Chapitre 15
Write by Sandy's Aby's
Natacha Mikala.
Je sortais de la maison pour l'université. Aujourd'hui, j'avais décidé de porter une des tenues que Célia m'avait rapporté de Dubaï.
Je me sentais très à l'aise et je comptais donner quelques-unes à Shirley.
Elle allait adorer.
Déjà, qu'on en avait besoin pour le club.
Lorsque j'arrivais à l'entrée de chez moi, qui j'aperçu ?
Marc en train de se tordre de douleur.
Je me rapprochais pour demander ce qui se passais mais il se redressa, me plaqua lentement contre la voiture et m'embrassa langoureusement au point où je me laissais faire, car ça m'avait vraiment manqué.
Marc embrassait comme un dieu.
Soudain, nous fûmes interrompu par Augustin qui n’avait rien raté de la scène.
Augustin (tremblant de fureur) : franchement c’est quoi cette merde ? S'écria-t-il en haussant le ton.
Je le fixais paniquée en m'éloignant un peu de Marc !
Marc était tout aussi surpris que moi et se demandait certainement qui ça pouvait être.
Je rassemblais mon courage, me plaçant entre Augustin et Jean-Marc affrontant du regard, Augustin.
Augustin (pointant du doigt au-dessus de mon épaule) : C'est qui ce con qui ose venir embrasser Ma femme dans mon pivot ?
Donc, quand je ne suis pas là c'est ce que tu fais ?
Moi (soutenant son regard) : S’il te plaît !
Un peu de respect !
Tu n'as pas intérêt à te comporter en chientar, profiteur que tu es.
C'est quoi ces manières, tu croix que tu mérites encore d'hausser le ton sur moi ?
[Fixant un point imaginaire]
Ça fait quoi ? … trois, quatre, cinq semaines que je ne sais pas où tu te trouves?
Je ne sais pas si tu es mort, vivant où même si j'ai un petit ami ?
Et tu oses venir menacer quelqu'un qui veut se mettre avec moi, que tu ne connais ni d’Adam ni d’Ève ?
En tant que qui ? Dit-moi un peu, en tant que qui ?
Augustin (reculant d’un pas, surpris) : …
Marc (ignorant Augustin, me prenant par le bras) : Trésor on y va, je te dépose.
Je fixais Augustin le regard chargé de colère avant de tourner le talon et suivre Marc, le laissant là dépité.
J'embarquais avec Marc.
Moi (baissant la vitre en hurlant à plein gosier) : Et tu ferais mieux de ramasser toutes tes affaires avant que je ne revienne ce soir.
Marc (baissant la vitre de son côté) : Ça ne vaudra la peine de ramasser tes affaires tu peux rester avec la maison car dès ce soir elle ira dans son nouveau chez elle.
Augustin (faisant un doigt d’honneur) : Ouais c'est ça !
Fait chier.
Marc démarra et on s'en alla de là.
****
Personne n'osait parler dans le véhicule pendant au moins dix minutes puis, je me lançais.
Moi (les mains posées sur mes cuisses) : Tu étais sérieux pour le logement ?
Jean-Marc (me lançant un regard avant de se reconcentrer au volant) : Oui !
Même si tu m'as pris pour un menteur quand je te l'ai dit.
Ouvre la boite à gant s'il te plaît.
Moi (ouvrant la boite) : Que suis-je sensé trouver à l'intérieur ?
Jean-Marc (indiquant chaque clé, une main sur le volant) : Il y a un trousseau avec quatre clés, celle du portail, de la porte d'entrée, de la chambre de la cuisine le reste des clés sont sur les portes.
Jean-Marc (le regard droit devant) : Les doubles sont avec moi.
Moi (fixant les clés) : Ok et j'aménage quand ?
Jean-Marc (actionnant les clignotants en tournant à gauche) : Même après les cours. Tu m'appelles je viendrais te chercher et au fait c'est deux chambres j'ai pensé que Shirley pourrait passez la nuit de temps en temps.
