
Chapitre 125
Write by Jennie390
⚜️Chapitre 125⚜️
Depuis la mort de Brian, Alice sa mère est toujours inconsolable. Elle pleure jour et nuit, mange à peine, reste parfois de longues heures à contempler ses photos en se remémorant les beaux moments passés. Mais ses larmes redoublent à chaque fois qu’elle pense au fait qu’elle ne reverra plus son garçon. Elle est assise à la terrasse depuis près d’une heure et subitement, le visage d’Olivia passe dans son esprit et son chagrin se transforme en haine.
Alice: On m’a demandé de laisser tomber, de tout remettre à Dieu. Mais je ne peux pas le faire. Mon enfant est mort pendant que cette fille est en vie, ce n’est pas juste. Son père aussi doit sentir la douleur de la perte d’un enfant.
Elle rumine pendant de longues minutes puis elle décide d’appeler sa sœur qui est à Minvoul(région).
Sœur : Allô, Bonsoir.
Alice : Bonsoir.
Sœur : Comment vas-tu ?
Alice : Comment tu veux que ça aille ? Je vais très mal, je ne peux pas avoir la paix pendant que mon fils est sous terre. c'est aux enfants d'enterrer les parents, pas le contraire.
Sœur : Hummm. Vraiment hein. Et en plus, la personne responsable de tout ça, a de l’air qui circule dans ses poumons. Ton fils n'est plus, c'est toi la perdante.
Alice :Donc je dois faire quoi ? Dis moi, je suis perdue.
Sœur : Tu dois faire quoi, comment ?Tu dois rendre justice à ton fils, il le mérite. C’était un si bon garçon, que ce serait injuste que son meurtre reste impuni. Venge ton enfant ! Ton seul enfant ! Viens me retrouver ici, je connais un bon nganga(Féticheur).
Alice : Tu as raison, mon bébé était encore jeune. Il avait la vie devant lui. À cause de cette fille, je ne verrai pas mon fils vieillir, je ne verrai pas mes petits enfants. Je suis condamnée à ne pas en avoir. Elle va me le payer ! Demain matin, je prends le premier vol, cette petite va me sentir passer. Je vais lui faire regretter le jour où elle a croisé le chemin de mon fils.
Sœur : Bien parlé ! Donc demain je t’attends. Bonne soirée.
Alice : Merci à toi aussi.
Clic !
Arsène, le père de Brian n’était pas loin d’elle, donc il a pu entendre tout ce qu’elle disait.
Arsène : J’espère que tu as parlé comme ça juste pour faire plaisir à ta sœur ou juste parce que tu es affligée par le chagrin.
Alice : Pourtant je ne rigolais pas ! La mort de Brian ne peut pas rester comme ça. Elle doit payer.
Arsène : Et tu penses que ça va ramener ton fils, si cette fille meurt ? Brian c’était un garçon qui aimait les gens, il avait un bon cœur et il n’était pas rancunier. En quoi ça va honorer sa mémoire ? En quoi, ça va te permettre de te sentir mieux ? C’est injuste qu’on ait perdu notre garçon, mais on n'y peut rien. Le…
Alice : Tu pourras dire ce que tu veux, ça te regarde ! Demain rien ne pourra m’empêcher d’aller à Minvoul. Je vais lui faire payer la mort de mon fils, très lourdement. Il te faudra donc m’attacher pour ne pas que j’y aille !
Elle n’attend pas que son mari réponde et elle quitte la pièce. Ce dernier se passe la main sur le visage avant de sortir prendre l’air un moment.
Quelques heures plus tard…
Elle marche dans une forêt avec une petite bassine d’eau sur la tête, elle chemine pendant des heures puis elle arrive à une rivière. Elle s’assoit au bord, fait descendre sa bassine et la pose devant elle. À l’intérieur, il y a une photo d’Olivia. Elle prend la photo et commence à prononcer des paroles en regardant la photo en pleurant.
Alice : Tu n’en avais pas le droit, c’était mon seul garçon et tu me l’as pris ! Je veux que tu souffres, je veux que tu meures comme un animal.
