Chapitre 14: Franck Wandji
Write by Les stories d'une K-mer
Moi (les mains sur la tête) : Hein ? (dépassée) eh (tapant des mains) Elle a quoi ? Michel (posant sa main sur mon épaule) : Tu vas t’assoir calmement Désirée (m’aidant à m’assoir) ça ne sert à rien de faire un scandale (voix douce) Tu sais c’est très fréquent ce genre de situation et il ne faut pas lui en vouloir Moi (en larmes) : C’est ma fille Michel (le sang de mon sang) Michel : écoute Désirée, (soufflant) je ne cherche aucunement à rendre sa défense, mais comprends que c’est (pause) Ce n’est pas de sa faute. Elle est juste victime du manque d’amour de sa mère Désirée. C’était ça son refuge Moi : Détruire ma réputation, et celle de mes enfants ? C’est sa son refuge ? De la méchanceté oui. Qu’est-ce que je n’ai pas fait ? Ou qu’est-ce que j’aurais pu faire en mieux ? Dis le moi. Je la traite encore mieux que je n’ai traité mes propres filles Michel. Michel (posant sa main sur mon dos) : je comprends Désirée, mais tu dois voir ça autrement, et pas comme un acte posé volontairement. Elle est jeune, elle aura le temps de se rattraper. (pause) Tu vois ce ressenti tu devrai le transformer en plus d’amour Désirée, c’est de ça dont elle a besoin d’amour. Moi : tu penses sincèrement que je peux encore lui faire confiance ? (reniflant) Je lui ai ouvert ma maison, normal, je la considère comme sortie de mes entrailles. Mais recevoir un tel coup (secouant la tête) non Michel. Il serait peut tre mieux que je l’aime de loin (me lavant) la cité, peut-être c’est elle qui avait raison. Je suis allée faire un tour à l’extérieur question de prendre un peu d’air. Véra arrive ce soir et Amira demain matin. On va s’assoir et vraiment discuter le cas d’Ingrid. J’ai besoin de leur version des faits. Ce que Michel le raconte comme étant soit disant les aveux d’Ingrid ne me suffit pas. (soufflant longuement) on ne peut donc pas aimer les gens dans ce dehors. [téléphone qui sonne] J’ai vite fait de le muter. C’est Mireille. Tchrrr ; Ce qu’elle a dire qu’elle s’étouffe de ça. Voilà une semaine que sa fille est internée, tout ce qu’elle a trouvé à me dire c’est que je maltraite son enfant parce qu’elle n’est pas là (pincement dans le cœur) c’est ça mon Merci. (secouant la tête). C’est Avec Michel qu’elle a échangé et ce dernier a apparemment fait un échange vidéo avec elle, elle a elle-même vu son enfant et a reçu sa part de décharge venant de celle-ci. Donc depuis elle essaye de me joindre soit disant pour s’excuser. Tchrr. Qu’elle continue de prendre des nouvelles par Michel, je ne suis pas prête à lui parler. Comment vous expliquez tout ça. Ta fille est chez moi et a soit disant un problème. Tu es ma sœur, ma sœur appel moi et on en parle, on essaie de trouver un solution bon sang ! n’essaie pas de me noircir en me faisant passer pour ce que je ne suis pas. Et en plus s’attaquer à mes enfants, soit disant que tu considères comme les tiens (pouffant), J’aurai tout vu (secouant la tête) l Cameroun hein. Malgré tout mon bavardage et tout mon ressenti je suis quand même allée la sortir de l’hôpital pour chez moi, avec l’aide de Michel. Vraiment lui c’est un homme en or. Un blanc qui comprend ce genre de situation c’est rare. Il y a longtemps il aurait claqué la porte avec toutes ces embrouilles. Bref. J’ai fait à manger , dans le silence total, j’ai servi et ai invité chacun sur la table. [sonnerie] Moi (depuis la cuisine) : ça doit être Véra Michel (se lavant) : je vais ouvrir Il a décroché l’interphone