Chapitre 15 : Tout casser pour mieux reconstruire

Write by dude

      Nous sommes à la veille de noël , généralement ce n’est pas une période que j’affectionne les fêtes de fin d’année saoulent soit je suis chez moi soit je suis  chez moi je n’aime pas l’euphorie crée autour de ces événements . A l'école dans les rues partout les gens sont surexcités c'est une période qui me rappelle des moments que je voudrais bien oublier . Kim était devenu distant ces derniers  temps , comme si , il craignait quelque chose. Je ne sais pour quelle raison  je faisais de plus en plus de rêves où il venait me demander en mariage il insiste pour que j’accepte et quand je finissais  par accepter la cérémonie  organisée, sa famille était présente mais pas lui et je ne comprenais pas pourquoi. Le rêve se terminait chaque fois de la même façon chaque fois  devant chez lui , lui devant son portail à me regarder effondrer  au sol  lui demandant pourquoi il avait fait tout cela et pendant que je posais ces questions sa with se mettait à la terrasse lui demander qui avait sonné . Je faisais ce rêve sans comprendre et quand je lui racontais il disait « c’est juste un rêve ma princesse » j’avais consenti à ne pas céder au doute pour le bien de notre couple.

Un après-midi , alors que je sortais du Geant Cecado là ou tout avait commencé j’étais devant le magasin à attendre un taxi quand mon regard s’est posé sur Kim nos regards se sont croisés mais mon attention s’est porté sur la femme derrière lui qui , lui tenait la main et elle , tenait celle d’une petite fille aux cheveux bouclé on dirait un petit garçon . J’étais pétrifiée mon regard perdu dans le sien il me fixait mon cœur s’est emballé la colère est monté je me suis sentie partir. Mon corps s’est étalé sur le sol au milieu de mes cours. C’était le trou noir total.

Quelques heures plus tard à la clinique Chambrier    …

 Je me suis réveillée les yeux dans me brouillard, avec des vêtements qui n’étaient pas les miens. Il devait être 19h30, ma mère était au téléphone je n’entendais pas bien ce qu’elle  «…oui…non …non… bon…   d’accord mon fils si tu peux viens la prendre ….Ne t’en fais pas c’est une grosse crise de colère quand elle n’exprime pas ses émotions … »  mais elle parlait avec qui ? En général quand je fais ce genre de crise c’est ma mère qui est prévenue avec le temps j’ai appris à me maîtriser mais une fois en passant je flanche. Je fais signe à ma mère pour lui signifier que je me suis réveillée.

-          «  Mon bébé ! Ne me fais plus une chose pareille ma pardon kokolwè (pardon) je vais dire quoi a ton père ? hein ? Toi aussi tu t’es encore énervée à pas la peine hien ? tchiiip toi avec tes choses des blancs là il faut arrêter ca. Tu sais que tu es ma seule fille, qui va m’aidé à gérer tes frères hein ? »

 

-          « …ma toi aussi tu aimes paniquer pour rien tu sais déjà que ce n’est pas grave mais comme d’hab tu paniques aka ! »

 

-          «   Attends je vais appeler le médecin de garde. Il m’a dit qu’il te connaissait.

Hmmm bien sur que je sais de qui il s’agit  mon  très cher Marc. Il allait me faire un sermon mes oreilles vont chauffer. Je n’ai même pas finit ma réflexion  que je le vois pousser la porte suivit de ma mère. Il avait un regard dur aaaah les embrouilles.

 

-          «  Mlle je vois que tu veux reprendre les mauvaises manières, on en avait déjà parlé. tu es arrivée inconsciente  heureusement qu’il y avait des gens autour de toi! qu’est ce qui a bien pu te mettre dan un état pareil ? Duda tu te rends comptes des risques que tu prends ? Ta mère était inquiète. A voir comment tu te comportes tu ne savais pas que tu étais enceinte d’un mois déjà sinon tu aurais été plus attentive à ta santé malheureusement tu as fait une fausse couche en faisant cette crise. Je suis désolé Du.. »

-          «  Salut Mr le docteur,  oui j’ai compris pas la peine de profité de la présence de ma mère pour jouer les moralisateurs.  Je ne le savais effectivement pas et c ‘est  sans doute mieux ainsi. Je ne sais pas ce qui s’est passé j’ai juste ressenti une grosse pression au cœur et la tête qui tourne voilà. »

 

-          « hmm ok. Je vais t’examiner »

 

 

-          «  ok. Fais-le vite. Je peux rentrer chez moi quand ? »

 

-          «  En tous cas pas ce soir. » dit-il avec un sourire dans le coin

Ma mère assistait à la scène sur le coté, elle n’a rien dit en apprenant que je venais de perdre  un bébé. Elle m’a regardé désolé  pourtant je ne ressentais rien de particulier j’étais comme sous anesthésie, après avoir fini de m’examiner il est sorti car il avait d’autres patients il promit revenir plus tard. L’attention était portée sur son téléphone, je supposais qu’elle parlait avec son fiancé. Je n’allais pas donner la raison qui m’avait emmené ici   alors j’ai juste dit qu’un client m’avait énervé parce que j’avais décliné ses avances et il s’était mis à me menacer. Mon histoire était passée au près de ma mère ouff ! Je ne voulais non seulement pas en parler mais en plus je faisais tout pour ne pas y penser je m’en voulais d’avoir été aussi vulnérable devant lui, cette homme qui  pendant  6 mois a joué avec moi je voulais juste m’en aller d’ici quelque temps j’avais trop mal. J’étais perdue dans mes pensées quand ma mère se leva pour aller chercher je ne sais quoi à l’extérieur.

