
Chapitre 126
Write by Jennie390
⚜️Chapitre 126⚜️
Quand la Police gabonaise avait lancé le mandat d’arrêt contre Imelda et Simone, Stanley l’avait vu sur les réseaux sociaux. Il avait compris que son nom avait forcément été cité dans la mort de Michelle. Mais vu qu’il est un citoyen français, vivant en France, il savait que les autorités françaises allaient très bientôt le rechercher au nom d’Interpol. Il se doutait bien que ce ne serait plus qu’une question de temps avant que le mandat d’arrêt à son encontre ne soit officiellement délivré.
Pendant cette période, il sortait avec une femme de 57 ans qui travaillait dans une Banque parisienne à qui il a pu extorquer la somme de 4000 euros. Il a ensuite vite fait de prendre un avion pour Haïti son pays d’origine, où vit sa mère et ses sœurs. De cette façon, lorsque le mandat d’arrêt allait être lancé contre lui en France, il serait déjà loin.
Alors, depuis des semaines qu'il est en Haïti, au lieu de rester tranquille, il a commencé à sortir avec une femme mariée. Le mari de cette dernière est un homme d’affaires, toujours entre deux avions. Il revient au pays souvent tous les trois mois ou plus. Se sentant seule, cette femme s’est donc réfugiée dans les bras de Stanley avec qui elle passe la majeure partie de son temps. Ils font du shopping, vont dans les meilleurs restaurants, visitent des endroits exotiques : de Labadie, à l’île de la Tortue en passant par Saint-Domingue en République Dominicaine et même jusqu’à Varadero à Cuba.
Stanley profite de la belle vie en dépensant l’argent de sa nouvelle conquête, jusqu’à ce que cette liaison arrive aux oreilles du mari.
Quand il a été mis au courant que sa femme était fréquemment vue dans plusieurs endroits différents aux côtés d’un jeune homme, il a d’abord tout fait pour trouver le numéro de Stanley. Il lui a téléphoné pour lui dire de rester loin de sa femme.
{-Je voulais vous demander très poliment de cesser cette idylle que vous entretenez avec mon épouse.
Stanley(amusé) : Et si je ne le fais pas, vous allez me porter plainte ?
-On n’a pas besoin d’arriver jusqu’à de telles extrêmes. Je veux juste que vous cessiez de voir ma femme. Elle…
Stanley : Écoutez, ne me cassez pas les co*uilles ! Ce n’est pas de ma faute si elle se sent seule, si vous n’êtes jamais là. Elle a besoin de quelqu’un pour régulièrement la secouer et lui faire voir les étoiles. Vu que vous êtes trop occupé par votre boulot, moi ça ne me dérange pas de jouer votre rôle. Maintenant si ça vous fait aussi mal, bah attachez là à la maison pour ne pas qu’elle sorte, parce que je peux vous assurer que quand je la reverrai, je la bais*erai encore ! Allez bye !
Clic ! }
Le mari l’a téléphoné à plusieurs reprises et pendant des semaines pour lui demander de laisser sa femme. Mais Stanley a continué à avoir des réponses très déplacées et insultantes. Ayant eu marre de trop parler, le mari s’est rendu chez quelqu’un qui pratique de la m*agie noire pour donner une bonne leçon à Stanley avant d’en finir avec lui une bonne fois pour toutes.
Cet après-midi, Stanley est dans un spa, où il est depuis bientôt 3 heures de temps. Sa conquête lui a donné sa carte de crédit, pour se faire plaisir pendant une journée. Il fait un hammam, un bon massage, une manucure, pédicure, des soins de visage et il passe même au Sauna. Il se fait coiffer et plus tard, il va dans une clinique spécialisée pour se blanchir les dents au laser.
Après ça, il va faire du shopping où il s’achète des bijoux, le dernier IPhone, 3 parfums de luxe, des chaussures et quelques vêtements de marque. Puis pour terminer la journée en beauté, il va s’asseoir dans un restaurant chic où il commande un déjeuner dans un restaurant cinq étoiles accompagné d’une bouteille de Champagne.
Pendant qu’il déguste son plat, il s’arrête subitement parce qu’il a croqué quelque chose de dur comme un caillou, ce qui n’a pas de sens vu qu’il mange une salade. Il dépose sa fourchette et met le doigt dans sa bouche pour chercher de quoi il s’agit. Il finit par trouver la chose dure et dès qu’il la sort de sa bouche pour voir ce que c’est, il écarquille les yeux, tellement, il est choqué. C’est une dent, la dent d’un être humain !
Il crache automatiquement ce qu’il a dans la bouche sur son assiette, il prend une gorgée de Champagne, ensuite il rince la dent avec le même Champagne, puis il crie.
Stanley : Serveur ! Serveur ! Où est ce put*ain de serveur ? !