et lui a ouvert la porte. J’ai eu le temps de me rincer les mains et de les sécher avec qu’elle ne se pointe, la mine plus que joyeuse Véra (passant la porte) : Je suis là (large sourire) Hello !!! on dirait que vous n’êtes pas heureux de me voir (posant ses affaires) Elle fait un bisous à Michel puis Ingrid avant de venir e couvrir de câlins et bisous Véra (tenant mon visage) : C’est quoi cette tête d’enterrement (criant) Michel j’espère pour toi que tu n’as rien fait à ma mère ! (me fixant) Qu’est ce qu’il y a petite maman ? Michel (depuis le salon) : Pas de menace demoiselle (rire) Moi : Véra : Je n’ai fait qu’une semaine hors réseau (sourire) je t’expliquerai pourquoi. Mais les deux autre semaines j’étais là (rire) dis-moi au moins que tu ne m’en veux pas ? Moi (petite voix) : non, non (raclant ma gorge) Raconte c’était comment ? Véra (tirant la chaise) : on mange d’abord (sourire à les bavardages plus tard (guettant les bols) aie, le Ndolè (se levant) tu es un ange chérie coco (me faisant un bisou) Sa bonne humeur a essayer de contaminer la table mais en vain. Michel et elle ont tenu la conversation jusqu’à la fin du diner. A aucun moment elle n’a prononcer le nom d’Ingrid (soufflant) quand je pense que ce n’est que maintenant que je me rends compte que ça dure depuis des mois, je suis sidérée. Je n’ai pas osé lui dire ce qui se passais. J’ai prétexté le travail, mais bon, demain n’est pas bien loin, et je sais qu’elle se doute de quelque chose. Ingrid non plus n’a pas fait cas. La tête baissée, elle a ouvert sa bouche que pour dire merci. En même temps, depuis qu’elle est sous calment elle ne parle à personne. Et moi non plus d’ailleurs. Je ne sais même plus comment la regarder, quand bien même j’essaie de lui sourire, la réalité me rattrape. C’est dure de pardonner quelqu’un qu’on a autant aimé (soufflant). Véra a fait la vaisselle avec Michel, et Ingrid est allée au dodo. Véra (me regardant) : Qu’est ce qu’elle a ? Michel (se précipitant) : Elle a fait un petit séjour à l’hôpital Véra : Oh ! je ne savais pas ça Michel (souriant) : rien de grave. Elle prend ses médocs. Je suis allée me poser sur le fauteuil en ouvrant google, faire quelques recherches sur la borderline. Hum de ces maladies. Moi (lisant) : La personne borderline a des comportements inadaptés et enracinés. Sa personnalité est anormale, dans l’équilibre de son jugement, de ses émotions et de ses comportements. Ses relations avec les autres sont souvent très instables avec des répercussions importantes sur les membres de l’entourage puisqu’ils sont amenés à vivre une variété d’émotions souvent intenses… Traitement psychothérapeutique avec ou sans prise de médicaments. Selon les cas le médicament peut calmer certains symptômes….. Pour les cas détecter rapidement, un suivi adapté conduit généralement à la guérison presque complète. (m’ajustant) Michel (s’approchant) : Tu fais quoi ? Moi (lui faisant de la place) : Je m’informe Michel (prenant mon téléphone) : C’est bien (le posant sur la table) mais pour ce soir tu vas te reposer et penser à autre chose. Moi (soufflant) : Michel : et surtout préparer t=la rencontre avec tes filles demain, parce qu’elles ne réagiront pas forcement bien Moi : je sais Véra : Vous faites quoi ? Moi : tchrrr, à plein rentrée Véra (levant les mains) : excusez-moi oh (disparaissant) je vous laisse Michel (écalant de rire) : Je me demande comment tu fais Moi (souriant) : C’est trop d’amour Michel (me donnant un bisou) : le même que je te demande