Chapitre 15
Write by St Daniel
Les
chronique de Saint Daniel
Titre
: SECRET du CŒUR
Auteur
: Saint Daniel
Chapitre
15
Le
lendemain matin, alors qu’Amélie se dirige vers son travail, elle croise Ulrich
qui semble en route pour un travail de peinture.
Ulrich
(avec un large sourire) : Salut, Amélie ! Tu es matinale, comme d’habitude.
Amélie
(avec un sourire fatigué) : Salut, Ulrich. Oui, une longue journée m’attend. Et
toi, où vas-tu avec tout ce matériel de peinture ?
Ulrich
(fièrement) : J’ai un petit boulot de peinture aujourd’hui. Tu sais, ici, il
faut saisir toutes les opportunités pour survivre.
Amelie
: Ah Wep c’est comme ça la vie.
Ulrich
: Dis, Amélie, j’ai pensé à ton appartement. Je pourrais venir le peindre,
gratuitement. Ça lui donnerait un coup de neuf.
Amélie
(secouant la tête) : Merci, Ulrich, mais ce n’est pas nécessaire. Je ne veux
pas abuser de ta gentillesse. Et puis comment tu connais chez moi ?
Ulrich
(insistant) : Je ne te laisse pas le choix. Ici, au bidonville, rien n’est
caché. Tout le monde sait où tout le monde vit. Alors, laisse-moi t’aider.
C’est le moins que je puisse faire.
Amélie
(avec une petite hésitation) : D’accord, Ulrich. Mais seulement si ça ne te
prend pas trop de temps. Et puis pourquoi tu parles comme si c’est une
obligation pour toi de me filer ça ?
Ulrich
(souriant largement) : Parfait ! Je passerai après mon boulot de peinture.
Prépare-toi à voir ton appartement transformé. Ah suis comme ça, désolé.
Après
Amelie s’en va laisser ses jolies bébés chez la dame du bidonville avant de se
rendre à son travail. Quelque minutes plus tard Amélie arrive au travail et est
accueillie par Hervé, qui semble particulièrement de bonne humeur.
Hervé
(souriant largement) : Salut, Amélie ! Comment ça va ce matin ?
Amélie
(avec un sourire fatigué mais sincère) : Salut, Hervé. Ça va, merci. Les
enfants grandissent vite et ça commence à aller.
Hervé
: Ça fait déjà quatre mois que tu es ici. Tu sembles bien t’en sortir. J’ose
croire que ça se passe bien à la maison.
Amélie
(haussant les épaules) : Ça va. Ulrich va m’aidée à repeindre l’appartement,
donc ça peut ressembler enfin à un chez-moi. Et toi, comment vas-tu ?
Hervé
: Je vais bien. Je suis content de voir que tu tiens le coup. Mais je comprends
pas pourquoi tu me demandes pas d’aide depuis… Mais si tu as besoin de quelque
chose, tu demandes à Ulrich, n’est-ce pas ?
Amélie
: Merci, Hervé. Ça signifie beaucoup pour moi. Je suis vraiment reconnaissante
pour tout ce que tu as fait.
À
16h, Amélie termine sa journée de travail et se rend chez la dame du coin pour
récupérer ses enfants. Elle se sent fatiguée mais satisfaite de ses efforts.
Les enfants l’accueillent avec des sourires et des câlins, ce qui lui redonne
un peu d’énergie.
En
arrivant au seuil de l’immeuble où elle habite, Amélie aperçoit Ulrich, chargé
de matériel de peinture et d’outils divers.
Ulrich
(avec un sourire malicieux) : Salut, Amélie ! J’ai apporté quelques trucs pour
faire la peinture et peut-être ajouter quelques touches personnelles à ton
appartement. Qu’en dis-tu ?
Ils
se dirigent ensemble vers l’appartement, discutant de leur journée.
Amélie
(curieuse) : Merci, Ulrich. Mais tu sais, tu n’es pas obligé de faire tout ça
pour moi. Comment s’est passée ta journée ?
Ulrich
(haussant les épaules) : Rien de spécial, juste une autre journée de travail.
Mais aider une amie, c’est toujours une bonne manière de finir la journée. Et
toi, comment ça va avec les enfants ?
