Chapitre 14

Write by Sandy's Aby's

Natacha MIKALA.


Un peu plus tard, Minion revint dans le salon avec son petit sac de voyage la mine joyeuse.


Rebecca (lui indiquant une place) : Assied toi là, je prends d’abord les habits que ta mère m’a apporté de Dubaï.


Célia (tapotant le front) : Eh mince !

J’ai oublié les affaires de Minion à la maison.


Rebecca (fouillant le sac de voyage) : Ce n'est pas un souci pour nous. Nous  viendrons avec toi chercher ça ce soir, ne t’inquiète pas.


Moi (me tenant debout) : Papa aussi attend quoi pour rentrer depuis là !


Célia (manipulant son portable) : Il doit être en route pour la maison à l’heure qu’il est.


Maman (nous rejoignant dans le salon) : Minion avant de partir dresse moi la table, papi viendra manger. 


Apparemment, maman n'avait pas l'air d'apprécier que Minion aille passer du temps, sinon vivre avec sa mère.


Elle avait élevé cet enfant depuis qu'il est né et ce n'était pas facile pour elle de le laisser partir.


Maman (tirant une chaise) : Vous, ferez mieux d’aller vous servir j’ai fait du poulet sauté et les tsaris (Aubergines)


Moi (me dirigeant à la cuisine) : Ok maman !


Rebecca (souriante) : Oh les vrais trucs, ça fait longtemps que je n'ai pas mangé les tsaris dit-elle en me levant.


Le lendemain matin.


Graziella OKOME MBA 


Ce matin, je m'étais levé de bonne heure pour aller courir car depuis un moment nous ne le faisions plus.


En plus, Nouna avait passer la nuit avec Martin malgré que sa femme soit rentré de Dubaï.


Entre temps, hier,  nous avions  pu faire les courses c’était vraiment cool, nous nous sommes prises des robes, des pantalons, des  jupes, des talons sacs, chaussures nous  étions tellement chargées que j’ai dû appeler Fredy pour nous déposer à la maison.


Il a un peu veillé avec nous puis, il est rentré chez lui. 


Au cours de la journée, Martin est encore passé chercher Nouna, je croix qu’elle s’améliore de jour en jour elle assimile et met en pratique les conseils donnés au club.


Je courais encore, lorsque la Rav4 de Freddy gara près de moi m’obligeant à m’arrêter.


J’avais porté un long collant bleu nuit qui dessinait mes formes et un body noir qui laissait voir la naissance de mes seins pulpeux.


Je mis mes mains aux hanches en entendant qu’il s’exprime tout en remuant mes pieds.


Freddy descendant du véhicule, puis le contournant, venant à ma hauteur.


Freddy (en face de moi) : Bonjour beauté, ça fait un moment je ne t’ai pas vu courir par ici !


[Il s'adossa sur son véhicule en me dévisageant]


Moi (croisant mes bras en inclinant la tête) : Ouais, on a stoppé un moment : la paresse !


Freddy (mettant les mains dans ses poches) : Et ton stage, tu ne seras pas en retard ?


Moi (amusée) : Si je te dis que depuis que j’ai commencé à GPM, je ne suis allé qu’une seule fois et rends-toi compte que chaque fin de mois, j’ai mon enveloppe.


Freddy (arquant un sourcil) : Je te dirais alors de me donner ton secret.

 Comment tu fais ? 


[Croisant les bras, puis, il eut brusquement une lueur de compréhension ]


Non... ne me dis pas que tu couches avec le Directeur ?


Moi (grimaçant) : Waouh, tu as vite compris ! Confirmais-je sans regret.


Freddy blêmit, il frotta son nez de sa main signe qu’il était nerveux et déçu mais il fallait bien qu’il me voit comme la tchiza que j'étais, pour ne pas qu’il souffre à cause de moi car je ne me voyais pas avec lui.


En réalité, je savais que j’exagèrais mais je ne pouvais rien à part peut-être lui donner une partie de jambes en l’air une fois en passant, rien de plus.


Freddy eut du mal à avaler sa propre salive, il s’apprêtait à faire le tour inverse et remonter dans sa voiture.


Moi (l’interpellant la voix douce) : Freddy !


Il se retourna en soupirant, levant le visage, ses yeux étaient devenus rouges.