Toutes les personnes présentes dans le restaurant le regardent, curieuses de comprendre ce qu'il se passe. Le serveur se rapproche de la table de Stanley et lui demande :
-Monsieur que se passe-t-il ? Pourquoi crier de la sorte ? Vous êtes tout de même dans un établissement 5 étoiles, vous ne pouvez pas crier de cette façon et vous…
Stanley(grondant) : Un établissement 5 étoiles, mon c*ul oui ! voici le genre de saletés que vous faîtes dans votre établissement étoilé. Comment vous pouvez être aussi négligeant en faisant tomber une chose pareille dans une assiette ? Une dent ! Vous vous rendez compte ? Une p*utain de dent !
Il lui montre la dent qu’il tient dans sa main, le serveur est perdu et les clients choqués.
-Mais Monsieur, comment ça vous avez trouvé ceci dans votre assiette ? C’est impossible !
Stanley(énervé) : Donc je raconte des c*onneries ?
-Non mais… Peut-être qu’il s’agit de la vôtre..
Stanley sourit.
Stanley(agacé) : Comme vous pouvez le remarquer, ce n’est pas ma dent qui est tombée et d’ailleurs, je ne suis plus un gosse qui a des dents de lait qui tombent n’importe comment !
Stanley parle tellement fort que le manager du restaurant se rapproche.
-Bonjour Monsieur, que se passe…
Stanley : Qui vous a sonné ?
-Je suis le manager du restaurant et…
Stanley(grondant) : Ah donc c’est à vous que je dois m’adresser !
Stanley raconte au Manager ce qu’il se passe, en criant évidemment.
-Monsieur, vous n’avez pas besoin de crier s’il vous plaît, le..
Stanley(grondant) : Je crie si j’en ai envie ! Vu les prix que vous appliquez ici, j’ai tout de même le droit de réclamer le meilleur service impeccable et…
Stanley s’arrête au milieu de sa phrase lorsqu’il se rend compte qu’il a quelque chose dans la bouche. Il met le doigt et ressort la chose, une autre dent… Il est surpris ainsi que toutes les personnes présentes.
Stanley (perdu) : Mais…
Sa phrase ne se termine pas qu’il sent encore des choses dans sa bouche, il crache 3 dents dans sa main. Quand il passe la langue dans sa bouche, il se rend compte qu’il y a des vides. Il comprend donc que ce sont ses dents qui tombent l’une après l’autre, la panique le gagne.
-Monsieur, qu’est ce qui vous arrive ? Pourquoi vos dents…
Stanley court en direction des toilettes. Sur place, il se place devant le miroir et il ouvre la bouche, horrifié il voit des vides. Il dépose les 5 dents qui sont tombées sur le rebord du lavabo. Il se met à tousser et à cracher du sang qui est accompagné de 5 autres dents. Son cœur bat encore plus vite, les larmes lui montent aux yeux, tellement la situation le dépasse.
Il prend toutes ses dents et les mets dans son portefeuille. Il sort des toilettes en courant, il paie la facture et file en direction de la rue en oubliant ses paquets de shopping. Il prend un taxi pour l’hôpital le plus proche. Pendant le trajet 3 autres dents tombent encore.
Stanley(paniqué) : Qu’est ce qui m’arrive…
Il arrive à l’hôpital, il explique sa situation et il est pris en charge par le dentiste. Dès qu’il s’allonge pour que le médecin examine sa bouche, 7 autres dents tombent en même temps. Le médecin est choqué, n’ayant jamais vu une telle chose. Stanley commence à pleurer à chaudes larmes, il se rend compte qu’il a 20 dents qui sont tombées en moins d’une heure.
Le médecin l’examine et ne trouvant rien d’anormal à vue d’œil, il décide alors de pratiquer une radio panoramique bucco-dentaire pour peut-être déceler des anomalies, des lésions, des kystes, des fractures, des maladies qui pourraient peut-être expliquer ce qu’il se passe. Au bout d’une heure le dentiste est toujours sans réponse. Quand deux autres dents tombent, Stanley n’en peut plus, il descend de la table.
[Il faut rappeler que la langue et les dents permettent de bien articuler, de bien parler. On a par exemple besoin des dents pour prononcer des mots contenant les lettres : V, D, S, T, J, N, Z, X, F… Voilà pourquoi les personnes âgées qui n’ont plus de dents ne prononcent pas souvent bien les mots, tout simplement parce qu’elles n'ont plus de dents. Les dents jouent un grand rôle dans une élocution correcte].
-Monsieur Malval, veuillez remonter sur la table, on va voir le…
Stanley : MÊME Yé LE BANPICE LES BAN BOMBENT ENCORE ? Ye pars ! (Même chez le dentiste les dents tombent encore ? Je pars ! ).
-Bon je peux quand même vous prescrire une bonne marque de dentier, c’est ce que les personnes âgées utilisent c’est très solide !
