Chapitre 13: Nouvelle résolution !!!

Write by Tunde William

L'hôpital psychiatrique, ça n'a rien d'horrible. Ce n'est pas un lieu sinistre rempli d'infirmières sadiques et de médecins encore plus psychopathe que les patients. Au contraire, c'est chaleureux. Les murs sont de couleurs pastel, il y a des plantes et des tableaux, les chambre sont accueillantes, le personnel très gentil  même s’ils font semblant de camoufler leur peine et leur pitié, par ailleurs la nourriture est un peu délicieuse. C’est vrai qu'on ne se sent pas chez soi ,mais c'est mieux que d’être dans un endroit où l'on se sent mieux que d’être constamment embrouillé et embêté par des hallucinations et des fantômes que ne peuvent voir personne d'autre à part soi. 

Carmelliah Sagbohan ne savait même plus comment elle avait atterri dans cet hôpital qui pour elle, n’avait rien d'un hôpital psychiatrique mais ressemblait plutôt à un asile de fou. Elle ne voulait juste qu’une chose retourner chez elle, dans son appartement sis à Bordeaux. Mais comment avait elle fait pour se retrouver dans cet asile de fou,où plutôt hôpital psychiatrique si l'on préfère cet nom. Elle ne se souvenait plus. Mais comment avais je faire telles était les questions qui ne cessaient d'aller et de revenir dans sa tête. Elle se retrouva couchée sur un lit drapé d'un linge d'une blancheur immaculée. Seule ,elle n'avait pour compagnie que des tableaux et des œuvres d’art. Des gravures de mode, et des statues un peu attrayant étaient là pour égayer la pièce de par leur présence et rendre le cœur de la malade un peu plus calme.  Par la moindre personne,ni le moindre bruit signe de la présence de l'existence humaine. L'esprit près à l'hysterie,elle s’apprêtait à hurler quand une porte se décolla d'un pan mur. Un homme blanc dans une blouse blanche, tenant un stéthoscope autour du cou et un canet dans la main fit son entrée. De petits binocles montés cerclés d'or étaient posés sur son nez long et délicat. Il avait l'allure d’un homme de la quarantaine d’années pensa t’elle en fixant ses cheveux grisonnants et quelques rides se trouvant au dessus du front et à côté des yeux. Sa bouche était un peu entrouverte ,et elle pu remarquer les dents de son visiteur. 

- Bonjour mademoiselle fit le docteur. Ai je réussi le test demanda t'il avec une voix amusée. 

- Bonjour répondit Carmelliah. Euh désolée si je vous ai rendu mal à l’aise par mon manque de discrétion. 

- À tout votre aise répondit le docteur en s'approchant d’elle pour voir si tout allait bien. 

- Euh j'aimerais savoir où est ce que je me trouve. J'ai un peu de mal à comprendre ce que je fais là. 

- Vous êtes à l’hôpital psychiatrique de…. 

- Mais qu'est ce que je suis entrain de foutre dans un asile de fou. 

- Rectification, mademoiselle vois n'êtes pas dans un asile de fou. Vous êtes dans un hôpital psychiatrique. Il y a une petite nuance. Je ne sais pas si vous comprenez. 

- Comme vous voulez. Ok dites moi ce que je suis venu foutre dans un asile ou hôpital psychiatrique. 

- Vous avez été repéré par votre voisine qui vous a vu lorsque vous avez débarqué dans son appartement.

- Euh je… je ne comprends pas.. Je ne sais pas ….

- Vous l'avez assommé avec un balai quand elle vous a ouvert la porte puis vous aurez fui, courant à la poursuite des ombres et de votre mère. 

- Oh mon Dieu …

Ce fut tout ce qu’elle était capable de dire. Les petites vannes de son cerveau,celles qui contenait les souvenirs de s'ouvrir brutalement et ces derniers de refluer en elle telles les flots d’une rivière déchaînée. 

- Vous vous en souvenez à présent demanda le médecin toujours début.

- Non,je ne vois pas quelle raison pouvait m’amener à réagir de la sorte. 

En effet,elle se souvenait parfaitement de ce qui lui était arrivé. Mais elle ne pouvait le révéler  car cela serait une raison valable pour le garder. Alors elle rassembla le reste des facultés mentales qui lui restait et c’était d'une voix autoritaire qu'elle demanda à ce qu'on la sorte de là. 

**** Carmelliah Sagbohan**** 

Quand ils ont refusé de me faire sortir de cet asile de fou, j'avais déjà d'autres plan. Il fallait que je sorte de là afin d'essayer de trouver une solution au mal qui me hante et qui me ronge. Ainsi il me fallait un plan efficace pour m’évader et j'allais trouver le moyen. Je suis bien plus forte que ce qu'ils pensaient de moi. Bien évidemment que je me suis rappelé de ce qui s’était passé avec ma voisine. 

