Chapitre 13: La folie

Write by Les stories d'une K-mer


***Amira***

Moi (en ligne) : Norr c’était fun ! j’avoue qu’au début j’ai un peu flippé, mais (rire) c’était cool

Boris : en tout cas à voir Ma’a Martha j’imagine ta bouche là

Moi : sérieux, j’ai failli faire pipi sur moi

Boris : c’est ça ! ça t’apprendra à vouloir toujours parler

Moi : Vous qui disiez que je suis trop molle ? (rire) C’est de votre faute, Véra et toi

Boris : pardon, ne me mets pas ça sur la tête, je n’ai rien fait (me taquinant) je vois que le goumin te va bien hein (rire) tu deviens plus joyeuse

Moi (éclatant de rire) : je t’assure , ça me va trop bien même (pause) Non mais sérieux j’avais cru que ma vie s’arrêtais, genre après lui là  (rire) Jusqu’à je lui ai même proposé de nous gérer ensemble (éclatant de rire) Non mais Fronnnchement !

Boris (éclatant de rire) : c’est toi qui parles ? (m’imitant) Boris je suis mal, je veux l’appeler, snif, Boris il me manque, boris, boris tchhrrrrrr. Quand on vous dit que le temps c’est le remède à tout vous ne comprenez pas.

Moi : Je t’assure (regardant mon écran) Boris, je te laisse, j’ai un double appel

Boris : c’est ça ! Penses à venir nous voir hein, Samantha me fait les gros yeux ici

Moi : Promis !

J’ai raccrocher en prenant l’appel de Wiil.

Moi : Bonsoirr Will

Will (dans le bruit) : ça va toi ? J’espère que je ne dérrange pas

Moi : Non non, ça va et toi-même ?

Will : Tranquille. Euhh, je ne suis pas très sûr d’être là demain à la répétition. Mais mes clés sont chez le Maestro , euhhh Est-ce que tu peux diriger pour dimanche

Moi : Michelle, tu as demandé à michelle, elle est plus apte à ça que moi?

Will : Je ne sais pas trop,

Moi : Vu que je suis à la flûte je ne peux pas faire les deux. Essaie de voir avec Michelle

Will : OK ! bon si non Avec le groupe on se disait que ce serait bien de t’intégrer dans le bureau de la chorale. Normalement on devait faire une réunion demain après la répétition, mais bon, à discuter avec le Maestro et Nicole et Patrick.

Moi ; je crois qu’il faudrait que tu sois là (rire)

Will ; pourquoi , lol, tu as peur tu Maestro ?

Moi (éclatant de rire) : Qu’il croque le fer ? (rire)

Will : ah bon hein ? Je vais lui dire

Moi : lol.

Will : Allez on fait comme ça, je vois avec Patrick et Michelle et je te dis,

Moi : ça marche.

Clic.

J’ai posé mon téléphone en allant vider ma vessie (rire). Depuis maintenant cinq mois j’ai le cœur léger. Ouiii Très léger même. Je n’avais jamais pu imaginer sortir la tête de l’eau après ce que   j’ai vécu. J’ai presque frôler la dépression. Mais Dieu merci j’ai rencontré Michelle, Boris, en plus de Véra et Maman qui sont toujours là. (levant les yeux) merci Seigneur !

Mes débuts à la chorale étaient purement à titre distractifs, mais depuis un bon bout je m’y suis engagée plus sérieusement. J’assiste aux répétitions plus souvent et ils commencent à me faire confiance. Les demande du style est ce que tu peux remplacer tel ou tel je les recois de plus en plus.

La chorale est devenu le lieu où je me sens le plus bien. Outre le fait que j’ai renouer avec Dieu, il ya la présence de ces gens très sympa avec qui tu peux échanger quelques phrases de temps à autres. En plus nous sommes une bande de jeune donc l’ambiance est plutôt cool. Il n’y a que le Maestro qui joue son « grand » (levant les yeux) c’est bonjour quan il arrive et aurevoir quand il part. S’il ouvre la bouche c’est pour dire de reprendre un partie ou alors de passer à un autre chant, le seul avec qui il montre ses dent c’est Will, parait qu’ils sont amis.