 Dans la tête de Duda …

« Elle est donc là ? C’était elle la raison de tous ces rêves. Mais depuis quand me ment-il ?  Je ne peux pas croire que lui aussi finalement soit comme tous les autres. Toutes ses promesses, une femme ne quitte pas son pays, sa famille sans garantis. J’ai préféré lui faire confiance au lieu de croire en mes sens tellement je voulais que  notre relation progresse j’ai pourtant toujours été clean avec lui. J’en ai marre de me faire avoir par ces menteurs. » J’étais là à converser avec moi-même quand mon téléphone se mit à sonner c’était Mr BIUKILA  que me voulait-il encore ? Ne s’était-il pas déjà assez moquer de moi ? J’ai décroché sans dire un mot.

- «Hallo … Ma princesse, tu vas bien ? Tu m’as fait peur toute à l’heure je sais que c’est par ma faute que tu as fait se malaise  Duda  je te demande pardon s’il te plait ne m’en veux pas, je ne savais pas comment te le dire. Tu as cette façon de me prendre au dépourvu… J’avais peur, peur de te dire qu’elle arrivait je ne savais pas comment te le dire. Je veux qu’on … »

- « J’ai fait une fausse couche j’étais enceinte d’un mois. Tu vas pouvoir continuer ta vie parfaite sans aucun remords surtout maintenant  que ta FEMME est là.»

- « Duda… Tu as fait une fausse couche ?  J’ai mal si tu savais, tu ne me l’avais pas dit.   Ma princesse ne dis pas ca je ne savais pas comment te le…. »

J’ai raccroché car j’avais trop mal et je ne voulais pas continuer à l’écouter me mentir. Ma mère qui s’était déplacée revient avec le sourire . Hmmmm elle est chelou cette femme par moment.

-          «  Heuu …  Madame tu souris pourquoi ? »

 

-          «  Regardes qui j’ai trouvé devant la clinique »

 

-          Mes yeux se sont grossis d’un coup Deschannel ! C’est une blague «  … C’est une blague c’est sa ? il fait quoi là ? Genre tu l’s trouvé devant la clinique il passait par hasard. »

 

-          Deschannel  «  Bonsoir Ma Dame. Quel accueil dit donc ! »

 

-          «  Ton impolitesse là  , il est venu exprès pour toi non . »

 

-          «  Qui l’a appelé ? Et puis toi arrête de sourire tu es venu faire quoi ici ? »

 

-          Desch «  Je suis venu te prendre on va sur Pog  demain. Maman est d’accord. Je veux garder un œil sur toi. Et tu ne fais rien d’extra ici les cours reprennent en Janvier. »

 

-          «  Et mon avis ? si je n’en ai pas envie ? »

 

 

-          «  Maman est d’accord » me dit-il avec un sourire de triomphe.

 

-          «  Et tu vas passer la nuit où ?

 

-          « Bah ici avec toi et demain matin on a un avion à prendre. »

 

-          «  ok. »  Dans le fond, j’étais ravis de le savoir là après ce que j’ai vu aujourd’hui il serait préférable que je regarde ailleurs. J’en peux plus.

 

-          «  Bon moi je vous laisse. Je rentre chez moi appelez moi en cas de besoin. Deschannel , elle-même va bien t’expliquer la raison de sa crise de colère . »

 

-          «  Je te raccompagne jusqu’à l’entrée maman ne t’inquiète plus je suis là. »

Je les regarde dépassée ma propre mère soutient l’autre type qui joue les fils et copain parfait. Il est revenu quelques minutes plus tard  me demandant comment je m’étais retrouvée là. Je lui ai raconté la même histoire qu’à ma mère et Marc.  Moi j’ai mes problèmes. Marc était repassé me voir la tête qu’il avait fait quand Deschannel s’était présenté comme étant  mon fiancé me faisait rire intérieurement, je n’ai rien ajouté à ce qu’il lui avait dit. Marc a joué au docteur bienveillant mais son regard transpirait la jalousie c’était marrant. J’ai pensé à bloquer le numéro de Kim et  j’avais prévu passer chez moi avant de partir à Pog mettre ses affaires devant la porte pour qu’il puisse les récupérer derrière moi. J’avais assez  donné !

Le lendemain comme prévu nous avons fait un tour chez moi, ma montagne depuis son arrivée se montrait patient avec moi. J’ai pris des affaires en remarquant que mes courses de la veille avaient été rapportées et rangées et que j’avais une lettre sur le lit que j’ai laissé au même endroit. Kim était donc passé par là, ce qui me rappelle que je lui avais remis un double des clefs. J’ai donc renoncé à mettre ses affaires dehors en plus je n’avais plus le temps. A 10h j’étais à l’aéroport avec ma montagne pour prendre notre vol. Il s’était lancé dans une analyse silencieuse, il ne disait rien, me regardait longuement  comme si il cherchait à comprendre quelque chose. Le voyage s’est passé en silence il me posait la même question chaque fois «  ça va ? » et  je répondais machinalement « oui ». L’arrivée à la maison tout avait été fait pour que je me sente bien et mamie était contente de me revoir et moi aussi d’ailleurs. J’évitais toutes conversations profonde avec Deschannel il l’avait compris donc caque fois que je changeais de sujet ou ne répondais pas à ses questions il n’insistait pas. Mais il redoublait encore plus d’attention en vers ma personne, il était tendre patient tolérant pourtant par fois je faisais exprès pour l’énerver mais rien n’y faisait il avait véritablement changé ou du moins il était entrain de le faire. 

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

Dudaland