CHAPITRE 14: RENDRE LA MONNAIE DE SA PIÈCE
Write by L'UNIVERS DE JOLA
***CHAPITRE 14: RENDRE LA MONNAIE DE SA PIÈCE ***
**LINDA NDOMBI**
Je regarde depuis une trentaine de minutes maintenant ma mère en train de parler avec Benjamin et les enfants. Elle tient déjà Raphaël sur ses jambes et les deux autres sont juste à côté.
Maman : Ah mon fils c'est comme je te dis, j'avais vraiment peur. Mais maintenant que je sais que tu es là et qu'elle a un homme dans sa vie, je suis rassurée. Vous êtes ensemble depuis longtemps ?
Benjamin : Un peu plus de trois mois maintenant.
Maman : (Me regardant) Lili, tu fréquentes un homme depuis trois mois et tu ne me dis rien ?
Benjamin : Ne lui en voulez pas maman (Me regardant un sourire sur les lèvres) elle m'a dit qu'elle ne voulait pas que cette relation soit connue avant d'être sûre de ses sentiments à mon égard et comme vous savez j'ai des enfants, il fallait un temps d'adaptation.
Maman : Ah d'accord. Je vois que tu es un jeune homme sérieux et ça me rassure.
J'étais en train de regarder Benjamin avec des yeux qui lançaient des éclairs. Comment peut-il mentir de la sorte sur nous. J'attends que ma mère s'en va et il va comprendre sa vie, un malade comme ça. Dès l'instant où il a sorti qu'il était mon petit ami, maman a tellement pris cette affaire à son compte que je n'ai pas pu en placer une pour démentir tout. Le fait aussi que Benjamin soit quasiment en sous-vêtements dans ma cuisine n'a pas arrangé les choses. Et cet imbécile n'a pas hésité à enfoncer le clou quand ma mère lui a dit d'aller enfiler un pantalon.
Benjamin : (Me regardant un sourire sur les lèvres) Mon amour où as-tu mis mes vêtements ?
Moi: (Le regardant avec les grands yeux, dans ma tête) Mais à quoi est-ce qu'il joue ?
Maman : On t'a posé une question non?
Moi: C'est là-haut, je les ai étalés sur le séchoir, dans la pièce au fond.
Benjamin : D'accord chérie. (À maman) Excusez-moi une minute.
Maman : Vas-y mon fils.
Il est parti, j'ai voulu le suivre pour aller tirer cette histoire au clair mais ma mère m'a retenue.
Maman : Où vas-tu ? Finis de mettre la nourriture au feu et tu viens me trouver au salon. (Regardant les enfants) Ça va mes chéris ?
Eux: (En chœur) Oui madame.
Maman : Oh, je suis la maman de la femme de votre père, vous pouvez m'appeler mamie H. (À moi) Ce sont bien ses enfants n'est-ce pas ?
Moi: Oui.
Eux: D'accord mamie H.
Maman : Lavez les mains et venez avec moi au salon, on va bien faire connaissance.
Ils se sont exécutés avant de la suivre. J'ai fait aussi vite que j'ai pu pour finir et mettre les marmites au feu. En venant au salon, j'ai trouvé Benjamin assis en face d'elle et les enfants dans la position qu'ils ont actuellement . Je me suis simplement assise sur un fauteuil et j'ai pris la discussion en cours.
Maman : Lili, est -ce que tu surveilles ta cuisson? Il ne faut pas brûler les choses et gâter mon nom hein. Mon fils, ta femme est une excellente cuisinière, vraiment sur ce plan, tu n'auras pas à t'en faire. Elle prépare même mieux que moi, pourtant c'est moi qui lui ai tout appris.
Benjamin : J'ai eu l'occasion de goûter et je dois dire que vous avez fait du très bon travail.
Maman : (Souriante) Ah, je suis contente.
Je me suis levée et je suis allée regarder mes marmites avant de revenir.
Maman : J'espère qu'elle ne vous embête pas trop, Lili peut être très têtue des fois, surtout en ce qui concerne le travail, c'est une bourreau.