Elle remet la photo dans la bassine d’eau et s’apprête à verser le tout dans la rivière.
-Maman !
Alice lève la tête et voit son fils debout pas loin d’elle.
Alice : Brian ? Mon chéri tu me manques beaucoup. Mon seul bébé.
Brian(regardant la bassine) : Maman pourquoi tu veux faire ça ?
Alice : Cette fille m’a brisé le cœur, à moi, à ton père et à toutes les personnes qui t’aimaient. Je vais la détruire pour…
Brian : Maman tu ne peux pas faire ça. Tu vas verser mon sang en voulant la détruire…
Alice : Comment ça verser ton sang ? Voilà le rituel qu’on m’a demandé de faire pour qu’elle paye. Je vais verser cette eau dans la rivière. Et de cette façon les problèmes, la souffrance, les larmes et la mort vont couler dans sa misérable vie.
Brian : Maman c’est mon sang que tu vas verser.
Alice : Mais comment ça ton sang ?
Elle est perdue, elle regarde dans la bassine d’eau où il y’a toujours la photo d’Olivia. Puis elle lève la tête à nouveau.
Alice : Mais chéri, je…
Brian n’est plus là…
Alice : Brian ! Brian ! Mon bébé ne pars pas !
Elle se réveille en sursaut.
Alice : Brian !
Elle regarde autour d’elle et comprend que c’était un rêve. Vu qu’elle s’était couchée après le repas de midi.
Alice : Quand est ce que je pourrai te revoir mon fils ?
Son mari l’entend parler donc il se réveille et elle lui raconte son rêve.
Arsène : Moi je pense que le message est assez clair, il veut que tu laisses cette fille tranquille. Donc ton projet d’aller lui faire du mal, abandonne le. La justice la fera payer, c’est tout.
Alice : Mais pourquoi ? Oh « c’est mon sang ».Ça n’a même aucun sens, il ne sont pas parentés. En quoi c’est son sang à lui que je vais verser, si elle meurt ?
Arsène : Là ce n’est pas moi qui t’ai parlé, mais ton propre fils que tu veux venger ici. Il ne veut pas que tu le fasses donc ne le fait pas. Sauf si tu veux qu’il soit fâché avec toi d’où il se trouve.
Alice : Mais…
Dès qu’Arsène termine de dire ce qu’il a à dire, il se couche à nouveau. Alice reste là pensive pendant des heures.
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Au même moment à la prison…
Olivia est assise dans la cour de la « section femme » de la prison. Elle est pratiquement l'une des nouvelles à avoir intégré la prison, donc les anciennes la traitent littéralement comme leur esclave. On l'envoie, laver, balayer, préparer et faire toutes les commissions qu'il y a. Les fois où elle a voulu se rebeller, elle a reçu de très grosses bastonnades d’où elle est sortie une fois avec une épaule déboitée. Depuis ce jour, elle fait tout ce qu'on lui demande sans rechigner.
Elle a le regard dans le vide, elle pense à sa vie d’avant. Son statut, son boulot, l’avenir radieux qui l’attendait et surtout Brian. Elle ne peut s’empêcher de penser au fait qu’elle avait tout et qu’elle a fini par tout gâcher de ses propres mains. Son cœur se serre et une larme lui roule sur la joue, elle l'essuie du bout de son pouce. Diane, une des détenues l’observe depuis un moment puis finit par se rapprocher d’elle.
Diane :Pourquoi tu l'as tué ?
Olivier la regarde, perdue.
Olivia : De quoi tu parles ?
Diane :Il paraît que tu as tué ton copain, donc je demande pourquoi ?
Olivia : Je n’ai pas envie d’en parler, d’ailleurs je n’ai même pas envie d’y penser.
Diane(amusée) : Ah non !? C’est drôle parce que c’est ce crime qui t’a conduite ici. Tu vas forcément y penser 24h/24.Donc pourquoi ne pas en parler pour t'alleger un temps soit peu ? Alors pourquoi tu l’as tué ? Tu devais bien avoir une raison valable non ?
