Chapitre 15

Write by La Vie d'Ielle

Chapitre 15




>>> Inspecteur Léo



Moi :  Et maintenant ?


Daphné : Retourne au salon, je vais m'occuper d'elle.


Moi ( chuchotant ) : Que je quoi ? On ne peut pas la laisser comme ça on ne sait , on ne sait pas ce qu'elle a.


Daphné : Je sais mais...


Elle va vers la porte, ouvre légèrement et regarde à l'extérieur puis elle revient vers moi.


Daphné : Je sais Léo, je sais mais comment pense tu sortir de cette maison avec elle dans  les bras sachant cet homme juste à l'extérieur ? Et quand je pars de l'extérieur je ne parle pas seulement du salon vu qu'il passe son temps à nous surveiller.


Moi : ...


Daphné : Vas-y , vas le retrouver. Qui sait ce qu'il est actuellement en train de faire, je vais m'occuper d'elle.


Je sors de la chambre et retourne au salon, Linus y est toujours assis. 

Je ne sais pas ce qu'il veut, sa présence m'insupporte plus qu'avant et le comble c'est que je n'ai rien comme preuve palpable pour l'accuser. Certes, ce qu'a dit Kimberley est suffisant pour qu'il perde son boulot et qu'il aille en prison mais à la question de savoir où ai-je eu ces informations je n'aurais pas de réponse qui puisse m'aider.  

Je répondrai que je les eu ai par Kimberley, cette même femme que l'on cherche tous à trouver et que je cache dans ma maison. 

Protection de témoins ? Non, je perdrai cette raison que je tente tant de trouver et je retournerai certainement chez moi sans l'avoir aidé.

Cette femme est  faible et a vraiment besoin que quelqu'un l'aide même si c'est difficile à faire parce qu'elle ne dit pas tout.


.Je suis venu à la hâte parce que Daphné m'a appelé, je ne pensais pas trouver Linus chez moi. Il commence à bien faire, il faut que je réfléchisse à comment faire pour qu'il me lâche la grappe.


Moi ( m'asseyant ) : Désoé.


Linus : Oh mais pas de soucis, c'est normal. En rentrant du boulot on a toujours envie de passer du temps avec sa compagne. Je viens voler de votre temps, c'est à moi de m'excuser je pense.


Moi : C'est un sujet important alors laissons les excuses de côté. Dis-moi donc.


Linus : De mon côté les choses avancent je dirai. Je ne sais toujours pas qui est cette taupe au sein de notre service mais On arrivera certainement à trouver monsieur JANSE d'ici peu.


Moi : Des pistes ?


Linus : Fines mais je dois être sûr avant de vous en parler. De ton côté ?


Moi : Concernant la taupe je suis au même niveau et je compte sur toi d'ailleurs pour te pencher dessus. Pour l'instant, j'ai un autre souci.


Linus : Lequel ?


Moi : J'ai l'impression que quelqu'un surveille ma maison... 


Linus : Sûr ?


Moi : On travaille dans ce milieu, il y'a des choses qui ne peuvent nous échapper.


Linus : As-tu une idée de qui ça pourrait être ?


Moi : Non mais dorénavant je ferai plus attention de sorte à découvrir qui est cette personne.


Linus : Je peux aider ?


Moi : Merci mais je le ferai moi-même, je me dois de protéger celle que j'aime.


Linus : C'est la chose à faire. Bon bhein, je vais m'en aller. Salutations a Daphné.


Moi ( me levant ) : Merci d'être passé.


Je le raccompagne jusqu'à l'extérieur et on se sépare avec un bonne nuit dit l'un à l'autre… Un '' bonne nuit '' hypocrite d'ailleurs parce que quand je le vois j'ai juste envie de lui dire ce que je pense réellement de lui.


Je me précipite dans la chambre en prenant le soin de fermer convenablement ma porte.

C'est exprès que j'ai parlé du fait que je sois surveillé.

Il sait que c'est lui donc je sais qu'il va ralentir sur le coup. Par contre, je ne peux pas rester ainsi à attendre de trouver Dehan. Il faut d'abord que je me débrouille à sortir Kimberley d'ici et de lui trouver un autre endroit où rester sans pourtant que l'on ne m'implique sinon je pourrai perdre le poids de tout ce que je monte dans mon dossier.

Mais une chose est sûre, je ne serai pas en paix tant que ces deux hommes ne seront pas enfermés et que cette ne sera pas en sécurité avec ses sœurs.


Moi : Comment elle va  ?


Daphné : Je ne sais pas, elle est endormie depuis. Je ne sais pas ce qu'elle a et franchement ça me fait peur.


