CHAPITRE 131: ÇA FAIT TROP MAL.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 131 : ÇA FAIT TROP MAL.


QUELQUES HEURES PLUS TÔT 

**REINE DIVOKOU MFOULA**

C’est aujourd’hui que Leslie sort avec les petites de l’hôpital et j’avais soufflé à Arsène l’idée de lui faire une petite fête de bienvenue chez eux. Il a approuvé et tout mis en place. Avec l’aide de Lauria, Kelly, Jennifer et bien-sûr de Lucrèce qui est là véritable maîtresse de maison en l’absence de sa mère nous avons organisé et tout est prêt pour les accueillir. 

Depuis hier, je ressens des petites contractions qui sont assez douloureuse et j’ai expliqué ça a maman. Elle m’a dit que d’ici quelques heures ou au trop un jour, je devais accoucher. Al m’a demandé s’il devait déjà commencé à se balader avec le sac du bébé dans la voiture mais je lui ai dit non, que ce n’était pas nécessaire. Aujourd’hui ça me fait mal plus que hier mais je prends sur moi pour faire la fête d’abord. Tout le monde est déjà présent et nous n’attendons plus qu’elle. Arsène qui avait fait un tour à l’école des petits pour les inscrire est arrivé.


Arsène : (Nous regardant) C’est bon ? Je peux aller la chercher ?

Nous : Oui. 

Kelly : Je t’accompagne.

Arsène : Ok. Lucrèce stp, tiens ça, tu mets dans mon bureau.


Elle s’est approchée et a pris les documents et les uniformes qu’il avait en mains. Il est ensuite parti avec Kelly. Nous sommes restés en train de parler entre nous. Comme j’avais trop mal un moment, je me suis levée et j’ai fait quelques pas sans attirer l’attention. Je suis allée à l’étage faire des 100 pas histoire de faire passer la douleur, l’enfant d’Abessolo veut vraiment finir avec moi aujourd’hui. Je marche donc en faisant des grimaces et au niveau de la chambre de Lucrèce, j’entends des reniflements. Je tends l’oreille et j’essaie d’écouter si c’est moi ou c’est vraiment Lucrèce qui est en train de pleurer. Il me semble qu’elle parle au téléphone avec quelqu’un.


« Lucrèce : (Voie enrouée) C’est dur. »

«….. »

 «Lucrèce : Peut-être que si tu étais ici ça devait être plus facile pour moi de supporter Lucia »

 «……. »

 « Lucrèce : Il a décidé de m’ignorer et hier en essayant de lui écrire, j’ai vu qu’il m’a bloqué et que je ne peux même plus l’appeler car il m’a mis sur la liste noire. »

 « ……. »

« Lucrèce : (Pleurant) Oui, je sais. Il est venue aujourd’hui avec elle et je crois qu’il y a quelque chose entre eux. »

«…… »

 «Lucrèce : (Voix très enrouée) Je sais que c’est ce que je lui avais dit par messagerie mais je ne savais pas que ça devait me faire autant mal de le voir avec quelqu’un d’autre tantine Lucia »

 «……. »

 «Lucrèce : D’accord. »

 «…….. »

 «Lucia : J’ai compris, c’est la fête de maman et les filles, je vais sourire sinon elle va vite comprendre. »

 «……. »

 «Lucrèce : Ne t’inquiètes, pas. Et toi ? Comment s’est passée ta deuxième semaine de cours ? »

 « ….. »

«Lucrèce : (Riant légèrement) Ah, il faut dire à Carles que le Ciel ne s’amuse pas avec sa Lumière oh, il peut lui tomber sur la tête comme ça. Il doit déjà changer de cible. »

« …… »

«Lucrèce : Et tu lui as dit que tu étais déjà fiancée ? »

 «……. »

 «Lucrèce : (Riant) Avec la bague des fiançailles de la gloire. Je te dis que Bhernie avait fait exprès de faire ça sur cette forme et sur ce doigt. C’était pour calmer les Belges et tous les autres qui devaient essayer de s’approcher. »

 « ……… »

« Lucrèce : (Riant) C’est mieux. Trouves toi un autre groupe. Si à peine deux semaines, le gars est déjà à fond sur toi, ça ira en s’empirant. Pour ta paix et celle de Bhernie le gros jaloux, cherche ailleurs. »

