
Chapitre 138
Write by Jennie390
⚜️Chapitre 138⚜️
Maud et Ma Valentine reviennent de la rivière où elles étaient allées faire la lessive. Pendant qu’elles étalent le linge, le téléphone de Ma Valentine sonne.
Ma Valentine : Allô..
Giscard : Ya Val, c’est moi.
Ma Valentine : Pourquoi tu m’appelles ? Je t’ai pourtant dit de ne plus jamais composer mon numéro.
Giscard : Ya Val je suis ton frère, tu ne peux pas m’en vouloir à vie.
Ma Valentine : Quand tu me trahissais, tu ne savais pas que j’étais ta sœur ? Tu es mort pour moi Giscard !
Giscard (soupir) : Bon au moins pense à m’envoyer parfois quelque chose à manger avec Maud. J’ai faim !
Ma Valentine : Elang ! Essaye encore de m’appeler, im*bécile !
Clic !
Maud : Celui-ci il est têtu hein !
Ma Valentine : Pardon parle moi des vraies choses ! Tu voulais me raconter quoi ?
Maud : Tu sais que depuis plusieurs mois je dépose des demandes de stage un peu partout dans les entreprises de Libreville. Donc il y a 4 jours, j'ai reçu un email de la Nziengui Firm, la société de Lionel Mebale. Ils m'ont donné rendez-vous dans 2 semaines pour un entretien pour un stage de 6 mois.
Ma Valentine : Oh c’est bien ça ! Travaille bien pour qu’après le stage on te fasse même signer un CDD.
Maud : Je vais m’y mettre à fond !
Giscard savait sa sœur en colère mais il avait pensé que la colère lui passerait tôt ou tard. Il ne pensait pas que Valentine qui avait promis à la mort de leurs parents de prendre soin de lui en toute circonstances, le laisserait tomber. Ça faisait 4 mois qu’il appelait pour lui demander pardon et lui demander à manger mais jusqu’à présent elle ne changeait pas d’avis.
Il commençait à réaliser qu’il était totalement seul et livré à lui-même sans personne sur qui compter.
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Pendant les jours qui suivent, Ma Chantal est toujours aussi bizarre avec Joyce. Elle ne la veut pas dans sa cuisine, quand cette dernière lui parle les réponses sont toujours aussi sèches. Quand elle veut se rapprocher d’elle, Ma Chantal l’envoie directement balader.
Jules voit le comportement de sa mère mais ne dit rien, il préfère attendre que cette dernière se ressaisisse d’elle-même.
Joyce prend ses vêtements sales, ceux de Jules et de Farrell, puis les apporte à la buanderie pour faire la lessive. Dès qu'elle termine de les mettre dans la machine, Ma Chantal débarque.
Ma Chantal : Je peux savoir ce que tu t’apprêtes à faire ?
Joyce : Je veux faire la lessive.
Ma Chantal : Et c'est dans la machine que tu veux la faire ? C'est toi qui paye mon savon ? Tu n’as pas de mains pour ça ?
Joyce : Euh maman, je voulais laver avec la machine parce que depuis que je suis arrivée, je vois tout le monde le faire ainsi. Et pour le savon, je vais en racheter, ce n’est pas un soucis.
Ma Chantal : Pour une femme qui aspire au foyer, je te trouve un peu trop paresseuse madame ! Il faut que tu saches que mon fils n’épousera pas une poupée de salon. Si ta machine à laver est en panne dans ton foyer, comment tu feras ? Et je t’ai dit que j’étais trop incapable de m’acheter du savon ?
Joyce(dépassée): Non maman ce n’est pas…
Ma Chantal : Il y a des bassines empilées là dans le coin, trempe le linge et lave le correctement.
Ma Chantal s’en va. Joyce trempe les vêtements et 45 minutes plus tard, elle les lave et les rince. En étalant le linge, Ma Chantal réapparaît.
Ma Chantal : Je demande hein Joyce, le linge ci est propre ?
Joyce : Oui Maman, j’ai pris le temps de bien les laver.
