Chapitre 13

Write by Sandy's Aby's


Graziella OKOME MBA.


Je ne saivais pas quel courage m'animais présentement car je me trouvais dans les locaux des Affaires étrangères à la recherche du bureau de Sam.


J'ai dû demander à Nouna de m'attendre au rez-de-chaussée à cause de sa robe courte.


Bref un truc de malade ici !


Pas d'ascenseurs dans l'immeuble non mais on est où là !


Je vous signale qu'on est au ministère des affaires étrangères bon sang !


Humm, mieux, je ferme ma bouche et je me concentre sur ce que je suis venue faire.


Je montais les marche d'escaliers marchant avec class du haut de mes talons.


 Enfin, avec des renseignements,  je trouvais le bureau de Sam.


Moi (entrant dans le bureau en refermant derrière moi, essoufflée) : Coucou !

Salut mon sucre !


Samuel MENDOME 


Je fus si choqué et surpris de la voir là, devant moi qu’automatiquement je me mis debout.


Moi (Blêmissant) : Mais ? 

Tu … Graziella !


Graziella (adossé à la porte) : Apparemment, tu n’es pas content de me voir !


Je me tenais toujours derrière mon bureau sans savoir quoi faire.


Moi (soupirant) : Non, non ce n’est pas ça !


[Grattant mon front puis je fis un geste évasif]


J'ai du travail et je n'aime pas être dérangé, même mon épouse ne vient pas me voir au bureau.


Graziella (prenant place sur mon bureau) : Raison de plus pour que moi... je vienne !


Moi (l'indiquant de la main) : Il y a une chaise, tu ferais mieux de poser ton joli fessier dessus.


[Le ton dur] 


Et puis on ne t'a pas appris à cogner avant de rentrer ?


Graziella (grimaçant) : Humm j'ai juste voulu te surprendre.


Off

Mais elle est folle où bien ? Et si j'étais en réunion importante avec une personnalité ?

Je la dévisageais, ahuri.


Graziella (me fixant) : …


Moi (soupirant) : Ok !

C'est fait, j'ai été surpris fis-je me dirigeant vers la porte dans l'intention de l'ouvrir pour qu'elle s'en aille. 


Elle était à présent sur la chaise en face de mon bureau et moi dans son dos.


Moi (ouvrant la porte) : Merci pour la visite je n'ai pas vraiment apprécié…


Graziella (se retournant un peu embêté) : Tu ne peux pas me renvoyer comme une vulgaire personne Sam, je ne l'accepterais pas. Ne me provoque pas s'il te plaît, si tu ne veux pas que j'étale ma sauvagerie sur ton lieu de travail.


Off

Qu'a-t 'elle cette gamine pour venir me déranger à mon lieu de travail !


Elle se levait de sa chaise passa près de moi et vint fermer ma porte à clé puis elle retira la clé de la serrure et le mit dans son …mince !


Dans sa petite culotte !


Mais dans quoi je me suis plongé, à cause des fesses ?


Moi (calmement) : Tu n'étais pas obligé de le mette à l'intérieur !


Graziella (faisant mine de ne pas m'entendre) : Eh ! 

[Se rapprochant de mon bureau pour pouvoir voir la photo qui se trouvait dessus]


Tu as une photo de ta femme et enfants dans ton bureau !


[Prenant le cadre photo dans ses main]


 Ah non ! Seulement tes enfants !


Je me dirigeais vers mon bureau et pris place en me contrôlant.


Moi (la fixant) : Qu'est-ce que tu veux, que tu ne pouvais me dire par téléphone.


Graziella (souriante) : Je te veux, toi.


[Se rapprochant de moi]


Je suis en manque de toi et tu m'évites trop ces derniers temps.


Je fermais les yeux et pris place pour réfléchir à comment la faire sortir sans qu'elle n'ait à faire la gamine et pourtant elle a plus de vingt cinq ans, mais c'est quoi cette imbécilité dans laquelle je patauge ?


Moi (les mains jointent en pyramide) : Ça ne pouvait pas attendre ?


Graziella (se penchant vers moi prenant appuis sur la table) : Sam, tu m'évites trop ces derniers temps

 [se redressant en ouvrant les deux premiers boutons de sa robe]

 j'ai besoin de toi, te sentir en moi je veux ma dose d'adrénaline.


