Chapitre 13 : l'amour d'une mère

Write by deli

*Point de vue de Camille*

Je suis rentrée chez moi super heureuse de la discussion avec yawi. C’est vrai que je n’ai pas encore obtenue ce que je veux mais au moins on est sur la bonne voie. Elia elle je préfère l’ignorer complètement car elle me sort par les pores pff, voir comment yawi a prit ma défense en imposant ma présence et c’est déjà un grand pas.

Je vois bien qu’Elia ne m’aime pas mais j’en ai cure, je sors avec son frère, par alliance et non elle, ma relation ne la regarde absolument pas donc ses états d’âmes elle peut se les mettre où je pense.

Ma petite sœur Bersia, m’a demandé de tout lui raconter et lorsque j’ai finis mon récit elle était toute joyeuse

Bersia : enfin il te prend un peu plus en considération

Moi : peut-être qu’il a juste voulu le faire parce que j’étais là

Bersia : mais non, moi je crois qu’il t’aime, c’est juste qu’il veut prendre son temps sinon vous ne seriez plus ensemble

Moi : je sais qu’il m’aime mais pas comme moi je l’aime tu vois ? Lorsqu’on était au lycée je voyais comment il était avec syna, comment il la regardait, comment ils étaient complices et tout mais avec moi il n’y a pas ça, parfois je me demande s’il ne l’aime pas encore

Bersia : toi aussi un amour de lycée qui en plus n’a pas abouti. Ça fait quand même 5ans Cam, le mec est passé à autre chose

Moi : bof peut-être mais s’il apprend pour l’enfant ?

Bersia : comment le saurait-il ? Tu m’as dit que tu avais tout arrangé non ?

Moi : oui mais s’il découvre ce que j’ai fais c’est mort

Bersia : pour qu’il le découvre il faudrait d’abord qu’il parle avec syna non, tu m’as dit qu’elle vit aux states donc le problème est où ? En 5ans elle s’est surement trouvé un beau gosse et tout donc ne pense plus à elle en plus il ne parle même plus avec Miranda non

Moi : oui, il se plaignait qu’elle devenait bizarre et froide avec lui

Bersia : tu vois ça veut dire qu’elle ne lui a pas dit que c’est à cause de l’enfant, pose le cœur et gère ton couple chérie.

Moi : tu as raison, je m’inquiète surement pour rien

Bersia : voilà, maintenant habille toi, on sort.

*Point de vue de Christian*

Aujourd’hui on est tous réunit chez papa, repas de famille comme c’est dimanche, il y’a tout le monde sauf Miranda qui est sortie pour faire une course apparemment avec son fiancé mais elle a dit qu’ils ne tarderont pas. Bien évidement Elia est avec moi, on ne se sépare plus ou elle ne me laisse plus du tout et ce n’est pas pour me déplaire. J’aime grave cette fille et de voir des hommes baver sur elle me réconforte dans mon choix lol. Il y’a une très bonne ambiance à la maison même s’il manque mon frère qui n’a pas pu venir, il a dit qu’il viendra pour le mariage civile s’il y’en a, mais d’après le visage amoureux de mon père à chaque fois qu’il regarde maman Chrine je crois bien qu’il y’en aura un.

Depuis sa séparation avec maman, papa n’a jamais officialisé une relation comme il s’apprête à le faire. Il a eu des copines de gauche à droite mais jamais ça n’a dépassé ce stade, le voir heureux comme il l’est aujourd’hui me fait beaucoup de bien. Cette femme est un grand bol d’air frais, elle a un grand cœur et est très famille, d’après ce que j’ai vu il y’a des petites tensions entre syna et elle mais elle ne laisse rien paraitre, elle continue de sourire et par-dessus tout elle choie Nathan à mort, elle adore son petit-fils.

Là Elia est en cuisine avec tantine Chrine, Syna, les deux petites et Nathan, ne me demandez pas ce qu’il y fait, je ne saurai pas trop quoi vous répondre, moi je profite du moment seul avec papa pour lui faire part de mes projets avec Elia, comme on est dans son bureau, je peux parler tranquille.

Papa : alors, qu’est ce que tu as de si important à me dire ?

Moi : c’est par rapport à Elia

Papa : oui ?

Moi : je veux me présenter chez ses parents pour qu’elle puisse s’installer avec moi

Papa (levant un sourcil) : tu as cette idée en tête depuis combien de temps ?

Moi : je l’avais déjà avant de rentrer et depuis que je suis là bah j’ai envie de la réaliser

Papa : elle n’est pas encore trop jeune pour ça ?

Moi : comment ça ? Elle et moi ça ne date pas d’aujourd’hui tu le sais, maintenant on veut rendre les choses plus officielles, je le veux et elle le veut aussi donc il n’y a pas de problèmes

Papa : tu sais que ce genre d’engagement n’est pas à prendre à la rigolade n’est-ce pas ? Je comprends bien que vous veuillez avancer mais on n’avance pas pour s’arrêter en mi-chemin. Je vous le répète tout le temps, lorsqu’on s’engage avec une personne on analyse toutes les possibilités, on prend en compte le fait qu’on invite cette personne à rentrer dans notre espace de confort, et on doit être prêt à faire des concessions. Elia c’est déjà ma fille tu le sais, mais si c’est pour garder le pauvre enfant dans ta maison, l’utiliser, la fatiguer et la laisser, laisse tomber.

