Chapitre 14: Malentendus.

Write by Dalyanabil

Chapitre 14: Malentendus.


‘’Majid’’


Je ne compte pas le nombre de fois où j’ai failli sortir du lit et la laissé toute seule. Elle s’est endormie comme une masse juste après et je n’ai pas pu m’empêché de la regardée, encore sonné par les événements. Durant toute la journée je n’ai pas arrêté de penser à elle, à ce qu’elle avait du ressentir. Je la savais entrainé à gérer ce genre de situation mais ça ne m’a pas empêché de vouloir la protéger. Ça toujours était le cas depuis le premier instant où je l’ai vu, quand on l’écoute parlé rien ne nous prépare au physique qui l’accompagne. Tout en fragilité, en douceur, menue physiquement avec une vulnérabilité dans le regard que même sa voix la plus intransigeante n’efface pas.


Juste avant le levé du soleil j’ai voulu fuir. Fuir sa proximité, son odeur, sa chaleur, la manière qu’a son corps de se moulé parfaitement au mien. Je n’ai pas fermé l’oeil de toute la nuit pendant qu’elle dormait comme un loir, autant j’avais envie de la réveillé et de la faire mienne, autant j’était juste heureux de pourvoir la serre dans mes bras. Comment est-ce après l’avoir gouté, avoir sentir son corps tremble à cause de moi, j’ai pu me retenir de la prendre, est encore inconnu pour moi. Samia n’est pas juste une femme pour moi mais elle est une espèce rare, absolument rien chez elle n’est commun, logique ou encore rationnel. 


Sinon comment expliquer le fait qu’elle ai réagi comme si jamais personne ne l’avait encore touché de cette manière, comme si tout était nouveau pour elle. Et son orgasme à été d’une telle intensité que j’ai failli jouir juste en l’observant. Dans quelque minutes le soleil vas complètement se levé avec lui l’appel de la prière et le début d’une nouvel journée dans ce qui semblait au départ à mon purgatoire personnel jusqu’a hier. Peut-Être qu’au final à la fin de tout ceci je pourrais avoir la fille, peut-être que…


« Hum. Hum. Hum. » Je suis sorti de mes pensées par ma femme, elle a encore les yeux fermés. Je suis couché juste en face d’elle, la lampe s’est éteinte il y’a quelques heures déjà, « salam.» C’est le premier mot qu’elle dit quand elle ouvre les yeux et se met la main devant la bouche, ce qui m’emmène à froncé les sourcils.


« Salam. » Elle fait mine de se lever et commence à tâtonne dans la semi pénombre pour sortie du lit mais je la ramène à moi, «tu fais quoi là? »


Elle ne me regarde toujours pas, mes mains en la touchant on frôle sa poitrine nue, ce qui l’as fait frémir « je reviens.» 


Mais je ne l'écoute pas, la renverse sur le lit et pese de tout mon poids sur elle, elle tourne sa tête à droit évitant de me parler en face avant de lâché d’un air embarrassé, «pourrait-on parle quand je me serrai brossé les dents et enfilé quelque chose? »


Voyons voir si j’ai cerné bien la situation, « ok, mais un baiser avant.» Elle halète lourdement et je comprends que j’ai mis le doigt sur quelque chose.


« Majid. » Elle m’évite toujours.


« Moi non plus je ne me suis pas encore brossé les dents. » J’embrasse la veine qui palpite juste à la basse de son cou et mon érection devient douloureuse.


Elle se retourne pour protester mais il ne m’en faut pas plus, je fond sur sa bouche, écarté ses cuisses et colle ma longueur contre le coeur de sa féminité. Elle ouvre grand la bouche pour aspire de l’air, j’en profite pour introduire ma langue et ne lui laisse plus aucun repos. « Tu vois l’effet que tu as sur moi Samia. »


Pour toute réponse elle grogne, soulève son bassin, prend ma tête entre ses mains et se colle encore plus à moi. Ses jambes enserrent maintenant ma taille, ses mains parcourent mon dos. La sensation de son corps nue contre le mien complètement habillé me rend fou, je sais aussi que si une seule partie du mien entre en contact avec le sien je vais perdre le contrôle, hors ce n’est pas une option.