Elle le disait en ce caressant la peau comme le ferait une stripteaseuse dans un bar remplie d'hommes assoiffés de sexe.


Je me rendis compte sur le champ que cette fille était sans gêne et capable de tout pour atteindre ses objectifs.


Ces gestes m'allumèrent et aussitôt je fus à l'étroit dans mon pantalon.


La grâce encore c'est que ma fenêtre était équipée de stores que j'avais commandés et fixés seulement à mon bureau, j'étais le seul, d'ailleurs, à l’avoir fait.


Moi (me tenant debout, penché sur mon bureau) : Écoute, j'ai du travail on se verra après promis. 

Elle arrêta ses gestes malsains et ajusta sa robe.


Ensuite, elle se rapprocha, le regard rivé dans le mien.


Graziella (déterminée) : Sam, je te promets


 [ portant l’ongle de son pouce à ses incisives puis leva la mains vers le ciel] 


que sur la tête de mon fils que je n'ai pas encore eu avec toi, si tu ne te pointe pas ce soir je vais débarquer ici à tout moment jusqu'à ce que tes collègues se posent des questions sur le genre de relation qu'on entretient toi et moi.


Au même moment on frappa à la porte.


Elle se tus et nos regards convergèrent vers la porte fermée à clé avant de se croiser à nouveau, interrogateurs.


Je lui fis signe de s’assoir sans faire de bruit, ce qu'elle fit en sortant et posant doucement la clé sur mon bureau.


La personne à la porte insista une nouvelle fois puis, vit qu'aucune réponse n’émanait de la pièce, s'en alla.


Je ne su qui s'était, qu'allait-ils penser s'ils voyaient quelqu'un sortir d'ici ?


Moi (d'un ton ferme) : Il faut que tu t'en aille maintenant.


Demain,  je passerai toute la journée avec toi si tu le veux au lieu de passer ce soir.


Graziella (heureuse) : Humm voilà qui est bien mieux et qui se termine bien.


Je pris la clé et lui ouvrit la porte.

Elle sortit en caressant mon torse.


Je refermais derrière elle réfléchissant sur comment régler cette affaire. 


Je n'avais pas du tout envie de faire un enfant hors mariage je ne voulais pas que Graziella se fasse des idées là dessus.


Au même moment, mon portable vibra sur ma table de bureau, j'avais oublié de changer de mode après la réunion.


Je me rapprochais du bureau, pris le phone et décrocha, c'était ma femme.


Moi (posant ma main sur le bureau) : Hello chérie !


Harmonie (la voix douce) : Mon amour comment tu vas ?


Moi (me rapprochant des stores, fixant le bâtiment en face) : Ça va mon cœur.


Harmonie : Euh, en faite, j'aimerai t'annoncer que j'ai ouvert une structure avec Dorothée.


[Enchaînant]


Tu te souviens de mon projet de boutique de lingerie ?


J'aurai dû attendre pour te le dire à la maison mais…


Moi (quittant la fenêtre pour le bureau en bois) : Ne t'inquiète pas mon amour. 


Encore félicitations pour la réalisation de ton projet, tu es une épouse formidable et pleine de ressources.


Harmonie : Merci trésor.


En fait, j'aimerai que tu m'accompagnes demain pour l'ouverture laissa t-elle tomber.


Moi (hésitant) : O…k mais malheureusement j'ai un programme chargé, réunion par ci par là et ce sont des réunions très importantes annonçais-je pris de cours.


Harmonie (un brin de deception dans la voix) : Oh dommage !


 Un autre jour alors ?


Moi (grattant la tête) : Oui mon amour, vraiment désolé que je ne puisse y être.


Harmonie (soupirant) : …


Moi (prenant place sur mon fauteuil) : Je me rattraperai mon cœur.

Il faut que je te laisse à toute.


Harmonie : À toute amour. Je vais récupérer les enfants tout à l'heure.


Moi : ok cool !


Clic


Ça fait vraiment bizarre de laisser tomber ma femme pour une autre … humm il vaut mieux éviter qu'elle se pointe une fois de plus à mon bureau.