d’offrir à Ingrid Moi (soufflant) : Nous sommes nous aussi allez sous les draps (soufflant). J’appréhende un peu la rencontre de demain, entre les humeurs d’Ingrid que je ne contrôle pas, et les caractères d’Amira et Véra (soufflant) c’est dure d’être parent, c’est vraiment dure. (me mettant dans les bras de Michel) Heureusement qu’il est là lui, c’est apaisant d’avoir une épaule dans ces moments. Moi : elle demande la réunion aujourd’hui et c’est elle qui est en retard ? Will (rigolant) : Michelle : On est tous fatigué hein Moi : oui sauf qu’il faut au moins prévenir si on arrive en retard, en plus un vendredi soir, on a des programmes nous aussi Michelle : Comme tout le monde Monsieur (regardant sa montre) et ce n’est pas quinze minutes qui vont changer quelque chose Moi (la fixant) : ouais c’est ça Je me suis installé dans la fauteuil en face de Michelle et Will. Je n’aime pas les choses de ce genre, quand tu es en retard la moindre des choses c’est de faire un petit message pour prévenir nor ? Où est le respect ? Heum ? C’est parce qu’elle se croit belle qu’elle av se comporter de la sorte ? (sourire dans le coin) Plus sérieusement la moindre des choses c’est de faire un petit message, quand même. On a tous des contre temps, mais à sa demande, on a anticiper la réunion d’hier, soit disant qu’elle ne sera pas disponible. Et vu le concert qui approche, il vaut mieux se dépêcher de l’intégrer dans le groupe, une main en plus ne ferais pas de mal. Cette chorale je l’ai vu naitre, Will avec. On était encore étudiant à l’époque Moi au Mans et Will à Angers, deux villes pas très loin. On s’était rencontré lors d’une rencontre des chorale de la région, c’est comme ça qu’on a fait connaissance, et depuis bientôt 11 ans, nous sommes amis. Le groupe voit le jour d’une décision commune entre lui, Hervé et moi. Hervé et lui étaient chanteur, et moi le pianiste. On groupe de trois jeunes passionnés de musique. A l’époque on était tous les trois en stage à Nantes, on se voyait très souvent, presque tous les jours étant dans la même cité. On animait souvent des petite célébration de baptêmes (rire), pour vous dire, leur voix à eux deux sonnent bien mieux que celles des casseroles de maintenant (rire) à quelques exceptions près. Au fil du temps les gens se sont intéressé à notre groupe et c’est comme ça que nous sommes devenus une chorale. Mais le turn over est bien trop élevé. La plupart de ceux qui chantent avec nous sont des étudiant souvent en fin de cycle. Ce qui fait que chaque rentrée scolaire on a une nouvelle vague de personnes et il faut tout recommencer. Avec le temps ça devient un peu fatiguant raison pour laquelle il faut de nouvelles personnes dans l’équipe pour prendre la relève, du style Amira (sourire) Beaucoup de ces jeunes me trouvent bizarre je sais (rire), en fait ce n’est pas que je veuille me faire voir, juste que je n’ai pas vraiment de sujet à discuter avec. On est venu chanter ? Que les sujets de discussion soient autour du chant rire. Ils sont pour la plupart entre 19 et 22 ans je ne vois pas pourquoi je taper la conversation plus que ça (rire) je ne fais pas mon malin comme beaucoup le pense (rire) je suis juste sélectif (rire) [porte qui s’ouvre] Michelle (la regardant) : On t’a déjà déchiquetée ici (rire) Amira (bizarre) : désolée (fermant la porte derrière elle) j’ai loupé mon Tram et (posant ses affaire) je n’ai plus de batterie Moi (m’ajustant) : pour une entrée dans le bureau (sourire) c’en est une Amira (ne me