Moi (le sourire aux lèvres) : Waouh, merci Jean-Marc !
Jean-Marc (sérieux) : Donc je ne mérite même pas qu'on m'appelle chéri ou bébé ?
Je me rapprochais et lui fit un bisou rapide à la joue.
Désiré NGUIMBI.
Je sortais de la bricole, il était quinze heure vingt.
Je pris un taxi qui me déposa à l'entrée de chez Lizette pour récupérer mon fils et à vrai dire j'avais très envie de la voir.
Lizette apportait des couleurs à ma sombre vie.
Je saivais qu’elle avait l'air réticente mais si je fonçait elle allait se laisser faire tôt ou tard.
Mais qu'est-ce qui se passait dans ma tête.
Je devais me calmer pour ne pas empirer les choses avec Shirley.
Lisette (murmurant) : Monsieur Désiré ?!
[Claquant les doigts devant mon visage]
Eh oh, ici la terre !
Qu'est-ce que tu as ?
Moi (sursautant) : euh !
Désolé, je ne t'avais pas vu arriver.
Lizette (croisant les bras) : Tu m'as l'air vraiment ailleurs !
Elle me fit un sourire angélique en plissant instinctivement ses yeux, ce qui me fit l'admirer encore plus.
Moi (émergeant de mon rêve) : Trop de choses dans la tête.
Lisette (s’effaçant pour me laissé pénétrer) : Entre !
Richie dort encore et je n'ai pas envie de le déranger maintenant.
[Se tournant vers moi]
Tu es arrivé un peu plus tôt aujourd’hui.
Installe-toi s'il te plaît, fit-elle en s'installant aussi près de moi.
La pièce était tapissé de rouge sang, dont les fenêtre donnaient sur la cour avant et arrière de la maison.
Un vieux meuble supportait un téléviseur qui aurait survécu à la première guerre mondiale. Changer de téléviseur était apparemment le cadet de leur soucis.
Moi (m'installant sur le fauteuil) : Je peux attendre, ça ne me dérange pas du tout.
Lizette (me fixant) : Tu veux un peu d'eau ?
Moi (acquiescant) : Oui, s'il te plaît !
Lizette (posant ses mains sur ses genoux) : J'ai aussi fait des légumes, je t'en apporte fit-elle se levant du fauteuil.
Moi (la retenant par le bras) : Pas la peine pour la nourriture.
Lizette (soutenant mon regard) : Je suis désolée mais ce n'était pas une question. Tu dois avoir faim.
Elle retira lentement sa main et disparue dans la cuisine en m'affichant son plus beau sourire.
Quelques secondes plus tard, ressortit avec une assiette et des couverts elle prit le soin de dresser la table et poser les marmites jusqu'au mouchoir de table.
La troisième fois, elle revint avec une petite cuvette d'eau et du savon, m'intimant de laver les mains, puis me tendit un torchon propre.
Je mangeais avec appétit la remerciant du fond du cœur.
Moi (prenant une profonde inspiration) : Tu es quelqu’un de bien, je t’apprécie beaucoup tu sais ?
Lizette (souriante) : J’ai remarqué !
Moi (souriant) : Ça se voit à ce point ?
Lizette (hochant la tête, amusée) : Oui !
Fit-elle.
Je me sentais acculée par mes sentiments, ne sachant pas comment m’y prendre, j’avais beau nier l’évidence, elle me rattrapait.
Shirley ?
Je l’aimais et la respectais malgré tout mais mon cœur, ce traitre, me faisais voir de toutes les couleurs.
J’avais l’impression qu’entre Shirley et moi, c’était mort il y avait longtemps, pire encore avec l’affront envers ma propre mère.
Je n’avais jamais vu la mère de Shirley venir nous aider avec quoi que ce ne soit, ni même venir nous rendre visite.
Une personne vient t’aider et toi tu fais de ça un drame ?
