Chapitre 16

Write by Sandy's Aby's

 Medelva 


Lui : Heu, pourquoi tu me le demandes ?


Moi(croisant les bras) : Mon chéri, dit moi ce qui se passe, Bonie m'a dit que tu avais quelque chose à me dire.


Lui (frottant son visage avec sa main) : Oh Bonie ! Qu'avait-elle à venir te parler de ça !


Assied toi s'il te plait.


C'est ce que je fais, en décroisant mes bras.


Il prend un bon bol d'air et il expire.


Lui : J'ai voulu d'abord préparer les parents pour qu'ils sachent tout d'abord que j'ai déjà quelqu'un dans ma vie, mon but c'était de les pousser à me proposer de te rencontrer mais ça à mal tourné !


Moi : Les details s'il te plait !


Lui : Maman n'est pas vraiment d'accord !


Moi : C’est-à-dire ?


Lui : Elle veux que j'épouse une Obone.


Moi : Genre une Daysie Obone ?


Lui : Une Fang en quelque sorte.


Moi : Et toi que penses tu ?


Lui : Moi, c'est toi que je veux !


Moi : Ok, j'ai qui comme alliers ?


Lui : Chérie, il n'est pas question d'alliers et d'ennemis.


Moi (insistante) : Qui est de mon côté ?


Lui (soupirant) Papa, Bonie, Jonathan…


Moi : Mais c'est presque gagné !


Lui : sauf que je ne peux pas me marier si mes deux parents ne sont pas d'accords !


Moi (soupirant) : Ok, on fait quoi alors.


Lui : On fléchit les genoux !


Moi : Humm ok, on commence quand ?


Lui : Dès ce soir !


Moi (ironique) : Ok. Donc ma chère belle-mère, qui ne m'a pas encore vu en chair et en os, ne m'apprecie pas ?


Il me regarde en signe de réponse. 


Moi : D'accord !


Lui : Papa veut te voir, même demain si ça te dit !


Moi : On délibère demain ! Ce n'est pas très sûr.


Le lendemain 


Medelva.


Il est treize heures et je suis au lycée avec Barbie, ça fera déjà deux heures qu'on patiente pour nos résultats du baccalauréat.


Les élèves patientent la peur au ventre.


Si on pouvait sonder les cœurs et écouter à travers les murs, on saurait déjà notre sort, mais bref, je trouve que c'est comme si plus on patiente, plus ils prennent tout leur temps tchiup.


Puis le moment tant attendu, arrive.


Le surveillant général s'approche. 


Tous ceux et celles qui étaient assis à même le sol se lèvent et on se rapproche tel un troupeau de bovin.


 Le surveillant cite les noms un par un en commençant par les bacheliers d'offices.


Au fur et à mesure qu'il cite, les cris stridents se font entendre, entrainant une agitation qui ne dit son nom, ce qui a le don de faire increase (augmenter) le suspense et le stress qui se lis depuis le début sur les visages.


Il continue à citer et j'ouvre grand les yeux, Barbie m'appuie l’épaule.


Barbara (le sourire aux lèvres) : Félicitation ma Co !


Je ferme mon visage avec mes mains et lorsque je les enlève, des larmes perles sur mes joues, Barbie me sert dans ses bras.


Je me reprends et essuie les larmes, ce n'est pas encore terminé puisqu’on n'a pas encore écouté celui de Barbie, qui commence un peu à s'inquiéter.


Le surveillant nous informe que nous passons aux admissibles et qu'il ne lira que les cinq premiers, le reste devront lire lors de l'affichage. 


J'essaie de soutenir du mieux que je peux Barbara.


Il reprend la lecture et Dieu merci le deuxième nom est celui de Barbie, qui se plie et pleure à chaudes larmes.


Je l'entraine jusqu'au portail et essaie de la consoler.


Barbie (pleurant) : Pourquoi ça m'arrive ! Admissible !! 


Moi (prenant place près d'elle) : Je ne sais peut-être pas ce que tu ressens mais je sais une chose, tu dois être reconnaissante à Dieu. D'autres ne sont ni admissible ni d'office et ils doivent encore patienter un an de plus pour le refaire. Bénis le Seigneur ! 


Barbie (toujours en larmes) : C'est si facile à dire, Mède !  J'ai tout fait, j’ai intégré un groupe à l'église pour le servir, je n’ai pas forniqué, j’ai étudié comme une malade, j'ai travaillé avec toi, avec les autres, j'ai même jeûné et prié, Mède ! Il voulait quoi de plus pour me le donner d'office !


