CHAPITRE 13

Write by Lady bv2g

 Rose ne me contesta pas et pris la direction de la sortie.

Je ressentis des bouffées de chaleur m’envahir, les pulsations de mon cœur irradiant sur toutes les zones non présagées, lui qui était tout larmoyant avec la tête courbée, je pris une grande respiration, Puis j’entamai la conversation en lui disant d’un ton serein, avec un faciès figé ne laissant paraître aucune expression  :

-Mr sylvain ngongang ou devrai -je dire tonton sylvain ? pourquoi tous ces larmes

-Désolé !! Désolé !! Désolé !! divine dit -il d’une voix basse en sanglotant

- Pourquoi es -tu désolé ? Je ne comprends pas… Dis -je d’un air stupéfaite, tout en sachant la réponse

-Pour tout Divine, Pour Tout ce qu’on a pu te faire endurer dit – il en sanglotant, tête abaissé les mains sur la table

-Ne trouves tu pas qu’il est trop tard pour ça ??

-Pardonne moi !!! pardonne moi divine !!!

-C’est Dr Divine Béllingue maintenant Monsieur dis-je d’un effroi en préservant mon calme

-Pardonne moi Divine euh pardon je voulais dire Docteur Divine Béllingue je te demande pardon, ma fille est morte depuis des années après avoir mise au monde son enfant, depuis ta tante eldive sombre dans l’alcool et elle est dépressive, ton jeune frère anis est devenu dealer et fait objet d’une enquête de police Rajoute t-il tout éploré pourtant Je ne lui avais posé aucune question concernant sa famille ;

Mais après avoir entendu l’histoire, j’étais consterné, le chagrin accaparait mon esprit, la culpabilité ma conscience, soudainement je me suis rendu compte que ce n’est pas dans mes habitudes d’adopter un comportement effroi et rancunier, en un laps de temps je ruminais le passé en revoyant ce que ma tante m’avait fait subir pendant mon enfance, cette colère non méritée qu’elle se donnait à cœur joie de déballer sur moi et là présentement je me revoyais agir de la sorte ; directe j’emprunte une mimique faciale plus gaie sans sourire et je réplique :

-Tonton sylvain, je ne vais pas te mentir, mon cœur est remplit de rancœur lorsque je pense à tous ses péripéties dont j’ai été victime par ta famille ; mais après avoir écouté cette sinistre histoire dont tu m’as fait part, je ne peux qu’éprouver de l’empathie, surtout que personne ne mérite une telle tournure de la vie. Dis -je d’un ton anodin

-je sais divine, je sais que à tes yeux je suis un monstre mais je te demande de me pardonner pardonne moi !!

-j’ai compris, ne t’inquiète pas, cette histoire appartient maintenant au passé, là tout de suite c’est l’état de rose qui doit être ta priorité, Bon va falloir que tu t’en aille car j’ai des patients à consulter

-oui d’accord j’ai compris, je vais te laisser mon numéro, dit-il en l’ écrivant sur un bout de papier accolé à ma table de bureau ; puis il ajoute : et merci pour ce que tu as fait pour rose, voici mon numéro appelle moi si tu as du temps

il se leva et pris le chemin de la sortie ; quant à moi j’étais affalé dans mon fauteuil, tout en repensant ce qui venait de se dérouler, j’étais encore sous le choc d’avoir rencontré mon oncle sylvain, je suis resté dans cet état durant plusieurs minutes avant de continuer la consultation.

Cette journée de boulot me parut tellement longue, arrivée à mon appartement, tante ilda était dans le salon en train de suivre sa série télénovelas, quant à moi toute bouleversée par ma journée, je me dirigea à la cuisine sans avoir retiré mon accoutrement et j’ouvris une bouteille de vin .

C’était une première fois que je posais un tel acte et que je boive autant, dès que tantine ilda s’aperçoit de mon arrivé et que je ne l’ai pas salué, alors elle me rejoint à la cuisine, étonné par mon agissement, elle s’approcha calmement vers moi et me prit dans ses bras ; je ne cessais de répéter en larmoyant « je ne peux pas tantine !! je ne peux pas tantine !! je ne peux pas !! c’est au-dessus de mes forces »

A cet instant, elle ne comprenait pas de quoi je parlais et ne me posa aucunes questions, elle continua simplement de m’en lacer pendant quelques minutes, ensuite elle murmure « peu importe ce qui s’est passé aujourd’hui à ton boulot, tout ce que je peux te dire c’est qu’il faut que tu trouves la force ma fille divine, trouve la force en toi pour continuer à te battre car tu es une battante comme ta défunte mère »

«  HO Dieu !! si je pouvais seulement lui dire ce qui s’est réellement passé aujourd’hui, qui est entré dans mon bureau, va t-elle conserver ces mêmes propos ? va t-elle continuer à être aussi descente dans ses dires ? Ho Dieu !! aide moi, je ne sais quoi faire pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi moi ? »

Le lendemain matin, bien que je me sois réveillé avec une migraine, je demeurais motiver à retourner travailler tête forte et je n’avais qu’une idée à l’esprit ; oublier la rencontre avec mon oncle, ; alors j’entre je me met en blouse et je commence à consulter.



