Chapitre 17
Write by Bernardin10
Ma vie marche au relenti depuis un bout de temps.
Quand je pense à tout ce qui m'arrive depuis que j'ai aménagé avec Safari, je me pose souvent d'énormes questions.
Mais tout cela ne m'a pas empêché d'accomplir les missions que je m'étais fixé. Prendre bien soin de ma reine et celle de venger ce qu'ils ont fait à safari.
Et en parlant de lui, depuis son transfert à la prison centrale de "MUNZENZE", je n'ai pas eu de ses nouvelles.
— Tu compte rester planter là sans me parler, m'interpelle la personne avec qui je suis assis à table.
Perdu dans mes pensées, j'avais un peu oublier que j'étais à table avec Lea, ma chérie qui m'avais beaucoup manqué.
— J'étais entrain d'admirer ta beauté mente-je, cela fait longtemps qu'on ne s'est pas retrouvé tout le deux lors d'une pause.
— Ce moment fabuleux avec toi m'avait manqué, je suis heureuse d'être à nouveau assis pour écouter tes belles paroles remplis d'amour et de romantisme.
—Ne me flatte pas trop mon coeur, je ne vis que pour te rendre joyeuse.
On passa un bout de temps à discuter, rattraper le temps perdu. Et lorsque le moment de la pause arrive à son terme, je paye nos consommations et nous sortons main dans la main du restaurant en nous dirigeant vers nos salles d'auditoires respectives.
Depuis peu, j'avais les idées embrouillés, l'esprit ailleurs et d'une mauvaise mine, mais avec elle, je suis heureux et je me sens bien à ses côtés.
De retour à la maison, assis sur mon lit, je pensais à la manière dont je vais procédé pour assouvir ma vengeance. Et une seule idée m'ai venue à l'esprit, celle que je trouvais très meilleure.
Et sans pour autant attendre, je prends mon téléphone et je compose un numéro que m'avais remis Safari. "Lui seul pourra t'aider après mon départ" m'avait-il dit.
— Allô bonsoir dis-je à mon interlocuteur au téléphone, vous êtes bien Maombi.
— C'est bien moi répondit-il, et je peux savoir la personne qui me cherche.
— Mon nom est Malipo et c'est Safari qui m'a remis votre numéro, disant que vous êtes la seule personne à contacter.
On passa un bout de temps à discuter. Je lui parlais de ma relation avec Safari, la manière à la quelle il m'a initié au vol, mais aussi mon envie de continuer et grimper les échelons.
— Viens tout de suite au Nganda "M$" conclut-il, nous discuterons mieux.
Après avoir décroché l'appel, je m'habille confortablement pour cette fameuse rencontre. Un pantalon "Jeans" noir, un T-shirt blanc, des souliers "Air 270" blancs et pour couronner le tout, une casquette (Chapeau) sur la tête.
Je ferme la porte derrière moi et marche une trentaine de minutes avant d'arriver à l'endroit dit dans la conversation.
Arriver au pas de la grande porte du Nganda (Débit des boissons), je lance un appel et un jeune homme au fond place son téléphone à l'oreille pour répondre. Grand de taille, beaucoup de cheveux sur la tête, chemise bleue, un pantalon noir, vue sous cet angle, je dirais que son âge varie entre vingts deux à vingts trois ans.
— Bonsoir monsieur dis-je en son encontre, vous êtes bien Maombi.
— Bonsoir jeune homme répondit-il, si je me trompe pas, tu dois être l'ami de Safari que j'ai eu au téléphone. Prenez place mon frère, nous discuterons mieux ainsi.
Après que la serveuse m'ai remis ma consommation, je me mettais à expliquer la raison de ma venue.
— Safari m'a longuement parler de toi et de ton expertise dans ce domaine. J'aimerai aussi faire parti de ton groupe.
— Mais je te préviens mon frère, je ne suis pas un voleur de la rue qui se contente juste des téléphones et des sacs à mains de nos mamans, mon but dans ce métier est dépouiller tous ces patrons qui volent de l'argent, et pour y arriver, je dois les suivre dans leurs maisons.
A l'attente de ces mots, mon coeur se mit à battre rapidement et la peur envahit tout mon être.
J'avais imaginer plusieurs scénarios avec moi dans son équipe, mais celui où nous pénétrons dans une maison, n'était pas dans mon imagination.
Il fallait que je me montre fort pour ce métier si je veux arriver à accomplir mes objectifs et c'est pour cela, je ne pouvais rien laisser paraître.
— Ne t'inquiète pas pour moi, je ferais tout pour arriver à la hauteur et ne pas te décevoir.
— J'y compte beaucoup. Ce métier est plus difficile que celui d'avant. Le courage et la détermination seront des grands atouts.
— Parle moi un peu de comment tu as connu Safari, lui demande-je apres un long moment de silence, et qu'est-ce qui s'est passé lors de votre séparation.
Il prit un moment de silence et sourit un peu, avant de répondre :
— Safari je l'ai connu dans des circonstances similaires aux tiennes, un petit très ambitieux et travailleur, mais les choses ne se sont pas passés comment nous le voulions.
— Je comprends que c'est très difficile pour toi de me raconter. La perte d'un ami proche n'est pas une chose qu'on vit facilement.
Après avoir bu d'un trait mon verre, je quittais cette table en disant au revoir à Maombi. Je me dirigeais vers la piste de danse afin de me trémousser et chasser le stress que j'avais accumulé depuis peu.