Benjamin : (Me regardant) Votre fille est une très grande cheffe d'entreprise et elle fait du très bon travail.
Maman : Je le sais, sauf qu'elle travaille trop. Il faudra penser de temps en temps à la faire décrocher.
Benjamin : Je n'y manquerai pas.
Maman : Je compte sur toi mon fils.
Benjamin : D'accord maman.
Elle voulait encore parler mais son téléphone s'est mis à sonner et elle a décroché.
<<Maman : Oui monsieur, il y a quoi encore ?>>
<<..........>>
<<Maman : Ah, je suis où comment ? Je ne t'ai pas dit que je venais voir Lili?>>
<<..........>>
<<Maman : C'est qui Lili comment ? Ta fille s'appelle comment ?>>
<<.........>>
<<Maman : Donc quand je dis Lili, tu ne vois pas le lien avec Linda? Oubien c'est seulement pour me fatiguer ?>>
<<.......>>
<<Maman : Ah H, ne me fatigue pas. Je t'ai déjà dit que je suis chez mon enfant.>>
<<.........>>
<<Maman : Tu n'as pas son numéro pour l'appeler et lui demander ? Je ne réponds pas. Soit tu l'appelles pour savoir, soit tu inventes un rendez-vous de travail pour la voir>>
<<..........>>
<<Maman : Oui c'est comme ça, c'est ce que j'ai décidé.>>
<<.........>>
<<Maman : Mais Janet vient à la maison sans me prévenir aussi pourquoi ?>>
<<.......>>
<<Maman : Hum. En tout cas, j'arrive oh. >>
<<.......>>
<<Maman : D'accord>>
Clic!
Maman : Je suis obligée de partir. Ton beau père là-bas a reçu de la visite et comme il ne peut rien faire sans moi, il est obligé de m'appeler.
Benjamin : Je comprends.
Maman : Que faîtes vous mercredi soir ?
Benjamin : Rien de spécial, je serai chez moi avec les enfants.
Maman : Bien. Je vous invite à dîner à la maison à 20h.
Moi: (Paniquée) Maman ?? Ce n'est pas
Benjamin : (Me coupant) Je serai ravi de prendre part à ce dîner.
Moi: (Me levant) Il n'en est pas question.
Maman : (Me regardant) Mais pourquoi ?
Moi: (Cherchant une excuse) Bah, parce que, parce que les enfants. Ils n'ont pas de nounous et, et pour une rencontre avec papa, il, il faut une introduction en douceur.
Benjamin : Je laisserai les enfants à Kelly.
Maman : C'est qui Kelly ?
Benjamin : Ma petite sœur.
Maman : Voilà, l'affaire est réglée.
Moi: Non.
Maman : Il y a encore quoi ?
Moi: Eh bien, c'est, c'est moi. Je ne serai pas disponible mercredi. J'ai, j'ai un dîner d'affaires très important et je
Benjamin : (Se levant pour me tenir la main et le visage) Ma puce, nous savions bien que tôt ou tard ce moment devait arriver. Nous ne pouvons plus garder cette relation secrète plus longtemps, il nous faut évoluer.
Moi: (Parlant entre les dents, juste pour lui) Mais qu'est ce que tu racontes ?
Benjamin : (Me regardant un sourire aux lèvres) C'est bon maman. Elle est d'accord pour mercredi.
Maman : Ah voilà. Bon je vais y aller.
Elle est venue me faire la bise, en a fait aux enfants et elle a salué Benjamin avant de se diriger vers la porte, nous l'avons raccompagnée jusque là. Les enfants étaient devant nous et nous marchions à leur suite, lui me tenant par la taille et moi, affichant un sourire Fake sur les lèvres.
Maman : (Hors de mon appartement) On se dit à mercredi.
Nous : (Souriant en chœur) C'est compris.
Dès qu'elle a tourné le dos et que j'ai fermé la porte, je l'ai tiré dans ma salle de sport pour que nous soyons à l'abri des enfants.