Moi : Ah Barbie tu penses qu'en te plaignant tu changes quoi ! Tu restes A.D.M.I.S.S.I.B.L.E !  Croix tu ébranler Dieu depuis son trône avec tes plaintes ? Tu devrais être heureuse et te préparer psychologiquement pour la suite, donc voir les points que tu dois rattraper.


C'est une grâce, ne jette pas la faute sur Dieu ma chère. Il est Dieu et il sait ce qui est bon pour toi.


Elle baisse la tête.


 Bah ! Je ne comprends pas les gens !


 La chose est déjà là, pourquoi perdre du temps et accuser Dieu. 


Moi : Allez, lève-toi on va aller regarder les listes je croix qu'il a terminé et qu'il a déjà afficher.


Barbie se lève avec nonchalance comme quelqu'un qui a tous les problèmes du monde sur elle.


On se dirige vers le tableau d'affichage, bondé d'élèves qui cherchent éperdument leurs noms, dans l'espoir qu'ils apparaîssent comme par un coup de baguette magique mais ils ne constatent que la confirmation de leur échec.


 D'autres par contre veulent voir leurs noms, noir sur blanc.


Mon téléphone vibre, je décroche pendant que Barbie cherche son nom.


Maman : Ma fille tu es où ? Nous sommes là devant ton portail !


Moi : Nous ?? 


Maman : Ton père et moi !


Moi : Mais maman, pour quoi faire ?


Maman : Donne-nous les résultats !


Moi (sans enthousiasme) : Je l'ai eu d'office.


Maman qui n'a même pas encore raccroché cris à l'autre bout du fil, la question que je me pose : étaient- ils obligés de venir jusqu' ici ?


Moi : Man ! Maman !


Elle (parlant a son mari) : Jean oo ! ta fille est bachelière d'office ooooooo !


Papa : Je te l'avais dit !!! Mais où-est- elle ?


Je croix qu'elle se rend compte à ce moment précis que jusque-là, elle n'a pas encore raccroché, elle reporte le portable à son oreille.


Maman : Ma fille ton père veut te féliciter où es-tu ?


Moi (dépassé) : Maman on se voit à la maison, dit à papa que je ne suis plus au lycée, attendez-moi à la maison s'il vous plaît.


Maman : Ah ! Eh bèh ! djé tu ma wende oo ( nous on s'en va) on se voit là-bas.


Elle bredouille quelque chose à son mari.


Lui : Mais comment ça on ne peut pas voir sa bachelière ?


Ensuite elle coupe l'appel.


Je me concentre sur Barbie qui a eu un neuf quatre-vingt-seize (9,96), qui, finalement a le sourire jusqu’aux oreilles tchiup.


Moi : Toi vraiment tu me dépasses !


Barbie (boudeuse) : Mais eux aussi ils n’avaient qu’à me donner les zéro virgule quatre (0,4) point-là !


Moi : quoi tu veux avoir dix pile poil (10) ou plus ? 


Barbie (levant les yeux aux ciel) : Merci Seigneur et pardonne moi pour tout à l’heure !


Mon portable vibre à nouveau, c'est Steve.


Je décroche.


Moi : Trésor !


Lui (la voix triste) : Bonjour bébé !


Moi (inquete) : Bonjour mon cœur !


En même temps : Les nouvelles ?


Lui : Euh, toi d’abord !


Moi : Humm ! Ok, Admise d’office et toi ?


Lui : C’est moi, ou j’ai l’impression que tu n’es pas contente ?


Moi : C’est toi, moi je suis en joie [Perdant patience] Bon vas-y dit moi !


Lui (le trémolo dans la voix) : En fait bébé, je n’ai pas eu, je suis vraiment navré !


Je n’en crois pas mes oreilles.


Moi : Bébé... !


Lui (hilare) : Je me paie ta tête mon amour !


Moi (énervée) : Tu sais quoi ?


Lui : Non Bébé, ne dit rien, s’il te plait je sais que tu veux m’insulter, c’est bon Bébé, ne pêche pas, surtout pas à cause de moi.


Moi (machinalement) En tout cas félicitation !


Lui : félicitation à toi aussi. Dis-moi et Barbara ?


Moi : Admissible.


Lui : Ok, félicitation à elle dit lui de ne choisir que les matières où elle a le moins de point.


Moi : en tout cas, elle l’a déjà.


Lui : Ok sache que vous êtes invité chez moi demain pour une petite fête.


Moi : Je dirai à Barbie mais pas tros sûr qu'elle vienne, bisou à toi !