Ma Chantal : Si c’était le cas, je ne parlerai pas. Il faut me relaver tout ça.
Ma Chantal retire le linge sur les cordes et les remet dans les bassines sous le regard ahuri de Joyce.
Ma Chantal : J’ai lavé tout ça ! Chouagne !
Elle tourne le dos et s’en va. Jules est au téléphone derrière la maison et il a le temps d’écouter ce que les deux femmes se sont dit. Joyce s’assoit, les yeux piquants, la gorge nouée. Elle se remet à laver le linge quand Jules vient prendre place à côté d’elle.
Jules : Ma chérie s’il te plaît, ne pleure pas. Ça me brise le cœur de te voir dans cet état.
Joyce : Ça va aller…
Il l’aide à s’occuper des vêtements et il se rend bien compte que ces derniers sont déjà propres. Ça ne lui plaît clairement pas que sa mère ait décidé délibérément de déranger Joyce. Dès que le linge est étalé, Joyce va prendre une douche et va ensuite en balade avec Farrell, Taïssa et les frères de Jules.
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Ma Chantal est assise à la terrasse avec Ma Mireille. Jules les entend discuter en arrivant au salon.
Ma Mireille : Alors et la gabonaise là ?
Ma Chantal : Elle est sortie avec Taïssa et les enfants.
Mireille : Et donc Madame se balade au lieu de rester ici pour t’aider à faire les tâches ménagères ? Elle…
Jules(arrivant sur la terrasse) : Et ta bord*elle de fille qui saute de lit en lit dans Yaoundé, elle t’a aidé avec les travaux ménagers avant de se faire fouetter un peu partout ?
Ma Chantal (choquée) : Mbarga qu'est ce qu’il t’arrive ? C’est quoi ce manque de respect là ?
Ma Mireille(décomposée) : C’est normal qu’il soit maintenant comme ça, il a une mauvaise influence qui…
Jules(fâché) : Comme tu ne veux pas te respecter, je me dois de te remettre à ta place. C’est la poussière qui est dans l’œil de l’autre que tu veux retirer pendant que ton œil est bourré de gros tas de sable ? Tes filles sont très légères et c’est toi qui te permet d’insulter ma partenaire ? Pour qui tu te prends ?
(Se tournant vers Ma Chantal) : et Ma, c’est Ma Mireille que tu écoutes aujourd’hui ? Quelqu’un qui t’a critiqué dans le quartier ci sans répit ? Je suis déçu.
Ma Chantal : Mbarga, tu te calmes !
Ma Mireille est verte de honte et en colère. Elle récupère son sac à main.
Ma Mireille : Chantal je rentre chez moi, je ne peux plus supporter ce genre de manque de respect.
Ma Chantal se passe les mains sur le visage, dépassée. Ma Mireille s’en va toute en colère.
Ma Chantal : Mbarga c’est quoi tout ça ?
Jules : Je ne peux pas me taire et voir Ma Mireille manquer de respect à Joyce, ça c’est impossible !
Ma Chantal : Mais tu n’avais pas besoin de lui parler de la sorte.
Jules : Qu’elle revienne encore, j’irai encore plus loin. J’étais venu te dire que demain, on va rentrer au Gabon. Ce soir je vais aller chercher les billets.
Ma Chantal(surprise) : Mais vous étiez sensés rester jusqu’à la fin du mois, pourquoi partir maintenant.
Jules : Pourquoi on va rester dans un endroit où on ne veut pas de nous ? Je t'ai emmené ma femme, celle que j'aime, celle que j'ai choisi, mais tu l'as tout simplement rejeté. Elle fait des efforts depuis qu'elle est ici, malgré ta froideur elle essaye mais tu ne veux pas lui donner sa chance. Pourtant tu oublies que j'ai trahi la fille d’autrui par le passé, ce qui a apporté la honte et l’humiliation sur elle et sa famille.
Je méritais largement ce séjour en prison et à l’hôpital. Ma on aurait fait à ma sœur ce que j’ai fait à Joyce, j’aurais tué ce gars. Mais sa famille et elle ont accepté de me pardonner, ils m’ont donné ma chance. Je suis bien traité chez elle donc pourquoi ne pourrait-elle pas recevoir le même traitement ici ?