Moi : Il faut qu'on l'emmène à l'hôpital.


Daphné : Comment ? Que compte tu faire de cet inspecteur ? Tu risque gros s'il te voit avec elle.


Moi ( me plaçant devant elle ) : Crois moi que je n'ai pas envie que cet véreux prenne le dessus mais il est question de la santé de quelqu'un, je ne peux pas faire autrement. Je ne sais pas ce qu'elle a et je ne veux pas que son état s'empire sans que je ne sache ce qu'elle a. Entre la perdre elle ou me voir faire avoir par Linus, le choix est très vite fait je pense.


Kimberley : Je ne préfère rien des deux.


Moi ( allant vers elle ) : Kimberley ! Comment vous sentez vous ?


Kimberley : Je peux avoir un verre d'eau ? 


Daphné : Bien sûr !!


Elle sort de la chambre.


Moi ( l'aidant à se redresser ) : Comment vous sentez vous ?


Kimberley :  Que s'est-il passé ?


Moi : Je ne sais pas exactement mais Daphné m'a appelé me disant que vous convulsiez, je suis venu immédiatement.


Daphné revient dans la chambre avec un plateau sur lequel se trouve une bouteille et le verre.

Elle l'aide à consommer le contenu de ce verre.


Kimberley : Je peux en avoir un autre ?


Daphné sert à nouveau et lui tend le verre qu'elle parvient difficilement à porter à sa bouche. Je remarque sa main qui tremble, ce qui fait couler l'eau.

Je regarde furtivement Daphné qui a constaté comme moi.


Moi : Je vais vous aider ( lui prenant le verre de la main ).


Kimberley : Non, je peux me…


Elle regarde sa main et la cache sous le drap.


Moi : Que se passe-t-il Kimberley ? Souffrez vous d'une maladie particulière ?


Kimberley : Non.


Moi : Vous convulsez, votre main qui tremble.


Kimberley : Je veux rentrer chez moi.


Moi : Quoi ?


Kimberley : Je veux rentrer chez 


Daphné : Kimberley tu sais très bien que c'est impossible à faire pour le moment.


Kimberley : Je ne peux pas rester ici éternellement, il faut que je rentre.


Moi : Qu'est-ce qui se passe ?


Kimberley : J'ai juste envie de rentrer chez moi.


Je ne sais pas pourquoi elle se gratte le cou depuis quelques minutes. 

Je ne peux pas la laisser rentrer chez elle dans cet état, je ne peux simplement pas la laisser rentrer chez elle. Ce qu'elle me demande de faire un impossible.


Minute … 

Convulsion …

Main qui tremble …

Se gratter de cette façon …

Je connais ces symptômes et les seules personnes qui se comportent ainsi sont celles qui se …



Moi : Droguent…


Daphné : Quoi ?


Moi : Kimberley , je vais vous  poser une question ( m'asseyant à côté d'elle ) et j'ai besoin que vous me répondez sincèrement, est-ce que vous vous droguer ? 


Elle arrête de se gratter brusquement et me regarde puis regarde sa main qu'elle baisse rapidement ayant compris que je l'avais remarqué. 

Elle ne l'avait, elle-même, pas remarqué qu'elle se grattait.


Daphné : Léo !!


Moi : Kimberley j'ai besoin de savoir et j'ai vraiment besoin que votre réponse soit sincère. Vous aurez simplement convulser, vous aurez simplement eu des tremblements j'aurais pensé à autre chose mais avec ce que vous venez de faire vous avez tout à l'air de quelqu'un qui se drogue.  Vous vous êtes grattée de la façon que chaque personne en manque le ferait et sans le savoir en plus. Je vais donc vous reposer la question, consommez vous de la drogue ? 


Kimberley ( évitant mon regard ) : Oui.


Moi ( me levant ) : Kimberley !!!! Pourquoi m'avoir cacher une telle chose , pourquoi ?


Kimberley : …


Moi : Vous rendez vous compte de l'ampleur de la situation maintenant ? Pourquoi n'avoir rien dit ? 


Kimberley ( la voix tremblante ) : Parce que j'avais peur… peur de ce que vous pourriez penser  de moi.


Moi : Et que pensez vous que je pense de vous maintenant ?


