Chapitre 14 : Ça vient

Write by King olaé

Depuis ma conversation  avec Mr Daniel , je gère ses affaires comme les miennes. Même si certaines questions me sont posées par les autres collaborateurs sur mes relations avec l'homme, je me contente de diriger nos  discussions vers le travail. 


   Même moi, je me demande parfois, comment aurait été ma situation si ce Mr ne m'avait pas pris sous son aile. Je serai probablement de retour au pays à la quête de plus d'informations concernant cette famille.


   Au même moment......

   

   J'ouvre les yeux pour contempler cette magnifique blanche aux cheveux blonde avec ce corps de déesse qui dort à point fermé dans mon lit. Nous nous sommes  rencontré auparavant pour des affaires et hier c'était lors d'une soirée de gala que je l'ai revu. Nous avons discuté autour de quelques verres puis nous  avons atterri dans ma chambre. 


   Je reste un homme après tout. Et depuis un certain temps, je me livre à satisfaire certains de mes désirs sexuels. Même si cela n'enchante pas  Mr Daniel qui aurait voulu que je me trouve une vraie femme à mes côtés. D'ailleurs, il ne manque pas l'occasion de me sermonner chaque fois qu'il en a l'opportunité. 

   

   Je décide de me lever du lit. Dans un élan de pas, je prends la direction de la salle de bain quand je fus perturbé par la sonnerie de mon téléphone portable. 


  Je jette un coup d'oeil mais le numéro n'y figurait pas. Alors, je décide de le zaper pour continuer ma route vers la salle. Sous la douche, je pouvais entendre  encore la sonnerie.


   Une fois mon bain terminé, je me place devant un miroir, mes cheveux encore mouillés, mon corps moitié couvert par une serviette attachée à ma taille. J'entends ce téléphone sonné à nouveau. Mais c'est  Béatrice qui décroche agacée par le bruit de l'oiseau qui me sert de sonnerie.


   Étant debout à l'entrée de la salle  de bain, je la regarde demander à plusieurs reprises <<c'est qui s'il vous plaît>> en polonais bien sûr, mais aucune voix de l'autre côté du fil. Alors, elle raccroche tout en se retournant  vers moi encore couchée sur le lit.


   Je la salue avec sourire, elle me retourne ma salutation, puis se lève du lit.  D'un mouvement de pas, elle se place devant moi. Elle a le sourire aux lèvres. Je crois que c'était la meilleure nuit de sa vie. Elle prend appui sur ces petits orteils pour m'embrasser tendrement et se dirige aussitôt vers  la salle de bain à son tour.


    L'idée de la suivre en observant sa démarche n'était pas  qu'une simple pensée. Je voulais vraiment reprendre à nouveau une douche avec elle.


   Son corps d'une parfaite formation, j'aimerais bien la culbuté dans tous les  sens de la douche. Sa taille moyenne m'avais  permis la nuit dernière de  manipuler son corps à ma guise. Mais je me suis vite résilié à la suivre. Je vais la laisser faire sa toilette d'autant qu'aujourd'hui c'est dimanche et Dieu est roi.


  D'un jeans noir, chemise blanc et d'une paire de basket, je me suis habillé au simple comme d'habitude pour aller à la messe. Je rejoins le séjour pour prendre le petit déjeuner quand je vois à nouveau un appel du numéro masqué. Alors, je décide de décrocher espérant que la personne acceptera cette  fois de dialoguer. 


   J'ai d'ailleurs une mauvaise manière de décrocher puis d'attendre que la personne au bout du fil me parle en premier. Ce que j'ai fait mais aucun de nous n'a voulu parler en premier.


   J'ai donc raccroché en étant pensif. Je pensais à qui pourrait être derrière la combine. Et pourquoi ce silence à chaque fois.


   Une quarante de minutes plus tard, je vois venir Béatrice, encore plus radieuse et juste à côté mon cher Mr Daniel avec le  sourire carrément aux lèvres. Comparativement aux autres fois, l'expression de son regard sur moi a changé.


    En voyant la manière dont il converse avec elle, je  suppose qu'il la connaît. Et s'il la connaît,  cela signifie qu'il va vouloir que Béatrice ne soit pas juste un coup de soir comme les autres filles.


    J'espère juste qu'il n'a rien entendu de cette nuit mouvementée. Le  pauvre, ces oreilles ont du entendre des choses comme d'habitude.  


- Hello Johnny, you slept well at night? Oh  what I say, it's not possible after a night like that, said he while Beatrice is sitting on the other side of the table to have lunch.

(Bonjour Johnny, tu as bien dormi la nuit? Oh qu'est ce que je raconte, c'est pas possible après une nuit pareille, dit il alors que Béatrice est assise de l'autre côté de la table à prendre son déjeuner.)