J’ai entendu comment tu lui as parlé aujourd’hui pour le linge, le « chouagne », n’était pas nécessaire. Et d’ailleurs, les vêtements étaient propres. Ma, je suis fatigué de la voir triste, malheureuse, on va donc rentrer.
Ma Chantal : C’est elle qui t’a dit qu’elle est malheureuse ici ?
Jules : Justement non. Elle prend tout sur elle pour ne pas créer de problème entre nous parce qu’elle a un bon fond. Mais sa tristesse et est écrite sur son visage.
Jules ne la laisse plus ajouter un mot et sort de la maison. Ma Chantal reste assise pendant près d’une heure à ses ressasser les paroles de Jules.
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Ma Chantal trouve Taïssa à la cuisine.
Ma Chantal : Ton frère m’a dit qu’il va rentrer demain avec Joyce et Farrell.
Taïssa : Personne n’aimerait rester où il n’est pas désiré. Tu as décidé de montrer le feu à sa femme, il a donc raison de vouloir rentrer.
Ma Chantal : Mais pourquoi tous les deux vous parlez comme si je voulais uniquement nuire ?
Taïssa : Ma j’ai juste une question pour toi. Si je vais rencontrer ma belle famille et que tu apprends que ma belle-mère me traite mal depuis mon arrivée sans me laisser la moindre chance de montrer qui je suis, de prouver ma valeur et mes Intentions. Ça va te plaire ?
Ma Chantal(après une pause) : Non…
Taïssa : Donc pourquoi faire ça à l’enfant d’une autre femme ? Revois ton comportement, ce n’est pas gentil.
Ma Chantal(soupir) : Où sont-ils d’ailleurs ?
Taïssa : Jules n’est toujours pas rentré et Joyce donne le bain à Farrell.
Ma Chantal : Je vais aller lui parler.
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La situation de Stanley est de plus en plus difficile et pathétique. Le commerce de sa mère ne marche plus, donc cette dernière s’est trouvée une étal au marché où elle commercialise des légumes.
Elle nettoie Stanley le matin, lui donne à manger, ses médicaments, puis elle lui place les sondes pour ses différents besoins. Étant donné qu’elle se trouve au marché toute la journée, il est obligé d’attendre qu’elle rentre en soirée pour dîner. Il passe toute ses journées à faire un bilan de sa vie, à pleurer jusqu’à n’en plus finir.
Ce soir sa mère rentre du boulot toute épuisée, elle croise la voisine avec qui elle discute quelques minutes. Cette dernière lui donne des conseils et des paroles encourageantes. Elles se rendent à la maison.
Mère: Il faut que je prépare rapidement sa soupe de ce soir puis je vais l’essuyer.
Voisine : Va t’occuper de le nettoyer, je vais faire la soupe.
Mère : Vraiment ? Oh merci beaucoup.
Voisine : Je t’en prie, tu m’as l’air tellement fatiguée.
45 minutes plus tard, la voisine entre dans la chambre avec la soupe qu’elle remet à la mère de Stanley. La voisine regarde avec désolation comment Stanley boit la soupe que sa mère lui donne, puis elle prend la parole.
Voisine : Stanley, quand toi-même tu te regardes tu es fier du résultat ? Toi un adulte qui vivait déjà seul, tu avais tes propres affaires, ton propre argent. Tu envoyais régulièrement de l’argent à ta mère. Aujourd'hui tu es devenu une épine dans son pied, un fardeau. Elle a mauvaise mine, elle a maigri, elle monte de gauche à droite pour trouver de quoi manger et toi pour la remercier tu n’as même pas la décence de dire la vérité sur ton cas.