** Flashback de cette soirée** 

Je me lève,tourne ma tête de gauche et de droite. Mon cri,le plus tronitruant que je m’aprêtais à lancer reste coincé dans mon gosier ; quand je me rends compte de l'endroit où je me trouve. Je me retrouve couchée sur une tombe d’un cimetière désolé,au milieu de nulle part. Les lourds rideaux brodés aux motifs floraux de ma chambre avaient disparu , laissant la place aux arbres aux feuilles caduques démunis de presque la totalité de leur feuillage. En regardant attentivement ,je pu remarquer que c’était un cimetière africain. Je me suis levée et voulu m’enfuir quand mon regard croisa un insigne sur le tombeau d'en face. Sur le panneau était inscrit : 

“ Ci-gît Josué Sagbohan…..” 

Le reste ne m’importait plus. Le nom m'avait fait sursauter. Mon père est donc mort ???? Tout le monde pouvait mourir sauf lui. Il n'avait pas le droit de me laisser seule. 

Je m'assis sur la tombe malgré moi,et des larmes coulaient silencieusement. Je pleurais amèrement mon père me demandant ce que j'avais fait de mal pour mériter ce triste sort. Et c’était à cet instant qu’était apparu la vielle femme qui me servait de bourreau. Elle lança son rire jaune et s'assit en tailleur face à moi. Elle souriait cyniquement,en montrant sa mâchoire démunis des dents. Elle me dit : 

- Ma fille,tu as vraiment offensé les dieux. C'est la raison pour laquelle ta punition est aussi lourde. Patiente encore un peu. Nous te laissons un peu de répit afin que tu te prépares à ce qui t'attend. 

Je me souvenais que je m’étais levée d'un bond pour me jeter sur elle. Je voulais l’étrangler afin qu’elle ressent ne fut que d'un court instant l'immense chagrin que je ressentais quand j'ai su que mon père était mort. Elle se dégagea en riant,et je le suivi courant derrière elle, avec un bâton ramassé . 

  ***Fin du flashback.**

Et c’était de là que je me suis retrouvé devant la chambre de la voisine tambourinant à la porte comme si ma vie en dépendait. Quand la rousse aux yeux bruns m'ouvra la porte, c’était la femme-chatte que je vis. Alors sans effort apparent,je me mis à la marteler de coups. Je reçu un grand coup sur la tête ,puis je me suis évanouie et maintenant je me réveille sur le lit d'un hôpital psychiatrique.

Il faut que je trouve un moyen de sortir d’ici, il me faut une solution. Mais d’où me viendra le salut ???? Je n'en sais rien alors je mets mes genoux à terre afin de demander du secours au ciel. J'espère que Dieu dans son infini et immense miséricorde m’aidera à sortir de cette impasse. J’étais vraiment misérable. 

- Tu crois qu'il peut t'aider ??? Mais non ,il s’en fout pas mal de toi. Il ne t'a pas demandé d'aller quérir des problèmes là où il n’en n'avait pas fit une voix derrière moi. C’était la voix de mon feu mari, c’était la voix de Zidane. 

- Il n'est pas comme ça. Il viendra me sauver car on disait que le fameux Jésus était débonnaire dis je pour me convaincre moi même. 

- Hahaha fit le fantôme de Zidane derrière moi. Il est miséricordieux , laisse moi rire. Où était il quand tu causais du mal autour de toi. Regarde combien de mal as tu fait. Penses au nombre de personnes qui sont mort parce-que toi tu voulais vivre. Mon frère, ma mère,ton père,ta mère et moi . 


- Crois tu qu'il pourra venir en aide à une meurtrière comme toi???  N'oublie surtout pas qu'il a aussi été écrit dans la bible : Tu rendras coups pour coups. Dent pour dent. Blessure pour blessure. Meurtrissures pour meurtrissures. N’espère rien de lui dit la voix de ma feue belle-mère. Il ne sauve que les innocents. Attaquez là fit elle aux chiens qu'elle tenait en laissant .

- Non ,non hurlait je . Laissez moi en paix. 

Les médecins se sont accourus dans la chambre, quand je me débattais, et criait à m'en rendre aphone. Ils me piquèrent au niveau du cou et je me calmai immédiatement. Mes yeux avant de se fermer, eurent le temps de lire une petite planchette sur laquelle était inscrit. 

≪ Garde la foi,et espère car Dieu est miséricordieux≫ 

Je venais alors de prendre une nouvelle résolution  


PS: Désolé pour le retard. N'oubliez pas de kiffer et de commenter s'il vous plaît. Car vos manque de réaction jouent gros sur mon moral. J’ai même eu le syndrome de la page blanche , raison pour laquelle j’étais un peu absent ses derniers temps. Alors kiffez et commentez pour me donner un petit sourire sur le visage. 


Merci et à demain inchalla

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

Forgive me......