-Et si on se contente de déjeuner hein  vieux père curieux? lui dis-je en le fixant. D'ailleurs, pourquoi parlez-vous en anglais? lui demandais-je en français.   

-Passer moi le sel, s'il vous plaît, nous demande Béatrice, toute souriante. 

   

      Mes yeux ont failli sortir de leurs orbites. Depuis quand parle -t-elle le français? Je regarde  aussitôt Mr Daniel qui me retourne mon regard en levant son verre de jus de banane à mon attention. Je crois qu'il est au courant, c'est pourquoi il s'est exprimé en anglais mais moi j'ignorais cela.


-Tu parles le français, Béatrice? dis-je en ne sachant plus où me mettre.


    J'ai utilisé certaines expressions dans des phrases tordues la nuit dernière lors de nos ébats sexuels. Et quand je parle des phrases, ce sont  vraiment des phrases vulgaires au top.


-Oui, répondit-elle, la tasse de thé à la main. J'ai vécu  quelques années en France, rajoute-t-elle. 

- Merde... Donc tu as compris mes phrases d'hier.  

-Pas de gros mots à table Johnny, me coupe mon vieux père. Mais je l'ignore  et me concentre sur elle. 

-Oui!!! affirme -t-elle. Ne t'en fais pas ce sont les circonstances du moment, en me fixant droit dans les yeux. 

-De quoi parlez vous à la fin mes jeunes? demande Mr Daniel curieux.

-Je crois que je vais me rendre à la messe, je te racompagne  à ta demeure.

-Oui mais je me changerai à la maison puis on ira ensemble à la messe, dit-elle le visage jovial. Si tu n'y vois aucun inconvénient.

-Aucunement, lui dis-je en me levant tel un homme qui assume ces propos.  


    Je pouvais voir le sourire de ce cher Mr Daniel déborder jusqu'à ses oreilles.


  J'avoue avoir penser me mettre en couple. On est de la même génération, elle et moi. De plus, sa beauté me fascine. Elle possède naturellement tous les critères  pour plaire aux membres de ma famille mais je dois régler certaines affaires avant de songer à cela. Pour l'instant, place à l'amusement.


    Tout au long du parcours, nous avons plus parler d'elle que de moi. Je ne tiens pas à ce qu'elle me  questionne sur mes cicatrices. 


   Trop tard...


-Puis-je savoir ce qui t'es arrivé? me demande -t-elle l'air attristé. 

-De quoi parles-tu Béatrice? Sachant bien où elle voulait en venir. 

-Ne joue pas à ce jeu de mot avec moi, dit-elle le regard fixé sur moi.

-Des histoires personnel dont je n'ai aucune information dessus, lui dis je le regarde sur la route. 

-A ce qu'il paraît, tu ne te souvenais de rien à ton réveil du coma, réplique-t-elle. 


   Je comprends aussitôt d'où elle aurait pu  avoir cette information. 


-C'est ici que je réside,dit-elle pour que je ne m'avance pas d'avantage quitte à dépasser l'immeuble. 


    Je sors l'ouvrir la portière tel un gentleman en admirant du regard l'exterieur de l'appartement.


-Je suppose que c'est ce fou de Mike qui t'a parlé de moi! dis-je pendant qu'elle m'invite à rentrer à l'intérieur. - Je ne crois pas t'avoir parler de lui à aucun moment de nos discussions, répondit elle étonnée.

-Tu étais accompagné de son père lors de nos échanges d'affaires. Alors, connaissant le bel homme, je me suis dit que...(elle m'interrompt)

-Je t'arrêtes. C'est mon cousin et je suis en stage professionnel dans l'entreprise de mon oncle, rajoute-t-elle.

-Loin de moi l'idée de penser autre chose. Ne t'en fais pas, en la rassurant. 

-hooo oui je sais très bien, en venant se  placer devant moi puis m'embrasse sur les lèvres. 


   Nous nous embrassons pendant un moment puis. 


-Je ne crois pas que le prêtre veille nous attendre, en me détachant de sa lèvre supérieure puis plonger mes yeux dans les tiennes. 

-Okay je ferai aussi vite que possible, me dit elle en plus d'une  petite Kiss puis monte à l'étage. 


    Dans ma tête, c'est David et Goliath.  Tellement je me battais pour ne pas la suivre. De plus, il faudrait qu'on aille au rythme d'une tortue. Je n'aimerais pas qu'on précipite les choses.


      Ma solitude des dimanches est bien morte sur ce coup. Enfin, je crois. J'ai l'habitude de me promener tout seul dans la ville. Béatrice est d'une humeur agréable et  je m'y plaît bien en sa compagnie.


    Une chose est sûre la journée promet d'être longue.

LA REVENGE DE JOHN