Bref ! parlons des vrai gens. Mon bébé est allée au Brazil avec son chéri  (large sourire) il ne se passe pas une seule heure sans qu’elle ne me bombarde de photos. Trois semaines bien tapées (rire) Mamma lui a dit que si elle tombe enceinte elle la renie (rire). Pas de bébé sans que je gars ne se soit officiellement présenté.

[Ping Message]

Maman : Ami, rappelle moi quand tu es disponible s’il te plait

J’ai fini mes rêveries, me suis levée du pot et ai tiré la chasse. J’ai rincer mes mains (secouant le liquide pour les mains) il n’en reste même plus. Je suis sortie en lançant l’appel

Moi : Madame dit moi tout

Maman : Il se passe quoi entre votre sœur et vous

Moi (arquant les sourcils) : laquelle sœur ?

Maman : hmmm. Je suis rentré trouvé les valises d’Ingrid devant la maison

Moi : hein ? Il s’est passé quoi ?

Maman : aucune idée ; Mireille aussi ne veut rien me dire. Voilà pourquoi je te pose la question.

Moi : hum ! Ecoutes mama je ne sais pas ce qui se passe dans la tête de cette fille. Mais elle doit vraiment aller se faire soigner (prenant place sur le lit) Moi je me retiens de parler depuis par respect pour toi et Tata Mireille, si non cette fille il y aurait longtemps je lui aurait cassé la figure

Maman :  

Moi : Au cas où elle l’aurait oublié c’est ta signature qui est sur sa prise en change ; Elle veut quitter le chez toi ? Sans raison en plus ? Fais lui bien comprendre que la Lettre de désistement de prise en charge se fait , et ça a effet immédiat ! Non mais !

Maman : C’est l’enfant de ma Sœur Amira, toi aussi

Moi : mon œil oui. Que cette Péta (pause) fille se calme un peu ! Merde ! (plus calme) Suppli là, fait ce que tu veux mais, ramène là à la maison, une fois Véra reviens, on viendra égler ce problème une bonne fois pour toute !

Maman : Je ne veux pas les problèmes dans la famille ci Amira

Moi : Et tu n’auras aucun problème maman. Si cette fille veut faire sa grande, on va lui donner de bonne raison de le faire !

Maman : tu ne m’as toujours pas dit ce qui se passe

Moi (soufflant) : elle est en face de toi nor ? pose lui la question !

Maman (soufflant) : si je t’ai appelé c’est que je n’ai eu aucun réponse Amira

Moi : dans ce cas tu resteras sans réponses maman, jusqu’à ce qu’elle daigne te dire pourquoi elle veut quitter ta maison sans  raison aucune (silence) 2coute maman j’ai quelques mails à envoyer là, je te rappelle demain. Tu me diras ce qui s’est passé.

J’ai préféré garder pour moi , et attendre Véra. Je ne vois pas l’utilité de lui gâcher se vacances avec les inepties. Elle sait très bien pourquoi elle veut partir. C’est par peur de nous affronter, Véra et moi. Voilà bientôt un an qu’elle vit à la maison, et le seul travail dont elle se contente c’est aller à l’école. L’argent de poche c’est maman qui lui donne, chose que même avec nous elle ne faisait pas, du moins, pas autant qu’elle le fait avec cette fille.

Tous les sous qu’on envoie à maman, elle prend dessus pour donner à Ingrid. Pas que ça nous gêne, nous, juste que si cette Ingrid était un tout petit peu reconnaissante on n’en parlerais même pas.  Je travaille, et Véra aussi, du moins elle a signé son CDI et attends de commencer. On a toutes les deux aucunes charges, mis apparts nous loyers et consorts. Nous sous on les partagent avec Maman, et grand-mère . Mais on sait très bien ce qu’elle en font. Grand-mère encore ça va, on peut comprendre que c’est  l’attitude des vielles, à donner tout ce qu’elle ont, et en plus, nous ne sommes pas les seules à le faire, elle a d’autre petits enfants et enfants aussi. Maman elle est dans un pays où il faut payer les impôts, les taxes se nourrir se soigner, et tout ça, mais elle trouve le moyen de partager le peu qu’elle a. Ok C’est appréciable, mais fais-le au moins avec une qui t’est reconnaissante.