gérant pas) : Alors qu’est ce que j’ai loupé (faisant la bise à Michelle puis à Will) Will : Non non rien du tout Amira (me faisant la bise) : ok (prenant place à côté de moi) Désolée encore Elle s’est ajustée question de laisser un petit espace entre elle et moi sur le fauteuil. Pendant le temps de toute la réunion, Je l’observais, ses dégagements, l’autorité dans sa voix, la finesse de ses gestes (sourire) elle est vraiment bien celle là (revenant à moi) mais boff, elle est jeune (sourire). J’ai à plusieurs reprise échanger des sourires complices avec Will, si ne s’arrêtait pas de me faire des gros yeux. Pour la petite histoire, on va dire que je ne suis pas un ange. Sans prétention aucune, je ne suis pas mal comme garçon, et croyez moi ce n’est que peu de la dire. Depuis tout petit déjà je me souviens, je l’affirmais haut et fort à qui voulais l’entendre, oui je suis beau et je le sais (rire). Et ce physique m’a ouvert pas mal de porte, issus d’une famille pour les plus pauvre, croyez moi , si ça n’avait été mes petites de l’époque, je ne sais pas comment je me serais en sorti. Nous sommes 9 enfants à mes parents (rire), enfin 8 maintenant parce que un est décédé entre temps. Moi je suis le 6 sixième de la fratterie, après moi il y a deux autres, que des garçons. Qui a dit que les gabonaises n'accouchent pas beaucoup d’enfant ? (rire) Maman est tombé sur garçon (rire) A l’époque il y a une tata du coté de mon père qui n’arrivait pas à faire d’enfant, du coup, bah, on m’a donné (rire). Je suis devenu son enfant, donc depuis mes deux ans, jusqu’à ce jour, c’est elle que je connais comme maman. Elle n’a que moi, elle s’est bien occupée de moi croyez-moi, et je le lui rends bien. Avec mes frères et sœurs je n’ai pas vraiment de contact, moi à Bafoussam et eux à Ngaoundéré c’était pas du tout évident de se voir. On a pas grandi ensemble, mais je sais qu’ils existent. On a pas des relations frères sœurs comme les autres (rire), mais bon. J’ai été élevé avec la mentalité de fils unique, vous imaginez les caprices et têtutesse qui vont avec ? et bien c’est tout le contraire chez moi. Je faisais l’effort de ramener les notes à la maison, chose pas facile. Pendant le vacances scolaire, il fallait que je bosse pour acheter mes cahiers à la rentrée, et quand je tombais sur une belle fille mon argent finissais (rire). Bref je me retrouve en France tout juste après mon bac, et voilà comment les cuisses blanches commencent à me trouver. Rien à voir avec les cuisses jaune du pays qui sont même parfois tchatcho, non, là c’est du pur, du vrai (rire) j’ai toujours eu un faible pour cette couleur (rire) Vous l’imaginez bien, un beau gosse comme moi ça ne court pas les rue (rire), je me faisais tellement draguer qu’à un moment j’ai oublié les raison de mon voyage. C’est le décès de mon papa qui m’a rattrapé, c’est là que j’ai pris conscience. J’allais à l’école, je me suis rapproché de Dieu comme j’ai pu, mais les femmes , les femmes…. Norrr il y avait trop de femmes dehors. J’en ai enchainer, pas plus de Trois mois avec une fille (rire), ce ‘est pas la peine de vous donner un chiffre sur les filles que je me suis faites en onze années de vie ici (rire). Mais bon, mais bob, l’âge avance et il faut bien se caser. Depuis peu j’étudie une fille (rire) Minga elle s’appelle, elle est haïtienne, (sourire) aux cuisses noires (rire), je me demande comment j’ai fait pour tomber sous son charme, peut-être sa bosse ? (rire). Bref. Ça va faire 7 mois déjà qu’on se fréquente