Sur le coup, je m’approchais de lui, le saisi par la main et lui fit un bisou sur la joue, très lentement. Il ferma les yeux au contact.


Je souriais en m'écartant.


 Je savais qu’il allait encore disparaitre un bon bout de temps puis réapparaitre sous un nouveau jour.


J'étais déjà habitué car je ne pouvais compter le nombre de fois où je l'avais blessé et repoussé. Mais il était tellement amoureux qu'il revenait toujours.


Il tourna le talon et remonta dans le véhicule très abattu puis disparu dans la circulation. 


Je n’aimais pas trop lui faire ainsi mal mais si je ne le faisais pas, il allait se donner de l’espoir. 


Je jetai un œil sur ma montre, il était sept heure trente, je ferais mieux de rentrer car Sam allait bientôt se pointer et Nouna devrait être déjà de retour.


Nouna MAPESSI.


La matinée s'annoncait bien, je fini de m’apprêter puis j’ouvris mon sac pour prendre mon parfum et en mettre quelques gouttes sous le regard brillant de Martin avec qui j’avais passé une agréable nuit.


Martin (me scrutant du regard) : Tu sais que je vais être en retard au travail si tu ne te dépêches pas ?


Moi (le fixant, debout près du lit) : J’ai terminé bébé.


Martin (se tenant debout) : On y va, je te dépose !


Il récupéra les clés du véhicule sur la table qui se trouvait dans la chambre de l'hôtel dans laquelle nous avons passé la nuit.


Moi (affichant un sourire de circonstance) : …


Nous dévalions les escaliers, lentement, jusqu’au rez-de-chaussée vu qu’on était au premier étage.


Martin marqua une pose à l’avant dernière marche d’escalier, prit ma tête avec ses deux mains et posa un doux baiser sur mes lèvres, je fermais les yeux pour ne rien raté de l’instant, inspirant profondément au contact de ses lèvres chaudes.


Martin (mordillant sa lèvre, me désirant) : J’ai adoré la nuit torride que tu m’as fait passer.


Moi (souriante) : …


Il me prit par la main et me dirigea vers la sortie.


Quelques secondes plus tard on s’installa dans le véhicule après qu’il m’ait ouvert la portière et l'a refermé ensuite. 


Il embarqua à son tour, démarra, fit la manœuvre alors que le gardien ouvrait le portail.


Lui (un regard à gauche et droite avant de s'engager) : Ça va ? Fit-il le regard furtif.


Moi (faisant descendre le miroir devant moi) : Oui bébé.


Lui (conduisant) : Tu sais que tu es une très belle femme ?


Moi (tournant ma tête vers lui) : Merci !


Ça faisait un bye que je ne l'avais pas entendu, cette phrase, je me souvenais que la dernière fois que j'avais entendu ça c'était au début de ma dernière relations.


Au point où j'en étais, j'avais arrêté de croire que j'étais belle.


j'avais perdu confiance en moi mais avec le club, je croix que je reprenais confiance en moi, progressivement.


Lui (la main gauche sur le volant la droite sur le levier de vitesse) : Ne t'arrête pas de m'appeler bébé, j'adore ça !


Moi (me tournant vers lui) : Ah ah ah !


Lui (me fixant) : Je suis sérieux !

[Le regard sur la route]

Tu sais depuis quand ma femme ne m'a pas appelé bébé ou amour ou …bref tout ce que vous connaissez là ?


Moi (souriante) : Mais ça ne change pas le fait qu'elle t'aime.


Lui (le regard droit devant) : Parfois, je me demande si elle m'aime car elle n'est pas explicite.


 Depuis que je suis avec elle, j’ai eu droit à un "je t’aime", seulement le jour de notre mariage il y’a plusieurs mois et depuis plus rien.

Personne n’est au courant de ça, je suis le seul à le savoir.


Parfois, elle accepte de coucher avec moi, parfois non.


 En fait, tout dépend de son humeur.


Moi (portant mon regard vers lui) : pourquoi tu me racontes tout ça ?


Lui (activant les clignotants en prenant la droite) : Aucune idée.


[Me fixant à la volée] Je crois que j’ai juste besoin de m’ouvrir.


Moi (ma main sur sa cuisse) : Bébé, je comprends.