Moi : tu me connais, tu sais que je n’aurais pas prit une décision pareille si je n’y avais pas murement réfléchit

Papa (réfléchissant un moment) : d’accord

Moi (surpris et heureux) : merci pour ta compréhension

Papa : mais j’ai tout de même une condition

Ça m’aurait étonné que ce soit si facile

Moi : laquelle ?

Papa : trouve toi d’abord du travail

Moi : j’en cherche déjà un mais pour le moment je ne manque pas d’argent, tu sais bien que je travaillais pendant que j’étudiais donc j’ai pu faire pas mal d’économies

Papa : mais tes économies vont finir un jour non, et comment tu feras pour garder le pauvre enfant à ce moment-là ? Tu me dis que tu cherches mais depuis que tu es arrivé je te vois juste tourner dans la ville avec ta copine au volant de sa voiture, si tu veux que je me lève pour aller devant ses parents tu te trouves un travail et tu me montres que tu pourras bien t’occuper d’elle

Ça aurait vraiment été trop facile qu’il accepte simplement. Contrairement à ce qu’il dit je cherche du travail, mais les réalités de ce pays sont telles qu’il faut lutter longtemps pour espérer avoir un bon poste et ce malgré ton niveau d’études, chez nous tu peux rencontrer une personne avec Bac+5 chauffeur de taxi, c’est pour dire que ce n’est pas facile. De toute façon je ne baisse pas les bras, et j’ai entendu parler d’une nouvelle entreprise qui recrute, ils ont des bureaux sur Libreville et Port-Gentil et ils cherchent du personnel compétent, je vais tenter ma chance demain comme c’est lundi même si je sais que je serai rempli toute la semaine parce que le mariage c’est Samedi.

*Point de vue de Chrine*

J’essaie de vraiment prendre les choses calmement, après tout syna c’est mon bb, tout ce que je veux c’est son bien et celui de nana, jamais je ne ferai quelque chose pour leurs nuire, je les aime trop pour ça, mais apparemment elle ne comprend pas, elle est trop têtue. Le seul problème c’est que c’est moi sa mère, donc si elle pense être têtue elle doit multiplier par 100 pour trouver à quel point moi je suis têtue.

J’ai demandé à syna de rentrer en contact avec le père de Nathan, car un enfant on ne le fait pas seul mais mademoiselle ELLA a voulu me prendre la tête en refusant seulement, quand je lui ai dis que si elle ne le faisait pas, je le ferai à sa place elle a flanchée, et elle m’a demandée de lui donner un peu de temps mais maintenant elle prend comme excuse le trop plein de travail, elle me prend pour une débutante.

J’aurai compris si elle m’avait dit que le père a nié et il a refusé de reconnaitre l’enfant, mais apparemment mademoiselle n’a même pas trouvé bon de lui informer qu’il est père, la bonne blague. Je connais ce que ça fait d’élever un enfant seul et je ne veux pas de ça pour mon enfant. Durant les premières années de syna, Aubry était plutôt absent, du coup je me suis occupée d’elle toute seule et franchement ça n’a pas été facile, après il fait son comeback en m’aidant financièrement mais ce n’était pas suffisant. J’ai toujours voulu assurer le rôle du père et de la mère mais c’est indéniable qu’un enfant aura toujours besoin de ses deux parents.

Pour ne pas que tout le monde nous écoute, j’ai emmené syna dans ma chambre, celle que je partage avec Victor lorsque je suis ici.

Moi (refermant la porte de la chambre) : assieds toi

Elle a obéit sans problème, si ça pouvait continuer comme ça vraiment, je me suis assise sur la chaise en face d’elle

Moi : tu sais bien que tout ce que je fais c’est pour le bien de Nathan, sysy un enfant a toujours besoin de ses deux parents, toujours. C’est la raison pour laquelle j’ai toujours tenue à ce que ton père s’implique dans ta vie, je t’envoyais même en vacance chez lui pour que vous puissiez vous rapprocher et je crois qu’aujourd’hui tu ne t’en plains pas vu la manière dont tu aimes ton père. Ce qui s’est passé ou se passe entre le père de Nathan et toi ne concerne que vous c’est la raison pour laquelle à chaque fois que je parle de lui c’est par rapport à Nathan, tu n’es plus une enfant, tu sais très bien utiliser ta tête alors pourquoi tu es incapable de l’utiliser pour le bien de ton propre enfant ?

Je vois bien qu’à chaque fois que je lui parle elle est touchée mais je ne sais pas il y’a quelque chose dans ses yeux que je n’ai pas encore déchiffré, un truc qui ne va pas, j’ai l’impression qu’elle a peur, oui c’est ça elle a peur. Vu qu’elle gardait le silence, j’ai continué

Moi : tu as peur sysy ?