Olivia : Une raison valable ? Si je te dis que c’est un homme avec qui je sortais et que je lui ai ôté la vie parce que je voulais lui voler son argent. Je ne viens pas d’une famille huppée , donc j’étais prête à tout pour m’en sortir. La raison est assez valable pour toi ?
Diane : Je ne pense pas que ce soit ça.
Olivia : Et tu te bases sur quoi pour douter de cette version ?
Diane : Je suis une personne assez observatrice et depuis ton arrivée, j’ai eu le temps de t’observer, de t’écouter. Et rien que par ta façon de marcher, de te tenir, de t’asseoir, de parler et même de manger, c’est évident que cette version n’est pas vraie. Ça se sent que tu n’as pas connu la galère, que tu es raffinée, que tu as étudié, etc. Donc c’est quoi la vraie raison ? Il te battait ? il t’humiliait ? Il te trompait ?
Olivia : Parce que quand un homme fait ces choses, ça justifie qu’on le tue ?
Diane : Ce ne sont pas des raisons valables pour tu*er quelqu’un mais chacun subit les choses à sa façon et réagit comme il le sent. Alors ?
Olivia reste pensive un moment puis elle finit par parler.
Olivia : Il ne m'avait rien fait si ce n'est de m'aimer, de me chérir. C’était un homme merveilleux, il était parfait pour moi. Il me comblait sur tous les plans, j'étais heureuse à ses côtés.
Diane : Qu’est ce qui t’a alors pris ?
Olivia : C’était un accident. Mais tout ceci est arrivé parce que j’ai été bête, stupide.
Diane : Comment ça ?
Olivia soupire et pendant de très longues minutes, elle raconte son histoire à Diane. À la fin de son récit, elle essuie les larmes qui ont inondé son visage.
Diane : Eh bah dis donc, je comprends pourquoi tu ne voudrais même pas y penser. Mais tu sais que c’est une culpabilité qui ne te quittera jamais n’est ce pas ? Parce que tu vas forcément rester ici pendant un bon moment et même quand tu sortiras, ça va toujours peser sur ta conscience.
Olivia(en larmes) : Je sais… Évidemment que je le sais. Il ne passe pas une seule journée ou une nuit sans que je ne pense à lui, à ce que j’ai fait. À la vie que j’aurais eu à ses côtés, aux enfants qu’on aura jamais. Je sais que j’ai merdé gravement et que je ne pourrais jamais réparer ça. Et ce qui me fait encore plus mal, c’est que là c’était un accident, je ne l’ai pas planifié. Mais je sais au fond de moi, que pour ce d *émon qui me sert de père, j’aurais été prête à tout, peut être même à tu*er de manière préméditée.
Parce que j’ai toujours pensé que la famille avant tout, mon père que je voyais comme mon Dieu.
Donc tu imagines que ma chute a été brutale, quand j’ai compris que j’ai tourné le dos à la mauvaise personne. Que la personne vers qui ma loyauté et mon amour inconditionnel étaient dirigés ne le méritait pas. Mais qu’il s’agissait d’un être vil et aujourd’hui, je sais qu’il ne m’a pas vraiment aimé.
Je m’en veux tellement, à chaque fois que je pense à lui, j’ai tellement mal. J'ai fait tellement de mal à beaucoup de gens , des gens qui me faisaient confiance.
Diane : Je vois…
Olivia et Diane restent un moment dans le silence, le regard dans le vide. Puis Olivia s’essuie le visage et brise le silence.
Olivia : Et toi, tu es là pourquoi ?
Diane : Bah moi, ce sont les avortements.
Olivia : Quoi tu as avorté ?
Diane : Non, j’avais un business d’avortements. Des filles qui voulaient avorter sans passer par l’hôpital venaient me voir, je préparais des recettes et que je leur donnais.
Olivia : Oh ! Et ça marchait ?
Diane : Ah oui oui, sur 7ans j’ai fait avorter au moins 60 filles. Donc même si l’avortement est interdit dans ce pays, je m’en foutais du moment où je gagnais mon argent.