et voilà. A une bougie de mes trente ans, il faut bien que je pense un peu plus loin que ma b*te (sourire), je crois avoir assez fait le tour du monde comme ça. Amira : comme je le disais tantôt, ce serai bien qu’il y ait plus de discussion avec les autres, par exemple le programme de chant ne doit pas seulement se discuter entre Michelle et moi, ou Michelle et Will par exemple. Il faudrait prendre les avais des autres. Déjà ça permet de chanter avec envie et en plus ça donne le sentiment d’appartenance (pause) et déjà pourquoi dans le bureau il n’y a pas d’étudiant ? Ce serait pas mal de les intégrer, et un peu (me regardant) briser la glace de (mouvement de mains) vous êtes ici (montrant le bas) et nous nous sommes là (montrant le haut) Enfin, je trouve que ce sont des facteurs important à la cohésion du groupe Will : Moi je trouve ça bien Moi (me raclant la gorge) : Will (me fixant) : tu veux dire quelque chose ? Moi : non, non vas y Will : je disais je trouve l’idée bonne, mais le soucis c’est que vu qu’il y en a qui ne sont là que pour 6 mois par exemple, c’est un peu difficile de confier une responsabilité Amira : et l’autre là euhh , celui qui fait une thèse là Michelle : Le ghanéen là euh Patrick Amira : Oui c’est ça. Patrick, il est là pour trois ans au minimum, donc pourquoi ne pas l’intégrer ? Et les autres qui sont en première année Audencia, enfin je pense hein Moi : tu fais bien de penser (sourire) parce que tu veux lui donner quel rôle toi Amira (me fixant) Je n veux pas (appuyant sur les mots) lui donner un rôle. Je dis juste que ce serait bien qu’il soit dans le bureau. Chef pupitre Basse Ténor pourquoi pas ? Michelle : Basse ténor ? Amira (levant les épaules) : il chante bien les deux voix ou bien ? Will : yup ! Mais pas pour tous les chants Amira : bref, vous avez compris on idée Moi (taquin) : Non du tout (sourire) réexplique Elle a fait mine de ne pas entendre ce que je disais. (rire) Je crois que j’aime bien la déranger elle (rire). On a finalement statué sur le fait de prendre l’avis des autres pour le programme du concert. Et dimanche Michelle et Will s’en chargerons. Will va aussi désigner, ou proposer à ceux qui voudront être chef pupitre (rire). Finalement toutes ses idées ont été reçu (rire) elle en a de la matière quand même la petite. [téléphone qui vibre] J’ai regardé le mien qui était juste posé sur la table mais ce n’était pas lui. Amira a ensuite sorti le sien de son sac et l’a muté. On a continué nos échanges jusqu’à ce que le mien se mette à son tour à vibrer, c’était Minga (souriant) sauf que son nom n’est pas enregistré Minga mais Babe, et vu la photo qui est apparu (souriant) je ne veux même pas savoir ce que ces gens se disent dans leur tête. Amira (s’ajustant) : Michelle (racclant sa gorge) : Will : On dirait que les devoirs t’appellent Moi (mutant mon téléphone) : lol. (sourire de gêne) On peut continuer Michelle : Nous on a fini (rigolant) Babe ne va pas tarder à rappeler Amira (éclatant de rire) : en tout cas hein… Avec ce que j’ai vu là Will (éclatant de rire) Moi (gêné) : toi aussi tu ris ? On est parti en fou rire et c’est comme s’il fallait ça pour détendre l’atmosphère. J’ai récupéré mon téléphone que j’ai mis dans ma poche (rire). Au lieu de rester chacun chez soi, on a préféré aller se poser dans un bar (rire) c’est vrai que depuis qu’on se côtoie on ne l’a jamais fait, et visiblement Amira avait raison , ça reserre les liens. Vers 23heures j’ai pris congés d’eux. Ne pouvant pas