Quelques mois plus tard, étant donné que j’avais excellé dans la vente de pièces uniques durant mes années universitaires, alors en décrochant le contrat avec la clinique qui ont fait accroire mes revenus mensuels ; je parvins à ouvrir ma première boutique physique au centre ville de bonanjo ;

Qui était devenu à l’espace de quelques semaines, la première boutique nationale réputée dans la commercialisation de l’authenticité, de ce fait je n’étais plus simplement docteur mais aussi Entrepreneuse ; Mon rêve prenait enfin forme, j’étais si joyeuse d’avoir pu atteindre mes objectifs.

«  La pauvre Orpheline que je suis, enfance traumatisant qui aurait cru que j‘aurai pu survivre et rendre mon rêve réalité ; pour tantine eldive j’étais une erreur de la nature, au sein de sa famille une raté qu’on a hébergé par pitié ; me voici bravant la vie Merci Mon Dieu »

Au cours de cette période, j’étais une personnalité surbookée, Tous les magazines people de bonanjo se luttaient pour avoir un interview avec moi, plusieurs entreprises de haute couture devenaient des partenaires, je n’en revenais toujours pas d’être celle-là qu’on supplie de rencontrer.

Tantine Ilda était sur le choc car fille de village elle ne savait pas se conduire à de pareil moments mais elle a tout de suite adhéré à cette popularité, la propagande prenait une ampleur ingérable, ce qui nécessita le recrutement d’un agent et d’une assistante.

Ma vie avait complètement pris une autre tournure qui allait au-delà de mes espérances, à cet effet j’avais donné une petite fête à mon appartement réunissant quelques membres de ma famille paternelle de bonanjo et des amis d’universités à mon appartement ;

Alors que Nous festoyons, les apéritifs étaient servis, la musique était joué par un ami qui avait connecté son bluetooth aux baffles ; j’avais tenu à faire un petit discours de remerciement à l’endroit de tante ilda et Alberto qui m’ont énormément soutenu durant ce parcours.

Lorsque je donnais mon discours, je me fis interrompre par un coup de fils téléphonique provenant d’un numéro masqué, me disant que c’est une urgence à la clinique, je me hâte de décrocher l’appel tout en m’excusant auprès de mes invités.

je décroche, mais au bout du fils personne ne parle, par contre j’entendais une personne respirée et larmoyé et puis je répète « allez vous bien ? je suis docteur vous avez besoin d’aide ? On appelle les urgences ? » quelques secondes écroulées la personne raccroche

Je retourne au salon et je rapporte l’histoire à mes invités ; tout le monde me dit de ne pas m’inquiéter ça peut être une personne qui s’est trompée de numéro surtout avec ma popularité c’est un fait évident.

Malgré ces propos réconfortant, après avoir terminé mon discours, c’est incident persistait à envahir mon esprit, ça portait à réflexion mais je refusais que cela gâche ce moment idyllique pour lequel je me suis longtemps battu.

« Merci Seigneur !! merci pour tout ce que tu entreprends dans ma vie, j’ai toujours cru que je ne pouvais pas y arriver, Mon Dieu merci, Papa et Maman vous me manquez énormément mais j’espère que vous êtes fière de moi »



Les semaines suivantes étaient simplement la continuité de ma nouvelle, je devais apprendre à jongler entre les consultations à la clinique du valet de bonanjo et mes obligations d’entrepreneuses au sein de ma société dont le chiffre d’affaire ne faisait que excellé.

Ça Faisait longtemps que je n’avais fait pas du rangement dans mon bureau de la clinique ; donc un beau jour après avoir terminé la consultation, je pris le temps qu’il me restait pour faire du cri dans mon bureau ;

en effectuant le nettoyage, vu qu’avant de mettre un papier dans la poubelle, je prends toujours le soin de vérifier si il n’y a rien d’important de marquer, alors en ouvrant papier par papier je lis sur l’un d’eux le numéro de téléphone que tonton sylvain avait marqué pour moi ; je le replis et dépose sur mon bureau,

Après avoir terminé le rangement, j’hésitais d’appeler car je ne voulais vraiment plus avoir de contact avec lui ni aucun membre de sa famille ; Mais le souvenir de l’histoire qu’il m’avait conté me revint à l’esprit ce qui changea mon état d’esprit, alors je pris un grand souffle et je compose le numéro.

il était tout enjoué de savoir que c’est moi l’appelant, on se mit à causer vaguement sur l’état de rose, puis dans la foulée de la conversation je lui avait demandé de me passer le numéro de tante eldive, sans hésiter il le fit et c’est ainsi qu’on acheva la conversation dans de bonnes conditions.



Après cette conversation, je me suis senti soulager, mon cœur était apaisé, alors étant dans cet état esprit, Je ne voulais aucunement attendre le lendemain pour appeler tante eldive, direct je composa son numéro, c’est au troisième son qu’elle décroche et se mit spontanément à pleurer alors que je n’avais même pas dit un mot.

DIVINE L'ORPHELINE A...