Stanley(dépassé) : Oh ! Mais…
Stanley sort en courant du Bureau, il règle sa facture et prend un taxi, direction la maison de sa mère, en emportant avec lui 22 dents déjà tombées.
Dès qu’il entre dans la maison, il se met à chercher sa mère partout.
Stanley : Maman ! Maman !
Cette dernière sort de la cuisine.
-Stanley c’est comment ? Pourquoi tu me cherches en criant comme ça ?
Il sort toutes les dents et les lui montre.
Stanley : Regar maman ! (Regarde maman) !
-Stanley, qu’est ce que… ce sont tes dents ?
Il hoche la tête en pleurant..
Stanley : Yeu comprends pas ! ( je ne comprends pas) !
Il veut dire autre chose mais il crache à nouveau 5 dents, sa mère écarquille les yeux, choquée. Stanley s’assoit par terre, il dépose les dents au sol et met ses mains sur la tête.
-Mais tu as eu un problème entre temps, qu’est ce qu’il s’est passé ?
Stanley : Rien !
-Ça c’est pas normal, je vais aller voir ma voisine. Elle s’y connait dans les choses mystiques… Ça ce n’est pas naturel. Attend moi ici je vais aller la voir.
Stanley s’allonge au sol, recroquevillé sur lui-même, toujours en larmes. Sa mère arrive chez la voisine, mais cette dernière est absente et selon les dire de sa fille, elle ne sera de retour que demain en matinée. La mère de Stanley revient à la maison, ce dernier se redresse.
Stanley :Maman, Alors ?
-Jeannette n’est pas là, sa fille m’a dit qu’elle est allée chercher la marchandises pour son commerce. Elle sera de retour demain matin.
Stanley : Mais…
-Donc en attendant, on peut aller à l’hôpital pour…
Stanley bouscule la tête et sort son ticket de l’hôpital.
-Tu y étais déjà ?
Il hoche la tête positivement…
-Et le médecin a dit quoi ?
Stanley : Rien ! Il… il…
Il prend son téléphone dans sa poche et va dans les notes, il écrit : « Il n’a rien dit celui là, il voulait déjà me donner un dentier comme pour les vieux ».
-Un dentier comment ? Mais… bon calme toi. Essaye de te calmer et de te reposer. Demain matin, on va voir Jeannette.
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Il y’a deux jours, quand Imelda arrive chez Pa Opanga, elle ne trouve pas ce dernier. Son apprenti lui fait savoir que le féticheur a effectué un petit voyage vers un village voisin pour assister à un mariage coutumier et qu'il ne sera pas de retour avant quelques jours. Imelda n'a plus assez de carburant dans le véhicule donc il est impossible pour elle de retourner à Mouila et vu le peu d’argent qu’il lui reste, prendre une chambre serait encore une mauvaise idée.
Elle décide donc de continuer à dormir dans sa voiture en attendant le retour de Pa Opanga. Elle préfère rester toute la journée assise à l’extérieur, sur le capot de la voiture, au moins de cette manière elle peut respirer l’air pur. Quand elle est dans la voiture, elle a du mal à respirer, à cause de la puanteur de sa main. L’odeur est de plus en plus difficile à supporter, comme un mélange de viande pourrie et de selles.
Cet après-midi, elle a l’estomac qui se met à gargouiller férocement, tellement elle a horriblement faim. Dans son statut d’avant, elle n’avait jamais su ce qu’était vraiment la faim. Tout simplement parce qu’il suffisait qu’elle ressente un petit vide dans son estomac, pour s’assoir dans les meilleurs restaurants. Elle pouvait commander les plats les plus exquis et les plus chers. Elle pouvait décider d’avoir au petit déjeuner, de la charcuterie, des viennoiseries, du café, du thé, des jus fraîchement pressés.
Se commander des plats gastronomiques au déjeuner et terminer au dîner par des fast food par exemple. Elle avait les poches tellement pleines qu’elle pouvait manger ce qu’elle voulait et quand elle voulait. Malheureusement aujourd’hui, la donne a changé, il ne lui reste que 30.000FCFA. Elle ne peut pas faire de gros achats, elle doit plutôt économiser pour que cette « misérable somme » dure le plus longtemps possible.
Elle décide donc d’aller chercher quelque chose à grignoter chez l’épicier du village. Elle ne peut pas se déplacer dans le village avec sa voiture et en plus ça viderait le peu de carburant qu’il lui reste. Elle verrouille le véhicule et marche jusqu’à l’épicerie. Sur le chemin, des gens se retournent sur son passage tellement l’odeur nauséabonde qui l’accompagne est terrible, en plus des mouches la suivent et surtout que c’est une étrangère dans le village. Imelda fait un effort pour ne pas prêter attention à ces personnes qui se bouchent le nez en la dévisageant.