Amélie
(souriante) : Je viens juste de les récupérer. Ils vont bien, merci. Ils
commencent à marcher, c’est épuisant mais tellement gratifiant. Et au boulot,
ça se passe bien. Je commence à m’y faire.
Ils
arrivent à l’appartement, et Ulrich commence à installer son matériel pendant
qu’Amélie s’occupe des enfants. Ensuite elle s’en va prendre une douche.
Ulrich
(en riant) : Tu sais, je pense qu’un peu de couleur vive ici et là pourrait
vraiment transformer cet endroit.
Amélie
(en riant aussi) : Je te fais confiance, artiste ! Fais ce que tu penses être
le mieux.
Ulrich
commence les travaux, préparant les murs et mélangeant les peintures.
Amélie,
quant à elle, s'active dans la cuisine, préparant les condiments pour le dîner.
L'odeur des épices emplit l'air, ajoutant une chaleur supplémentaire à
l'appartement.
Après
un moment, Ulrich s'arrête et se tourne vers Amélie, un sourire espiègle aux
lèvres.
Ulrich
(avec un ton joueur) : Amélie, tu veux bien venir m'aider ? Je pense que cette
pièce pourrait bénéficier de ton touche féminine.
Amélie,
surprise et un peu timide, essuie ses mains sur son tablier dont elle se
débarrasse avant de s'approcher.
Amélie
(hésitante) : Je ne suis pas très douée pour ça, tu sais.
Ulrich
(rassurant) : Ne t'inquiète pas, je vais te montrer.
C'est
plus facile que ça en a l'air, et puis, ce sera amusant.
Ils
commencent à peindre ensemble, Ulrich guidant doucement la main d'Amélie sur le
mur, leurs corps proches, partageant un moment de complicité.
Amélie
sent son cœur battre plus vite, une timidité la gagnant, mais aussi une chaleur
réconfortante. À un moment, Ulrich se retrouve derrière Amélie, ses bras
l'entourant alors qu'il lui montre comment faire des mouvements de pinceau. La
proximité est palpable, et Amélie sent le souffle d'Ulrich sur son cou, ce qui
la fait frissonner.
Ulrich
(murmurant à son oreille) : Tu vois, c'est facile. Juste des mouvements doux et
réguliers.
Ils
s'arrêtent un moment, leurs regards se croisant. Ulrich essuie doucement une
tache de peinture sur le visage d'Amélie, leurs yeux ne se quittant pas.
Ulrich
(doucement) : Tu es magnifique, même avec de la peinture sur le visage.
Amélie
rougit, un sourire timide sur les lèvres. Ulrich se penche lentement, leurs
lèvres se rapprochant. Le baiser est tendre, rempli de promesses et de douceur.
Amélie se laisse aller, ses bras entourant Ulrich, oubliant tout le reste. La
tension entre eux devient palpable. Ils laissent tomber les pinceaux et se
dirigent vers la chambre, leurs corps s'attirant irrésistiblement. La nuit est
remplie de tendresse et de passion, chaque moment gravé dans leur mémoire.
Le
lendemain matin, Amélie se réveille avec un sentiment de bien-être et de
renouveau. Elle se lève, s’habille rapidement d’une robe légère, et sort de la
chambre. En entrant dans le salon, elle découvre que l’appartement a été
entièrement transformé. Les murs sont maintenant d’un blanc éclatant, et la
pièce semble plus grande et lumineuse.
Amélie
sourit, ne pouvant croire à quel point l’appartement est différent. Elle avance
doucement et aperçoit Ulrich, profondément endormi sur le canapé, ses traits
détendus mais visiblement épuisés par le travail de la veille. Elle s’approche
de lui et, en s’asseyant doucement à ses côtés, le réveille involontairement. Ulrich
ouvre les yeux lentement, les frottant avant de sourire en voyant Amélie.
Amélie
(avec un sourire reconnaissant) : Ulrich, merci beaucoup pour tout. C’est
magnifique. Je ne sais pas comment te remercier.
Ulrich
(s’étirant et bâillant) : De rien, Amélie. C’était un plaisir. Je suis content
que ça te plaise.
Amelie
: Dit en temps normal tout ça coûtera combien ? Je te dois combien.
Ulrich
: Ah non, ce n’est pas important le prix. Tu sais ? L’amour n’a pas de prix.
Mais un baiser sur la joue serait le prix approprié.
Un
moment de silence, puis Ulrich se redresse, prenant un air plus sérieux.