Je ne voulais pas en parler depuis, mais là je crois que c’est la goutte d’eau. Ingrid a touché le fond. C’est elle qui part saboter maman auprès de sa sœur (sourire) si elle croit que je ne suis pas au courant de ça (rire), non mais ? Le Cameroun est formidable (rire). Là où tu crois que tu te caches là, c’est là-bas que nous on dort. La boucle de cette histoire me fait rire sérieux : tu as Ingrid qui raconte du n’importe quoi à sa mère, Tata MI Tata mi qui porte et va dire à la mère de Vanessa, Cette dernière qui raconte tout à sa fille, et voilà Vanessa qui vient me dire (éclatant de rire).  Et des choses vraiment banales quoi. Jusqu’ici j’ai négligé mais là je crois que c’en est de trop !

***Ingrid***

Ce n’est pas de moi-même que j’ai décidé de quitter la maison. Après tout ce que j’ai raconté à maman, elle m’a envoyer les sous pour que je libère les lieux. J’espérais le faire avant que Tata Dési ne rentre, mais (levant les épaules)  le fait est fait ? Je ne savais pas trop quelle raison lui avancer, alors je lui ai dit que c’est la faute à Amira et Véra qui me mène la vie difficile. Qu’elle me croit ou pas je m’en fou, moi je veux juste partir d’ici. J’en ai marre de les voir se pavaner de gauche à dorite. L’autre est partie au pays, ça n’a même pas fait 3 mois sa sœur qui ne travaille même pas est allée au Brésil. Donc moi je suis qui pour rester à la maison ?

Ok. Tat dési va dire qu’elle n’a pas payer les billets d’Amira parce qu’elle travaille, mais pour Véra alors ? Elle a seulement volé l’argent là ? tsuipp. Après pour me dire qu’il n’y a pas le favoritisme. Si c’est pour me donner les pauvres 50 euro comme ça elle est forte, mais sur sa fille elle part dépensé les 2000 euros. J’ai tout balancer à maman (levant les épaules) ça va faire l’écho que ça aura je m’en fou !

Tata Dési  (devant moi) : Tu peux s’il te plait me dire ce qui s’est passé Ingrid ?

Moi (adossée contre le mur) : Pourquoi elles même ne te disent pas Ta’a Dési ? pourquoi

Tata Dési (soufflant) : tu es ma fille Ingrid au même titre qu’Amira et Véra. S’il y a un problème entre vous, on le règle comme de grande personne, pas que tu prennes te affaires un bon matin et décide de partir Ingrid

Moi  (venant m’assoir) : Je les attends aussi, on va en parler comme des grandes personne comme tu le dis

Tata Dési : Amira ne viendra pas avant la semaine prochaine, et Véra non plus. Donc (pause) tu vas avoir un problème dans la maison tu ne vas pas m’en parler ?

Moi :

Tata Dési : Tu es grande maintenant Ingrid, mais sache juste que tu es sous ma responsabilité, et je ne veux pas des discorde avec ta mère

Elle a tournant ses talons pour la chambre. Je n’ai pas donné suite à la conversation en allant à mon tour m’enfermer dans la chambre. (soufflant) c’est tout ça que je veux éviter. L’autre reviens du brésil c’est pour poser ses pieds dans la maison ci me narguer avec ses vacances à la con. Bref !