Shirley DIVOUNGUI


Je revienais des cours et décidais de passer par chez Lizette qui m’informa que Désiré était déjà passé prendre Richie sans pourtant rentrer dans les détails.


Je me rendis alors à la maison.


En entrant, je découvris une paire de babouche non familière devant la porte largement ouverte.


Arrivé au salon je trouvais Désiré devant la télévision il lança vers moi un regard surpris.


Lui (se redressant comme s’il se reprochait de quelque chose) : Euh !


Bonne arrivé ! Fit-il sur le coup.


Moi (arquant un sourcil) : ???


Depuis quand l’enfant-ci me dit ce genre de chose il y a quelque chose qui cloche.


Lui (coupant les devants se tenant debout) : Maman est là !

Laissa-t-il tomber.


Moi (surprise) : Tu parles de qui ? 

Ma mère ?


Lui (croisant les bras en face de moi) : Non la mienne !


Moi (sceptique) : Et où est-elle ?


Lui (me fixant) : Dans la cuisine.


Moi (le regard chargé de colère) : Que fait-elle là-bas ?

Tu sais très bien que j’ai horreur que quelqu'un, encore moins ta mère rentre dans Ma cuisine, c’est mon intimité et en plus c’est moi qui la paie, cette maison !

Elle n'a pas le droit d'y entrer sans ma permission.


La vérité c’est que je n’ai jamais aimé exposer mes faiblesses et là, ça faisait près d’une semaine que je ne nettoyais pas la cuisine, je n’avais pas le temps pour ça.


 Donc, savoir cette femme dans ma cuisine ne me réjouissais pas du tout.


Lui (soupirant) : Bébé ! 

Calme-toi !

Elle voulait juste nous faire quelque chose à manger...


Richie qui avait tout entendu sortie dans le salon et prit place apeuré...


Maman Florence TSARANOU ép. NZIENGUI.


Lorsque mon fils m’a montré la cuisine car j’avais insisté pour lui faire à manger, Je m'étais dit que certainement Shirley ne vivait plus ici et qu'il me mentait que tout allait pour le mieux entre eux.


Je trouvais aussi qu’il a beaucoup maigrit depuis la dernière fois où je l'avais vu mais je ne voulais pas être celle qui représentait le doigt entre le bois et l'écorce.


Je suis une mère et je savais quand les choses n'allaient pas bien.


La dernière fois, il avait mangé avec appétit lorsque je lui avais proposé de manger.


 Je parie que Shirley ne fait pas d'efforts côté cuisine.


Elle n’était pas le genre à rentrer en cuisine.


Je lavais soupçonné quand elle venait au début de leur relation nous aider quand il y avait des manifestations à la maison car à cette époque tout était bien.


Elle préférait essuyer les assiettes, sans plus.


 Déjà, j’avais trouvé la cuisine sens dessus dessous, les assiettes empilées, trempées dans une bassine d'eau à même le sol avec des asticot ondulant çà et là.


De la saleté rassemblée dans un coin près du congélateur et pourtant une pelle à ordure était accrochée à une pointe au mur.


Il y régnait une odeur de pourriture et un désordre pas possible.


Les marmites accrochées au mur étaient toutes crasseuses et noires.


Les verres et cuillères n'en parlons pas.


Si c'était pour ça que Shirley nous empêchait de venir le voir, je comprenais !


Son père et moi l'avions conseillé avant qu'il ne décide de vivre avec Shirley mais notre fils s'était entêté. 


Cette fille était exemplaire surtout dans ces débuts, elle cachait bien son jeu, comme l'argent de mon fils coulait à flot elle avait décidé de couper les ponts avec nous, soi-disant que nous étions des sorciers qui en voulaient à la vie de Désiré jusqu'à l'interdire de nous rendre visite.


Ce que j'avais aimé chez mon fils c'était que malgré tout, il s'occupait de nous en cachette, nous envoyant de l'argent par airtel money etc…


Lorsqu' il avait été licencié pour motif économique, tout s'était compliqué pour nous tous, même le voir, c'était quasiment impossible.


Richie n'en parlons plus.


C'était comme si nous n'étions plus ses parents.


Répondre à nos appels, était pour lui, la mer à boire.


J'ai cru entendre la voix de Shirley.


