CHAPITRE 17
Write by Tony carmen
- Chéri je t'ai cherché partout.( me dit Yann en se plaçant derrière moi, les mains autour de ma taille.)
- Yann tu vois le tableau ? Et bien c'est moi. Charles l'a fait il y a 5 ans.
Charles et lui se font une poignée de main. Et Yann se rapproche très intéressé par le tableau.
- Vous le vendez combien ? ( Demande Yann à Charles.)
- Pour Théodora, il est gratuit.
- Sauf qu'il n'est pas pour elle, mais pour moi.
À la fin de l'exposition, nous rentrons avec un gigantesque tableau de moi gamine et Yann qui me boudait parce que j'avais pris le numéro de Charles. Du coup c'était le silence de mort dans la voiture ; mais est-ce-que j'avais son temps ? Ça m'a fait un bien fou de revoir Charles. Il a été le premier et le seul homme dans ma vie avant Yann. Mais les circonstances de la vie nous ont séparés. Il a été là pour moi à une période bien déterminante de ma vie et même si l'amour n'y est plus, je ne l'oublierai jamais.
Dring!!! Je viens de recevoir un message : <<ÇA M'A FAIT DU BIEN DE TE REVOIR. DOMMAGE QUE TU N'ETAIS PAS SEULE. CHARLES >>
À peine je termine de le lire, et que je veux y répondre, Yann m'arrache le téléphone des main.
- Eh !! ( Je proteste mais il ignore et continue à lire mon message. Une fois terminé, il balance mon téléphone hors de la voiture ce qui me fait pousser un cri d'effroi.) Tu es fou ? Ça fait à peine un mois que je l'ai, il m'a coûté les yeux de la tête !!!!
Il m'ignore royalement et continue de rouler jusqu'au parking de son immeuble où il gare la voiture et condamne les vitres et les portières pour nous garder à l'intérieur. Il me tira vers lui et me met à califourchon sur lui.
- Cette relation a démarré trop facilement. On a pas pensé au règlement intérieur.
- Hein!!! Ça va me rendre mon téléphone ?
- Tais-toi Bree s'il te plaît.
- Je t'écoute monsieur le PDG de la relation Bree-Yann.
- C'est pas un jeu, je suis on ne peux plus sérieux. 1: Pas de scène de jalousie stupide.
- Humm...
- C'est compris ?
- J'ai compris. C'est tout ?
- 2: pas de prise de tête, je supporte pas ça.
- ok...
- Et le plus important, la fidélité. Je veux, non plutôt j'exige d'avoir l'exclusivité sur tout... (En Désignant tout entièrement avec ses yeux et sa main.)
Il m'embrasse langoureusement et ses mains commencent à faire l'exploration de mon corps. Au moment où cette dernière passe sous ma robe pour retirer mon slip, je retiens sa main et interromp le baiser avant de perdre le contrôle.
- Attends...
- Quoi ? (En cherchant de nouveau ma bouche).
- Les règles ne peuvent pas être à sens unique, ça ne se passe pas comme ça.
- Ah bon ? Qu'attends-tu de moi ?
- l'exclusivité sur laquelle tu t'appuis, elle ne peux pas et ne dois pas être à sens unique. Je suis entièrement à toi si tu es entièrement à moi. Ça passe ou sa casse.
- Et... Attends... (Alors qu'il voulait m'embrasser de nouveau) Tu dois mettre du tiens dans la relation, que ça ne soit pas juste pour me faire plaisir...
Il me fait un smack comme pour me couper la parole.
- Je ne fais jamais les choses uniquement pour le plaisir des autres. Personne ne me contraint à rien. On est bien d'accord ?
- Ok.
- Maintenant que nous sommes d'accord sur les attentes de chacun, C'est le moment de tout sceller.
Bien sûr, pour Yann, le sceller c'est en faisant l'amour. En un rien de temps, le léger tissu de mon slip est réduit en pièce et Yann s'introduit tendrement en moi. Nous restons immobile quelques instants comme pour savourer la sensation de nos deux corps entremelés. Alors c'est lentement, très lentement, Mais alors très très lentement que nous rythmons la danse de amants. The goût of Ça ! C'est un mélange de frustration de ne pas pouvoir aller plus vite, et aussi de la volupté que celà procure. C'est tellement bon que je ne sens pas vraiment la douleur du suçon qu'il me fait au cou. Quand enfin nous atteignons l'orgasme, nous restons collés une dizaine de minutes à reprendre notre souffle. Pour sceller un contrat, nous l'avons vraiment sceller.
- Qu'est-ce-que je vais bien faire de toi ma bree ?(en me tenant le visage entre ses mains)
Nous nous nettoyons et sortons de la voiture. C'est tout épuisés que nous regagnons son appartement ; du moins en ce qui me concerne. Nous nous douchons sagement ensemble et c'est comme un sac de macabo que je tombe sur le lit toute nue après m'être séchée. Je me suis couchée sur le ventre et Yann vient se coucher sur moi en m'écartant les jambes pour s'introduire en moi.
