans cette entreprise. 


Alexis : C’est au prix auquel une personne se vend, qu’on l’achète.


Johanna jette un mauvais regard à Alexis puis elle reporte son regard sur Lionel. 


Johanna : Je vais partir parce que je me suis mal comportée mais… 


Lionel : Je ne vous laisse pas le choix, je vous fou à la porte. 


Johanna : Nos relations professionnelles n’ont pas nécessairement besoin de se terminer en queue de poisson, parce je pourrai aussi vous coller un procès. À vous et à votre boîte pour diffamation et je réclamerai des millions en dommages-intérêts ou… 


Lionel( la fixant bien dans les yeux): Faites donc ça, et ce sera pour moi le feu vert pour vous traîner dans la boue comme la traînée que vous êtes. J’ai l’impression que vous avez oublié qu’il y a certains endroits de cette entreprise qui sont sous caméras de surveillance. Dans certaines vidéo, on vous voit après les heures de boulot vous faire sérieusement… « pédaler » par certains employés. Je suis le patron ici, je sais tout ce qui se passe dans ma boîte. Le mois dernier j’ai vu une vidéo de vous en train de tailler le crayon du vigile. 


Je vois ce genre de choses, je ne dis rien parce que j’estime qu’après les heures de boulot, ce que les employés font de leurs vies ne me regardent pas. Ne prenez pas mon silence pour de la faiblesse, ne vous laissez pas tromper par cette image d’homme correcte et respectueux que j’affiche. Je n’ai aucun mal à jeter une femme légère à la vindicte populaire quand elle ne veut pas se respecter. Alors c’est sans scrupule que je ferai diffuser vos films x en plein procès dans un tribunal. Et après ça c’est moi qui vais vous réclamer des millions en dommages-intérêts. 


Donc tout l’argent qu’on va vous payer ici pour votre licenciement va revenir dans les caisses de l’entreprise et ce ne sera même pas suffisant. Vous serez même contrainte à vendre votre véhicule pour régler cette dette. Ne me cherchez pas, il est très facile pour moi de faire taire le gentleman en moi pour vous faire du sale. Donc Mademoiselle, vous voulez me traîner en justice ? Allez-y et je vous promets que quand j’en aurais fini avec vous, vous serez totalement ruinée, aucune entreprise ne voudra vous engager et il ne vous restera qu’à aller rejoindre vos collègues sur le trottoir pour manger. 


Lionel termine son monologue et prend sa tasse de café qu’il sirote sans quitter Joanna des yeux. 


DRH : Un Conseil pour vous, prenez votre argent et partez. Ne cherchez pas à jouer à la maligne. La personne en face a raison mais en plus, elle a beaucoup plus d’influence et d’argent par rapport à vous. Vous allez perdre si c’est le chemin que vous voulez emprunter. 


Johanna reste un moment dans le silence puis elle se lève. 


Johanna : Je vais ranger mes affaires mais je ne pars pas d’ici sans mon argent. 


Alexis : Comme si c’était même des milliards… 


Elle toise Alexis, jette un coup d’œil à Lionel et sort de la pièce. La réunion s’achève et 3heures de temps plus tard, Johanna reçoit un virement avec son argent. Elle quitte l’entreprise après avoir rendu son badge d’accès.

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En sortant des cours, Sophie passe chez Ma Obone chez qui elle reste jusqu’à 19h. Elle téléphone à la maison pour qu’on vienne la chercher. Étant donné que ni Alexis ni Joyce ne sont rentrés de leurs boulots. Angèle a passé toute la journée chez Justine pour leur séance de prières. Cette dernière envoie donc Angèle chercher la petite. Angèle téléphone à Sophie 20minutes plus tard. 


Sophie : Allô, bonsoir Ya Angèle. 


Angèle : Bonsoir Sophie, ça va ? 


Sophie : Oui je vais bien et toi ? 


Angèle : Ça va bien, grace à Dieu merci. C’est moi qui vais venir te chercher. Tu peux déjà sortir de la maison, je serai là dans pas longtemps. 


Sophie : D’accord.


