Chapitre 15
Write by Bernardin10
J'émerge de mon sommeil et ma montre indique qu'il fait déjà 16 heures 30 minutes. Surpris et inquiet pour Lea, je la réveille en la secouant du bras.
— Mon amour, réveille-toi, c'est l'heure de rentrer à la maison.
— Merci mon chéri dit-elle en émergeant de son sommeil, ma mère doit être à cet instant folle de rage.
Sans pourtant attendre, elle se mit à récupérer ses habits éparpillés aux quatre coins de la chambre. sa chemise, son string en dessous du lit, son pantalon et son soutien-gorge à la porte venant à la cuisine.
L'habillement fini, je l'accompagne à l'extérieur, où elle emprunte rapidement un taxi-moto qui la conduit chez elle.
— Appelle-moi quand tu arrive à la maison, dis-je en l'embrassant sur la bouche, et merci encore pour ta visite.
— C'est moi qui te remercie mon coeur, et passe une excellente soirée. Tu m'a fait vivre une journée inoubliable.
Après ses dires, je la voyais s'éloigner sur la moto et un vide s'installa dans ma mon coeur, dû à son absence.
Et pour ne pas rester sur la route, regrettant son départ, je m'éclipse dans notre maison afin de mettre tout en ordre avant l'arrivé de Safari.
Le soir venu, il se pointait dans la maison, au moment où j'étais entrain de préparer le repas. Un plat composé du "foufou", du "makayabo" (Poisson salé), accompagnés des "Bishogolo" (feuilles des haricots).
J'étais dans la cuisine, et je sent une masse se jeté lourdement sur le lit.
— Alors mon frère dis-je à l'accueillant, à ce que je vois la journée a été longue.
— Elle a été mauvaise répondit-il en se dirigeant vers la cuisine, mais assez parler de moi, comment s'était avec Lea.
— C'était très génial et j'ai passé une de mes plus belles journées.
— Je suis heureux pour toi mon frère, continue à rendre heureuse cette fille.
La petite conversation finie, on se mit à table pour déguster le repas que j'avais fini à préparer.
Croyant que cette nuit sera dédié au repos, après le repas je voulais m'éclispser dans nos couvertures, avant d'être interpeler par Safari.
— Ne dors pas mon frère, nous avons une longue nuit à préparer.
— Pour tout ce qui s'est passé hier dis-je surpris par sa déclaration, tu veux travailler cette nuit.
— Le passé est derrière nous mon frère, nous devons montré à ces jeunes que nous n'avons peur d'eux.
— Mais n'oublie pas que nous étions à deux doigts d'être brûlé vif.
Malgré ces paroles, je ne réussi pas à le convaincre de laisser tomber la mission de cette nuit. Et en bon élève et ami, j'étais obliger de le suivre.
On passa toute la nuit à planifier la façon dont nous allons opérer. Et curieusement, il décida que nous allions au même endroit où nous avons frôlé la mort.
J'avais trop peur et un mauvais pressentiment mais je voulais me montrer fort et ne rien laisser paraître.
Il débalait son plat de secours et je l'écoutais sans broncher.
La nuit tombée, on s'habillait de nos tenues habituelles, avant de prendre la route pour le lieu d'opération.
Arriver sur le lieu, ont fit comme d'habitude. Ravir des téléphones et des sacs à mains à des passants retardataires.
— Je t'ai dit qu'il ne passera rien, m'interpelle Safari, tu t'inquiète pour rien.
— J'ai compris mais nous devons rentrer à la maison. J'ai un mauvais pressentiment.
— Quelques téléphones de plus, nous rentrons à la maison. Et ...
Il n'avait pas fini sa phrase, lorsque des cris se font sentir à l'horizon, des coups de siffle et des sons des bidons vides pris comme tambour.
Inquiet, je pris mes jambes au coup et me lancer dans un élan de fuite.
— Que fais-tu mon frère, lui dis-je en le regardant rester sur place, tu n'a pas peur d'être attraper.
— J'ai travailler dans ce secteur il y a plusieurs années et ce son ne signifie rien pour moi. Vas-y, je te retrouve à la maison.
— J'espère que tu saura bien te débrouiller.
Après avoir fait quelques pas en avant, je me résignais, faisais demi-tour pour aller le rejoindre.
Je ne voulais pas être un lâche pour le laisser seul affronter son problème, lorsque j'avais souvenance de tout ce qu'il a fait pour moi. De l'endroit où je suis sorti, à ce stade, il a beaucoup d'énormes choses dans ma vie.
Mais curieusement arrivait à son chevet, il m'interdit catégoriquement de rester à ses côtés.
Le suppliant de rester avec lui ou de rentrer et laisser tomber la mission, Safari me refoula avec colère.
— Je t'ai dit de t'en aller criait-il, prends vite la route, je ne veux pas que quelque chose de mal t'arrive.
Comprenant qu'il restera ferme sur sa décision, j'empruntais le chemin qui mène vers notre maison.
Arriver à une cinquante de mètres, des cris au loin retenirent mon attention et j'étais obliger de rentrer directement où se trouvait Safari.
— Au voleur !!! au voleur !! hurlaient-ils avec ferveur, aujourd'hui nous les tenons.