Lui : Bisou mon bébé !


                                         ***


Le lendemain chez les Asseko


Bonie


Depuis ce matin les choses s’activent, tout le monde à la main à la patte, même Roanne est venue nous prêter main forte et aussi une autre jeune dame, Isabelle Angoue, fraîchement arrivé du village hier.


Bon, pour elle je ne sais pas trop pourquoi elle est là mais d’après Papa, elle est là à la demande de Maman.


 Elle dort dans la chambre des visiteurs hors de notre maison, près de là où dors le gardien. Elle a l’air gentil et serviable.


Ya Steve fête son bac et Medelva viendra, en même temps il va la présenter officiellement aux parents.


Je m’occupe de la vaisselle pendant que ya Steve et ya Jonathan sont allés acheter des boissons avec Papa.


Maman est allé avec sa sœur faire les courses.


Chez les Koumba


Medelva


Je me suis levé ce matin avec un mal de crâne terrible, car hier papa à fait le tour du quartier pour informer les gens de ma réussite et il a acheté à boire à tous nos voisins les plus proches.


Donc ce n’est qu’à deux heures que j’ai pu dormir pour essayer d’être un peu en forme  et aller rencontrer ma future belle-famille, fêter notre réussite.


On prie sur le sujet depuis un bon moment.


J’ai pris mon bain fait un beau chignon et je suis en train de choisir ma tenue pour cette aprèm, ensuite j’irai au salon pour un léger maquillage.


Quelques heures plus tard 


Bonie 


La fête bat son plein, quelques condisciples de classe de Ya Steve sont venus faire un tour mais ils ne tarderont pas ils vont retrouver les autres dans les pks paraît-il que là-bas ce sera feu !


Ya Steve les raccompagne ça fait près de trente minutes qu’ils sont là, ils ont vidé  leur boisson.


 Pendant ce temps maman, venait de terminer la cuisson avec mes tantes et isabelle, de tout ce qui restait à faire,.


Elle est allée dans sa chambre se changer, elle tient d’ailleurs que ce soit uniquement la famille qui soit représentée.


Ya Jonathan et deux de nos cousins qui sont venu pour l’occasion sont entrain de papoter. Ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu. 


On va bientôt passer à table, papa vient de faire signe à Roanne d’ouvrir dès que tout le monde est en place, on est tous à la véranda, car maman ne voudrait pas qu’on salisse sa maison.


Ya Steve, lui vient d’entrer accompagné de Medelva, wow ! j’ai eu du mal à la reconnaître et tout le monde a les yeux rivés sur elle, ce qui a le don de la mettre mal à l’aise.


 Je me précipite vers eux et je l’embrasse.


Moi : Bonsoir ma belle ! Que jolie oh ! Et tu parfumes bon !

Elle : Merci ma chérie.

Je l’escorte jusqu’à la véranda ou, elle salut tout le monde et ensuite je l’invite à prendre place sous les regards interrogateurs de mes cousins et tantes.

Roanne : ça va Medelva ?

Medelva : ça va on se maintient par la grâce de Dieu !

Ya Steve : Avant que vous ne la dévoriez du regard, je préfère vous dire que c’est Medelva ma future.

Tata Rebecca, sœur de maman se rapproche pour bien la regarder, puis tante Clarisse à son tour.

Tante Clarisse (s’adressant à Medelva) : A ma fille mbemba nsoan (bienvenue) !

Medelva (sereine) : Euh, Pardon ??

Tante Clarisse :  tu n’es pas fang ?

Ya Steve : Non Tante ! Elle est punu

Tata Rebecca : ékié, bilobe han ! 

Au même moment papa et maman viennent nous rejoindre avec isabelle la villageoise à la véranda.

Bizarrement Madame s’est faite maquiller par maman mais bon ça ne change pas grand-chose. 

Tout compte fait elle n’est pas si mal.

On peut enfin passer à table 

Papa et Maman prennent place en premier lieu, mes tantes et nous ensuite on est tous assis, quand maman demande à ya Steve de venir s’assoir entre elle et la villageoise. Ce qui étonne plus d’un.

Maman : A Steve za tobe va (Steve vient t’assoir ici), c’est toi le bachelier !

Ya Steve se lève et prend une chaise puis il demande à Medelva de le suivre.

Ya Steve demande gentiment à Isabelle de faire un peu de place en avançant sa chaise vers maman, il fait assoir Medelva près de Isabelle et il prend place lui aussi près de Medelva.


Je sens une tension palpable.

                   

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