Clic ! 


Sophie dit au revoir à Ma Obone et sa famille puis sort de la maison. Elle arrive au carrefour où elle décide d’attendre Angèle. Didier passe en voiture à ce moment, il aperçoit Sophie. Il gare son véhicule un peu plus loin et descend. 


Didier : Bonsoir Sophie. 


Sophie(levant la tête) : ... 


Didier : Je t’ai salué pourquoi tu ne me réponds pas ? On a un soucis ? 


Sophie :… 


Didier : On se parlait pourtant régulièrement et du jour au lendemain tu as commencé à rejeter mes appels, ignorer mes messages. J’ai vu plus tard que tu m’as bloqué sur tous les réseaux sociaux. Au début je n’avais pas d’abord compris ton comportement, puis j’ai fini par réaliser que c’est sûrement les démons chez qui tu vis qui… 


Sophie : S’il te plaît… Tu n’as pas le droit d’insulter mes proches. Des personnes super et qui prennent bien soin de nous. Ya Alexis veut même nous adopter, donc je ne te permet pas de… 


Didier : Tes proches ? Ce ne sont pas tes proches. J’ai vu que cet Alexis est sorti de prison, il a sûrement dû soudoyer la justice pour être libre. S’il vous adopte, il pourra faire de vous ce qu’il voudra. Tu crois qu’il va prendre soin de vous, vous offrir une vie de luxe sans rien gagner en retour ? Hope c’est encore un bébé, elle n’est pas très intéressante. 


Mais toi tu as déjà 17ans, tu as déjà une bonne paire de seins. Des fesses bien formées et une chatte suffisamment prête pour recevoir une queue entièrement. Tu es déjà une femme. Il a quoi ? à peine 32 ou 33ans, un truc comme ça. Tu crois qu’il va dormir tranquillement sachant que tu n’es pas loin ? Qu’est ce qui va l’empêcher de te toucher, vous n’avez pas de liens de parenté. Ne sois pas surprise qu’un soir, il débarque dans ta chambre pour te pilonner sans pitié. On verra comment tu verras ton fameux père adoptif. 


Sophie : Je commence à en avoir par-dessus la tête de tes co*nneries. Fiche nous la paix, c’est quoi même ? Tu passes ton temps à déverser ton venin sur de bonnes personnes qui ont pu prendre soin de nous. Tu ne cesses de casser du sucre sur le dos de Ya Alexis parce qu’il a toujours été l’homme que tu ne seras jamais. Gentil, bon, généreux, bienveillant, etc.


 Quelqu’un qui a été un soutien pour Ya Michou, qui lui a redonné le sourire et le goût à l’amour, qui la rendait heureuse. Même après sa mort, il montre à quel point, il a un grand cœur. Il décide comme ça de prendre soin de nous pourtant rien ne l'oblige vu qu’on n’a pas le même sang. C’est pas toi Didier qui peut parler de l’homme qu’on appelle Alexis Mebale, ce n’est pas ton égal. 


Didier(agacé) : C’est à moi que tu parles comme ça ? À cause de ce type ? Ou alors il a déjà commencé à te sauter et ça te monte au cerveau. Il fait quoi que je ne peux pas faire hein ? 


Sophie : Tu es désespérant en vérité. Je te parle de la grandeur d’un être humain, de quelqu’un qui choisi d’aider sans rien demander en retour. Et toi au lieu de prendre exemple sur lui, apprendre de tes erreurs et corriger le tir toi tu ramènes tout au se*xe. Tu crois que tout le monde a l’esprit tordu comme toi ? 


Didier(fâché) : Contrôle ton langage Sophie, je suis ton ainé de loin. 


Sophie : Quand on est un ainé, qu’on attend du respect, on se respecte d’abord soi même et on ne parle pas de choses cochonnes à une ado. Toi-même respecte toi. 


Sophie s’éloigne de Didier, elle regarde sa montre et rappelle Angèle qui lui dit qu’elle sera là dans 5 minutes. Sophie raccroche et quand elle se retourne, elle voit Didier qui la regarde. 