 « Lucrèce : D’accord. Bonne chance pour ton entretien d’embauche et je t’enverrai les photos de la fête « 

« …… »

«Lucrèce : (Soupirant) J’ai compris ne t’inquiètes pas, je ne ferai pas de bêtises. »

 « …… »

« Lucrèce : tu me manques aussi beaucoup. Je t’aime »

«……. »

  «  Lucrèce : D’accord. À ce soir. Bisous »


Puis ce fut le silence dans la pièce. J’ai entendu des pas se déplacer dans la chambre, le bruit de l’eau à la douche puis la porte s’ouvrir quelques minutes après. Elle a paru surprise de me voir là et à son expression de visage, elle se demandait sûrement si j’avais entendu sa conversation avec Lucia. Je lui ôte le doute très vite.


Moi : Oui, j’ai écouté ta conversation et je sais que tu es amoureuse.


Elle a baissé les yeux.


Moi : Je ne ferai pas tout un plat parce que moi aussi j’étais amoureuse quand j’avais ton âge. S’il t’a bloqué et s’est mis en couple avec quelqu’un d’autre, ce n’est pas bien grave. Toi vis ta vie et va de l’avant, ne fais surtout pas quelque chose que tu pourrais regretter à cause d’un garçon. Même si ça fait mal, prend sur toi et dirige cette énergie ailleurs. D’accord chérie ?

Lucrèce : D’accord.

Moi : Et ne va surtout pas te mettre avec un autre garçon pour l’oublier, c’est une grande erreur. Concentre toi sur tes études, ta famille, tes amis et passe de temps en temps à la boutique pour avoir des belles fringues (elle a souri) Ah oui, les belles femmes se consolent avec des belles choses, d’accord ?

Lucrèce : (Esquissant un faible sourire) D’accord. 

Moi : Et il faut dire à ta tante Lucia que si je l’ai laissé avec mon chéri c’était à cause de la grossesse mais elle ne doit pas croire qu’elle est arrivée parce que bientôt je vais aller en Allemagne pour le retrouver et reprendre ma place.

Lucrèce : (Riant) Je vais lui dire ça le soir. 


Nous avons entendu un bruit de voiture dehors.


Moi : Ça doit être tes parents, allons y.


Elle m’a prise la main et aidé à descendre. C’était effectivement eux qui faisaient leur entrée. 


Nous : (Criant en chœur) Surprise !

Leslie : (Mettant une main sur sa bouche) Merci à vous, c’est gentil.

Nous : De rien.


Nous sommes allés lui faire des bises et avons pris les petites. Enfin moi j’ai pris une des petites qui était avec Kelly et je suis venue m’asseoir sur le fauteuil un large sourire sur les lèvres. Elles sont trop choux et en tenant le bébé comme ça, j’ai déjà hâte d’avoir le mien dans mes bras. Ce dernier s’est d’ailleurs d’avantage agité dans mon ventre comme s’il n’était pas d’accord avec le fait que je soulève sa sœur, tu sens un gros jaloux en devenir comme son père. J’ai tout fait pour supporter la douleur en continuant à jouer avec le bébé mais le bon monsieur aussi ne laissait pas au point où j’ai dû grimacer et Linda qui était à côté de moi l’a remarqué.


Linda : Tout va bien Reine.

Moi : (Esquissant un faible sourire) Oui, c’est ton neveu là qui est en train de m’embêter .

Linda : Il veut déjà aussi faire la fête avec les autres.

Moi : C’est sûr, pointu comme son père.


Nous avons souri toutes les deux et je lui ai donné l’enfant, la douleur s’est la peu calmée. Nous sommes passés à table et avons mangé dans une bonne ambiance. Je tentais tant bien que mal de supporter les choses que l’enfant là me faisaient et participer aux conversations mais à un moment c’était trop fort et je me suis levée. C’est à ce moment que nous avons tous vu de l’eau coulée entre mes jambes.


Alvine : (Me regardant) Qu’est-ce qui se passe bébé ?

Maman : Elle est sur le point d’accoucher.

Alvine : (Écarquillant les yeux) Oh bébé. C’est vrai ?

