Chapitre 13: flash back

Write by King olaé

Cinq jours avant le départ de John.


-Tout est prêt pour son départ, dit Nicolas assis derrière son bureau. 

-Merci pour tout ce que tu as fait pour mon fils, réagit Mélanie(la mère). 

-Je ne fais rien d'autre que mon travail, affirme t-il. De plus, on sera de  la même famille au cas où vous l'aurez oublié. 

-En plus d'être modeste, tu as aussi bon coeur, répondit la mère. 


    La porte s'ouvre. 


-De quoi parlez vous? demande Corine en allant se placer au côté de son fiancé, la joie au coeur.

-Ce n'est pas possible, dit Nicolas.

-Qu'est ce qui n'est pas possible? questionne Corine le regard tourné vers sa mère.

-Toi et moi, ce n'est plus possible, répondit Nicolas avec mine. Je viens de dire à ta mère que j'annulais notre  mariage,termine t-il.

-Ah bon! dit-elle en se détachant de celui-ci. Ce n'est pas grave, j'ai déjà l'habitude avec les hommes qui ne peuvent pas supporter mes caractères, espèce de dégonflé,  ajoute- t-elle sans larmes mais on pouvait lire de la frustration sur son visage.

-je ne suis pas un dégonfler moi, réagit Nicolas calmement et serin. 

-Et tu es quoi, tu veux me ... , elle interrompu sa phrase en voyant sa mère et son fiancé émettent des fous rires.  


Bam, Nicolas vient de prendre un coup de poing sur la nuque. 


-Non mais ça ne vas pas chez toi? réagit -il.

-Tu l'as mérité. Il ne fallait pas jouer avec mes nerfs, dit-elle énervée. 

-La curiosité est un vilain défaut, réplique Nicolas avec moquerie. C'est ma faute si tu veux tout savoir pour aller raconter après. 


   Une dispute de couple s'ensuit, ignorant ainsi la présence d'une personne. 


      Toujours en boubou, les cheveux attachés comme d'habitude  par un pagne, dont la beauté n'a rien à envier aux jeunes filles de notre époque, avec leur fausse beauté(make up). Isolée et  tranquille dans son fauteuil à suivre la scène, telle une  spectatrice. Elle voyait en eux, les spectacles auxquels son défunt mari et elle s'adonnaient jadis. Un petit sourire émane de ces joues. On peut lire ainsi sur son visage son enthousiasme de ce qui se passait.


-Je vous laisse terminé, finit-elle par dire pour éviter à ces oreilles  d'entendre la partie donnant raison au lit conjugal. Où est la petite? rajoute -t-elle en se levant de son siège. 

- Dans la chambre de John, répondit Corine en détachant son regard de celui de  Nicolas qui se gratte encore la nuque. Son regard est désormais pour celui de sa mère. Elle était (la petite Estelle) timide en voyant John dans cet état. Mais la venue de Karlson l'a rassuré, ajoute -t-elle.

-Karlson est aussi là?, s'étonne la mère.

-Oui, en reposant ces yeux sur Nicolas. 

-Donc la maison est vide!! réplique la mère. 

- Je ne pense pas. Enfin, je crois hein,  répondit Corine.

-Ce n'est pas possible. On s'était dit ne pas être tous absents à la fois de la maison. Mais vous avez quoi dans vos crânes? termine la mère en sortant du bureau de Nicolas.

         

        La veille  avant le départ 


  Mélanie, Corine ainsi que sa fille  et Grâce  sont toutes dans la chambre de John.


-Je t'ai payé le nécessaire pour ton voyage, affirme Mélanie debout près de la fenêtre côté gauche de John. 

-Vous n'aurez pas dû gaspiller d'avantage vos fonds maman, dit John assis dans son lit.

-On ne sait jamais...

-Arrête de saoûler ce pauvre, maman, dit Grâce en coupant celle-ci. 

-Mais...

-Oui !!! On sait que tu t'inquiètes, interrompu par Corine cette fois, assis au côté de Grâce dans le sofa. 

-Ooooh  quittez là je vais parler, c'est quoi votre problème même? demande la mère agacée par les propos de ces filles.

-On a compris, maman poule, murmure Grâce aux oreilles de Corine. 


     La mère, les regardent toutes deux  en se demandant comment elle  a pu gérer ces deux phénomènes  sans pour autant perdre raison. Elles sont belles et intelligentes mais leurs bouches aussi roses et pulpeuses qu'elles le sont devraient  arrêter de s'ouvrir comme une porte automatique. 


   John, quant à lui, ne pouvait pas s'empêcher de rire. Il ne pouvait pas se retenir de rire.


-N'écoute pas ces deux là, dit la mère en attirant l'atttention de John. Elles ne savent quoi faire de leur temps perdu.

-Comment ça?  Il ne va pas nous écouter? Nous sommes ces soeurs, affirme Grâce.

-D'abord, elle fait quoi encore ici? demanda Corine. Tu ne devrais pas être  à un rendez vous? 

-De quoi je me mêle à la fin? Attendez, êtes-vous venues exprès au monde pour me pourrir la vie?


   Elle avait prononcé cette dernière phrase  avec une once de sarcasme dans sa voix. Mais ces filles l'ignorait royalement et commençaient à discuter avec leur frère. 


-Vous partez mère? réagit John voyant celle-ci prête à sortie de la pièce. 

-Elles ont raison sur un point, je dois allé gérer une affaire mais je serais là avec le prêtre pour la bénédiction et le rangement de tes bagages, répondit -elle.

-J'ai compris, bonne route à vous. 

-Merci mon fils.

-Bonne route la vieille, disent en choeur ses filles en rigolant. 


   La mère s'en va et laisse John en compagnie de ses soeurs. 


-Qu'allez-vous faire après mon départ? 

-Tout est déjà en place, dit Grâce le visage changeant automatiquement de facette.

-Comment ça? 

-On retourne tous au sud du pays, répondit elle. 

-Il faudrait reprendre nos activités, réagit Corine qui rigolait avec sa fille qui  venait de se réveiller. 

-Vous pouvez le faire ici au nord. Pourquoi retourner dans la gueule du loup? S'empresse de demander 

John. 

-Tu devrais t'inquieter plutôt sur ton intergration là bas, dit Corine en  prenant la direction de la fenêtre. 

-Contentes-toi juste sur ta rééducation. De plus,  tu auras tous les informations sur cette misérable famille, s'empresse d'affirme Grâce. 


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