Moi: (Le poussant dans la pièce) Je peux savoir à quoi est-ce que vous jouez ?
Benjamin : (Riant) À rien mon amour.
Moi: (Serrant mon visage) Vous voyez mes dents dehors ? Vous savez ce que vous avez créé ? Pourquoi vous être fait passer pour mon petit ami ?
Benjamin : C'était juste une blague.
Moi: Sachez-le, elle est de très mauvais goût et je n'apprécie pas que vous mentiez de la sorte en plus à mes parents. Maintenant vous m'obligez à trouver un truc solide pour faire annuler cette invitation à dîner.
Benjamin : (Souriant) Mais pourquoi ? Moi je voulais bien dîner chez mes futurs beaux parents.
Moi: (Regard noir) Et vous vous trouvez drôle ?
Benjamin : (Souriant) Très drôle, surtout les expressions de contrariété qui s'affichaient sur votre visage. C'était pour vous faire payer notre dernière nuit à Franceville où vous m'avez littéralement roué de coups.
Moi: Vous n'êtes qu'un gros imbe
Benjamin : (Se rapprochant de moi jusqu'à me bloquer contre la porte) Terminez votre phrase pour voir.
J'étais incapable de continuer ma phrase et mon cœur s'est mis à battre très vite dans ma poitrine.
Benjamin : (Une main sur la porte, me soufflant sur le visage) Vous avez perdu votre langue ?
Moi: (Silence)
Il a rapproché encore plus son visage du mien, il allait m'embrasser quand nous avons écouté Raphaël derrière la porte.
Raphaël : Tata Linda ?
Moi: (gorge nouée) Ou, oui mon trésor j'arrive.
J'ai profité de la petite distraction qu'il y a eu pour me retourner et sortir de cette pièce. Il est sorti un peu plus tard et est venu nous rejoindre au salon. Nous nous sommes regardés et il est venu s'asseoir en souriant.
Moi:(Dans ma tête) Espèce de sorcier. Il sourit à qui?
Mon téléphone s'est mis à sonner et c'était Jennifer. J'ai décroché et elle m'a dit qu'elle ne pouvait plus passer à la maison, elle a eu une urgence avec Les parents de Paul. On se verra lundi à l'heure du déjeuner. En me voyant au téléphone, il s'est souvenu que le sien était là haut et il est allé le récupérer afin de l'allumer. Il a parlé avec quelques personnes avant de raccrocher. Je suis retournée à la cuisine avec les enfants pour achever ma cuisine que j'avais dû suspendre à cause de toutes ces interruptions. À côté de mon ragoût, j'ai fait des légumes à la vapeur . Comme accompagnement, j'ai fait du riz blanc et la banane plantain. Comme j'avais pressé beaucoup d'oranges le matin, je n'ai plus refait, il y en avait suffisamment. Autour de 13h, nous sommes passés à table .
Benjamin : (À une extrémité de la table) Si c'est aussi bon qu'à l'odeur, je vous tirerai mon chapeau.
Je l'ai regardé sans répondre. Nous nous sommes servis, souhaités bon appétit avant de manger. Je ne sais pas pourquoi je ressentais le besoin qu'il apprécie le repas, mon cœur battait comme si j'étais en attente des résultats d'un examen. Pourtant je me sais excellente cuisinière, mais je ne sais pas pourquoi je stresse autant et que son opinion m'importe.
Benjamin : (Levant les yeux vers moi après la première bouchée) C'est confirmé. Vous êtes définitivement une excellente cuisinière.
Moi: (Cachant ma joie) Merci.
Les enfants : Hum. C'est trop bon.
Nous avons mangé dans une bonne ambiance, ils se sont tous resservis.
Moi: (Souriante) Auriez-vous encore de la place pour le gâteau et les crêpes ?
Benjamin : Seigneur ! J'avais oublié ça. Vous nous emballerez ça et on emportera.
Moi: D'accord.