Jennifer : Ça c’est quelle question ? Bouge toi, il faut l’emmener à l’hôpital.

Alvine : Seigneur !

Paul : Je crois qu’il est dépassé.  On y va.

Kelly : Ses affaires.

Alvine : C’est , c’est à la maison dans la chambre.

Papa : Quelqu’un connait la chambre en question ?

Lucrèce : Oui papi, moi je connais. 

Papa : Ok, tu iras avec ton père récupérer le sac et nous autres, on s’en va à l’hôpital .

Arsène : Ok.


Nous sommes sortis de la maison. Je suis montée derrière avec Alvine et maman, papa était au volant. Paul est monté avec nous et nous avons démarré. 


Moi : Mon médecin, appelé mon médecin.

Alvine : (Paniquant) Mon téléphone, qui a pris mon téléphone. 

Moi : C’est dans ta poche Abessolo ne m’énerve pas.


Il a récupéré et a pianoté. Il tremblait tellement qu’il ne trouvait pas le numéro.


Paul : Donne moi le téléphone là. C’est quoi le nom ?

Alvine : Gynéco Reine.


Paul a trouvé et a appelé pour parler avec elle.


Paul : (Raccrochant) Elle est sur place, elle vous attend.

Moi : Ok.


Les douleurs se sont accentuées.


Moi : (Pleurant) Maman, ça fait mal.

Maman : Je sais, respire fortement par la bouche. 


J’ai commencé à faire et bizarrement Alvine le faisait aussi.


Moi : (Le regardant) Tu fais quoi ?

Alvine : Je, je respire.

Moi : Tu respires pourquoi ? Est-ce que c’est toi qui a mal ?

Alvine : Quand tu as mal, j’ai mal aussi.

Moi : Chien.

Alvine : Oh.


Papa a roulé jusqu’à la clinique et nous sommes descendus pour rentrer. On m’a pris immédiatement et on m’a demandé qui je voulais avoir avec moi dans la salle. Franchement, j’aurais préféré avoir maman dans la chambre parce qu’actuellement , je doute qu’Abessolo me soit d’une quelconque utilité là-bas mais nous en avons parlé lui et moi avant et il m’a dit qu’il voulait être à mes côtés pour assister à la naissance de son fils. Je ne pense pas que ce soit juste de l’en priver même s’il a l’air d’être au bord de l’évanouissement présentement.


Moi : Mon homme.  

Dr : D’accord .


Nous sommes partis et avons été mis en condition. Al est venu se mettre debout devant moi pour me saisir la main. Pendant que je criais pour pousser lui aussi il criait. 


Sage-femme : Monsieur arrêtez de crier et encourager la.

Alvine : (En sueur comme s’il était aussi en travail) Oui madame. 

Dr : (À moi) Reine, on y va à trois, vous poussez de toutes vos forces.

Moi : (Essoufflée) Oui.

Dr : 1, 2,3 allez y.

Alvine/ Moi : Aaaaarrrrrhh.

Dr : (Bougeant la tête après avoir regardé Alvine) On recommence, je commence à voir sa tête. Allez 1, 2,3 allez y.

Nous : Aaaaarrrrrhh.


Alvine est tombé au sol.


Moi : (Inquiète) Alvine ? 


Une sage femme est allée l’aider à se relever.


Alvine : (Tenant sa main) Je, je vais bien. 

Dr : Monsieur Abessolo, asseyez vous. 


On lui a donné un tabouret et il s’est assis. Il transpirait à grosses gouttes et j’étais tellement inquiète pour lui que j’ai même oublié de pousser 


Dr : Reine, concentrez vous. C’est ici que ça se passe. Nous devons sortir votre bébé, d’accord ?

Moi : Oui.

Dr : Allez, à trois on pousse. 


Nous l’avons refait trois fois de plus avant d’entendre le cri de notre petit Reinal. On me l’a déposé sur la poitrine.


Moi : (Pleurant) Bébé, regarde.

Alvine : (S’approchant ému aussi) Il, il est tout petit. Je peux le toucher ?

Dr : Non, attendez qu’on finisse de le nettoyer et vous le prendrez également sur votre poitrine. 

Alvine : D’accord . 

