CHAPITRE 14

*Point de vue de Cédric*

Après que nour soit sorti de la chambre j’ai réalisé quel con je peux être et j’ai essayé de la rattraper mais sans succès elle était déjà partie. Je voulais prendre ma voiture et me rendre chez elle mais il se fait tard et je ne tiens pas à être mal vu auprès de sa famille.

Parfois j’agis vraiment comme un gros con ! Je sais très bien que la grande sœur de nour a parfaitement raison de vouloir que j’aille montrer mon visage pour qu’on sache au moins avec qui elle est mais quand mes potes m’ont charriés à propos de ça, ça m’a saoulé et j’ai passé mes nerfs sur cette pauvre nour qui ne m’a absolument rien fait pff quel con.

Nour ! Cette fille je l’aime tellement et je ne sais pas pourquoi j’ai toujours du mal à me tenir correctement. Je me souviens que lorsque j’ai commencé à m’intéresser à elle, elle était en classe de 2^nde et moi en 1^e, le genre de fille toujours souriante, prête à aider tout le monde et toujours entourée de ses deux meilleures amies (riant).

Au début je passais mon temps à la charrier à chaque fois qu’on se croisait ! On a fréquenté la même école de la 6^e en terminale mais je ne comprends pas comment je suis passée à côté d’une personne si magnifique intérieurement qu’extérieurement.

Je me souviens qu’à l’époque même mon objectif était de la mettre dans mon lit sans plus d’autant plus que je sortais avec une fille du lycée ou deux je ne m’en souviens plus mais, je me souviens très clairement de ce 23 aout, pendant les vacances quand après avoir couru derrière elle quasiment toute l’année scolaire elle a enfin accepté de sortir avec moi.

Elle n’a jamais arrêté d’être honnête avec moi et toujours remplie d’amour malgré toutes les fois où j’ai déconné elle n’a cessé de me pardonner encore et encore et là pour la première fois depuis qu’on est ensemble elle vient de me quitter, j’y crois pas.

Cette fille est l’essence même de ma vie, celle qui me donne une raison de toujours me battre pour réussir car je tiens à lui donner ce qu’elle mérite mais pour l’heure il faut que je me fasse pardonner pour toutes les conneries que je lui ai sorti, le hic c’est qu’elle a éteint son téléphone, signe qu’elle ne veut absolument pas me parler (me couchant sur le lit).

Après une énième tentative de la joindre j’ai finis par laisser tomber, au même moment ma sœur s’est présenté à ma porte.

Divine (venant s’allonger à côté de moi) : salut

Moi : à force de rentrer dans ma chambre sans cogner tu finiras par me voir nu un jour

Divine (riant) : c’est pas grave ça reste en famille

Moi (souriant) : qu’est ce que tu veux ?

Divine : juste discuter

Moi : ok je t’écoute

Divine : tu te rappelles pourquoi je voulais pas poursuivre mes études à l’étranger

Moi (sourire en coin) : parce que tu ne voulais pas qu’une autre te pique ton pingouin

Divine (riant en me tapant l’épaule) : maboule

Moi : tu ne voulais pas laisser ta mère seule

Divine est l’enfant que mon père a fait durant ses longues nuit de dépravation. Quand ma mère, sa femme légitime l’a su elle est rentrée dans une rage pas possible mais le temps guérit toute blessure et aujourd’hui divine fait partie de ses filles, pour le plus grand bien de tout le monde.

Divine : oui tous ses enfants sont éparpillés dans la nature et se soucient peu d’elle du coup je culpabiliserais assez de la laisser maintenant qu’elle attend à nouveau un enfant

Moi : tu en as parlé avec elle ?

Divine : oui elle m’a dit que cette année après l’obtention de ma licence je devrais voir avec papa si je peux poursuivre mes études à l’étranger

Moi : c’est ta mère et je suis sure que si elle te dit ça c’est parce qu’elle peut gérer, c’est une grande fille (souriant) et en plus elle fréquente quelqu’un

Divine (soupirant) : jusqu’à quand

Moi : même si ça finit demain c’est pas grave elle est indépendante financièrement, elle a des frères et des sœurs et sa mère non et bien sur des enfants qui apparaissent de temps en temps. Tu te dois de faire les meilleurs choix pour ton avenir, tu sais bien que si ça ne tenait qu’à papa toi et moi nous serions à l’étranger à l’heure qu’il est

Divine : oui sauf que tu ne veux pas laisser nour se rendre compte qu’il ya tellement mieux que toi comme garçon

Moi (riant) : le bossu ne voit pas sa bosse han

Divine (riant) : ah non ! Merci mon frère d’amour (me faisant un bisou)

 Moi : beurk fille dégueulasse

Divine (riant en s’en allant) : maman Sylvianne a dit qu’on mange dans 15minutes, il t’en reste 5

Moi : merci d’avoir prit 10minutes de mon temps, bientôt se sera payant

Divine : je t’aime aussi

Ma famille est assez particulière avec les enfants que mon père a fait quand il était au top de sa forme que ma mère a prit sous ses ailes malgré tout.