J’ai fait un tour sur les réseaux sociaux, rien d’intéressant. Avec Vanessa aussi ce n’est plus comme avant, on  dirait que depuis qu’elle a rencontrer Amira elle la préfère à moi. Exactement ce que je disais ici, ces filles me volent tout, tout ! Quand c’est pour me parler de mon MARI elle est forte, que oh je dois faire attention, que oh il n’est pas sérieux. N’importe quoi. Si elle veut que je sois célibataire comme elle, elle se fourre le doigt dans l’œil. Loïc m’attends sagement au pays (sourire).

Il n’y a pas longtemps j’ai eu une embrouille avec cette Vanessa. En fait j’ai appris qu’elle est sur le point de lancer un partenariat avec Véra (rire nerveux). C’est moi ta copine, je suis ici, mais tout ce que tu trouve à faire c’est de choisir (pause) ces restes de filles pour associer à ton affaire, et moi ? ou est l’amitié. On s’est vraiment embrouillée, et moi depuis je suis dans mon coin. Ok certes je ne partages pas ta page, ok je ne fais pas ta pub. Mais (levant les épaules) est ce que c’est sur cette base que tu juge qui te soutiens vraiment ou pas ? Déjà je t’écoute quand tu veux parler, tu veux quoi d’autre. Bref Moi je ne comprends pas les gens.

[Ping message]

Loic : Dispo ? Je t’appelle ?

Je n’ai même pas eu le temps d’ouvrir la conversation que mon téléphone sonnait déjà.

Moi (voix mielleuse) : oui bébé ?

Voix de femme : Désolée ma chérie ce n’est pas ton bébé

Moi (regardant l’écran) : Vous êtes ?

Voix de femme : ça n’a pas d’importance Ingrid. Tu vois bien que je t’appelle avec son téléphone nor. Tu as intérêt à le laisser tranquille. OK ? Ce n’est pas parce que tu es là-bas que tu vas te croire supérieure ok ? Et saches que les sous que tu envoient là , c’est sur moi et notre futur bébé qu’il dépense ça. Donc arrête, arrête. Loïc n’est plus avec toi, ok ? Arrête ! (bruite de fond) Clic.

Moi (regardant l’écran) : j’espère que c’est encore sa petite sœur

Je me suis redressée question de réalisée ce que je venais de vire. Elle c’est qui ? Et de quel futur bébé me parle-t-elle ? J’ai relancé l’appel (cœur battant) qu’il prie que ce soit sa petite sœur qui se cache derrière cette mauvaise blague

Loic : Allô ?

Moi : EPE ton téléphone était avec qui tout à l’heure

Bruit dans le fond : Loic, dit lui clairement que c’est fini entre vous ok ? J’en ai marre de cette situation.

Moi (me levant) : C’est qui elle ?

Brui se rapprochant : Dit le lui Loic. C’est fini les tours de manèges, apprends à prendre tes responsabilités, ok ? Ce n’est plus ta cousine ? ta cousine t’appelle bébé ? ta cousine t’envoies le genre de message que j’ai lu ?

Loic :

Moi (affolée) : Il se passe quoi là-bas Loic. (cœur battant)

Loic (se raclant la gorge) : Je suis désolé Ingrid, mais je crois qu’il ne faut plus que tu m’appelle. Clic.

(regardant mon téléphone) Il blague j’espère. Il blague (rire nerveux) C’est une blague (appelant Vanessa)

Nessa : Quoi Ingrid

Moi (en larmes) : Loïc voit quelqu’un ? il a enceinté une fille ?

Nessa : une ? Non pas une il a une presque à  terme qui a posé ses affaire chez lui, et une autre qui traine dans son quartier. Quand je te mettais en garde c’était que je suis jalouse n’est-ce pas ?

Moi (pieds tremblant) : Il a quoi ? quand ? Comment à terme ? Je suis parti il y a moins de neufs mois  (m’asseyant sur le lit) Comment

Nessa : Tu comprends maintenant ce que je te disais ?

Voix dans le fond : bébé on y va ?

Nessa je te laisse Ingrid je sors là

Moi : ce n’est pas la voix de Ludovic par-là ?

Nessa : si , on a repris ; Clic.