Dr : Venez par ici et vous allez couper le cordon. Et sans vous évanouir s’il vous plaît.

Alvine : J’ai compris.


Il s’est approché et l’a fait. Ils ont récupéré le bébé pour le nettoyer pendant qu’on me demandait de pousser encore pour faire sortir le placenta et autre. Moi qui pensais que la douleur était déjà finie c’était l’erreur. La façon dont on m’a appuyé le ventre pour tout faire sortir avant de faire le raclage, je voulais mourir. Seigneur, accoucher c’est difficile après un imbécile viendra me frapper mon enfant et l’envoyer sous le soleil ? On va faire la bagarre je jure devant Dieu. Je souffrais comme ça pendant qu’Alvine était déjà en intimité avec son fils à lui dire si c’est quoi ? Il lui ont repris le bébé des mains et on l’a fait sortir de la salle. Trente minutes plus tard, ils avaient fini de me nettoyer et j’ai été mise sous perfusion dans une chambre avec mon bébé juste à côté. Je ne cessais pas de le regarder et on me l’a donné pour que je le porte. Je suis tellement heureuse que je viens d’oublier toutes les douleurs que j’ai subi quelques heures en arrière, plus rien ne compte à présent que le bonheur d’avoir mon petit ange dans mes bras. La porte s’est ouverte sur Alvine qui nous a rejoint, un énorme sourire sur les lèvres.


Alvine : (Me faisant un bisou sur le front) On a bien travaillé.

Moi : (Souriant) C’est sûr. Surtout toi. 

Alvine : (Souriant) C’était pour te soutenir.

Moi : C’est ça.

Alvine : (Sortant son téléphone) Attend je vous prends en photo.


Il l’a fait et s’est mis à pianoter le téléphone un large sourire sur les lèvres, puis les autres sont rentrés dans la salle.


Tous : (Au même moment) Tu es un rigolo Abessolo.

Moi : Il a fait quoi encore ??


UN MOIS PLUS TARD

**LUCRÈCE MEFOUMANE**

Ça fait un mois que les cours ont commencé, cela fait aussi un mois que Maman et tantine Reine sont à la maison après leur sortie de l’hôpital après leur accouchement. Comme maman ne pouvais pas faire de l’eau chaude de façon normale, mamie lui a fait des massages et pour se faciliter la tâche parce qu’il fallait aussi s’occuper de tantine Reine, elle est directement venue s’installer à la maison avec Reinal et éviter les aller retour. Donc depuis là, on a du monde à la maison et c’est très animé. 

Le jour de la sortie de maman, j’avais eu la peur de ma vie en sortant de ma chambre car j’étais tombée sur tantine Reine qui avait écouté ma conversation avec Lucia. Dieu merci elle n'avait pas écouté les noms et n’a rien dit à papa et maman, j’étais assez soulagée.  Ce jour je me sentais vraiment mal et j’avais énormément pleuré en voyant Loyd arriver avec Janaï. D’abord son comportement à l’hôpital m’avait fait mal car il m’avait véritablement ignoré et ce jusqu’à la fin. Je sais que c’était ce que je lui avais demandé de faire mais le vivre c’était une autre chose. La nuit même en rentrant au 11, je lui avais écrit et j’avais constaté que mes messages ne partaient pas. J’avais tenté l’appel pour m’en assurer et j’avais réalisé qu’il m’avait bloqué de partout, j’avais pleuré toute la nuit, puis pendant la fête. Déjà que pendant les préparations tantine Lauria et tantine Kelly avaient abordé le sujet en disant que depuis quelques temps ils étaient partout ensemble et que tout le monde soupçonnait une relation entre eux. Il l’avait emmené à l’hôpital voir maman après son accouchement et ce jour il l’avait emmené à la maison, cela ne faisait plus aucun doute avec tous les sous entendus. J’avais pleuré et je m’étais demandé si c’était nécessaire que je lui donne encore ses cadeaux en dehors de la chemise que je lui avais donné en présence de tout le monde. Après moult réflexion, j’ai fini par décider pour. De toute les façons la valise était déjà là. Je lui avais pris, des chemises, polo, jets, culottes, débardeurs et caleçons. Quand je disais qu’il avait presqu’une valise pleine, ce n’était pas la blague. À chaque sortie que je faisais, je lui prenais des choses que je trouvais qu’elles allaient être bien sur lui par rapport à sa morphologie et ce n’était pas un hasard que ce soit parfaitement à sa taille car je connais ses mensurations. En faisant sa lessive la dernière fois, j’avais porté ses vêtements et par rapport à la dimension sur mon corps, je savais ce qui étaient juste et ce qui ne l’étaient pas. La valise était à la maison et je cherchais le moyen de la sortir pour aller la déposer chez lui sans que quelqu’un ne me voit. J’ai eu l’occasion aujourd’hui car maman et tantine Reine avaient toutes les deux rendez-vous chez le pédiatre et mes cours au lycée commençaient à 9h. Papa est donc parti avec les jumeaux ce matin et je suis sortie toute seule avec la valise. J’ai fait escale chez lui pour poser ça et je suis partie à l’école. 