Sophie : Je ne sais même pas pourquoi tu es encore là, tu n’as rien de mieux à faire ? Tchuip. 


Sophie n’a pas le temps de terminer sa phrase que Didier se retrouve devant elle, il la saisit et la plaque contre son véhicule. Il se colle et se frotte à Sophie qui essaye de se soustraire à son étreinte, mais il colle ses lèvres aux siennes. Il tient le cou de Sophie fermement avec sa main droite et avec sa main gauche il lui appuie les seins et descend jusqu’à son se*xe qu’il presse à travers la jupe qu’elle porte. Sophie se débat, elle essaye de le repousser de ses deux mains mais il est plus fort. Elle lui mord fortement la lèvre jusqu’à ce qu’il saigne, il se détache et porte la main à sa bouche. 


Didier(furieux) : Tu es malade ? Pourquoi tu m’as mordu ? 


Sophie ne lui répond pas, elle lui crache plutôt au visage. Ce qui met Didier davantage en colère, il lui assène deux gifles. 


Angèle avait garé juste derrière le véhicule de Didier, elle a vu une bonne partie de la scène jusqu’à la gifle. Elle descend en furie de son véhicule. 


Angèle(grondant) : Je peux savoir ce qui vous donne le droit de lever la main sur elle ? 


Didier(se retournant) : Mêlez vous de vos affaires, espèce de. . 


Lui-même ne finit pas sa phrase qu’Angèle lui donne une grosse gifle. Il met la main sur sa joue et au moment où il lève le poing serré pour lui donner un coup, il se stoppe. 


Angèle(haussant le ton) : Mais allez y ! Frappez ! Vous-même vous n’allez pas croire ! Sophie va dans la voiture. 


Sophie regarde Didier, elle ramasse son sac et va s’asseoir dans le véhicule.


Didier : Je ne sais pas qui vous êtes mais moi je suis comme son grand frère, j’ai le droit de la corriger si elle me manque de respect. Je suis le père de sa nièce. Donc vous n’avez rien à dire sur… 


Angèle : Oh vous êtes le fameux Didier, le vaurien qui a fait un don de sperme à Michelle… Oh ne me regardez pas comme ça, vous n’êtes pas un père mais juste du n’importe quoi. Et vous avez osé balader vos sales pattes de gros porc sur cette petite et que dire de ces deux gifles ? ! Quand Alexis Mebale mettra la main sur vous. . 


Didier : Tu as de la chance pour aujourd’hui, le jour où je te revois, je vais te faire regretter ton langage. Moi une femme ne me parle pas mal. 


Angèle : Oui oui je t’attend, mais ce qui est sûr, c’est que la prochaine fois qu’on se revoit, tu auras au minimum une co*uille en moins parce qu’Alexis ne va pas te rater. 


Didier se retourne rapidement et monte dans son véhicule. Pendant qu’il démarre, Angèle a le temps de prendre en photo la plaque d’immatriculation. Puis elle va rejoindre Sophie qui est en larmes dans la voiture. 


Angèle : Arrête de pleurer ma chérie s’il te plaît. 


Sophie(pleurant) : Si tu n’étais pas arrivée à temps, il m’aurait sûrement roué de coups. Il… 


Angèle : Mais je suis venue à temps. Et ce qu’il a osé faire là, il va le payer. 


Elle téléphone à Alexis. 


Alexis : Allô… 


Angèle : Bonsoir Al. 


Alexis : Angie chérie, comment vas-tu ? 


Angèle : Moi ça va et toi ? 


Alexis : Ça va. Je suis en route pour la maison. 


Angèle : Ok. Je suis en chemin avec Sophie que j’ai récupéré dans son ancien quartier vu qu’elle y était après les cours pour rendre visite à la copine de sa mère. 


Alexis : Oui elle m’a dit ce matin qu’elle allait y aller. 


Angèle : Figure toi que en arrivant j’ai trouvé ce Didier en train de la tripoter de force et ensuite il lui a asséné deux gifles… 


Alexis : Tu dis que Didier a fait quoi ? 


Bonne lecture.

Notre amour face aux...