Précipitamment, je sortis pour la saluer quand j'écoutais…


Shirley (furieuse) : Quoi ???


Quelque chose à manger, dans Ma cuisine ??


 Fit-elle en frappant du poing sur sa poitrine sans remarquer que je les observais.


Pour couper court et l'empêcher de manquer de respect à mon fils et moi, je raclais ma gorge.


Moi (calmement) : Bonsoir Shirley !


Shirley (posant son sac sur les fauteuils sans un regard envers ma personne) : Bonsoir belle-mère.


[La main à la hanche, me défiant du regard]


Je m'excuse mais je ne veux voir personne dans MA cuisine.

J'ai été assez claire avec votre fils expliqua t-elle pointant du doigt vers Désiré sans un regard vers lui.


Moi (toujours dans la zain altitude) : Divoungui, quand tu interdis à mon fils de laisser entrer quelqu'un dans Ta cuisine, c'est pour cacher le dépotoir et les asticots qui flottent dans les bassines ?


Où pour nous faire croire que tu t'occupes vraiment de notre fils !


Mais tu n'as pas un peu honte ?


Tu interdis aux gens de venir voir Désiré et lui d'en faire autant, en plus ses propres parents, c'est pour qu'il mange la nourriture des cafétérias tous les jours ?


Comme s'il n'avait pas une mère ?


Je ne suis pas encore morte Divoungui, et je sais très bien préparer.


Je peux même préparer tous les jours pour mon fils et mon petit-fils et venir déposer pour qu'ils puissent bien se nourrir puisque tu es incapable de le faire.


Shirley (le regard soutenue) : Belle-mère tu…


Moi (l'interrompant) : Je préfère encore que tu m'appelles Florence.


Shirley soutenant mon regard, furieuse.

Puis ramassa son sac à la volée et alla s'enfermer dans leur chambre.


Puis elle ressortie quelques secondes plus tard.


Shirley (sans état d'âme, gesticulant à chaque fois) : Florence, croix tu que tu sois bien placé pour me parler ?

Croix-tu que Désiré n'a pas ses pieds pour venir chez vous ?

Je suis chez moi ici et je fais ce que je veux, si je ne lave pas les assiettes pendant mille ans ça ne regarde que moi.


Je suis la seule qui paie cette maison et les miettes que votre fils donne, je paie le goûter à votre petit fils car je ne peux rien faire avec.


Votre fils est incapable de payer un loyer pfff

Franchement écœurant !


Qu'il lave et nettoie la maison où qu'ils se prennent à tous deux une ménagère, je n’en ai rien à fouetter !


Je suis indépendante moi !


Moi (calmement les bras croisés) : Pourquoi tu restes encore avec lui si tu ne l'aimes plus ?


Shirley (répliquant) : Et pourquoi lui il reste encore là ?


Elle repartie dans leur chambre cette fois-ci avec Richie qui ne comprenait pas trop ce qui se passait.


Pour un enfant ce n'était pas très saint d'assister à ce genre de chose.


Je n'avais jamais imaginé Divoungui me répondre comme ça !


Encore, je la croyais insoumise mais pas irrespectueuse et hautaine.


Je croisais le regard plein de tristesse et vide de mon fils assit là sans pourtant intervenir.


Surement sous le choc car pareille chose n’était pas encore arrivé, à part une altercation avec Pamela, sa petite sœur qui est au Cameroun ce qui a de plus normale entre belles sœurs qui ne se supportent pas.


Je n'avais qu'une seule envie rentrer chez moi mais je ne pouvais quand même pas les laisser sans rien à manger.


Je repartie à la cuisine en commençant par ranger ensuite, laver avant de préparer.


Natacha MIKALA.


J’étais encore sous le coup de ce qui s’est passé avec Marc, oui je préfère couper court, Marc.


Présentement, je sens que les cours du club de tchiza m’aident vraiment sinon à l’heure actu je serai resté dans sa voiture, j'aurai couché…,

 non je me serai une fois de plus livré à lui sans qu'il ne me prenne au sérieux.


Bref pour l'heure j'allais rendre visite à mes parents, car ma petite sœur était arrivée de l'étranger comme à son éternelle habitude.