conduire, Will a proposé de me déposer et je n’ai pas dit non. Will (s’arrêtant) : C’est quoi tes attaques sur la petites là? Moi (ouvrant la portière) : Rien (rire), je la taquine juste. Will : Au cas où tu l’aurais oublié tu as une copine Franck Moi : Je le sais parfaitement. Et ça se passe plutôt bien entre nous Will : tant mieux (mettant le contact) Parce que Amira est Cool, et je ne veux pas de problème dans le groupe Moi (mettant ma ceinture) : t’inquiète (rire). Je la taquine juste Will (regardant droit devant) : tu as intérêt Moi (sortant mon téléphone) : J’apelle ma (appuyant sur les mots) COPINEUHH Minga (décrochant) : Allô ? Moi : ouais ça va toi ? Minga : ouais. Toi ? Je suis chez toi Moi : ah oui. Désolé une réunion urgente avec le groupe Minga : Un message Franck , un message pour me prévenir quand même Moi : désolé Minga (sèche) : On devait passé la soirée ensemble Franck, Moi (le coupant) : je sais et j’arrive Minga : C’est ça ! Clic Will (me regardant) : Je vois que ça se passe super bien (rire) Moi (pouffant) : ouais, ça va à priori, mais ces derniers temps elle devient un peu casse couille Will : Et ça recommence Moi : Non sérieux. Je suis clean avec elle, et tu le sais. C’est daielleurs la raison pour laquelle elle se prends la tête j’en sui sûre. Je la mets trop en confiance Wil : C’est ça ! en likant les photos de tes Bombes Ex sur insta ? Moi (rigolant) : je ne fais que liker Will (pouffant) : Il m’a déposé chez moi. C’est en Usain Bolt que j’ai pris les marches. Je ne suis qu’au premier l’ascensseur m’aurait perdu plus de temps. Moi (passant la porte) : Je siuis là (regardant la montre) 23h :25 Minga :… J’ai mis les lumières vu que visiblement tout est éteint, en me dirigeant vers la chambre. Moi (poussant la porte) : Minga ? Minga :….. Moi (mettant la lumière) : bébé je suis désolé, ok ? Je suis désolé. Elle était couchée face à moi, les yeux fermés Minga :… Moi (m’asseyant sur le lit) : sorry baby Elle s’est retourné sans pipé mot. (soufflant) Je ne sais même pas pourquoi elle fait la tête. Je suis pourtant rentré nor ? En plus on a tout le week-end ensemble ce n’est pas comme si j’allais m’évader. Moi (posant ma main sur elle) : hey Minga (se redressant) : Non Franck. Non. Cette Chorale, ou groupe ou je ne sais pas quoi commence à prendre plus de place que moi vraiment. Vendredi tu y es, samedi, dimanche aussi. Quand est ce qu’on se voit nous ? Quand ? Moi (retirant ma main) : C’est le seul vendredi Minga, et je te l’ai dit réunion express. OK Minga : Moi (soufflant) : Minga, qu’est-ce que tu veux ? Minga : Qu’est-ce que je veux ? Tu me demandes ce que je veux Franck (pouffant) tu sais quoi ? (se couchant à nouveau) Bonne nuit Moi :….. Je l’ai regardé faire rien ajouter. (soufflant) elle est certes belle, attention et ce qu’on veut (regardant le sol) mais elle laisse trainer tout n’importe où (rire). Plus sérieusement, je ne sais pas ce qu’elle veut de moi. La chorale et tout je sais que ce n’est qu’un prétexte, parce que depuis le début c’est le même engagement que j’ai. Sa notion de plus d’espace, je sais exactement où est ce qu’elle veut en venir, et non je ne suis pas prête à lui demander d’emménager avec moi . (soufflant) déjà que je viens de me prendre l’appart, j’ai besoin de temps pour me créer mon espace à moi, avant d’y ajouter quelqu’un. ***Désirée***
***Franck***
***Amira***
Moi (par message): coucou, tu vas bien j'espère. Je suis ce Week-end à Paris, si tu as une seconde on pourrait se prendre un verre?