Chapitre 16 : Plus de peur que de mal.

Write by Benedictaaurellia

Orlane.

Quelques minutes après, je vois ma mère entrer dans le hall et se diriger vers notre dame. Je reste dans mon coin pour voir si elle fera encore une vague. Oh ! Mais je suis bête. Elle va se tenir à carreau. Ma mère et Stella se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Elle ne va pas oser mal lui parler. En la voyant elle comprendra surement qu’elles sont parentées. Je sors de mon coin et me dirige vers maman.

Dès qu’elle me voit, elle me réceptionne dans ses bras. Les larmes que je retenais depuis s’empressent de tomber.

Maman : Chut !! Calme toi perle. Elle ira bien. Ne t’inquiète pas. Tu sais qu’elle est entre de bonnes mains.

Moi : Je sais maman. Mais je ne peux m’empêcher de m’inquiéter. C’est ma sœur. Personne ne me dit rien depuis. Je ne sais pas quoi penser.

Maman : Sois positive et confie toi au Seigneur. Tu as prié pour elle ?

Je secoue la tête en signe de dénégation.

Viens. On va faire une prière pour elle.

A peine nous venons de finir la prière que Tante Stella revient vers nous. Elle salue maman avant de se tourner vers moi.

Stella : Dis-moi, où sont ses parents ? Les as-tu prévenus ?

Moi : Non je n’ai pas leurs contacts. Et il me semble qu’ils ont voyagés.

Stella : Il faut qu’ils soient prévenus. On doit la garder pour quelques jours.

(Voyant ma mine effarée). Ne t’inquiète pas ce n’est rien de grave.

Maman : Je peux avoir leurs contacts avec l’administration de l’école. Je me charge de les joindre. Mais dis-nous, qu’a-t-elle ?

Stella : Elle est sous-alimentée. Elle a fait une crise d’hypo-glycémie. C’est ça qui a déclenché sa perte de connaissance. On lui a fait un prélèvement sanguin pour effectuer des analyses mais je peux déjà vous dire qu’elle a une déficience en sels minéraux. Elle doit surement être aussi anémiée. Comme je l’ai dit, ce n’est rien de grave. Avec un bon suivi et une bonne alimentation, elle devrait s’en tirer. Mais j’aimerais lui faire faire une fibroscopie. Pour cela j’ai besoin de l’aval de ses parents.

Moi : Maman Stella, une fibroscopie ? Tu crains un ulcère ?

Stella : Oui. Comme je l’ai dit elle est sous-alimentée. Je préfère écarter toutes les pistes dangereuses.

Moi : Merci maman Stella.

Stella (me souriant) : Je t’en prie. Je retourne à mes patients. S’il y a du nouveau, n’hésitez pas. On la mise sous sérum glucosé pour la rebooster un peu. Dès que les infirmiers l’installeront dans une chambre, vous pourrez la voir.

Elle s’en va et maman se dirige aussi dehors pour passer des coups de fils.

Je m’approche de la dame à l’accueil.

Elle : Mlle vous désirez quelque chose ?

Moi : Oui. Te parler. J’espère que tu as compris la leçon tout à l’heure.

Elle : Mlle j’ai compris. Ça ne se reproduira plus, vous pouvez me croire.

Moi : Je vais parler à ma tante. Tu n’auras aucune sanction. J’espère qu’à l’avenir tu te tiendras à carreau.

Elle : Merci, Merci beaucoup Mlle.

Je n’ai pas décoléré contre elle. Mais, j’ai pensé à sa famille. Si elle perd son boulot, il sera certainement difficile pour eux de joindre les deux bouts. Je ne veux pas avoir ce poids là sur la conscience. C’est uniquement pour ça que je vais demander à ma tante de laisser tomber.

 

Mélanie.

Je me réveille avec un horrible mal de tête.

J’ouvre lentement les yeux et ne reconnais pas le décor dans lequel je suis. Une odeur de désinfectant règne dans la pièce qui est plongée dans une semi obscurité. Je vois une perfusion à mon bras et je devine être dans un hôpital. Je n’ai pas le souvenir d’être allée à l’hôpital. Que s’est-il passé ?

Je me concentre pour voir quels sont mes derniers souvenirs. Ça me revient alors. Je me dirigeais vers le tableau à l’école quand je me suis sentie tomber. J’ai dû m’évanouir et on m’a conduit ici. Il  faut que je prévienne mes parents. Est-ce que quelqu’un a pensé à le faire ? J’essaye de me relever quand j’entends une voix glaciale dire.

… : N’essaye même pas ce que tu veux faire là.

Si la voix n’était pas glaciale, j’aurai jurée qu’il s’agissait de celle d’Orlane. Mais Orlane a une voix douce. Ce n’est pas comme cette voix qui m’a fait froid dans le dos tout à l’heure.

Je sens la personne se rapprocher de moi et je me recroqueville dans mon coin.

La voix dit-encore.

… : C’est quoi ? Tu as peur ? Tu ne perds rien pour attendre.

 

Alors dites-moi selon vous, à qui appartient cette voix ?

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