CHAPITRE 13 : Prise de tête
Write by deli
*Point de
vue de patrick*
Je suis
entrain d’aller retrouver ma grande sœur elisée à notre café habituel, n a
rendez-vous d’amour (souriant), oui d’amour, c’est une deuxième maman pour moi
et pour nous tous d’ailleurs, elle a un cœur débordant d’amour pour sa famille
et bien sur c’est une tigresse lorsqu’il s’agit de défendre les siens.
Lorsqu’elle
s’est mariée elle a laissé un grand vide mais bon bien qu’elle soit totalement
dévouée à sa petite famille, elle trouve toujours du temps pour ses frères bien
aimés.
En arrivant
au café je l’ai trouvé sur place, toujours en avance celle là
Moi (lui
faisant les bises) : et moi qui pensais pouvoir arriver avant toi
Elisée
(souriant) : ce n’est pas demain la veille que tu y arriveras
Moi
(souriant, en m’installant en face d’elle) : il me faut plus
d’entrainement
On a passé
nos commandes et on a commencé à discuter, prenant tout d’abord des nouvelles
de la famille et de la vie de l’autre puis au fur et à mesure que s’écoulait le
temps d’autres sujets sont venu sur le tas
Elisée :
Dimitri (son mari) m’a dit t’avoir vu avec une jeune femme
Moi :
vous me surveillez ? (souriant)
Elisée
(répondant à mon sourire) : on devrait ?
Moi :
pas du tout
Elisée :
alors cette jeune femme ?
Moi :
rien de bien sérieux
Elisée :
ah donc c’est une aventure ?
Moi :
oui sans plus
Elisée :
pourquoi sans plus ?
Moi :
elle ne me correspond pas
Elisée :
alors qu’est ce que tu fais avec elle ?
Moi
(souriant) : mieux vaux pas que je réponde
Elisée :
beurk petit salop
Moi
(riant) : pas du tout
Elisée :
qu’est ce qui lui manque ?
Moi :
un bon nombre de chose
Elisée :
oui développe que j’essaie de te comprendre
Moi :
c’est le genre de fille qui fait semblant d’être ce qu’elle n’est pas pour me
plaire mais c’est plus une calculatrice
Elisée :
ah d’accord et toi tu aimes les gens vrais qui assument ce qu’ils sont
Moi :
exactement
Elise :
mais le temps passe pat ne sois pas trop exigeant aussi
Moi :
tu me trouve exigeant ?
Elisée :
oui un peu
Moi :
sur quels points ?
Elisée :
tu te focalises trop sur ce que tu attends d’une personne que tu n’essaie pas
d’apprécier ce que cette personne a à t’offrir
Voyant mon
silence elle poursuit
Elisée :
tu crois que j’ai commencé à sortir avec dimitri parce qu’il avait tout ce que
je cherchais chez un homme ? Laisse moi te dire que non, j’ai appris à le
connaitre, appris à l’apprécier tel qu’il est et plus le temps passait plus on
faisait des efforts pour s’améliorer afin que nos différents comportements ne
soient pas nuisibles pour notre couple. Certes on est pas parfait mais plus tu
vis avec quelqu’un plus tu sais comment canaliser cette personne
Moi :
je ne suis pas si terrible que ça
Elisée :
évidemment que tu n’es pas terrible, ce que je veux te dire c’est que ne soit
pas trop exigeant, prend le temps de découvrir avant de te faire une opinion
arrêtée
Moi :
ok je vois où tu veux en venir mais ça ne change rien à propos de cette fille
Elise
(souriant) : je ne parlais pas d’elle ! Je ne tiens pas à avoir une
belle-sœur matérialiste
Moi (souriant) :
bien évidemment
*Point de
vue de Nour*
Cédric
(gueulant) : pourtant avant ça ne te dérangeait pas de rentrer tard non
Moi
(gueulant de plus belle) : je t’ai dis que je rentre chez moi, si ça te
dérange tu sautes et tu calles en l’air
Cédric (se
rapprochant dangereusement) : Obame fait très attention à la façon dont tu
me parles
Moi (prenant
mon sac) : au revoir, l’enfant Obame s’en va
Cédric
(verrouillant la porte) : vas-y
Moi :
donne-moi la clé
Il a allumé
son écran et s’est allongé tranquillement sur son lit en regardant la télé
Moi (sentant
la colère monter) : cédric donne moi la clé
Il continue
de m’ignorer okay, j’ai débranché l’écran et je me suis plantée devant lui
Cédric :
tu es décidé à me faire chier aujourd’hui
Moi :
tu n’as qu’à ouvrir la porte et je vais arrêter de te faire chier
Cédric :
tu comptes rester avec moi encore quelques heures ?
Moi
(soupirant d’exaspération) : mais c’est quoi ton problème
aujourd’hui ? Je t’ai expliqué pourquoi je ne peux plus rester dehors tard
la nuit non
Cédric :
je ne t’ai jamais laissé te balader seule la nuit dans la ville
Moi :
là n’est pas la question
Cédric :
alors il se pose où le problème ?