[Retirant lentement ma main]

 Je me demande juste, ce que tu attends de moi.


Lui (concentré au volant) : Je sais que mes sentiments sont réels pour toi.

Je ne vais pas te mentir que je n’aime pas ma femme, je l’aime et j'ai besoin d'elle mais ce que j'éprouve pour toi est aussi réel, je suis prêt à t'épouser à la coutume et faire de toi ma seconde épouse.


Moi (soupirant) : D’accord.


Graziella m’avait toujours dit << le jour où Martin va te parler de t'épouser ne montre pas que tu veux  désespérément ça, mais reste neutre


Car, il faut que tu vises haut. Donc, la première place et non la deuxième>>

 Surtout si les sentiments étaient réciproques ensuite je verrais s'il fallait rester ou pas.


Nous arrivions enfin chez moi, enfin...chez  nous (Graziella et moi), je détachais la ceinture, fit un bisou sur la bouche à Martin et au moment où je m'apprêtais à descendre pour récupérer mon sac derrière, il me posa cette question à laquelle je ne m'attendais pas :


Lui (la main sur le volant le regard fixé sur moi) : Tu accepterais de vivre sans Graziella, si je te prenais une maison ?


Moi (m'arrêtant net) : ...Non. Je ne pense pas !

 Même si je devenais ta deuxième femme, un moment donné, tu me laisseras seule pour rejoindre ta première et j’aurais besoin de Graziella pour m'aider à penser à autre chose.

Donc, pour l’instant non.


Lui (affichant un sourire triste) : Ok !

Et bien ! Il faut que je te laisse, on se voit ce soir.


Voyant qu'il ne réalisait peut-être pas que sa femme était de retour.


Moi (amusée) : Bébé, n’oublie pas que tu es marié !


Je ne sais vraiment pas pourquoi je l'avais sortie, cette phrase, ça  eu le don de l'attrister.


Mais je devais lui rappeler qu’il n’avait pas encore décidé ce qu’il comptait faire de sa femme.


Moi (rattrapant le coup) : Je blaguais dis-je en riant.

On se verra, je ne souhaite que ça !


J’ouvris la deuxième portière récupérais mon sac, refermais les portières en lui lançant un bisou avec ma main.


Il me fixa amoureusement avant de repartir pour le bureau.


Je tournais les talons pour vouloir rentrer dans la maison qu'un jeune garçon m'interpella poliment.


Je me retournais, curieuse de savoir ce qu'il avait à me dire.


Il se rapprocha, un lot de flyers en main et il portait un sac à dos.


Ce qui me poussais à m'arrêter, c'était tout simplement parce qu’il était présentable propre, mignon et il sentait bon.


Lui (avec tout le respect et sourire) : Bonjour madame, je me prénomme Gatien, je suis un agent commercial et j’aimerai vous entretenir au sujet d'un magasin qui vient d’ouvrir, 2sous chik & co, qui fait dans la vente de sous-vêtements de dames chic comme vous !


Moi (émerveillée, la main sur la poitrine) : Décidément, c'est ma journée aujourd'hui !

Et c'est situé où ?


Lui (me tendant un flyer) : Ce n'est pas très loin d'ici madame, juste à ambowet.

 Je vous assure que vous ne serez pas du tout déçu, en plus nous n'avons que de la bonne qualité.


Moi (le flyer en main, le fixant) : C’est-à-dire ?


Lui (expliquant en faisant des gestes) : Nous avons des sous-vêtements en pur coton. 


Notre collection de sous-vêtements assortis et en coton bio se compose des ensembles, soutiens, slips ultra confortables vous pouvez avoir des slips simples en coton fait à base les matières saines et naturelles en contact direct avec la peau.

Vous avez les designs en images.


Moi (le fixant) : waouh !

Je suis intéressée et ça tombe bien parce que nous devrions en acheter


[Feuilletant le flyer] 


j’ai vu le numéro de téléphone sur le flyer, dès que je suis prête, j’appellerai pour me renseigner concernant l’emplacement exact.


Il se rapprocha et repris le flyer de mes mains en s’excusant puis il le retourna.


Lui (le doigt sur un point donné sur la carte) : Vous pouvez vous référer à ce plan.


Moi (fixant le plan) : Merci beaucoup.


Lui (marchant à reculons) : Merci à vous !