(les mains sur la tête) Pas lui, pas mon Loic, pas lui (me levant) pas lui (larmes qui coulent) non. Donc… Tout , tout était mensonge, sa mère malade, les dettes, tout ça c’était pour donner à une autre ? Il sait pourtant que je suis étudiante, snifff. Pas lui (fondant en larmes) Comment ? Comment me larguer comme ça ? devant cette fille que je ne connais pas ? Il la préfère à ce point ? Snif, Loi ? pourquoi, (criant) Pourquoi…..

Tata Dési (entrant brusquement) : Il y a quoi ?

Moi (couchée en larmes) :

Tata Dési (se rapprochant) : Tu vas bien ? (posant sa main sur mon front)  Ingrid ?

J’ai fermé les yeux exprès , espérant ne plus jamais les ouvrir. J’étais inerte, elle s’est précipitée dans s chambre prendre son téléphone et appeler le SAMU. Je susis restée dans la même position dépouillée de toutes forces. Je n’arrivais à rien m’imaginer, aucun scénario qui tienne , aucun. Et quand je pense à toutes ces fois où Vanessa m’a mise en garde et que je lui ai dit des méchanceté (boule dans le ventre) Qu’est ce qu’elle va penser ? Et Ces filles (nerfs montant) pendant que moi on me largue comme une vielle chaussette, l’autre se prend des vacances (larmes qui coulent).

Je suis restée muette jusqu’à ce que le SAMU se présente. Ils m’ont posé des questions auxquelles je n’ai répondu. Tata Dési s’est chargée de le faire à ma place. Ils ont pris mes constantes et avec mon pouls qui s’affaiblissait, ils ont dû me mettre sous oxygène, et hop j’étais dans l’ambulance pour l’hôpital.

Je me suis réveillée 3 heures plus tard, toujours pas consciente de ce qui se passait dans ma vie.  Pas d’amie, pas de famille, pas de gars, je suis là, toute seule, seule , plus que seule. Peut être entourée des personnes, mais la solitude est bien présente. Je comprends pas, quoi que je fasse ça se retourne contre moi. J’essaie d’attirer l’attention j’essaie de signifier ma présence mais personne ne me voit. Quand ce n’est pas mère qui préfère les cousines à moi, sa fille, ce sont mes amies qui décident de m’abandonner pour elles. Toujours elles ! Toute ma vie vire au cauchemar à causes de ces filles-là ! (apuse) Loic (essayant de me redresser) Loic

Le médecin : C’est qui loic ?

Tata Dési : je ne sais pas (prenant son téléphone)

J’étais là à me balancer sur moi-même répétant son prénom, encore et encore. J’ai entendu Tat Dési parler au téléphone avec Mireille !

Moi (tirant sur le tuyau) : elle non ! elle non ! je ne veux pas l’entendre. C’est de sa faute ! Tout est de sa faute !

Je me suis levée du lit, en essayant de quitter la pièce. J’ai rapidement été attraper par des infirmier qui m’ont immobilisée sur le lit, en m’administrant des calmant.

***Désirée***

(cœur battant) On m’envoie l’enfant pour qu’elle devienne malade ? J’annonce le genre ci comment à sa mère (les mains sur la tête) eh malehhh. Seigneur moi je te pris, aide moi. Je fais comment le genre ci. J’ai sort mon téléphone en faisant un message à Amira, elle a de suite rappeler

Amira : Qu’est ce qui s’est passé ?

Moi (apeurée) : je ne sais pas . Tu connais un certain Loic ?

Amira : je crois que c’est son copain

Moi : Elle n’a pas arrêté de prononcer son nom. J’i essayé d’appeler sa mère, c’est là qu’elle  pisuée la crise. µ

Amira : Elle est où là ?

Moi : Elle est sous calmant. (soufflant)

Amira : Bon maman calme toi ok ? Je vais essayer d’appeler une de ses amies, je prends des renseignements et je te rappelle ok ?