Son mari avait tellement d'argent qu'il ne pensait jamais à la dépense.


Il n'y avait que moi qui strugglelais (qui lutte) encore.


Depuis notre jeune âge , mes sœurs et moi étions en compétition.


En vérité, ce n'était pas parce que mes sœurs étaient mauvaises où qu'on avait l'intention de se créer des problèmes entre nous, c'était juste parce que nous pensions chacune exactement de manière différente et maman nous avait élevé comme ça.


Les relations saines n'était pas celles qui ne connaissaient aucun conflits.


Évidemment, il ne s’agissait pas ici d'éviter les contradiction mais de trouver des solutions.


J'aime mes sœurs et je sais qu'elles aussi mais c’était plus fort que nous.


Rebecca, notre aîné, vivait avec un homme marié même si elle le cachait mais ce monsieur, la mettait en haut et elle s'en vantait mais délaissait son fils.


Celia, elle, était marié à un cadre de la BICIG.

 J'avoue que de nous trois, elle était la seule qui avait véritablement réussie même si Rebecca n'était pas du tout de cette avis.


J'arrivais à l'entrée de la maison, je poussais le portillon.


Ensuite, j'entrais dans le salon… mais wow les choses avaient changées ici.


Je trouvais mon neveux, le fils de Rebecca celui qu'elle délaissait.

 

Elle l'avait eu lorsqu'elle avait vingt ans avec un autre monsieur qui ne s'occupe pas jusqu'à présent.


 Il jouait à la voiture dans le salon tout seul.


Dès qu'il m'aperçu, il laissa sa voiture et vint me serrez avec ses petits bras, je le soulèvais et lui fit des bisous.


Mignon (souriant) : Maman Natacha !


Moi (le fixant) : Oui mon bébé !


[Le déposant au sol en prenant sa main.]


Je sais que je t'ai manqué et que je t'ai carrément abandonné.


[Me mettant à son niveau touchant sa joue]


Je suis là, d'accord ?


Lui (acquiesçant de la tête) : …


Moi (me relevant en jetant ma sacoche sur les fauteuils) : Ah ça !


 Vous avez un nouveau salon, téléviseur… 


[Examinant la salle les mains aux hanches]


Mais tout est nouveau ici !


Mignon (attrapant mes bras en me fixant) : C'est maman la Cécé qui a acheté ça !


Moi (le fixant la bouche ouverte) : Ah !

À peine arrivé ?


Maman (ajustant son pagne) : C'est venu avant son arrivée, elle a embarqué les effets deux mois plus tôt lors de son second voyage à Dubaï donc le temps qu’elle arrive, on avait déjà reçu avec l’aide de son mari.


Moi (faisant une grimace) : Ok !

Mais où est-elle ?


Maman (tirant la chaise pour s’assoir) : Elle arrive, elle est allée récupérer l’argent à la banque et ce qu’elle a ramenée de Dubaï.


[Prenant un bout de son pagne pour faire du vent]


Ça fait déjà un bon moment qu’elle est partie.


Il fait chaud, Minion met la clim pardon ! 


Je tournais le visage vers Minion qui se leva avec enthousiasme et couru chercher la télécommande accrochée sur le mur et appuya le sourire en coin, heureux de ce qu’il venait d’accomplir.


Maman (s'adressant à nouveau à Minion) : Ferme aussi la porte !


Mignon se dirigeait vers la porte mais au lieu de la fermer il sortit  en courant et criant.


Mignon (se précipitant à l'extérieur)  : Maman la Cécé !


Celia fit son entrée dans la salle avec une jeune fille qui soulevait un gros sac de voyage d'une main plus Minion de l'autre qu'elle s'efforçait à soulever.


Je me tins debout en allant à sa rencontre.


Moi (le sourire aux lèvres) : La Cé !


Celia (excitée) : La sister des sisters ! 


Elle posa Minion par terre et nous nous prîmes dans les bras en sautant de joie, ça faisait un bon moment qu’on ne s’était pas du tout vue.


Celia (prenant place sur l’un des fauteuils près de moi) : Rachy, apporte le sac par ici !


Moi (surprise) : Aka MIKALA, tu ne vois pas que le sac est lourd c’est à elle que tu demandes de porter ça en plus, seule !?