Pour votre temps 


[Marquant une pause] 


j’oubliais, aujourd’hui c’est l’ouverture du magasin à neuf heures et les dix premières clientes auront des cadeaux du genre, deux achetés un offert.


Moi (croisant mes mains) : Ah d’accord ! 

Je viendrais et pas seule mais pas forcément aujourd'hui, merci encore, bonne journée.


Il me dit au revoir de la main et disparut.


J’ouvrais la porte et je rentrais dans la maison le regard braqué sur le flyer.


Je crois que Graziella  su que je venais de rentrer.


Graziella (m'interpellant depuis sa chambre) : Nouna ?!


Moi (fermant la porte derrière moi) : Coucou Grazy, bonjour.


Graziella (sortant de sa chambre) : Dis-moi que ça s’est bien passé ?


Moi (le sourire jusqu’au oreille) : …


Graziella (m'appuyant à l'épaule) : Ah !

 Je suis heureuse pour toi, je croix que d’ici samedi on doit réunir le club pour un nouveau cours.


Moi (tendant le flyer) : Tient, un agent vient de me remettre ça.


Je croix qu’on devrait faire un tour c’est là à Ambowet, une nouvelle boutique.


Elle (prenant le flyer en le retournant) : Wow, il y a de beaux sous-vêtements ! 

Ça m’intéresse surtout pour séduire encore plus Sam.


Moi (excitée) : Ah oui !


Graziella entra de nouveau dans sa chambre et ressortie avec un rouge à lèvre et un petit miroir.


Graziella (frottant un rouge à lèvres, rouge vif) : D’ailleurs, il arrive me chercher, ça te dirait de venir avec nous ?


Moi (M’affalant sur le fauteuil en posant mon sac au sol) : Ce n’est pas que je refuse ton invitation mais j’ai des arriérés de sommeil donc, non, merci.


J'appuyais sur les boutons de la télécommande, allongeant mes jambes devant moi.


Graziella (quittant le salon) : Repose-toi bien alors.


Harmonie MAVONGOU ép MENDOME.


Je m'étais levé très tôt aujourd’hui car pour moi c’était un grand jour.


2sous chic & co ouvrira ses portes à la clientèle de la haute, j’espère me faire en même temps plusieurs contacts.


C’était un projet que j’avais mûrit durant quelques mois, j’étais plus plongé dans celui d’ouvrir le restaurant mais les sous-vêtements, c’était encore plus original.


J’avais apprêté les enfants ce matin et assisté mon mari qui avait décider de s’habiller de façon décontractée pour se rendre à son lieu de travail.


En fait, je trouvais cela, suspect car il m’a dit hier avoir des réunions importantes. 


Qui dit réunions importantes dit avec des personnes importantes et dit tenue adaptée pour l’occasion mais bon, je préférais penser à ma boutique qui allait ouvrir dans quelques heures au lieu de me prendre la tête avec son histoire d’infidélité.


J’appellais maman et Dorothée pour avoir leur position et je pris mes clés de voiture pour la boutique.


Jean-Marc NDONG


Je ne savais plus quoi faire, Julia soupçonnait que je voyais quelqu'un d'autre.


Elle passait son temps à fouiller mon portable, si je faisais l'erreur de l'oublier sur la table ou en allant à la douche.


J'en avais déjà assez de courir après Natacha, qu'elle aussi s’y m'était avec ses crises de jalousies ambiguës.


Je garais le véhicule à l'entrée de chez Natacha, c’est la troisième fois que je me pointais ici, oui et tout ça à cause des fesses !


Julia jurait que même la toucher l'énervait…


Purée ça m'énerve…ouch !


Je venais de chouter la roue de la voiture s'en m'en rendre compte.


Ça faisait si mal que je me pliais de douleur en réprimant des jurons.


Natacha (surprise) : Marc, mais qu'est-ce que… ?


Par réflex, je lèvais le visage et je vis Natacha, un sac à l'épaule, remettant une mèche de tissage rebelle derrière son oreille.


Elle se pencha pour voir ce que j'avais. Spontanément, je profitais de son inattention pour coller mes lèvres au siennes et lui vola un baiser avant d'écouter…


Une voix d'homme (haussant le ton) : Franchement c'est quoi cette merde ?????

Le club de tchizas