Ulrich
(hésitant) : Je… je suis désolé pour hier soir. Ce n’était pas prévu, et je ne
voulais pas te mettre mal à l’aise.
Amélie
secoue la tête, son sourire toujours présent.
Amélie
(doucement) : Ne t’inquiète pas. Ce n’était pas… ce n’était pas mal. En fait,
c’était un beau moment.
Ulrich
prend une profonde inspiration, ses yeux cherchant ceux d’Amélie.
Ulrich
(sincèrement) : Amélie, je sais que j’ai un passé lourd et que je ne suis pas
parfait. Et je sais que t’as été blessé et trahi aussi. Mais je veux te
demander de me laisser une chance. Une chance de te prouver que je peux être
quelqu’un de bien pour toi et pour les enfants. Je veux être là pour toi, si tu
le veux bien.
Amélie
regarde Ulrich, touchée par sa sincérité. Elle sent la détermination et
l’espoir dans ses yeux. Elle prend une profonde inspiration avant de répondre.
Amélie
(avec douceur) : Ulrich, je suis prête à te donner cette chance. Nous avons
tous un passé, mais ce qui compte, c’est ce que nous faisons dans le présent.
Si tu es prêt à être là pour moi et les enfants, alors je veux essayer.
Ulrich
sourit, soulagé et heureux. Ils se regardent un moment, puis Ulrich prend
doucement la main d’Amélie.
Ulrich
(avec émotion) : Merci, Amélie. Je ne te décevrai pas.
Un
temps Ulrich quitte le lux d’Amélie pour rentrer chez lui, prendre une douche
et partir à ses activités divers. Amélie, se sentant plus légère, s’apprête
rapidement et part confier les enfants à la voisine. Elle embrasse tendrement
ses petits avant de se diriger vers son travail.
La
journée de travail d’Amélie se déroule comme d’habitude. Elle se concentre sur
ses tâches, mais ses pensées dérivent souvent vers Ulrich et la soirée qu’ils
ont partagée, ce qui le fait sourire.
En
fin de journée, Amélie passe prendre les enfants chez la dame. Ensuite, elle se
rend au bar où elle retrouve Ulrich. Il l’attend, un sourire éclatant sur le
visage, et les enfants dans ses bras.
Ulrich
(accueillant) : Salut, Amélie ! Prête pour une belle soirée ?
Amélie
(souriante) : Oui, ça va être super.
Ils passent
une soirée merveilleuse, partageant des rires et des histoires. Les enfants,
bien que jeunes, profitent aussi de l’atmosphère joyeuse. Amélie se sent
détendue et heureuse, appréciant chaque instant.
Ulrich
(après avoir commandé à manger) : Ça fait du bien de se détendre un peu, non ?
Amélie
(hochant la tête) : Oui, c’est exactement ce dont j’avais besoin.
Plus
tard, Ulrich les ramène chez eux. Devant la porte de l’appartement, ils
s’arrêtent un moment. Ulrich regarde Amélie avec tendresse.
Ulrich
(doucement) : Merci pour cette soirée, Amélie. J’espère qu’on pourra en passer
beaucoup d’autres comme celle-ci.
Amélie
(avec un sourire timide) : Moi aussi, Ulrich. Merci pour tout.
Ulrich
se penche alors et l’embrasse doucement sur les lèvres. Un baiser rempli de
promesses et d’espoir. Amélie ressent une chaleur réconfortante se répandre en
elle.
Ulrich
: Bonne nuit, Amélie. À demain.
Amélie
: Bonne nuit, Ulrich.
Les
mois passent, et la relation entre Amélie et Ulrich se développe harmonieusement.
Ils partagent des moments de romance et de complicité, construisant une vie
stable et heureuse pour eux-mêmes et pour les enfants. La tranquillité de leur
quotidien est marquée par des gestes tendres et des rires partagés.
Un
samedi matin, Amélie se réveille tôt avec une idée en tête. Elle décide de
prendre un taxi avec les enfants pour rendre visite à Lucas. Les petits, qui
commencent à marcher et à parler un peu, sont excités par l’aventure. Après
quelques heures de route, ils arrivent devant la maison de Lucas. Arrivée
Amélie toque à la porte et attend, les enfants tenant fermement sa main. La
porte s’ouvre et elle est accueillie par un jeune gamin.