Moi : ok

Je n’aai pas rester calme. Michel n’a pas tarder à me rejoindre. Et c’est ensemble que nous avon attendu l’appel d’Amira.

[téléphone qui sonne]

Moi (regardant) : C’est Mireille

Michel : tu veux que je lui parle ?

Moi (inspirant profondément) : ça va aller. (décrochant) oui Mireille

Mireille (sèche) : Tu as éssayer de me joindre tout à l’heure

Moi : oui. (soufflant) je suis à l’hôpital avec l’enfant

Mireille : l’enfant de qui ?

Moi (petite voix) : ingrid

Mireille (criant) : Ehhhhh !!!! Donc l’affaire là est vrai. Mon enfant fait quoi à l’hôpital Désirée. Tu as trouvé ton gibier que tu veux déjà liquidé ?

Moi (choquée)

Mireille : après m’avoir maltraité l’enfant, torturé, envoyer tes enfants la tabasser, maintenant elle se retrouve à l’hôpital Désirée ? Ehhhhh (continuant en langue)

Moi (me dirigeant vers la sortie) : Non Mireille tu m’arrête tout ça ok ? Qui a maltraiter l’enfant (m’emportant) vous aller me dire ce qui se passe à la fin ? Qu’est qui se passe ? Hein ? C’est toi qui l’a demandé de quitter ma maison ? Sa maison Mireille ?? C’est comme ça la famille là hein. Est-ce que tu as même idée de ce que tu avances là ? Hein. Quand ta fille prête les plombs à la simple prononciation de ton nom, c’est de ma faute ? Qu’est ce que vous avez tous à garder la bouche fermée dans un cas comme ça ? et Mireille je suis te grande sœur ok ? Le respect, j’exige mon respect ok ?

J’ai raccroché les bêtises nonn mais ?On est où là ? C’est quoi ces conneries à la fin ? C’est tout le monde qui te dis du n’importe quoi. A aucun moment elle ne m’a demandé comment allait son enfant non. Ce sont les cris, les accusations non fondées en plus. Les gens ne pensent qu’à eux , non mais ?

J’ai claqué la porte en retournant au chevet d’Ingrid. J’y ai trouvé Michel qui essayais de lui parler. Une fois je me suis pointée, elle s’est mutée. Silence totale. Le regard de Michel me disais carrément de sortir de la salle. Ce que j’ai fait. (soufflant) qu’est ce qui lui arrive bon sang ? j’ai posé ma tête entre mes mains questions de la soutenir, voilà ce qui t’arrive quand tu veux faire la gentille. Si seulement Elle était allée à la cité dès le départ, je n’aurais pas eu ces discordes à gérer. Si seulement je pouvais savoir ce qui se passe. (ajustant ma tête) Si même Mireille me tiens ce genre de discours c’est qu’elle au courant des choses que moi j’ignore, et le discours d’Amira (soufflant) Je veux juste comprendre. Je veux juste comprendre.

J’ai fais un mail au bureau pour dire que je ne serais pas là au moins jusqu’à mercredi. Heureusement que j’ai de l’ancienneté, si non il y a longtemps le boss m’aurait averti.

[téléphonne qui sonne]

Moi : Oui Ami

Ami : elle va comment ?

Moi : ce n’est qu’avec Michel qu’elle parle. Je me suis pointée elle s’est figée

Ami : hum. Bref. Loic c’est son petit ami. Enfin était. Apparement il l’a quitté, aujourd’hui même. Les conditions de leur relation je n’en sais rien. Mais il aurait enceinté deux filles et vivrait avec l’une d’elle. C’est l’histoire que j’ai eu

Moi : heh. Donc c’est l’homme ? (pause) Vous avez quel problème les filles de cette famille avec les hommes ? (bref. Et l’histoire selon laquelle vous l’aurez tapé ?

Ami : L’autre là sort d’où ?

Moi : Je me suis faite insultée par mireille tout à l’heure, soit disant que je…

Infimière : Madame Manfo ?

Moi (levant la tête) : Oui ? je te rappelle Clic.