Ma question l’a fait réagir vu qu’elle a parue surprise et en même temps résilié

Syna (petite voix) : oui

Moi (prenant ses mains): tu as peur de quoi bébé ?

Syna : qu’il ne veuille pas accepter Nathan

Moi : dans ce cas-là on le rayera de la vie de Nathan à jamais et si un jour il demande son père tu lui diras la vérité

Syna (soupirant) : d’accord je le contacterai

Moi : quand ?

Syna : après le mariage

Moi : d’accord

Au même moment Victor est rentré dans la chambre, syna s’est levé et est sorti nous laissant à deux

Victor : ça va ?

Moi : oui

Lui : toujours la même histoire ?

Moi : toujours

Victor : je t’ai dis de lui donner du temps

Moi : c’est ce que j’ai fais mais vu qu’elle ne faisait rien, il fallait bien que je le lui rappelle non

Lui : et maintenant qu’est ce qui a changé ?

Moi : elle m’a donné une date

Lui : quand ?

Moi : après le mariage

Victor : d’accord espérons que cette fois ce sera la bonne

Moi : oui ce sera la bonne, je lui fais confiance

Victor : hum

Moi : et toi ta conversation avec Christian ?

Victor : il veut s’installer avec sa copine

Moi (souriant): ha c’est une bonne chose

Victor : hum

Moi : comment ça hum ?

Victor : je lui ai dit de d’abord se trouver un job et revenir me voir

Moi : hum c’est vrai qu’il en aura besoin pour s’occuper de son foyer mais ne soit pas aussi trop dur avec lui, s’il a prit cette décision c’est sûr qu’il a murement réfléchit

Victor : oui je sais

Moi (me levant) : d’accord, bon je vais retrouver les enfants

Victor : et Miranda ?

Moi : elle rentrera lorsqu’elle aura fini avec son père

Victor : d’accord

Je suis retournée au salon où j’ai trouvé les enfants entrain de discuter en rigolant, belle image. C’est cette image là que j’ai toujours eu en tête pour ma famille parfaite, une bonne entente entre tous mes enfants, pas besoin de tous sortir d’un même ventre pour s’entendre ou pour s’aimer, l’amour ne devrait jamais être conditionné, tu peux aimer une personne juste parce que cette personne existe, donc chercher la cause de ton amour pour telle ou telle personne ne sert à rien.

*Point de vue de Miranda*

Andrew vient de garer devant le portail de mon père, j’ai vraiment peur de descendre, je stress et Andrew l’a remarqué vu qu’il me regarde et prend mes mains dans les siennes

Andrew : je suis là, je ne te lâcherai pas, tu me laisse faire d’accord ?

Moi (le regardant avec un petit sourire) : d’accord

On est descendue de la voiture en se rendant dans la concession, la voiture de mon père est garé donc il est à la maison, de toute façon il n’a jamais aimé sortir les dimanches, ça n’a pas changé à ce que je vois. Il n’y a personne dans la cours ils doivent être dans la maison.

On s’approche tout doucement de la porte d’entrée, arrivée devant celle-ci, Andrew toc 2fois et quelques minutes plus tard la silhouette de ma marâtre apparait, elle arrivait avec une sale tête mais une fois qu’elle m’a vue avec Andrew, son visage s’est illuminé pff grosse hypocrite

M (pour marâtre) : rentrez mes enfants

Andrew (souriant en rentrant) : merci

Je l’ai juste suivit sans rien dire, elle nous a installé au salon et a prit place en face de nous avec un gros sourire

M : vous allez bien ?

Andrew : oui merci

M : je vous apporte quelque chose à boire ?

Andrew : non ça va aller, mais si vous pouvez appeler monsieur ARRONDO vous nous rendrez un grand service

M (se levant avec son sourire hypocrite là) : je vais lui dire que vous êtes là

Andrew : merci

Elle nous a laissé tous les deux en se rendant dans la chambre pour appeler son mari

Andrew (me regardant) : tu es trop crispé chérie

Moi : parce que je ne suis pas à l’aise ici drew

Andrew : je sais mais n’oublie pas qu’on est là pour nous

Moi : je sais

Andrew (me faisant un bisou) : alors détend toi

Au même moment ma marâtre est revenue toute seule

M (s’asseyant) : il arrive

Andrew (souriant) : d’accord

Quelque minutes plus tard monsieur ARRONDO a fait son entrée dans la salle, en le regardant deux fois mieux je remarque qu’il a prit un bon coup de vieux, il y’a quelques années encore il était beaucoup plus frais, plus pétillant et même joyeux. Je n’ai pas passé que des mauvais moments avec mon père, on a eu des bons moments père-fille mais ils étaient aussi rares qu’une étoile filante. Malgré tout ce qu’il a pu faire c’est mon père, et j’aurai toujours un petit pincement au cœur en me disant qu’il ne m’aime pas car moi malheureusement je l’aime mais je ne pardonne pas ce qu’il m’a fait.

Papa (prenant place) : bonjour

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