Kimberley : Vous pouvez penser ce que vous voulez mais sachez que la majorité des choses que j'ai eu à faire ces dernières années étaient par contraire… Je n'avais pas de choix ( en larmes ). Vous savez ce que ça fait d'être tout le temps battue et abusée ? Tout le temps contrainte à faire certaines choses ? Battue et blessée pas seulement dans ma chair mais aussi intérieurement. J'ai consommé de la drogue sans le vouloir, croyez moi je n'ai jamais voulu cela. Il a commencé à m'en donner en me contraignant, me menaçant mais je me suis toujours opposée. Il a fini par m'en donné cette fois-ci en diffusant cela dans mon sang, est-ce que vous voyez ce que ça implique ? Se droguer c'est horrible, se droguer grâce à une seringue quelques fois c'est plus que horrible parce que l'addiction devient forte et le manque douloureux ( éclatant en sanglots ). Cela semble absurde et impossible de se laisser entraîner dans ça, tout comme ça semble absurde d'être contrainte à avorter plusieurs fois n'est-ce pas ? Pourtant ça l'est, je l'ai fait et j'en souffre. Dehan n'a pas seulement été l'homme que j'ai aimé, il n'est pas seulement mon mari il a été celui que la vie m'a donné après le décès. Je lui ai donné ce pouvoir de me faire du mal , de me faire ce qu'il veut… je me suis donnée à lui aveuglée par amour et par absence de mes parents sans savoir que c'était dans le gueule d'un loup que je me jetais. Au final, j'ai dû supporter des choses parce que je ne me suis pas seulement donnée moi mais j'ai aussi donné mes sœurs… l'unique moyen de me faire du mal et il ne s'en est pas privé de le faire. Inspecteur ( me regardant ) , vous vouliez savoir ? C'est fait. Je vous ai caché ça , j'en suis navrée et soyez sûr que je ne vous cacherai plus rien mais pour l'instant ramenez moi chez moi… Oui, j'en consomme et je parviens difficilement à rester sans donc je ressens ce manque actuellement comme un manque de respiration et c'est brûlant..


Moi : Il y'a de la drogue chez vous c'est ça ?


Kimberley : Oui.


Moi : Et vous voulez encore en prendre ?


Kimberley : Je ne peux pas rester sans ( pleurant de plus en plus ), j'en ai besoin.


Moi : Je ne peux pas faire ça.


Kimberley : Est-ce que vous savez ce que ça me fait ? La douleur que ça me procure ( se grattant ) ? Vous savez depuis combien de temps je suis sans ça ?


Moi ( prenant sa main ) : Je suis là pour vous aider pas pour vous détruire. Tant difficile ça puisse être vous devez apprendre à vous en passer ? 


Kimberley : Je ne peux pas, pas comme ça… pitié !


Moi : Daphné et moi allons vous aider… Ce sera dur mais on va y arriver. Daphné ira à l'hôpital prendre de quoi vous calmer le temps qu'on trouve quoi faire ?


Kimberley : Vous finirez par me calmer tout le temps avec et après ce sera quoi le résultat ? Double addiction parce que je vais finir par en avoir toujours besoin pour combler ce manque.


Moi : … 


Daphné : Tu viens une minute Léo ?


On sort de la chambre.


Daphné : Elle a raison.


Moi : Qu'est-ce que je dois faire ? Je suis fou dans ma tête a actuellement parce que je constate à quel point cet homme a gaspillé cette femme ? C'est méchant, c'est … comment et pourquoi faire cela à quelqu'un qu'on prétend aimer ? Regarde dans quel état elle est ? Comment on gère ça sans qu'elle n'ait plus mal ?


Daphné : J'irai à l'hôpital demain comme tu as dit et je verrai un collègue. On va l'aider, c'est bien pour cela que nous sommes avec elle.




>>> Dehan




Moi : Tu l'as suivi ? Tu sais où reste cet inspecteur ?


Kafu : Oui monsieur.


Si Linus ne parvient pas à fouiller cette maison je vais moi-même le faire et d'ailleurs, je fouillerai ou il faut pour trouver Kimberley.

Pourquoi ? J'en sais rien.

Normalement je l'aurai laissé en bon débarras mais j'ai ce besoin particulier de la retrouver.


Moi : D'accord, on ira là-bas demain alors.


Kafu : Vous pensez vraiment que c'est la chose à faire ?


Moi : Bien sûr que non mais as-tu seulement une autre idée ? Linus ne me sert apparemment à rien parce que jusque là on est au même stade et je ne sais pas par où commencer à chercher. 


Kafu : Et si on le trouve chez lui ?


Moi : On reviendra prochainement.


Kafu : D'accord monsieur.



[ Sonnerie de téléphone ]


Moi ( décrochant ) : Linus ?


Linus : Bonsoir Dehan.


Moi : Bonsoir Linus.


Linus : Comment vas-tu ?


Moi : Épargne moi cela, s'il te plaît.