Moi (sur le coup) : Lizette, as-tu fais une formation ?
Lizette (rassemblant les couverts utilisés) : Oui répondit-elle en s'étirant discrètement. Et si tu veux savoir plus, j'ai un master en management des ressources humaines.
Moi (stoppant mon geste, surpris) : Et jusqu'alors tu n'as pas de boulot ?
Lizette (posant les assiettes sales dans une cuvette vide) : Je ne perds pas espoir. l'Eternel, Dieu vit.
Helena MAGUISSET.
De retour à la maison, après avoir récupéré les vêtements que j'avais commandé à l'étranger avec une cousine à moi qui s'était installée là-bas, je garais devant la maison remarquant un autre véhicule.
De toute façon ce n'était pas bien grave.
En tant que big boss, je devais bien montrer l'exemple. Il me fallait ces vêtements qui tombait à point nommé.
J’ouvris ma RAV4… eh oui !
Armand m'avait offert une voiture il y a cinq jours c'était à mon anniversaire surprise.
Nous étions tous les deux à la pointe Denis ensuite après une journée géniale nous étions rentré bien épuisés entre moments de détente et sexe sans arrêt.
Armand avait dû fermer son portable ce jour là car sa mère n'avait fait que nous déranger en l'appelant chaque cinq minutes pour des niaiseries.
Bref c'était cool, lorsque nous fûmes de retour à la maison, il m'avait bandé les yeux avec un bandana et m'avais entraîné près de la voiture.
En détachant le bandana il avait crié surprise !
J'étais E-M-E-R-V-E-I-L-L-É.
En plus il avait pris ma couleur préférée.
J'ouvrais la portière arrière du véhicule et sortis les vêtements et mon sac en prenant le soin de fermer soigneusement la voiture.
Promptement, je me dirigeais vers la maison que je trouvais ouverte puis, au salon , je trouvais la mère d'Armand. Dans Mon salon.
Moi (surprise, les bras chargés) : Belle-mère ?!!
Elle (posant les assiettes sur la table) : Bonjour madame !
C'est maintenant que tu rentres ?
Donc, si je ne venais pas là, mon fils n’allait pas manger à temps.
Je rêve où elle est dans Mon salon en pagne et en train de dresser la table ?!
Moi (fermant les yeux un bref instant) : Non fis-je estomaqué !
Off
Réfléchis bien Helena, Certainement c'est Armand qui lui a ouvert la porte… mais, il n'est pas au boulot ?
Moi (posément) : Maman !!
Elle (se tournant vers moi) : Qu'y a-t-il ?
Moi (posant les vêtements sur le canapé) : Comment tu es entrée ? Fis-je sceptique.
Elle (haussant les épaule) : Mon fils m'a remis un jeu de clé !
C'est évident !
L'évidence me frappa avec la fulgurance de la foudre.
Je n'en croyais pas mes oreilles, il lui avait remis le double des clés de NOTRE maison ?!
Je rêvais où j'hallucinais ?
Franchement, je n'avais pas de jeu de clés de chez elle, pourquoi aurait-elle les miennes ?
Elle (essuyant ses mains sur le tablier accroché sur le mur) : J'ai fait à manger comme ça tu n'auras plus à cuisiner.
J’ai des choses à faire ensuite.
[dénouant le pagne qu'elle avait autour de sa taille]
Tu pourras seulement faire un peu de banane frites il aime bien.
Il faut que j'y aille annonça-t-elle en prenant son sac pour sortir de la maison d'un pas preste.
Puis elle s'arrêta net et se retourna.
Elle (sur le ton de la confidence) : Au fait, j'ai dû nettoyer ton frigo, il était très sale, ta gazinière aussi.
Je décidais de ne pas répondre sinon tout allait partir en vrille.
Son fils n'aurait même pas pu nous séparer, je l'aurai abîmé et cassé en deux.
Furieuse, je continuais mon chemin en direction de la chambre en récupérant mes vêtements sur le canapé, claquant la porte derrière moi.