La moindre des choses serait d’être honnête avec la seule personne qui te supportes. La seule personne qui se plie en 4 pour toi. Dis la vérité…
Pendant que la voisine parle, Stanley a les larmes aux yeux, il jette des regards à sa mère qui elle aussi est en larmes, il peut lire la fatigue, la tristesse, la détresse et la déception sur son visage. Au bout de quelques minutes il décide de parler, parce qu’au point où il en est rien de pire ne peut encore lui arriver. Surtout que cette confession est la moindre des choses qu’il doit à sa mère.
Il se met à raconter l’épisode d’Imelda Mouguengui, il parle de leur rencontre et des voyages un peu partout dans le monde jusqu’à l’atterrissage au Gabon et de tout ce qu’il y a posé comme acte. La voisine a du mal à comprendre ce qu’il dit à cause de l’absence de dent. Mais sa mère qui est déjà habituée à sa façon de parler comprend tout ce qu’il dit. Elle a arrêté de lui donner la soupe, elle s’est assise les mains tremblantes, croisées sur sa poitrine, le visage baigné de larmes.
Stanley( avec sa voix bizarre) : Maman je suis désolé.
Mère(pleurant) : Désolé ? Stanley tu es désolé pour moi ou pour ta vie ? Après une telle confession que veux tu que je te dise ? Quand tu m’avoues comme ça qu’à cause de l’argent tu as participé à l’assa*ssinat de deux jeunes femmes innocentes et l’une d’elle a même eu la tête tranchée. Stanley qu’elle est ce courage qui te pousse à couper la tête d’un être humain ?
De quelle qualité d’argent parle-t-on ici ? De quel niveau de luxe s’agit-il ? Tu es allé jusqu’à acheter un poison mortel pour tu*er un nouveau né. Voilà aujourd’hui où tes choix de vie t’ont mené. Te voilà comme un vrai légume, incapable de bouger et de faire quoi que ce soit.
Je ne suis pas éternelle donc tôt ou tard tu vas te retrouver seul et tu vas mourir comme ça. C’est la première et la dernière fois que je parle de cette histoire. Je continuerai de faire ce que je faisais pour toi, mais je ne me tu*erai plus à la tâche tout simplement parce que tu ne le mérites pas. Ça c’est ton Karma et ce n’est pas à moi de le porter à ta place.
Elle sort de la chambre accompagnée de la voisine, elle va pleurer sur la terrasse. La déception qu’elle ressent actuellement lui compresse terriblement le cœur.
Mère (pleurant) : Où est ce que j’ai péché dans son éducation ?
Voisine : Nulle part. Tu t’es battue pour lui offrir un futur. Tu as joué ton rôle de mère à la perfection, s’il a mal tourné ce n’est pas de ta faute.
Mère (pleurant) : J’ai tellement mal…
Stanley reste des heures seul dans le silence , les pensées perdues. Les larmes n’arrivent même plus à couler tellement il a pleuré. Il avait eu mal de voir la déception et la tristesse dans les yeux de sa mère. Il sait parfaitement qu’il n’a pas le droit de pleurer, de se lamenter aujourd’hui, parce que ce qu’il récolte n'est que le résultat de ce qu’il a semé pendant toutes ces années. Il a mené une vie de débauche, il a couru derrière l'argent à tout prix. Il se devait alors d’assumer en silence.
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Ma Chantal trouve Joyce en train de terminer de vêtir Farrell.
Ma Chantal : Mon bébé va chez Tata Taïssa, elle va te mettre les dessins animés.
Farrell (sortant) : D’accord…
Joyce : Maman tu as besoin de moi ?
Ma Chantal : Oui je voulais te parler.
Joyce : J’espère qu’il n’y a aucun problème Ma.
Ma Chantal : Jules m’a dit aujourd’hui qu’il veut que vous rentriez au Gabon parce que tu es malheureuse ici.
(Après une pause) : À cause de plusieurs antécédents, la prison, l’hôpital… J’ai toujours eu des réticences vis-à-vis de toi et je reconnais que je n’ai pas du tout voulu te rendre la tâche facile.
Mais si à cause de ça je peux perdre mon fils, je suis prête à faire des efforts. Je ne suis pas une méchante femme Joyce. S’il t’aime ça doit bien être pour une raison, même la fille qui a la tête dure qu’on appelle Taïssa là t’apprécie beaucoup. Je sais que je n’ai pas été facile mais parle avec Jules. Ne partez pas.