Linus : Très bien. Qu'y a-t-il chez toi concernant tes affaires ?


Moi : Comment ça ?


Linus : On fait une descente demain chez toi pour fouiller la maison.


Moi : Pourquoi ?


Linus : Comment ça pourquoi ?


Moi : Je veux dire , pourquoi maintenant vu que jusque là tu ne m'as pas fait part de ça.


Linus : La nouvelle me surprend tout autant que toi sinon je t'en aurai informé. C'est apparemment cet inspecteur qui a appelé mon supérieur pour lui dire que ce serait la chose à faire pour trouver plus de preuves. A l'heure qu'il est il est sûr que ton domicile est déjà surveillé.


Moi : Surveillé ? Je n'ai pas eu le temps de retirer en totalité ce qu'il y a.


Linus : Tu ne pourras pas y aller.


Moi : Alors tu vas faire ce qu'il faut pour que personne ne tombe sur cela, tu dois impérativement récupérer cela.


Linus : Je ferai de mon mieux.


Moi : Ne fais pas de ton mieux, fais le simplement.


Linus : …


Moi ( mettant ma main en poche ) : Dis-moi Linus, que contrôle tu finalement ?


Linus : C'est un imprévu que je pensais avoir déjà régler.


Moi : Tu pense plus que tu n'agis, c'est là le problèmes avec toi. Tu as sous estimé un homme qui place ses cartes apparemment.


Linus : Je ferai ce qu'il faut.


Moi : Et tu as intérêt Linus.




>>> Jeanne




Je revenu au Gabon le cœur très lourd, parce que maman a insisté.

J'ai quitté l'Afrique du Sud sans que ce pourquoi j'y suis allée ne soit fait. Je n'ai récolté que des réprimandes de la part de maman quand je suis rentrée avec ses '' je t'avais averti, tu n'aurais pas dû ''.

Je n'aurais pas dû, d'accord mais il le fallait parce que j'avais besoin de voir mon fils. Ce que j'ai vu là-bas c'est un homme fort mais un enfant blessé intérieurement et c'est moi qui l'ai blessé en l'abandonnant. 


Comment dois-je me faire pardonner ?

Jusqu'à quand vais-je devoir subir cela ?

C'est dur franchement, j'ai fait la plus grosse erreur de ma vie en le laissant et je le reconnais bien que ça soit tard.

Ne dit-on pas qu'il n'est jamais assez tard ? 

Il est encore plein de rancune mais je vais y retourner, c'est mon fils et je ferai ce qu'il faut pour qu'il me pardonne. Je compte aussi bien m'excuser auprès de Kimberley pour la façon dont mon fils se comporte avec elle, c'est de ma faute s'il est devenu amère.

C'est une bonne femme, il devrait mieux se comporter avec elle.


Maman était très surprise quand je lui ai dit qu'il est marié, elle ne savait pas tout ça et…


Moi : Arrêt chauffeur, arrêt !!


Il se gare et je paie en descendant rapidement, j'ai cru voir deux personnes que je connais.


Chauffeur : La monnaie madame.


Moi : Gardez.


Je vais vite vers les filles qui sont en train de marcher dans le sens contraire à ma maison.

Ce sont elles, mais que font elles ici ? 


Moi : Reine ? Reine ?


Elles ne m'entendent pas donc je fais signe à quelqu'un plus proche d'elles de les arrêter.

C'est ce qu'il fait en me pointant du doigt et automatiquement, Léa court vers moi.


Léa : Mamie Jeanne.


Reine presse le pas vers nous.


Moi : Oui Princesse… Mais qu'est-ce que vous faites ici ? Reine ?


Reine : Bonjour.


Moi : Ça va ? Vous êtes ici depuis quand ?


Léa : On va acheter une glace, tu viens avec nous ?


Moi : Kimberley est où ( regardant Reine ) ?


Léa : Elle est au travail, elle a dit qu'elle va venir me chercher après.


Moi : Ah mais je suis contente de vous voir. Vous restez dans le coin ?


Reine : Non.


Moi : Vous restez où ? Allons-y, je vais attendre Kimberley en même temps.


Reine : … 


Moi : Tu ne connais pas chez vous ? Vous êtes perdues ? Ce n'est pas grave, donne moi le numéro de Kimberley je vais l'appeler et elle va m'indiquer.


Reine : Elle n'est pas ici.


Moi : Comment ça ? Elle est restée ? Mais vous vivez chez qui ?


Reine : Chez une soeur.


Moi : Ah ( souriant ), allons-y alors.


Reine : ...


Moi : Qu'est-ce qui se passe ?


Pour le meilleur & l...