Dans mon élan de colère, je posais les vêtements sur le lit, pris mon portable et lança l’appel tout en me tournant en rond dans la pièce.
Il décrocha à la troisième sonnerie.
Armand (chuchotant) : Je suis en réunion, je te rappelle.
Clic.
Je fus encore plus énervée que je ne l'étais déjà, lançant violemment mon portable à terre celui-ci se brisa sur le sol.
Aussitôt, je pris place sur le lit les mains, couvrant mon visage, essayant de me calmer.
Cette dame voulait me rendre folle avec la complicité de son fils bien aimé, mais elle me trouvera sur mon chemin.
J'allais déterrer la hache de guerre pour elle, ce qu’elle cherchait, elle allait le trouver sur son chemin.
Dorothé épouse OVONO.
Hier matin, à l’ouverture, tout était impeccable. Nous avions reçu un bon nombre de personne. Je dirais que la moitié des charbonnages était là.
Nous étions obligés de faire rentrer les gens par vagues.
Rapidement, nous avions été, tout de suite, submergée : Maman, Harmonie et moi, tellement il y avait des clients.
Nous nous sommes débrouillées comme des professionnelles et tout le monde a été servi.
Certains se sont plaint du fait qu’il n’y avait pas de boisson alcoolisée mais ils ne devraient pas oublier que c’était d’abord une boutique de lingerie fine, rien à voir avec un bar.
Heureusement pour nous, en aprèm la pression avait baissé.
Nous avions su gérer jusqu’au bout, maman, Harmonie la Keke deux des cousins d'Harmonie, les commerciaux, qui étaient venu en renfort, et moi.
La seule chose qui manquait...
La pièce du puzzle manquante : Samuel.
Je pouvais ressentir une tristesse derrière le sourire teinté de maussaderie qu'Harmonie affichait devant nos clients.
****
Harmonie venait de me déposer devant mon portail, je poussais le portillon et entrais, il ne se fermait que de l'intérieur depuis un bon moment, je n'avais pas encore pris le temps de régler cette affaire de serrure donc je ne fermais que lorsque je m'apprêtais à dormir.
Tant que la porte d'entrée se fermais je croix que ça suffisait amplement mais j’allais le faire.
Je mis la clé dans la serrure et je tournais…, elle ne tournait pas, j’appuyais sur la béquille de la porte et je poussais, elle n'était pas fermée.
Mon pouls grimpa à mille à l'heure. Je posais mon sac à l'entrée avec précaution puis, retirais mes talons.
Réunissant mon courage, j'avançais aussi lentement que possible prenant le soin de prendre avec moi ma mini bombe lacrymogène Que je cachais dans les tiroirs près de l'entrée, de la porte.
Il n'y avait personne dans le salon ni dans la cuisine, j'avais fait toutes les pièces certainement que j’avais oublié de fermer ce matin en partant.
Humm !
Je m'affalais sur les fauteuils le cœur en paix et j’inspirais un grand bol d'air avant de relâcher, un peu plus tranquille.
Puis, je me rendais à la porte et rangeais ma mini bombe, fermais la porte centrale à clé, ramassais mes talons et me dirigeais dans la chambre.
J'ouvris la porte et je sursautais en lançant un petit cri lâchant tout ce que j'avais en main, surprise de trouver mon mari assis sur notre lit.
Il me dévisagea un sourire en coin.
Ovono Guy (d'une voix sensuel) : Bonsoir très chère !
Désolé, je n'ai pas voulu te faire peur, mais cette chambre me rappel plusieurs souvenirs.
Tu rentres maintenant à cette heure depuis que je ne suis plus là ?
Moi (mal à l'aise) : …
Je ne réalisais pas que je l'avais là, devant moi.
Serait-ce mon rêve qui devenait réalité ?
J'avais toujours espéré qu'il revienne pour de bon.
Bizarrement, il avait les traits tirés comme par manque de sommeil.