Infirmière : Le médecin demande à vous voir

Moi (me levant) : D’accord

Infirmière (me montrant la voix) : Après vous.

Elle m’a conduit dans le bureau d’un médecin, celle-ci s’est présentée quelques minutes plus tard. M’expliquant le cas d’Ingrid.

Le DR : A-t-elle affiché des comportements bizarres ces derniers jours ?

Moi : je ne saurais vous le dire Dr. Entre mes horaires et les siens, on a peine le temps de se voir

Dr : Ok, je vois. (lisant un papier) Vous savez s’il elle a eu un choc , une nouvelle troublante récemment ? Les résultats scolaires ? Une relation qui a mal tournée ?

Moi : Sa sœur m’a dit que ce serait fini avec son copain, et pas de la meilleure des façon

DR(arquant les sourcils) : ok ! je vois (refermant les documents) En fait elle aurait des troubles psychiques, là on ne saurait pas encore déterminer lesquels. Donc, on va vous diriger vers des spécialistes pour avoir un diagnostique plus sûre, afin d’adapter le traitement

Moi (choquée) : Avant que je n’appelle le SAMU elle allait bien (pause), elle en avait l’air je veux dire. Je l’ai entendu parler au téléphone et quelques minutes après (pause) . je ne comprends rien Docteur, vous pensez que c’est grave tout ça ?

Dr (optimiste) : j’espère que non. (pause) Vous savez , certains jeunes savent souvent cacher leur état mental. Peut être le coup de fil n’était que la goutte d’eau de trop. Peut être elle  un mal être depuis longtemps mais qu’elle camoufle (venant vers moi) Mais ne vois inquiétez pas, au moins elle a brisé la glace et sera prise en charge.

Moi : J’espère.

Elle m’a montré la sortie que j’ai prise les pensées dans le vide. (soufflant) Vivement qu’elle recouvre la santé, parce que tout ça je ne peux pas gérer, je ne peux pas (soufflant) Mais qu’est ce qui se passe dans la vie de cet enfant ? elle a pourtant l’air si NORMALE (levant les yeux) Fais quelque chose seigneur.

***Amira***

Michelle (s’approchant) : ça va ?

Moi (revenant à moi) : oui (souriant) soucis de famille

Michelle : oww ! j’espère rien de grave

Moi : j’espère aussi. Je laisse cette nuit passer et j’irai voir demain au pire

Michelle : où ça ? à Paris ?

Moi : oui oui

Michelle : Et la chorale (rire) qui va nous flûter ? (rire)

Moi (rigolant) : le fluteur (rire), votre Maestro est là nor, ça va

Michelle (lançant la main) : tchrrrr. Si tu savais comment le gar là m’énerve. Djaaaaa il est trop son malin quoi

Moi (éclanat de rire) : amsi il a raison ou bien ?

Michelle : tchrrrr. En tout cas si ça n’avait été toi là, son nom là allait l’étouffer hein. Déjà qu’il vient saisonnièrement

Moi : ET tu sais pourquoi ?

Michelle (levant les épaules) : Peut être boulot, peut être famille heum

Moi (curieuse) : Parce qu’il est marié ?

Michelle : Aie. Je fais comment pour savoir ça ? Déjà même on fait même comment pour parler de celui-là ? (pause) Si non ça va toi

Moi : Ouais, super super  (la fixant) oui ça va Michelle promis.

Michelle : je suis heureuse de te savoir comme ça , vraiment tu as vraiment fait des progrès. (pause) et si jamais tu le vois ?