Joyce : Maman je comprends. Je savais en venant ici que ça n’allait pas être simple pour moi. Mais je suis venue avec l’intention de te connaître, de tisser des liens avec toi. Je vais parler avec Jules, on ne va pas partir ne t’inquiète pas.
Ma Chantal : Merci. Et justement pour faire la paix, tu m’accompagnes en cuisine ? On va préparer le Sanga, tu connais ?
Joyce : On mange ça aussi au Nord du Gabon, mais je naît jamais cuisiné ça.
Ma Chantal : Tu vas alors apprendre.
Joyce (sourire) : Je te suis..
Elles sortent de la chambre et vont à la cuisine où elles se mettent à faire à manger. Ma Chantal ne voulait pas de friction avec Jules, elle a donc décidé de faire des efforts et apprendre à connaître celle que Jules a choisi.
Quand Jules revient plus tard et qu’ils les trouve en train de discuter tout en cuisinant. Il est assez surpris.
Jules : Bonsoir à vous.
Joyce/Ma Chantal : Bonsoir
Jules : Ça va par Ici ?
Joyce : Ça va très bien.
Joyce entend son téléphone sonner, elle s’essuie les mains et fait un clin d’œil à Jules avant de sortir de la cuisine.
Ma Chantal : Comme tu vois, j’essaye de me rattraper. Je t’ai tellement harcelé parce que tu ne m’as jamais présenté de femme. Donc pour une fois que tu emmènes une ici, je me dois de la recevoir comme il se doit. J’espère que tu vas laisser une chance à ta maman, je vais faire des efforts Mbarga.
Jules(sourire) : C’est ce que je te demande Ma, que tu apprennes à la connaître. Quand ce sera le cas, tu vas nous donner ta bénédiction parce que tu vas finir par l’apprécier.
Ma Chantal (sourire) : Tu dois vraiment être amoureux hein, quand tu parles d’elle, tes yeux brillent jusqu’à...
Jules : Oui Ma c’est la femme de ma vie, j’en suis convaincu.
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5 mois plus tard...
Lionel garde son véhicule dans le parking et entre rapidement dans l'hôpital. Arrivé à la réception, on lui indique où se trouve la chambre d’Angèle. 2 min plus tard, il rentre dans la pièce le cœur battant, les mains moites. Il trouve Justine et Joyce avec un bébé chacune dans les bras. Lorsque sa femme l’aperçoit, un sourire se dessine sur ses lèvres.
Angèle (sourire) : Bonjour Papa…
Lionel : Dites moi qu’ils vont bien…
Justine : Tes fils sont en bonne santé.
Lionel se rapproche et regarde ses fils tour à tour. Ses deux petits bouts de choux enroulés dans des couvertures. Il est tellement apaisé et joyeux. Quand on l’avait appelé pour lui dire qu'Angèle était en travail, il avait conduit comme un fou et ensuite il s’était retrouvé dans les embouteillages. Il avait eu la crainte que tout se passe mal comme avec Aïda. Mais Dieu ne l’avait pas permis, il était reconnaissant. Il se rapproche d’Angèle et lui dépose un bisou sur le front, puis un autre sur la bouche.
Lionel : Merci à Dieu et à vous Madame Mebale de me donner la grâce d’être à nouveau père. Je t’aime.
Angèle(sourire) : Merci au Seigneur pour notre famille. Je suis tellement contente. Moi aussi je t’aime.
Joyce : Et comment vous allez les appeler ?
Lionel : On avait décidé que je donnerai le prénom du premier à sortir et Angèle au deuxième.
Angèle : Celui que maman porte c’est le deuxième, lui c’est Hugo.
Lionel : Donc celui que tu portes Joyce, va s’appeler Kenny.
Justine(émue) : Me voilà une fois de plus grand-mère. Bienvenue à Kenny et Hugo Mebale Nziengui, mes petits fils. Merci Seigneur.
Bonne lecture…