Lui (se tenant debout) : Écoute je ne suis pas venue m'éterniser, j’ai reçu une lettre de la banque.
[Me tendant la lettre que je pris et la consulta en me rapprochant du lit]
Cette maison me coûte très cher, j'ai eu des soucis récemment.
J'ai dû enterrer ma belle-mère, ça m’a coûté très cher mais bon, c'est un chapitre clos.
Maintenant, je suis en train de faire des économies car je t'annonce au passage que je vais me marier, je ne suis pas comme d'autres qui ne le disent pas à leur femme.
Je ne veux pas que tu le découvres de la bouche de quelqu'un d'autre.
Donc il te faudra prendre tes dispositions pour payer le reste, il reste trois ans à payer.
Pour avoir la maison pour toi.
Moi (prenant place sur le lit) : Trois ans ?
Pourquoi tu ne termines pas à payer.
C'est toi qui m’as emmené ici et je ne savais même pas qu’il manquait encore de l'argent.
Lui (les mains en poche le regard vers la salle de bain) : J'ai pris cette maison à cause de toi, tu pourras au moins terminer de payer puisque j'ai payé la plus grosse part.
[Se retournant en me fixant]
Je dois me préparer pour ce mariage.
Moi (m’interdisant intérieurement de pleurer) : Chéri, je viens à peine de commencer un business et je ne gagne pas assez pour couvrir ce qui reste.
Lui (le rire nerveux) : Chéri ?? s'amusa-t-il.
Je ne ferais rien pour le moment car je me mari dans peu.
Moi (me levant en me rapprochant de lui) : Tu ne trouves pas que c'est trop tôt ?
Nous sommes encore mariés je te signale.
Lui (haussant les épaules) : Je sais, mais je l'épouse juste à la coutume.
Et ensuite on verra.
Il passa devant moi en posant sa main sur mon épaule puis sortit comme si de rien n'était.
Je fermais les yeux et laissait couler les larmes que je refoulais.
Pourquoi devrait-il me faire souffrir à ce point qu'aivais-je fait Seigneur !
Il revint sur ses pas, je me mis à essuyer les larmes machinalement puis le fixais.
Lui (le regard neutre) : J'ai besoin du numéro de mon fils !
Je pris mon portable et le lui dictais en m'éfforcant de garder mon calme.
Lui (mettant son portable dans sa poche) : Merci !
Il s’en alla sans regarder en arrière, sans la moindre pitié ni le moindre…souvenir.
Je réalisais que le monde s'effondrait autour de moi.
Moi (hurlant, les mains entre les cuisses) : POURQUOI !!!.
Seigneur pourquoi ???
Je me mis à tout déranger sur le lit.
Ensuite, n'en pouvant plus, je pleurais en silence. Recroquevillée près du lit, je pleurais toute ma douleur, ma solitude mon échec, tout ces sentiments horribles et humiliants.
J'avais toujours espéré qu'il revienne chez nous et qu'il m'annonce que c'était terminé avec elle ; qu'il avait besoin de moi mais il était juste venu remuer le couteau dans la plaie béante de mon cœur meurtrie.
Oh que j'aimais encore cet homme, j'avais envie de me tailler une artère et dire adieu à cette atroce douleur qui m'empêchait de bien respirer mais il ne le méritait pas.
Il allait se remarier à la coutume ?
Seigneur pourquoi continuerais-je à lutter s'il le faisait ?
POURQUOIIIIIIIII ???
[Me tenant debout marchant en titubant comme une folle furieuse en hurlant de toutes mes forces]
JE TE HAIS OVONO !!!
Je tombais sur les genoux les bras posés à plat sur le sol.
Moi (les yeux mi-clos) Je te hais, je te …hais …je… sniff.
Oh Léo, ton père nous abandonne dis-je me recroquevillant à nouveau sur moi-même.
Trois mois plus tard
Harmonie MAVOUNGOU ép MENDOME.
