Chapitre 15: l’iceberg

Write by Dalyanabil

Chapitre 15: l’iceberg


‘’Samia’’


Je soupire de soulagement au son de sa voix, et pendant quelques secondes je reste muette « … »


« Samia?» Elle est complètement réveillé maintenant., « Parle moi,» murmure t-elle, les bruits de fonds me font comprendre qu’elle se déplace.


« C’est bon?» Je lui demande anxieuse. Quand j’ai décidé de l’appelé je n’ai réfléchi ni à l’heure ni à la réaction de ‘’T’’ car j’ai absolument besoin de parler à quelqu’un à propos de toute cette situation.


« Tout vas bien avec Majid? »


« Et si c’était le boulot? »


«Tu aurais appelé ton frère» elle reste silencieuse me donnant l’espace dont j’ai besoin pour parler.


« Il croit que…» ça me fait mal rien que de le formulé, je soupire lourdement «il croit que je suis une fille facile, une fille au cuisse légère. »


« … »


« Quand on est marié, on est pas sensé avoir comme, une nouvelle page blanche pour un nouveau départ? Pourquoi est-ce different pour moi? Pourquoi dois-je me justifié sur quelque chose que je n’ai pas vraiment fait? Pourquoi est-ce que je n’ai pas droit au bénéfice du doute aussi?» Je suis au bout de souffle quand je finie de parler.


« Tu lui as dit tout ça?»


« Il ne m’en a pas laissé l’occasion.»


« Tu veux me raconté ce qui c’est passé? Tu as le temps pour? »


« Non je ne crois pas l’avoir. »


« Tu dois lui parlé, je sais que les conditions ne s’y prête pas mais tu dois le faire, sois patiente avec lui et parle. Ce que toi et lui vivez n’as rien de commun, tout les deux vous êtes deux personnes très fières. »


« Et pourquoi ça serait à moi de faire des efforts? Il se comporte comme un con, à chaque fois que je me dis que ça y est il va enfin me parler. Il me jette à la figure … » Je me rends compte que je ne sais pas moi-même comment  le décrire.


« Ton masque. Si même toi tu n’arrive pas à le dire, imagine lui qui n’est au courant de rien. »


« Tu es consciente que je t’appelle pour que tu m’aide à le traité de tout les noms? »


« Oh! Ok, j’en conviens il s’est comporté de manière grossière, il est… »


Je lui coupe la parole «c’est un connard qui croit qu’il est parfait, un imbecile de première imbu de sa personne, un salaud, arrogant, con. J’ai dit CON?»


« Oui tu l’as dit. Tu te sens mieux? »


« Un peu. » En fond sonore j’entend ’T’ lui demandé avec qui elle parle et si ça allait?


« Ton frère est débout. » C’est sa façon très subtile me demande si je veux qu’elle le mette au courant de notre conversation.


« Tu me couvrirai? »


« Oui.» Sa réponse est sans équivoque.


Mais je ne veux pas la mettre dans cette position, elle et mon frère ont eu leur part de problèmes avant de devenir le couple solide qu’il sont, pour que je lui demande quelque chose d’aussi grave que dissimulé la vérité à son mari.


« Dis lui mais pas trop. »


« Je sais. »


« Il faut que j’y aille. »


« Tu ne veux pas lui parlé? »


« Non. Je dois raccrocher avant de me faire repéré et dis à ’T’ que j’ai fait attention, que je fais attention, que je vais bien même si des fois j’ai envie d’étranglé mon connard mari. Que ça       m’a fait de la peine de raté sa visite, que je l’aime. » Ma voix se noue « je vous aime tous, dis le aux autres. »


« Je t’aime tête de linotte. » La voix de ’T’ me prend par surprise.


Je m’écris. « SAMIA. » 


Elle réponds désolé « tu as dis que je n’avais pas à lui mentir.


« Arête d’houspiller ma femme et vas bossé. » Ça me fait sourire, il marque une pause avant d’ajouté « tu m’appelle si besoin, ok? »


« Ok. Salam mouhalaikoum. »


« Walaihkoum salam. » répondent-ils en coeur avant que je ne mette fin à la communication. 


Je me lève, vas prendre une douche, fait ma prière et attend. C’est là que je rend compte que Bintou est en retard d’au moins une demi-heure. Et ça ne lui ressemble tellement pas, je décide d’aller chez elle. Suis je bête, elle est enceinte certaine matin ne doivent pas être facile. Je me fait cette réflexion sur le chemin qui mène à sa case, tout est silencieux. J’entend leS bruits de fond caractéristique aux femmes qui voguent à leurs activités matinales. 


Toute comme la notre, elle est situé un peu à l’écart des autres à quelques mètres de la notre sans vraiment être proche. J’entend des voix à l’intérieur alors je ralentis, quand je m’approche on dirait une dispute. Je n’ai pas encore rencontré le mari de Bintou, Saïd mais Majid si et d’après son récit d’hier soir il l’as en quelque sorte aidé. Je sais que c’est malpoli d’écouté aux portes, que je devrais avoir honte d’espionné quelqu’un comme Bintou qui n’as rien fait d’autre que de m’aider. Mais je suis en mission, et malgré les apparences je ne dois me fié à personne seulement à mon partenaire pour assuré mes arrières. Et ’T’ m’as toujours répété que l’information était la première étape vers une réussite sanglante ou non. L’information c’est le pouvoir.


Je tends l’oreille mais toujours rien, alors je m’approche, grâce à la fenêtre entrebâillé j’ai une vu imprenable sur le salon de Bintou. Ce que je vois me donne la chair de poule. Nenni, le bras droit de Bafana enserre le cou de Bintou le pantalon sur les genoux et il essaye de lui retiré son pagne. Je fais quelque pas en arrière la bouche rempli de bile, je ne peux pas réagir avec colère. Resté les mains croisés à ne rien faire n’est juste pas une option alors je me reprends. Recule de quelques pas et cette fois-ci fait plus de bruit en venant, une fois devant sa porte je lance un ‘salam’ haut et fort. Silence total, je crie son nom et fait mine d’entrée quand la voix de Nenni tombe comme un couperet.


« Quelques instant. » 


Je les entend faire un vacarme sans nom, Bintou hoquette et il ordonne de la fermé. Quelques minutes plus tard il tire le rideau, me toise de la tête au pied avant de lancé d’une  voix froide. « Á ce que je vois vous ne savez pas encore comment se passe les choses ici n’est pas?» Il n’attend pas que je réponde, se rapproche de moi au point d’envahir mon espace. méthode typique d’intimidation, «faites moi confiance, vous apprendriez très vite, je vais personnellement me chargé de ça.» Et juste comme ça il s’en vas.


Je ne reste pas à essayer de comprendre ce qu’il vient de me dire et cours rejoindre Bintou qui essaye tant bien que mal de cacher le bleu sur sa joue en m’accueillant avec un salam et un faux sourire.


« J’ai tout vu. »


Note de l’auteur: Salam les gens, c’est moi ou vous êtes absents? N’hésitez pas à me dire ce que vous pense de l’histoire, like, commentez et partagez. Merci!


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