Olivia : Et donc finalement ton business a été découvert…
Diane : Ouais mais je ne suis pas ici parce que je faisais avorter. Mais plutôt parce que la dernière fille que j’ai aidé à avorter a fait une crise cardiaque après avoir consommé le produit que je lui ai donné.
Olivia : Donc on t’accuse de me*urtre ?
Diane : Oui, par empois*onnement.
Olivia : Et tu as déjà été jugée ?
Diane : Ouais, et vu que pendant l’enquête, ils ont découvert que je fais pratiquer des avortements depuis longtemps, on m’a condamné au final à 20ans. Je sortirai d’ici quand j’aurai 54ans…
Olivia : Ah ça…
Diane : Ah c’est la vie. Quand tu fais des mauvaises choses, il faut être prête à supporter les conséquences. Et toi, pourquoi on ne t’a pas encore jugée ?
Olivia : L’enquête est finie, Peut-être que bientôt ça va arriver. Ce moment où on va me condamner de longues années ici.
Elles discutent pendant un moment pendant lequel Diane regarde Olivia parfois de manière insistante. Puis elle lui pose une question.
Diane : Ce matin et hier soir, je ne t’ai pas vu manger. Tu n’avais pas faim ou alors ce sont les terreurs de cet endroit qui t’ont menacé si tu mangeais ?
Olivia : Non elles ne m’ont pas interdit de manger, je n’ai juste pas l’appétit ces derniers temps . Et entre nous, sans vouloir mal parler, la nourriture d’ici est degeulasse et elle sent mauvais, je l’ai en horreur…
Diane(la regardant de haut en bas d’un air amusé) : Dis moi, c’est quand la dernière fois que tu as eu tes règles ?
Olivia(perdue) : Pardon ?
Au moment où Diane veut répondre, une des prisonnière vient par derrière et tient Olivia fermement par les cheveux. Cette dernière crie de douleur et se tord.
Olivia : Aïe, tu me fais mal, arrête !
Diane : Mais arrête tu lui fais mal put*ain !
-Diane, mêle toi de ce qui te concerne ! Alors comme ça tu trouves que la bouffe est degeulasse ici… Tu te prends même pour qui ?
Pendant qu’elle se parlent, deux autres prisonnière s’invitent à la fête ! Ces dernières demandent ce qu’il se passe et dès qu'on leur répète ce qu’Olivia a dit, la colère monte !
-Ah donc tu veux jouer à la fille distinguée ici !
-Tu crois que tu es meilleure que nous ?
Olivia : Aïe tu me fais mal ! Non c’est juste que..
Étant donné que l’une la retient par les cheveux, les deux qui sont devant elle lui donnent chacune à tour de rôle des gifles.
Diane : Vous ne trouvez pas que vous abus*ez ? Laissez là un peu tranquille.
-On ne t’a pas sonné Diane, donc mêle toi de tes oignons !
Olivia en a plus que marre de se faire taper dessus tous les jours. Donc elle finit par se débattre férocement, celle qui la retient par les cheveux la lâche.
Une bagarre éclate entre Olivia et la fille qui se trouve juste en face d’elle et les deux autres s’ajoutent dans le lot. Olivia se retrouve donc à un moment à se battre contre les 3 filles, ce qui fait qu’elle reçoit au finish une bonne raclée. Les filles s’échappent quand la gardienne arrive. Olivia se retrouve avec sa lèvre inférieure fendue, des griffures au visage et son tee-shirt totalement déchirée, elle est donc pratiquement en soutien.
La gardienne : Rogandji, tu devrais arrêter de te mettre sur le chemin de ces filles ce sont de vraies plaies. Demande à Diane, elle te dira.
Olivia ne répond pas et la gardienne s’éloigne.
Olivia : Toi aussi elles t’ont terrorisé ?