Moi (dépassée par les événements) : Mais qu’est-ce qui te prend, ces derniers temps, tu es tout le temps en mission c’est quel travail où la personne ne dort plus chez elle avec sa famille ? m'écriais-je en marchant à sa suite.
Tu es le seul aux affaires étrangères qui doit travailler comme un malade ?
Même le ministre ne se déplace pas à ta fréquence.
J’emboitais le pas à Samuel qui se déplaçait à chaque seconde sans s’occuper de moi.
Moi (me plaçant en face de lui) : Mais je te parle, amour !
Samuel (fixant un document qu’il tenait en main) : …
Moi (pleurant) : Qu’est-ce que je t’ai fait ?
Jusqu’ici, j’ai été une bonne épouse, fidèle, respectueuse et j’ai tout fait pour te mettre à l’aise mais ça fait plus de deux mois tu m’adresses la parole à peine et tu m’ignores. Mais pourquoi, Samuel ?
[Hurlant de toutes mes forces]
PARLE MOIIIIIII JE NE SUIS PAS TON CHIEN !
Lui (me fixant) : Qu’est-ce que tu veux que je te dise ?
Questionna-t-il dans un calme olympique.
[Reportant son attention sur le document dans sa main]
Je m’occupe financièrement des enfants et de toi, tu devrais t’estimer heureuse que je ne divorce pas ! Laissa-til tomber
Moi (les yeux remplis de crainte) : Ce n’est pas déjà à ce niveau ?
Samuel (se tournant vers moi, agacé) : Ne fait pas en sorte que ça se produise alors.
Il alla vers sa valise qu'il remplissait de vêtements.
Moi (pointant le doigt vers la porte en le fixant) : C’est à cause de cette pute que tu me racontes toutes ces choses ?
Samuel (prenant place sur le lit) : Voici ce qui me pousse à pas te répondre.
Tu la connais pour la traiter de pute ?
Moi (suppliante) : Samuel, je suis ta femme pourquoi tu changes ainsi ?
Je veux de mon Samuel, celui qui est tombé amoureux de moi, qui m'a épousé, que le père de mes enfants revienne et pas celui qui est en face de moi présentement.
Qui ne me considère même plus.
Samuel (sourire en coin) : Tu te fais mal pour rien.
[Fermant la valise et se tenant debout]
Je sors.
Il passa devant moi puis quitta la chambre.
Je fermais les yeux essayant de respirer.
Les choses avaient vraiment changé ces derniers mois.
Je saivais que j'avais vraiment perdu patience et pourtant j'essayais de rester calme mais tout avait basculé.
Et je ne contrôlais plus la situation.
J'aurais vraiment dû écouter Dorothy mais c'était toujours difficile d'entendre raison lorsqu'on ne s'était pas cogner la tête plusieurs fois.
Samuelha (devant la porte) : Maman, ça va ?
Moi (tendant le bras pour lui demander d'approcher) : …
Samuelha (inquiète) : Pourquoi êtes-vous en colère papa et toi ?
Vous n'arrêtez pas de vous disputer.
Moi (prenant ses mains dans les miennes) : Ça ira mon bébé.
Nous traversons juste une phase, ça arrive dans les couples que les parents se disputent ne t'en fait pas ça va s'arranger.
Mon portable se mit à sonner je décrochais.
Moi (la voix enrouée) : Allô !
Juste SAJOUX : Bonjour Harmonie !
J'espère que je ne te dérange pas.
Moi (posant mon bras autour des épaules de Samuelha) : Bonjour Juste !
Ça va !
Juste (inquiet) : À entendre ta voix, on ne dirait pas.
Mais bref je voulais te dire que j'ai une grosse cliente pour toi.
Mon visage s'éclaira.
Moi (soulagée) : Tu veux que je passe ?
Juste : Laisse-moi venir à ta boutique tu veux bien ?
Moi : D'accord !
Je raccrochais puis fixait l'écran