- Si tu voulais me provoquer en dormant comme ça, tu as réussi. (Après s'être logé entièrement en moi et malgré la fatigue, je pousse des gémissements.)
- Je suis épuisée Yann. Laisses moi...
- aaa... Tu es trop bonne. C'est trop tard ma beauté. Fallait pas m'aguicher avec ta belle paire de fesses en l'air qui me rend fou.
Déjà entrain de me chevaucher, et se même corps qui se disait fatigué se retrouve en levrette pendant que nous atteignons l'orgasme et retombons sur le lit épuisés.
- C'est bon, je suis vidée.
- paresseuse. Moi je le referais toute la nuit sans difficulté. Tellement tu es bonne. ( en parsemant mon dos de baisers mouillés.) lèves toi, on va à la cuisine, je vais te préparer une infusion au miel dont tu m'en diras des nouvelles.
J'enfile un peignoir et lui un short, nous allons dans la cuisine. Pour ce qui est de délicieux, son infusion l'est. J'achève ma deuxième tasse et je me sens requinquée.
- Alors...
- Une horreur (en vidant ma tasse. Ce qui lui fait rire à pleine dent. C'est beau de le voir ainsi)
- T'es de mauvaise foi poupée. (En me tirant le nez puis me resservant une autre tasse.)
Nous discutons de mon enfance et de la relation compliqué que j'avais avec ma mère, mais nous sommes interrompu par l'interphone. C'est le père de Yann qui est devant sa porte.
- Qu'est-ce-qu'il fait chez moi à presque 22h ?
Il va ouvrir la porte et c'est monsieur Gabriel MBOH en personne qui apparaît. J'ai tout juste envie de me cacher devant son regard surpris. Il salut son fils sans me quitter du regard.
-Mlle Ndjeng, vous êtes une amie de mon fils finalement... ( Je reste bouche bée. J'ai rien à dire de toutes les façons.)
-Vous vous connaissez ? (Demande Yann en me regardant).
- Je me suis personnellement chargé de l'entretien d'embauche de ton... Amie. Vous savez dans quoi vous êtes embarquée Mlle Ndjeng ?
- Ma relation avec Bree ne regarde que Bree et moi, nous nous passerons volontiers de tes commentaires. Ils embarassent ma petite amie.
- Oh ! ( fait son père en me regardant de nouveau. Je n'ai qu'une seule envie, c'est d'aller me réfugier dans la chambre.)
- Euh... Je vais vous laisser discuter... Tranquillement... Bonne nuit monsieur. ( En allant déposer la tasse puis courant dans la chambre.)
-Tu ne devrais pas jouer avec cette jeune femme, elle travaille pour toi bon sang ! (Me dit mon père en grondant)
- Ne parles pas de ce que tu ne sais pas Gabriel. De toutes les façons, tu n'es pas mieux placé pour me donner des conseils en terme de femme.
- Quand vas-tu cesser de me jeter le passé à la figure ?
- Ne te mêles pas de ma vie. Tu es là pourquoi ?
-Tu ne m'offres pas à boire ?
Nous nous dirigeons vers le bar où je lui sert du whisky avec des glaçons.
- Que me vaut l'honneur d'une telle visite ?
- Briana est entrée en contact avec moi.
Je me sens comme électrisé. Cette femme est d'un toupet ! Comment ose t-elle ?
- Elle voulait quoi ?
- C'est pas plus mal, Je peux la manipuler...
- Non je veux pas que tu t'approches de cette femme. C'est une folle.
- Je peux gérer.
- comme tu as géré jusqu'ici. Cette femme est obsédée par toi. Je m'en occupe tout seul. Vaut mieux pas que tu vois de près la chute de ta dulcinée.
- Où est passé mon garçon ?
- C'est bien moi Gabriel. Tu n'as jamais sus qui j'étais, car trop occupé avec ta maîtresse.
Il me fait un regard triste que je choisi d'ignorer et il se lève.
- Merci pour le whisky fiston, j'y vais. ( en me faisant une accolade). Passes une bonne soirée fiston.
- Bonne soirée Gabriel.
Il s'en va et me laisse mélancolique. Ça ne me fait pas plaisir d'être dûr avec mon père. Je l'aime malgré tout mais j'arrive pas à lui pardonner la mort de moment ; je n'arrive pas à lui pardonner destruction de notre famille, je n'arrive pas à lui pardonner sa lâcheté, je n'arrive pas à lui pardonner sa faiblesse après la mort de ma mère. Ça fait beaucoup trop, et depuis le temps j'aurais dû passer l'éponge mais c'est pas facile.
Je suis rentrée dans la chambre retrouver Bree. Je me suis mis tout nu et l'ai élancé de tout mon corps en commençant a la débarrasser de son peignoir.
- Yann... Pas encore... J'ai sommeil (pleurnicharde comme ça lol).
- Je veux juste t'enlancer et dormir en toi stp... Laisses toi faire.