Diane : Quand je venais d’arriver, elles m’ont envoyé à l’infirmerie pendant une semaine. À cause de la bastonnade que j’avais reçue. Bon il faut dire que je n’étais pas aussi docile que toi. Je refusais de faire les tâches qu’elle me donnaient. Mais bon bref, il faut aller l’infirmerie.
Olivia : Ce n’est pas nécessaire, ça va aller.
Diane : Va au moins pour qu’on te donne quelque chose pour la douleur , sinon demain tu vas très mal te réveiller et surtout vu ton état.
Olivia : Quel état ?
Diane : Bref. Je vais t’accompagner.
Vu que l’infirmerie de « la section femmes » n’a plus d’analgésiques donc on leur permet de traverser pour aller chez les hommes, accompagnées d’une gardienne.
La gardienne :C’est vraiment parce que je suis de bonnes humeurs et parce que tu es assez calme que j’accepte de t’accompagner là bas juste pour un médicament.
Olivia : Merci.
Elles arrivent à l’infirmerie et le regard d'Olivia tombe sur Faubert. Ce dernier la regarde de haut en bas pendant un moment.
Diane : Pourquoi il te regarde comme ça ?
Olivia : Celui que j’ai voulu protéger…
Diane : Ton père ?
Olivia : Hummm…
Faubert : Je ne suis pas ton père !
Olivia : Tu crois que je suis fière de dire que je suis ta fille ?
Faubert : Idi*ote !
Olivia veut répondre mais la gardienne la retient.
Gardienne : Tu es là pour prendre ton médicament et on s’en va. Tu ne vas pas commencer une dispute ou une bagarre avec qui que ce soit.
Faubert : Elle va d’abord essayer de se battre avec qui ? Elle tente je vais percer son ventre là ! Tchuip !
Faubert s’apprête à sortir de la salle, mais dès qu’Olivia lui parle, il s’arrête devant elle.
Olivia : Tu vas percer mon ventre. Quoi c’est ton nouveau mode opératoire pour tu*er les gens ? Sor*cier !
Faubert : Pour tu*er ton bâtard, évidemment !
Olivia : Tu racontes quoi comme ça ?
Faubert la regarde de haut en bas d’un air amusé.
Faubert : Quoi tu ne sais pas que tu es enceinte ? Près de 28ans dans le domaine, je sais reconnaître une femme enceinte quand j’en vois une. Surtout que je te connais tellement bien, et je peux me rendre compte quand il y a quelque chose de différent chez toi.
Olivia(déstabilisée) : Je vois que ton cancer s’est propagé des poumons jusqu’à ton cerveau ! Et vu comment tu as maigri, bientôt il ne restera plus rien de toi. Ne cherche pas à regarder ta santé, reste là à raconter des conneries.
Faubert : Toi ne cherche pas à savoir comment tu vas supporter de porter le bébé de l’homme que tu as tué et surtout à comment tu vas l’élever en prison ! Ma*boule !
Faubert la regarde avec dédain avant de sortir de l’infirmerie. Olivia reste là, dérangée par les mots de Faubert.
Olivia(la voix presque tremblante) : Toujours en train de raconter des conner…
Ses mots meurent dans sa gorge quand elle croise le regard de Diane.
Olivia : Pourquoi tu me regardes comme ça ? (Elle marque une pause) Tu… attends…pourquoi tu m’as demandé tout à l’heure, la dernière fois où j’ai vu mes règles ?
Diane : Parce qu’en t'observant depuis des jours, j’ai trouvé que tu avais des symptômes de grossesse. 5 ans que j’ai fréquenté des femmes enceintes et en plus moi-même j’ai déjà été enceinte deux fois.
Les yeux d’Olivia se remplissent automatiquement et la panique la gagne.
Olivia : Non c’est pas possible, je ne peux pas être enceinte et surtout pas ici. Oh Seigneur…
Gardienne : Calme toi ! On va retourner dans la section des femmes. Le médecin te fera une prise de sang pour être sûr.
Diane : En tout cas je suis sûre de moi à au moins 80% et…
Olivia(la voix brisée) : Je ne suis pas enceinte !
Bonne lecture.