Chapitre 15 : Edouard LAWSON
Write by Alexa KEAS
e l’homme dont
elle a besoin. Tu vas quitter cette maison, et même ce pays ! Tu vas juste
disparaître pour ne plus jamais revenir dans la vie de ma fille ! Si tu
t’obstines, je me chargerai personnellement de toi ! Maintenant sors et ne
reviens plus jamais !
Boris : Excusez-moi pa…
Edouard d’un ton ferme: Je ne suis pas ton père, ne
m’appelles pas ainsi !
Boris suppliant: J’aime Lydia, je l’aime plus que
ma propre vie et je ne suis plus celui que vous pensez ! Je comprends que vous
cherchez à protéger votre fille mais je vous en prie (me mettant à genou)
accordez-moi le bénéfice du doute. J’ai changé, je…
Edouard : Assez ! Je ne veux pas t’entendre ! Ne
joues pas à ça avec moi ! Sors d’ici et ne reviens plus JAMAIS !
Il me laissa planter là, à genou sans vouloir
m’écouter ! Je ne peux lui en vouloir, il m‘a connu comme étant un voleur, un
bandit…. Qui peut vouloir d’un homme comme moi pour sa fille ? Qui peut me
comprendre ? Qui peut me croire ?
Je me levai et rentrai chez moi à Adidogomé, je n’y
avais pas mis pied depuis la nuit du cambriolage. Je ne voulais pas que mes
sœurs me voient dans l’état dans lequel je suis alors pas question d’aller à
Baguida! Je suis abattu, perdu ! Comment abandonner Lydia et notre enfant? Elle
est l’amour de ma vie, elle est tout pour moi ! Mon Dieu, aides moi !
Arrivé chez moi, je pris la bouteille de Black
Label que je n’avais pas encore entamé. Une fois assis par terre au salon, je
l’ouvris et commençai par boire à la bouteille !
Quelle vie ?! Pourquoi ça arrive maintenant ? Tout
en vidant cette bouteille de Black Label, je me ressassai malgré moi les
souvenirs de cette époque que je croyais pouvoir oublier et effacer !
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Bon on se retrouve dans 3jours pour la suite !lol,
J’imagine déjà vos têtes. Hihihi, allez plus bas !
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****Flash Back****
Les marchandises que nous volions sous la
supervision de mon ancien Boss étaient revendues à des commerçants, nationaux
comme étrangers, des hommes d’affaires ou de simples hommes ou femmes riches du
pays. Pour la conclusion des ventes, deux d’entre nous le suivaient en garde du
corps car ces marchandises étaient des bijoux en or et en diamant. Dans ce
genre de milieu, la trahison est une chose courante, se faire doubler et tuer
aussi, alors chacun de son côté (acheteur et vendeur) prenait ses précautions.
En bon garde du corps, nous étions toujours armés ! Il y avait un client fidèle
de mon Boss qui lui achetait très souvent des bijoux en diamant. Un jour, je
devais lui faire une livraison tout seul. Le rendez-vous avait lieu quelque
part en ville. Je devais le rejoindre dans sa voiture, lui remettre le colis et
prendre l’argent. Une fois sur les lieux, il renonça à prendre le colis et menaça
de livrer mon Boss ainsi que moi et les autres à la police. Il aurait fait ses
propres enquêtes et découvert que nous lui vendions des marchandises volées, il
en aurait même des preuves et souhaitait nous retourner tout ce qu’il avait
acheté auparavant et être remboursé sinon nous allions croupir en prison
disait-il!
En entendant les mots ‘’Police et prison’’, je pris
peur ! Retourner en prison ne faisait pas parti de mes ambitions, qui prendrait
soin de ma famille? Impulsivement, j’ai sorti mon arme pour le menacer. Je me
rappelle mot pour mot ce que j’avais dit ce jour la en pointant mon arme sur
lui.