Nous avons mangé avant de débarrasser. J'ai emballé le reste de nourriture, les crêpes et les parts de gâteaux dans des tupperwares avant de les mettre dans un sac de marché que j'ai posé dans un coin. J'ai ensuite fait la vaisselle avec l'aide de Benjamin qui a tenu à me donner un coup de main. J'ai voulu refuser mais il a insisté en disant que c'était la moindre des choses après l'accueil qu'ils ont reçu. Pendant que nous le faisions, Darnell est venu à la cuisine et s'est mis à nous fixer tous les deux.
Moi: Tu as besoin de quelque chose mon chéri ?
Darnell : Oui, j'ai une question qui trotte dans ma tête.
Moi: (Après avoir rapidement regardé son père) De quoi s'agit-il ?
Darnell : Es-tu l'amoureuse de papa ?
Moi: (Surprise) Hein?
Benjamin : Pourquoi tu poses cette question D?
Darnell : Parce que tu as dit à mamie H quand tu t'es présenté que tu étais son petit ami, du coup je demande si tata Linda est ton amoureuse.
Voilà alors le genre de bêtises qu'il a créé.
Benjamin : Non mon grand, c'était une blague. (Me regardant) Tata Linda n'est pas mon amoureuse.
Darnell : Pourquoi ? Elle ne te plaît pas ?
Benjamin : Hein?
Darnell : Je te demande si elle ne te plaît pas.
Benjamin : Il n'est pas question de ça. En plus Tata Linda et moi, on travaille quelques fois ensemble, on est collègues.
Darnell : Quand on est collègue, on ne peut pas être amoureux ?
Benjamin : Si, mais en ce qui nous concerne, ce n'est pas le cas.
Darnell : (Déçu) C'est vraiment dommage. J'aurais aimé que vous soyez ensemble pour de vrai , cela aurait été chouette. Si vous voulez mon avis, je trouve que vous allez bien ensemble et si j'étais à ta place, j'allais lui demander d'être mon amoureuse.
Après avoir dit ça, il a tourné les talons et est ressorti. Celui-ci est-il un enfant ou un adulte dans le corps d'un enfant ? A-t-il réellement 6 ans ? Je suis troublée par ses propos . Nous avons terminé la vaisselle en silence avant de retourner au salon où nous avons passé le reste de la journée tous les cinq et je les ai laissés chez eux en début de soirée. Les enfants m'ont fait des bises avant de descendre du véhicule.
Benjamin : Merci pour tout Linda.
Moi: De rien. Ce fut pour moi un plaisir d'être en compagnie des enfants ces deux jours.
Benjamin : (Souriant) Ils ont été ravis aussi. Je sens que votre nom sera à nouveau plus qu'un hymne national dans cette maison, si la première fois, après avoir passé quelques minutes à vos côtés, ils ont eu du mal à vous oublier, je n'imagine pas l'impact de votre présence cette fois-ci.
J'ai souri sans répondre. Benjamin m'a raconté ce qui s'était passé après ma toute première rencontre avec les enfants. Je me suis rendue compte que je n'avais pas été la seule à être grandement impactée.
Benjamin : N'oubliez pas de m'envoyer la facture du lavage de votre véhicule, je la réglerai.
Moi: Je n'y manquerai pas.
Il est descendu.
Moi: N'oubliez pas votre sac à l'arrière.
Benjamin : Bien-sûr.
Il a récupéré et s'est éloigné du véhicule pour aller trouver ses enfants devant leur portail. Je leur ai fait un aurevoir de la main et je suis rentrée chez moi un large sourire sur les lèvres…
*LE LENDEMAIN*
Jennifer : (Hurlant) Il a fait quoi ?
Moi: Il s'est présenté à maman comme mon petit ami.
Elle a éclaté de rire pendant que moi je bougeais ma tête de gauche à droite. La façon dont j'ai été choquée, Jusqu'à maintenant je ne le réalise pas.
Jennifer :(Riant) Mais l'homme là a de véritables problèmes ma parole.