Célia  (prenant son téléphone dans sa sacoche) : Elle a voulu venir non ? Qu’elle assume !


Maman (ne le voyant pas d'un bon œil) : Humm !

U ya vare nane eh, moine ! (Il ne faut pas faire ça ma fille !)


Célia (s'enfonçant dans le canapé) : Mame, djabé é rondi nane ! (Maman, elle-même, elle aime ça !)


Rachy ! 


Appela t-elle après avoir fouillé son sac pour prendre de l'argent et le lui tendre.


Prend ça on se voit demain, je te confirmerai.


[Changeant automatiquement de sujet]


Yaya, je t’ai apporté des vrais trucs, les originaux !


Moi (la main devant la boucle) : Kayiééééé !

Beghe ! (Apporte)


Je récupérais le sac avec Rachy en question puis je pris place sous les regards amusés de maman et Célia.


Je suis très contente qu’elle ait pensé à moi, je cherchais à faire ma garde-robe car le boss Graziella et la big boss Helena nous l’avait recommandé et elle alla vérifier ça à la prochaine rencontre du club, vraiment Célia m’avait sauvé.


Rachy nous dit aurevoir et prit congé de nous.


Je me mis à fouiller et mettre de côté, ce que je devais apporter avec moi.


Mais, elle a du gout hein !


Célia (se redressant) : Il y’a aussi les choses de ya Rebecca à l’intérieur.


Moi (soulevant une robe) : T'inquiète, je gère.


Maman (passant en mode sérieux) : Mikala Célia épouse MEVIANE.

Moi, ta mère, j'ai à te dire !


Moi (fixant la vieille dans son élan de conseil) : …


Celia (soupirant connaissant maman) : Ah maman ! 


Pas maintenant quand même ! 


On est en joie là !


Maman (levant les bras) : Je n'ai pas besoin de ton consentement.

Tu attends quoi pour nous faire un petit fils ?


Même moi j'ai arrêté mon geste sur le coup arquant un sourcil tellement dépassée par les événements lool.


La vieille aussi, direct comme ça !


Quand elle commence par Celia, elle enchaîne avec moi pour finir avec la grande Rebecca. 

Rebecca encore, ces derniers temps elle ne parle plus trop car elle a déjà Minion.


Et je sais que tant qu'elle n'aura pas de réponse satisfaisante, bonjour l'ennuie !


Elle va te sortir toutes les théories pour te prouver qu'après trente ans tes chances de mener une grossesse à terme sont moindres.


Et bla bla bla quand ça arrive à ce point j’active le mode mute.


Maman (me fixant) : Et toi Natacha MIKALA,


Off 

Je vous l'avais dit non ?


Maman (me pointant du doigt) : J'espère que le couillon d’Augustin ne rode plus autour de toi hein !


C'est quoi ces manies on ne te voit même plus.


Vous ne pouvez pas vous trouver des hommes comme MEVIANE ?


Je sens la colère et la déception me monter au nez comme de la moutarde.


Qu'a t-elle a nous comparer, chacune a ses chances.


Je me suis battu toute ma petite vie pour me trouver un homme parfait mais je suis tombée sur un infidèle, quelqu'un qui au lieu de s'occuper de moi, vie à mes dépends et comme si cela ne suffisait pas, il découche sans la moindre gêne.


Et pour couronné le tout, j'ai rencontré Marc, un homme marié.


Décidément, j'avais pas assez de chance !


J'étais encore dans mes pensées lorsque je ressentie mes mains s'humidifier.


Cause probable : mes larmes.


Oui, j'étais en train de pleurer mon ressentiment.


Je baissais la tête et je sentit les bras de Célia m'entourer.


Maman finit par se taire.


Moi (levant le visage inondé de larmes) : Je suis désolée maman de ne pas pouvoir te rendre fière.


Elle mis le visage à côté comme pour ignorer ce que j'avais à dire puis se leva et disparue pour certainement s’enfermer dans sa chambre.


Réalisant certainement son manque de tact.


Célia détacha ses bras et essuya mes larmes, le visage aussi triste que le mien.


Célia (me fixant) : Désolée !


Minion qui nous observait sans pourtant comprendre grand-chose s'approcha de moi.