« Bienvenue au club.» Viens-t-elle vraiment de dire ça? « Je n’ai jamais eu autant envie de quelqu’un comme j’ai envie de toi. » Ces dernières paroles sont une douche froide sur ma libido.


Je m’écarte rageur d’elle, sors du lit, j’ai besoin de m’occupé. Comment peut-elle pensée aux autres quand elle est dans mes bras? MERDE. J’ai toute les peines du monde à allumé la lampe car j’ai les mains qui tremble.


« Majid? » Sa voix est incertaine, inquiète et douloureusement sexy « ça va? »


« Oui » la lumière apparait entre nous comme un bouclier, exactement ce dont j’ai besoin mais sur son visage je lis la confusion la plus totale. Comme si elle ne savais pas ce qu’elle avait fait. N’est-ce pas une règle élémentaire: ne pas parlé de ses autres amants quand on est nue dans les bras de son putain de mari? Je luis tourne le dos complètement indifférent à l’interrogation que je lis dans ces yeux, «je vais prendre une douche, bientôt ça vas être l’heure de la prière. » Je disparais sous ses paroles la laissant seule face à son passé.


‘’Samia’’


Quelqu’un peut-il m’expliquer ce qui vient de se passé? Comment est-ce Majid est quitté de l’homme passionné dont ni la bouche, ni les mains ne quittaient mon corps à cette statut de glace. QUE VIENT-IL DE CE PASSER? Je  me renverse sur le lit et la solitude m’envahit, qu’ai fait ou dit pour justifie un tel traitement? Après la journée d’hier, l’inquiétude de ne pas savoir s’il allait bien, le coup de fil de Tariq, apprendre qu’il était là avec Yaya, ce que Majid a du faire pour faire ses preuves, ma crise de larmes. Je me sens las, vide.

Je me repasse en tête tout ce qui s’est passé ces dix dernières minutes. Je me suis levé embarrassé de le laissé sentir mon haleine, j’ai voulu m’éclipsé mais il m’en a empêché et nous avons commencé à nous embrassé ce qui à très vite dégénéré en quelque chose d’autre. Alors quoi? Je me repasse ce qu’il m’as dit, ce que je lui ai dit. Que lui ai-je dit exactement, avec mon désir de lui c’est un peu flou mais est-ce que lui dire que jamais encore je n’avais désiré quelqu’un comme lui était déplacé? Á ce moment, quelque chose qu’il m’as dite juste avant que je ne m’endorme me reviens: ‘‘quand je te ferai mienne Samia, je prendrais tout mon temps, pour que jamais plus tu ne doute de mon désir pour toi, j’effacerai de ta mémoire tous les autres.’’ Et c’est là que que je réalise.


Je n’ai pas le temps de pousser plus loin, il sort de la salle de bain habillé quand le muezzin fait l’appel de la prière. Quand as-t-il pris ses vêtements? Il évite de me regardé alors que moi je ne le perds pas de vue: cet homme est magnifique. « Je vais à la mosquée. »


J’ai envie de criée ‘‘c’est tout?’’ mais garde le silence.


« Je te verrais en fin de journée. »


Comme je ne réponds toujours pas, il me regarde enfin et ce que j’y lis me coupe le souffle: de l’indifférence totale. « … » Il se retourne, sans plus rien ajouté et sors.


Laissé seule, je me sens plus perdue que jamais, je dois parlé à quelqu’un sinon je vais devenir folle. Je me lève, attache un pagne sur moi et vas récupéré le téléphone que j’ai caché dans la jarre d’eau. Comme je l’espérais les hommes de Bafana n’y on pas fait attention, je l’ai mise dans une calebasse que j’ai laissé flotté à la surface de  l’eau avant de la refermé. Je m’assure que la ligne est sécurisé, que personne ne vient avant de composer le numéro, je sais qu’il est encore très tôt et que je risque de me faire prendre mais j’ai absolument besoin de lui parlé.


Ça sonne une fois, deux fois, ‘décroché s’il te plait’, trois fois. Á la quatrième sonnerie une voix ensommeillé réponds « Allô? »

 

Note de l’auteur: Oui je sais qu’il est tard mais il est là. Bonne lecture. N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. Majid exagéré vous ne trouvez pas?


L'appel du sang!