Moi :
je t’ai déjà raconté la discussion que j’ai eu avec dalia
Cédric :
je n’en ai rien à foutre de ce que pense ta bimbo de sœur
Moi (le
giflant avec rage) : tu ne parles pas de ma GRANDE SŒUR (appliquant bien
mes mots) comme ça
On dirait
qu’il ne l’a pas vu venir celle plus qu’il a prit 2minutes avant de réagir,
comme s’il sortait d’une sorte de transe
Cédric (le
sang aux yeux) : TU TE PRENDS POUR QUI NOUR
J’ai
commencé à reculer au fur et à mesure qu’il se rapprochait de moi, jusqu’à
butter contre le mur duquel je me suis retrouve prisonnière après qu’il m’ait
encerclé de ses bras
Moi (la voix
un peu apeurée) : tu n’as pas le droit de lui manquer de respect, c’est ma
grande sœur, c’est elle qui a aidé maman depuis que papa mort
Cédric (la
voix et le regard mauvais) : en vendant son cul au plus offrant
Moi (sentant
la rage) : VA TE FAIRE FOUTRE (le poussant)
Cédric :
il n’ya que la vérité qui blesse
Moi :
ce qu’elle fait de sa vie ne concerne qu’elle !
Il n’a plus
rien répondu ! Il a fait sortir la clé de sa poche, l’a remise sur la
serrure et s’est assis sur son lit
Cédric :
tu peux foutre le camp
Sans me
soucier de lui je me suis dirige vers la porte et je l’ai déverrouillée mais
avant de sortir je me suis retournée vers lui
Moi :
ma sœur n’est certes pas parfaite mais elle reste ma grande sœur, je sais qu’en
quelque sorte elle a fait ce qu’elle a fait pour nous, pour qu’on survive après
la mort de papa. Ce qui me fait mal c’est que tu sais à quel point ça été dur
pour nous car je te l’ai raconté, je t’ai raconté ce que la famille de mon père
a fait, et comment j’ai su pour ma sœur, et toi tu l’utilises contre moi
aujourd’hui alors que je te faisais confiance. C’est bien beau de juger quand
papa et maman ont assez d’argent pour céder à tous nos caprices mais nous qui
savons ce qu’est la galère voyons les choses autrement.
J’étais sur
le point de partir mais j’ai voulu ajouter quelque chose
Moi (le
dos tourné) : je t’avais dit que si tu voulais que je reste encore tard
avec toi tu devais venir voir maman mais finalement ce n’est plus la peine vu
qu’on ne sort plus ensemble
Je suis
sorti en claquant la porte de sa chambre, j’ai couru à une vitesse pas possible
avant qu’il ne se mette à me poursuivre (si jamais il le fait), j’ai arrêté le
premier taxi qui m’est tombé sous la main et lorsque le taxi a démarré j’ai pu
voir cédric qui me cherchait mais trop tard, je suis déjà bien loin.
Avant de
rentrer dans la maison j’ai essuyé mes larmes en priant que maman ou dalia ne
soient pas dans le salon mais manque de bol dalia y est avec eurode et ange,
j’ai dis un bref bonsoir et j’ai foncé dans la chambre que je partage désormais
avec Eurode.
Cédric n’a
pas arrêté de faire sonner mon téléphone que j’ai finis par l’éteindre puis je
suis allée prendre une douche. En revenant dans la chambre j’ai trouvée eurode
allongée sur son lit à manipuler son téléphone
Moi :
demain c’est lundi, tu devrais dormir tôt pour être en forme
Eurode :
oui je vais faire ça ! Dadou a dit d’aller la voir une fois ta douche
finie
Moi :
pourquoi
Eurode
(haussant les épaules) : aucunes idées
Moi : okay ! Maman dort ?
Eurode :
oui tu sais que 21 heures c’est son heure surtout quand elle doit aller au
boulot le lendemain
Moi
(soupirant) : hum d’accord
J’ai finis
de m’habiller et j’ai rejoins dalia qui est installée toute seule devant la
télé
Moi
(m’asseyant à côté d’elle) : tu es seule ?
Dalia (me
regardant) : oui ange et eurode sont allés dormir
Elle s’est
mise à me scruter le visage un moment avant de se reporter son visage à la télé
Moi :
eurode a dit que tu veux me voir
Dalia :
oui ! Tu as cours demain ?
Moi :
non tous mes cours du lundi sont terminés !
Dalia :
super tu vas m’accompagner en ville
Moi :
faire quoi ?
Dalia :
nous prendre une boxe wifi
Moi
(souriante) : sérieux ?
Dalia (me
regardant en souriant) : bien sur bb
Moi :
enfin !
Dalia
(riant) : on va essayer d’améliorer nos vies
Moi :
mais tu ne travailles pas encore
Dalia :
oui mais j’ai pas mal d’économies et un nouveau loyer en dehors des deux qui
payent vos écoles
Moi (petite
voix) : est ce que tu sors encore avec heu…tu vois ce que je veux dire
Dalia
(soupirant en me regardant) : non nour je ne sors avec personne
Ma sœur sait
très bien que je connais ses « frasques » non pas que ça me regarde
mais je l’ai découvert comme ça un jour je l’ai vu dans un restaurant avec un
homme qui la touchait d’une façon assez claire et elle m’a vue aussi, mais un
des traits de caractère que j’aime chez ma sœur c’est son honnêteté, elle m’a
fait asseoir et m’a raconté un peu ce qu’était devenue sa vie mais elle m’a
très clairement fait comprendre que je n’avais même pas à essayer de reproduire
ses pas car ce n’est pas quelque chose de correcte. Je l’aime et la respecte
d’autant plus.
Moi
(souriant) : tant mieux
Dalia (petit
sourire) : ouais ! Bon maintenant raconte moi ce qui te fait de la
peine