Minion (le regard triste) : Maman Natacha, tu veux la glace ?


Celia et moi nous éclations de rire tellement cette question était totalement inattendu.


Mais aussi surprenant que ça pouvait paraître il se mis à rire aussi.


Moi (lui touchant la joue) : Merci bébé c'est gentil mais les glaces ne peuvent pas régler mon problème.


Au même moment Rebecca fit son entrée.


Rebecca (criant à plein gosier) : Hello par ici !


[ Pénétrant dans le salon un sac à la main]


Attendez, vous fêtez sans moi ?


Puis elle se rendit compte que je venais certainement de pleurer. Elle s’approcha de nous puis s’assit.


Rebecca ( se penchant pour pouvoir me regarder) : qu’est-ce qui se passe encore ici ?

 Quoi quelqu’un est mort ?


Célia qui était assise entre nous se tourna vers elle lui affichant un sourire de circonstance.


Rebecca (suspicieuse) : …


Minion s’approcha d’elle comme pour s’attendre à ce qu’elle puisse le prendre dans ses bras mais au lieu de ça, elle posa juste sa main sur son épaule.


Rebecca (souriante) : Ça va mon bébé ?

Où est mamie et papi ?


Minion (frottant ses doigts nerveusement en fixant le sol) : mamie est allée s’enfermer dans la chambre, papi est au travail.


Elle s'adossa sur le fauteuil puis pris son fils et le posa sur ses genoux.


Rebecca (se pencha sur le côté pour pouvoir voir son visage) : Qu'est-ce que tu as mon bébé raconte à ta maman.


Mignon (fixant le sol) : Je veux venir avec toi !


Rebecca (souriante) : Mais c’est justement pour ça que je suis venu aujourd’hui !


 Je suis venu te chercher va faire ton sac.

Il quitta de dessus elle et disparu dans le couloir.


Célia et moi nous regardâmes surprises.


Genre, elle est sérieuse quoi !


Celia (se tournant vers elle) : Yaya ne donne pas les faux espoirs à l’enfant s’il te plaît.


Rebecca (se levant du fauteuil pour prendre place près de moi) : qui t’a dit que ce sont des faux espoirs, je suis venu le chercher, sincèrement.


 [Se penchant pour atteindre le sac] 


Ouvre d’abord le sac je veux aussi prendre ce qui m’appartient.


On se mit à fouiller elle et moi ensemble.

 maman ressorti dans le salon en entendant la voix de sa fille.


Maman (les mains aux hanche) : MIKALA Rebecca !

C’est toi qui a dit à Minion qu’il doit ranger ses affaires pour venir avec toi ?


 J’espère que tu réalises qu’il y a des choses pour lesquelles on ne blague pas ?


Rebecca (arrêtant de fouiller) : maman qu’est-ce que vous avez tous aujourd’hui contre moi j’ai fait quoi ? 


Si je viens prendre l’enfant aujourd’hui, ce n’est pas pour rien c’est, qu'on s’est accordé avec mon  chéri pour venir le chercher.


Maman (tapant dans ses mains) : Donc, là où il part c’est pour combien de temps ?


Rebecca souleva une robe avec ses mains en la tournant pour voir l'arrière de la robe puis elle se mit debout pour essayer.


Maman (croisant les bras) : j’attends toujours ma réponse !


Rebecca ( baissant la tête pour voir comment est-ce que la robe lui allait) : Maman...maman ce n’est qu’un début, on verra. On le prend certainement pour les vacances de Pâques là !


Maman (le regard dur) : il ne faut pas me déranger l’enfant avec vos choses là !

Fit-elle en pointant du doigt.


Il faut appeler ton père pour l'informer.


Puis, elle se retourna et se dirigea dans la cuisine.


Rebecca (changeant automatiquement de sujet) : La Cécé de mon fils, donc là, après Dubaï là tu vas encore où ?


Celia (se mettant à ses aises) : Eh bien, je pense aller en France.


Moi (émerveillée) : mamo que les grands projets oh !


Maman (depuis la cuisine) : Voilà quelqu'une qui récolte les fruits de son mariage. Quand on demande aux gens de se marier avec des vrais gens tchiup..

Le club de tchizas