Amélie
(avec un sourire timide) : Bonjour, est-ce que Lucas est là ?
La
personne à la porte les fait entrer, et Amélie se dirige vers le salon, les
enfants trottinant à ses côtés. En entrant dans le salon, Amélie devient témoin
d’une scène tendue. Lucas est en train de hurler sur sa mère, sa colère
palpable dans l’air.
Lucas
(furieux) : Oui ! Je t’en veux encore. Il ne fallait pas faire ça, maman !? Tu
as mis Amélie et les enfants dehors sans aucune considération ! Et tu veux que
je te considère ? Comme une mère ? Que je te parle comme une mère ? Où était ta
nature de mère quand tu la mettais dehors ? Quand t’étais inhumain !!
Sa
mère, visiblement frustrée, lui répond avec un cri.
Mère
de Lucas (criant) : Tu n’as aucune idée de ce que je fais pour te protéger,
Lucas ! Oublie-tu que l’enfant de Sandra est de celui dont Amélie était
amoureuse, le même homme qui l’a enceinte ?! Ce même Jack !
Un
silence pesant envahit la pièce. Amélie, figée par la révélation, sent son cœur
battre à tout rompre, détruire. Elle regarde Lucas, espérant comprendre ce qui
vient de se passer. Ce que sa mère venait de cracher, si c’était bien la
réalité.
Amélie
(surprise et choquée) : Lucas… c’est vrai ce qu’elle dit ? Tu savais tout ça ?
Lucas
détourne les yeux un instant, puis regarde Amélie avec une expression de
culpabilité, surpris de la voir. La joie et la honte qui s’affronte en son être
lui serre le cœur.
Lucas
(hésitant) : Oui, Amélie. Je le savais. Je pensais que te protéger de cette
réalité était la meilleure chose à faire.
La
vérité éclate comme une bombe, laissant tout le monde sous le choc. Les
enfants, sentant la tension, commencent à pleurer doucement. Amélie les prend
dans ses bras, cherchant à les réconforter malgré son propre bouleversement.
Lucas, malgré la colère et la confusion, prend un moment pour réfléchir. Il
s’approche d’Amélie, posant une main réconfortante sur son épaule.
Lucas
(doucement) : Amélie, ce qui est fait est fait. On ne peut pas changer le
passé. Mais je veux qu’on trouve une solution, ensemble.
Amelie,
submergé par la révélation et les émotions, reste froide et calme. Lucas
s’accroupit et appelle les enfants.
Lucas
(avec tendresse) : Maël, Léa, alors vous marchez déjà ? Y a encore un temps je
vous… venez dans mes bras.
Les
enfants, encore un peu effrayés par l’atmosphère tendue, regardent leur mère
avant de s’avancer prudemment vers Lucas. Amélie, les larmes aux yeux, lève le
regard vers Lucas avec une expression de tristesse et de trahison.
Amélie
(émue et blessée) : Lucas, j’avais tellement confiance en toi. Je t’ai confié
mon cœur et tu viens de le blesser profondément. Tu viens de briser la
confiance aveugle que j’avais en toi, Lucas !
Lucas,
sentant le poids de ses erreurs, tente de s’approcher d’Amélie pour la
réconforter, mais elle recule légèrement, gardant une distance entre eux. Elle
fouille dans son sac et en sort une enveloppe épaisse, pleine d’argent.
Amélie
(déterminée) : Voici ce qui reste de mes économies. Utilise cet argent pour
rembourser ton père et te libérer de toutes tes dettes.
Elle
lui tend l’enveloppe, ses mains tremblantes d’émotion. Lucas, hésitant à
parler, ne tend pas la main à le récupérer. Mais d’un regard il dit non à
l’enveloppe. Amelie s’avance, elle dépose l’enveloppe sur la table avec
précaution.
Lucas
(sincère) : Amélie, je suis tellement désolé. Je ne voulais jamais te faire de
mal.
Amélie
hoche la tête, ses yeux brillants de larmes qu’elle refuse de laisser tomber.
Elle serre les enfants contre elle et, sans un mot de plus, tourne les talons
et quitte la maison. Lucas la regarde partir, son cœur lourd de regret et de
douleur. Dehors, Amélie prend une profonde inspiration, essayant de rassembler
ses pensées.
À
suivre…
Chapitre
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