Je sors des cours à 11h et je reviens m’arrêter chez lui, oui aujourd’hui c’est vendredi et je n’ai qu’un seul cours de 9h à 11h. Je dois récupérer les jumeaux qui sortent à 16h donc je décide de passer le reste de la journée là. Comme la maison est sale, de même que ses vêtements. Je fais le ménage avant de préparer et mettre dans les barquettes en laissant ce qu’il va manger ce soir. Je rince tout et pose la valise au pied du lit avec l’inscription '’pour Loyd’’ dessus. À 16h, je pars récupérer les garçons et on rentre à la maison retrouver les femmes là et les enfants. On les salue avant d’aller nous changer à l’étage. Je prends une douche rapide et je redescends soulever mes princesses qui ont pris du poids et sont trop belles. Maman me gronde parce qu’elle dit que je les habitue mal quand je suis à la maison à toujours les avoir sur moi mais je fais toujours. Je le faisais également avec les jumeaux. Reinal aussi n’est pas en reste même s’il y a une préférence pour les jumeaux. 

Papa et tonton Alvine sont rentrés une heure et demie plus tard presqu’au même moment et le téléphone de maman qui était non loin de moi s’est mis à sonner, c’était Loyd.


 «Maman : (Décrochant un sourire sur le lèvre) Seigneur, Mbazogho tu connais encore mon numéro hein ? »

 « …… »

«Maman : Ah quitte, la dernière fois que tu m’as appelé c’était quand ? M même pour venir voir tes nièces 0 »

 « …….. »

« Maman : Ah laisse ça, c’est quel temps qui te manque ? Pourtant tu as le temps de faire les pauses déjeuner avec Janaï non ? »

« ……. »

«Maman : (Riant) Oui, mon gars ne connait pas garder les secrets, tu es qui pour chercher à nous diviser ? »

 « …….. »

« Maman : Il viendra toujours me dire et même si tu te caches, je saurai. » 

« Maman : Lucrèce ? Oui elle est là. »


Mon cœur a raté un battement et elle m’a passé le téléphone en me disant qu’il voulait me parler. J’ai pris le téléphone le cœur battant.


« Moi : Allô tonton Lo »

«Loyd : (M’interrompant, froid) Oh arrête moi tes bêtises, je n’ai pas le temps pour ça. »

 «Moi : (Impassible, silence) »

 «Loyd : Je vais être bref. C’est la dernière fois que tu viens faire ce que tu as fait à la maison aujourd’hui. Tu retentes ça une prochaine fois et tu sauras la vie.»

 « Moi : (Silence) »

«Loyd : J’espère avoir été clair ? »

 « Moi : (Maîtrisant ma voix) Oui. »

«Loyd : Et reviens également récupérer ta valise, tu trouveras aussi ta chemise dessus, je n’en ai nullement besoin. Au revoir »


J’ai tendu le téléphone à maman.


Maman : il a raccroché ?

Moi : Non. Il est encore en ligne.


Elle l’a récupéré et s’est remise à parler avec lui. J’ai essayé de tenir cinq minutes là avant de prétexter une raison de monter dans ma chambre. Je me suis enfermée à l’intérieur et me suis assise à même le sol en me recroquevillant sur moi puis j’ai laissé libre cours à mes larmes qui me menaçaient depuis plusieurs minutes. Ça fait trop mal…


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