Dès qu’elle arrive à la boutique, elle entre et commande deux paquets de biscuits, et une bouteille d’eau. Le boutiquier lui remet ce qu’elle a demandé, elle lui donne l’argent et pendant qu’Imelda attend sa monnaie, Ma Batou, une cliente qui est dans la boutique s’adresse au vendeur.
-Toi vraiment Ali, tu aimes trop l’argent !
-Mais Ma Batou, j’ai encore fait quoi ?
-Toi-même tu ne vois pas la chose à qui tu viens de donner la marchandise là ? Tu es tellement assoiffé d’argent que bientôt tu vas même prendre l’argent des revenants.
-Oh ! Mais…
-Tu n’as même pas peur de prendre l’argent là ? Avec la main pleine de mouches et l’odeur ! Ta boutique sent mauvais maintenant ! Ça c’est un cadavre vivant !
Imelda avait essayé de ne pas prêter attention à la dame et à ses paroles. Mais elle n’en pouvait plus. Ce n’est pas une vieille villageoise qui peut la prendre de haut.
Imelda : Tu t’adresses à qui comme ça ?
-Je parle de toi maintenant si tu n’es pas d’accord, va te laver pour enlever l’odeur des toilettes que tu traînes partout. Notre village sent mauvais depuis que tu es là ! J'ai entendu parler de toi, la fille qui se ballade suivie par les mouches. Mais je ne savais pas que c'était aussi terrible.
Le boutiquier lui rend sa monnaie qu’elle met dans sa poche. Elle veut répondre mais ce dernier lui demande de sortir de sa boutique.
-C’est pas la peine de vouloir répondre, quand toi-même tu humes ton odeur, tu trouves que ça sent bon ?
Imelda : Il ne faut pas m’in*sulter hein !
-Sors de ma boutique, c’est mieux !
Imelda récupère son sachet et au moment de passer la porte, Ma Batou, la regarde avec dédain et parle.
-Ça c’est l’odeur du trou !
Imelda en a par-dessus la tête donc elle se retourne automatiquement et assène deux gifles à la femme, qui la regarde, incrédule.
Imelda (grondant) : Parle encore, je te casse la gu*eule !
Le boutiquier se met tout de suite en colère.
-Tu es fo*lle ? ! Pourquoi tu l’as gif*lé ? Tu ne vois pas qu’elle peut être comme ta mère ?
Imelda : La mère de qui !? Cette vieille chouette peut être ma mère ?
-Tu as vraiment raison, je ne peux pas être la mère d’une poubelle ! Issoni « la honte » ! ! !
Imelda saute sur Ma Batou et se met à la taper furieusement. Elle enchaîne les g*ifles et les griffures au visage de la dame qui n’a la possibilité que de tirer les cheveux d'Imelda. Le boutiquier vient retirer Imelda et la jette hors de la boutique.
-Ne reviens plus jamais ici hein, la prochaine fois je vais sérieusement te cogner !
Imelda : Vous vous prenez même pour qui dans ce village pouilleux ? Vous…
-Dégage d’ici, ma boutique sens maintenant mauvais. Ça va faire fuir mes clients. Allez fous le camp ! Emmène ta malchance là ailleurs ! Regarde les mouches partout ! Elle sort d’où celle là ? Eh Allah, protège mon commerce !
Imelda ramasse son sachet et elle s’en va le cœur lourd. Des larmes lui montent aux yeux mais elle fait un effort pour ne pas pleurer. Les gens la regardent partir avec dégout. Le boutiquier aide Ma Batou à se lever, elle époussette son pagne avec sa main droite.
-Ma Batou, j’espère qu’elle ne t’a pas blessé.
-Ne t’inquiète pas, ça va aller. L’essentiel c’est qu’elle soit partie et qu’elle ne revienne plus jamais ici, elle va faire fuir tes clients.
-Oui Ma Batou, j’ai compris.
Elle fait son achat et sort de la boutique, elle marche jusqu’à sa maison avec la main gauche toujours fermée. Dès qu’elle arrive chez elle, elle dépose son sachet à la cuisine, se dirige vers sa chambre et elle ferme la porte. Elle récupère un mouchoir blanc dans un tiroir et elle ouvre enfin sa main gauche où il y a quelques mèches de cheveux d'Imelda qu’elle a arraché quand elle lui tirait les cheveux pendant qu’Imelda la tapait. Elle dépose les cheveux dans le mouchoir.
-C’est toi qui pourrit vivante et c’est toi qui veux parler fort dans un village où tu es étrangère. Apparemment tu ne vois pas déjà ta situation, tu vas regretter de m’avoir rencontrée et d’avoir levé la main sur moi. Je vais te montrer ! Tu vas savoir qui est Batou dans ce village !
Ma Batou range le mouchoir dans le tiroir, le referme et sort de la chambre.
Bonne Lecture.