Moi: Et tu sais ce qu'il ose me dire pour justifier son acte?
Jennifer : (Me regardant rapidement avant de regarder la route) Dis moi.
Moi: Que c'était ma punition pour l'avoir agressé quand j'étais ivre à Franceville.
Jennifer : (Riant) Merde. Il n'est pas simple, je jure.
Moi: Et tu ne connais pas la meilleure.
Jennifer : C'est quoi ?
Moi: Maman l'a invité à dîner chez eux mercredi soir .
Jennifer : (Écarquillant les yeux) Jure?
Moi: Je te parle.
Jennifer : Seigneur ! Et tu vas l'y emmener ?
Moi: Est-ce que je suis folle ? Bien-sûr que non. Tu me vois en train de présenter Benjamin à monsieur H ? C'est ma mort et la sienne que tu veux ?
Jennifer : Maintenant tu feras quoi?
Moi: Je trouverai bien un truc à dire pour justifier son absence.
Jennifer : D'accord. (Souriant) Mais blague à part, cet homme est un vrai malade.
Moi: À qui le dis-tu ? Mais il ne perd rien pour attendre celui-là. La roue tourne.
Nous avons roulé jusqu'au restaurant où elle a garé sur l'endroit indiqué avant que nous ne rentrions dans le restaurant. Pendant que nous le faisions, elle a attiré mon attention sur quelqu'un.
Jennifer : Quand on parle du loup.
Moi: Tu parles de quoi ?
Jennifer : (Montrant une direction avec sa bouche) La table au fond.
J'ai tourné ma tête pour regarder dans la direction qu'elle m'indiquait et je suis tombée sur Benjamin en compagnie de deux autres hommes. Ils étaient en train de discuter. Benjamin était de profil. J'étais en train de le regarder quand l'idée de lui rendre la monnaie de sa pièce m'est venue à l'esprit.
Moi: (À Jennifer) Je reviens dans quelques minutes.
Je me suis dirigée vers leur table un large sourire sur les lèvres. Les deux autres hommes qui étaient avec lui m'ont vu approché et ont écarquillé les yeux de surprises un peu comme d'autres personnes dans la salle. Je suis arrivée devant eux.
Moi: (Souriante) Bonjour
Il a levé les yeux pour me regarder.
Moi: (Soutenant son regard) Je ne savais pas que tu venais dans ce restaurant mon chéri sinon on serait venus ensemble .
Les deux autres : (Perdus) Bonjour.
Benjamin : (Me regardant surpris) Qu'est-ce que vous faites là ?
Moi: (Sourire en coin) Je suis venue faire ma pause déjeuner avec Jennifer qui est là-bas (Il a suivi mon regard et l'a vu, elle l'a salué à distance) et je t'ai vu, j'ai donc décidé de venir te faire un coucou. Je t'ai déjà dit d'arrêter avec ton vouvoiement, ça donne l'impression que nous sommes des étrangers.
Il s'est mis à me fixer dans les yeux l'air de me dire "À quoi est-ce que tu joues ?" J'étais très ravie de voir son expression faciale actuellement. Il comprendra ce que ça fait.
Moi: (Sourire en coin) Tu ne me présentes pas à tes amis ?
L'un des deux : (Prenant la parole en me tendant la main) Je suis Damien, son grand frère.
Moi: (Élargissant mon sourire) Ah c'est donc vous Damien ? Benjamin m'a énormément parlé de vous et de votre petite sœur Kelly que j'ai déjà rencontré.
Damien : (Le regardant) Ça alors.
Moi: (Me tournant vers l'autre) Si lui c'est Damien, je suppose donc que vous vous êtes
Lui : (me coupant) Fresnel son meilleur ami.
Moi: C'est exactement ce que je m'apprêtais à vous dire. Je suis ravie de pouvoir enfin mettre un visage sur ces prénoms que j'ai entendus tant de fois.
Fresnel : Et vous êtes ?
Moi: (Un large sourire sur les lèvres) Linda, sa petite amie…