J’ai passé une sale nuit à me demander comment va nour, si elle voudra bien me parler ce matin ou pas mais de toute façon je le saurai aujourd’hui car je compte bien trouver le moyen de la voir.

Je me suis rendu aux cours malgré moi juste parce que si je croise monsieur ISSEMBE il me rappellera à quel point il paye très cher à bbs (école supérieur) du coup je préfère éviter le bruit.

Après mes cours mes potes m’ont tellement saoulé pour qu’on aille manger du coup on s’est rendu dans un restaurant aux alentours de l’école.

On a passé un bon moment à discuter jusqu’à ce que Karl me lance une pique

Karl : vous êtes devenus tellement inséparables qu’elle te suit même jusqu’ici

En me retournant vers l’endroit qu’il regardait je suis tombé sur nour suivi de sa sœur et d’un homme, ils sont allés s’asseoir à une table assez loin de moi sans qu’elle ne me remarque.

*Point de vue de Dalia*

Moi (petit sourire) : ouais ! Bon maintenant raconte moi ce qui te fait de la peine

Nour : euh comment ça ?

Moi : stp nour tu as grandit sous mes yeux et je connais lorsque tu es contrarié par quelque chose

Elle a juste soupiré sans me répondre

Moi : nour je te l’ai déjà dit, tu n’as pas à te sentir seule parce que tu ne l’es pas, si tu ne peux même pas te confier à moi ta grande sœur alors à qui le feras tu ? Laisse-moi deviner, un problème avec ton copain ?

Nour (petite voix) : oui

Moi : il a fait quoi ?

Nour : il s’est fâché parce que je lui ai dis que je devais rentrer tôt pourtant on avait déjà eu cette conversation

Moi : donc il ne veut pas venir ici pour qu’on sache avec qui tu es quand tu rentres tard à la maison ?

Nour : apparemment il a changé d’avis

Moi : quand il reviendra à la raison il te fera savoir ! Tu n’as quand même pas cédé à ça non ?

Nour : non je l’ai envoyé chier et je suis rentrée

Moi (riant) : c’est bien ma petite sœur

Nour : je ne le suis plus ! Il fait un problème d’un rien grrr

Moi : c’est ça les hommes ma puce, ils sont content lorsqu’on se plie à leurs exigences mais quand c’est le moment de faire pareil pour nous il n’ya plus personne. Laisses moi te dire qu’un couple c’est deux personnes, pas une personne qui fait des efforts pour deux donc tu dois pouvoir autant compter sur ton homme qu’il peut compter sur toi

Nour : c’est totalement ça

Moi : même si ça pique ton cœur laisse-le revenir vers toi et s’il te présente ses excuses sincèrement pardonne lui car tout le monde à le droit à l’erreur

Nour (souriant) : merci pour tes conseils dadou

Moi : j’aime pas quand je dois te tirer les verres du nez nour, tu devrais apprendre à t’ouvrir un peu plus, je sus là si jamais quelque chose ne va pas et crois moi si je te dis que je ne compte pas bouger

Nour : désormais je serai plus ouverte

Moi : okay je l’espère bien ! N’oublie pas que demain on sort

Nour : d’accord

Après une bonne soirée cinéma on est allé se coucher chacune dans sa chambre. Le matin à mon réveil j’ai trouvé la maison vide, maman au boulot, eurode et ange à l’école et nour encore endormie, j’ai direct foncé la réveiller.

Moi (la bousculant) : debout c’est le matin

Nour (remontant le drap à sa tête) : humm

Moi (lui arrachant complètement le drap) : lève toi

Je suis sorti de la chambre et je me suis dirigé dans la cuisine

Moi (observant ce qu’il ya dans le frigo) : pouah des course s’imposent, un frigo ne peut pas être dans cet état

Nour (derrière moi la voix ensommeillée) : bonjour

Moi : bonjour marmotte bien dormi ?

Nour : oui et toi ?

Moi : bien mais j’ai besoin d’un jus d’orange et il n’y en a pas dans ce frigo

Nour (souriant): il n’y en a jamais dans ce frigo

Moi : à partir de maintenant il y’en aura (refermant le frigo). Va te laver on va y aller

Pendant qu’elle prenait sa douche j’ai fais de même vu que dans la maison il ya trois douches, une dans la chambre de maman, une dans la mienne et une autre dans le couloir.

Une fois propre, habillée et maquillée je suis allée rejoindre nour qui m’attend assise au salon

Nour : waw ! On va à une cérémonie ?

Moi : haha

Nour : sérieux tu es trop belle à côté moi je suis en mode pouilleuse

Moi (riant) : n’importe quoi, tu es magnifique, c’est là où cédric meurt

Nour (riant) : mais non

Moi : bon on y va ! On commence par la wifi ensuite la banque et le reste on verra devant

Nour : d’accord

Moi : eeh j’avais oublié qu’ici là c’est la galère des taxis en commun grr

Nour (riant) : bienvenue au bled

C’est tout ce qu’il manquait pff, j’aime vraiment pas l’histoire d’attendre sous le soleil qu’un taxi t’accepte pff mais bon en attendant que j’ai une voiture je vais devoir m’y faire.