Moi (arquant les sourcils) : Bah je deviens aveugle (rire), loin de le détester, je l’ignore. Cette partie de ma vie, c’est désormais un trou noir. Zéro feeling, zéro problème. J’ai retenu la leçon qui va avec et c’est le plus important

Michelle : OK. Et si tu le revois avec sa nouvelle copine

Moi (soufflant) : on va parler de ça toute la soirée ? (prenant mon PC) Pardon finissons le programme là, le concert ne va pas se préparer tout seul

Michelle (éclatant de rire) : C’est toi qui m’a appelé hein. Si non le vendredi je dors tranquillement

Moi (rire) : Entre me supporter et supporter les humeur de ton Maestro demain, je te préviens que will en sera pas là pour faire la conversation hein

Michelle (tournant les yeux) : en tout cas. Vivement le conseil pour que tu intègres le bureau (rire)

On s’est mise à bosser sur la liste des chants pour le concert. Demain normalement on le présente aux autres choristes. On a que trois semaines pour tout préparer (rire) J’espère qu’on va y arriver. (soufflant) et j’espère aussi que le cas d’Ingrid va s’arranger, connaissant maman, elle doit être morte d’inquiétude.

***Véra***

Moi (le regardant) : Ils ont nous tuer

Quentin (rigolant) : bah on moins on sera mort

Moi (éclatant de rire) : tu es sûre que c’est une bonne idée ?

Quentin : ce n’est jamais une bonne idée. Ce n’est qu’un papier bébé. Les festivités ils y auront droits

Moi (rigolant) :

Nous sommes entrés mains dans la main à l’ambassade, lui en short et t-shirt et moi en culote et débardeur. On s’est pris un bouquet de fleur sur la route, et un couronne de fleur aussi que j’ai mise sur ma tête. Les anneaux, on en a pris de pas chères en ligne (rire), vraiment tout à la hâte. 15 minutes après, nous sommes sortis de là mariés (rire). C’est tout sauf le genre de mariage auquel je m’attendais, mais (éclatant de rire) c’est trop exitant, les chose faites comme ça, sous un coup de tête. De la pure folie (rire).

C’était l’idée de Quentin, enfin, la nôtre. Posés dans notre lit à l’hotel, il m’a demandé à quoi ressemblerait notre mariage (rire), entre Olivier qui sera là et Amira aussi  (rire) Moi je lui ai dit, on peut toujours se marier sans eux (rire), mais je blaguais. Le mec, il m’a prise tellement au sérieux qu’il m’a fait sa demande à l’instant même. Ouii j’ai dit oui par amour, mais à aucun moment je me suis doutée qu’il allait proposer qu’on se marie trois jours après (rire) ; Ayant les contacts à l’ambassade, les choses se sont vites mises en place. On a parlé à personne, (rire). Amira va me tuer, maman aussi (rire).

Nous sommes sortis de là, nos actes de mariage en main (rire) et l’heure d’après nous étions à l’aéroport pour Nice, on y va pour finir la semaine avant de revenir sur Nantes pour Quentin et à Paris pour moi (rire). Il faut bien que je cherche un boulot. J’ai déménagé mes affaires pour chez Quentin avant qu’on ne s’envole pour le brésil (rire). Et là, c’est le retour des révélations (rire), je sais que maman va me tuer, mais (embrassant mon homme) je suis heureuse, et elles devraient l’être pour moi.

Quentin (me tendant la main) : prête pour affronter les tiens ?

Moi (mettant ma main dans la sienne) : Oh que non

On a éclaté de rire, avant chacun de prendre la direction pour son embarquement (rire). Je suis partie incertaine de continuer cette relation, et là je rentre mariée (éclatant de rire) sacrées vacances !

***Franck***

Moi (prenant les clé) : Alors ?

Will : nop. C’est Michelle qui va gérer ça. Elles bossent même sur le programme ce soir

Moi : Ok. Des échos ?

Will : Aucun que tu ignorent (rire) Mais le bébé est bio tu as raison

Moi (caressant mon menton) : Mouais, elle est bien  (sourire dans le coin) et audacieuse

Wiil (sortant) : hey ! ne te marsturbes pas sur ses photos hein

Moi : mdrr ! mec j’ai encore des reserves hein !

Will (revenant sur ces pas) : Parce que Minga est encore sur le tableau ?

Moi (le poussant) : secret d’acteur (clin d’œil)

Il a éclaté de rire en sortant, (rire).



Amour comme Humour