Moi : Vous allez faire quoi ? Si vous voulez
mourir, dénoncez nous à la police ! Vous ne savez pas ce dont nous sommes
capables ! J’imagine que vous tenez à votre vie alors quand je vais sortir de
cette voiture, vous allez tranquillement démarrer, quitter les lieux et tout
oublier!
Pris de peur ce jour la, il ne dit plus mot et
démarra sa voiture en trombe une fois que j’en étais sortie.
***Fin du flash Back***
Ce qui m’avait pris de le menacer ainsi avec mon
arme, je ne saurais le dire. J’aurais juste pu l’amadouer et quitter les lieux
! Le mot prison m’avait fait perdre mon sang froid, moi qui d’habitude suis
calme. Cet homme, je n’aurais jamais imaginé que ce serait lui le père de
Lydia. Il n’aurait pas pu oublier le jeune homme qui l’avait menacé d’une arme
!
En repensant à tout ceci, le goût du whisky devint
si amer sur ma langue. Je jetai la bouteille qui se brisa contre le mûr au même
moment où ce salaud fit son entrée dans mon salon.
Lui : Tiens tiens, te voilà Boris ! Où étais tu
durant tout ce temps ? J’ignore ce qui te tracasse au point de briser la
bouteille contre le mûr mais je m’en fiche. Où sont les autres ? Je n’ai pas eu
de vos nouvelles depuis mon retour de voyage, leurs téléphones ne passent plus…
Joins-les très vite, j’ai besoin de vous pour un coup.
***Dans la tête de Boris***
Je ne sais pas ce qui me retient de me lever et
d’en coller une à cet homme. C’est à cause de lui si j’en suis la ! Et puis
comment connaissait-il ma maison et comment est-il entré ? Je n’ai surement pas
fermé le portail à mon retour ! Je vais quand même prendre la peine de lui
répondre en gardant mon sang froid.
Moi : Les autres sont morts, ne me demandez pas comment,
je ne le sais pas !
Lui s’écroulant dans le canapé : Comment ça ils
sont morts ? Qu’est ce qui s’est passé ?
Moi d’un ton menaçant : Je viens de vous dire que
je n’en sais RIEN !
Lui : Ok, ce n’est pas grave, avec toi, on trouvera
d’autres qui t’aideront pour …
Sans lui laisser finir sa phrase, je lui dis d’un
ton très menaçant.
Moi : Ce n’est pas grave ? Ce n’est vraiment pas
grave ? Quel genre de personne êtes-vous bon sang ? Vous utilisez des jeunes
pouvant être vos enfants pour faire vos sales besognes et leur mort ne vous dit
rien? Vous allez vous levez, sortir de chez moi et n’y JAMAIS remettre les
pieds. A partir d’aujourd’hui je ne travaille plus pour vous. C’est terminé !
Je pouvais lire la peur dans ses yeux car jamais je
n’avais pu oser lui parler de cette manière. Néanmoins en homme fière, arrogant
et très sur de lui qu’il est, il se leva et une fois au palier de la porte il
se retourna et me lança.
Lui : Tu sais ce qui te reste à faire, tu connais
le prix à payer pour que je te laisse tranquille. Je te donne 7jours à compter
d’aujourd’hui pour réfléchir. Si tu as ce qu’il me faut, tant mieux, sinon je
serai ravie de t’envoyer passer le restant de tes jours en cellule.
***Boris***
Merde, le malheur ne vient jamais seul ! Il faut que
je retrouve Franck, la nuit du cambriolage où il m’avait sauvé et ramené à
Baguida, il n’avait plus fait signe de vie. Il a gardé avec lui les 800millions
que nous avions pu prendre cette nuit avant que tout ne dégénère. Faut que je
le retrouve, avec ma part du butin je pourrais payer cet homme pour qu’il me
foute la paix à jamais. Le plus gros de mes souci est comment me faire accepter
par le père de Lydia, comment me faire pardonner par cet homme?
Aidez moi mon Dieu !