CHAPITRE 17: LA FOLIE DE WILLIAM.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 17: LA FOLIE DE WILLIAM.

 

Comme la dernière fois au restaurant, son regard alla d'Aurore à Christ avant de s'arrêter sur la table où était posée la bouteille et les 2 verres avec du vin à l'intérieur. 

 

« Comment as-tu fait (s'arrêtant en réalisant que Christ était là) je pensais que tu rentrais seulement demain. » Constata Aurore.

 

Il ne répondit rien et se contenta de fixer Christ. Ce dernier vida son verre et se leva. 

 

« Je crois que je ferai mieux de partir. Merci pour cette journée Aurore. »

« (Se levant à son tour) Merci à toi d'être passé me voir. (Lui faisant la bise) Et appelle moi dès que tu arrives. »

« Sans faute. »

 

Elle l'accompagna jusqu'à la porte et la referma derrière lui. 

 

« Je peux savoir ce qui se passe ici Aurore ? » Demanda William à cette dernière.

« (Passant devant lui) Qu'as-tu vu quand tu es entré ? D'ailleurs comment as-tu eu la clé ? »

« Ne détourne pas le sujet, je peux savoir ce que faisait ce type ici ? (Regardant le verre sur la table) En plus, tu bois du vin ? Tu te fous de moi ? »

« J'ai juste pris un verre, on ne va pas faire tout un plat. »

« Tout un plat ? Tu as oublié que tu es enceinte ? »

« (Roulant des yeux) Comment vais-je l'oublier si tu me le rappelles constamment ? »

« Que foutait-il ici ? »

« Il est venu me rendre visite comme tu as pu le constater. »

 « (La regardant de la tête aux pieds) Il vient te rendre visite et tu t'habilles de la sorte pour le recevoir ? »

 

Elle était vêtue exactement de la même façon que le jour où elle lui avait ouvert la porte la toute première fois à son retour de voyage. Sauf qu'aujourd'hui elle n'avait pas de soutien en bas. Elle avait porté cette tenue sans arrière pensée. Elle voulait porter quelque chose dans laquelle elle se sentirait à l'aise et cette robe faisait l'affaire. Le tissu, bien que près du corps, était très souple et elle ne supportait plus les soutiens car ils l'étouffaient. N'ayant pas une forte poitrine, elle n'avait pas vu d'inconvénient. 

 

« (Se regardant) Comment me suis-je habillée ? »

« Tu trouves que c'est décent de t'habiller ainsi devant un homme ? »

« Je me suis toujours vêtue de la sorte devant toi et tu ne t'es jamais plaint alors c'est quoi le souci ? »

« Avec les formes que tu as, tu me poses la question de savoir c'est quoi le souci ? Tu avais l'intention de le séduire ? »

« (Choquée) Tu es malade ? »

« Bah réponds moi, quand tu portes une robe qui te moule le corps sachant que tu as de grosses fesses et que tu viens t'arrêter devant lui sans soutien, c'est quoi le projet ? N'est-ce pas pour le séduire ? »

« (Vexée) Tu me prends pour qui ? »

 

Elle avait déjà la voix cassée et ses yeux commençaient à lui piquer. Elle s'apprêtait à pleurer devant ses propos blessants mais dans une tentative de rébellion elle lui dit. 

 

« Et qu'est-ce que cela peut bien te faire ? »

« Pardon ? »

« Si je veux le séduire, ton problème se situe à quel niveau ? »

« Qu'est-ce que tu dis ? »

« Je dis que c'est mon corps, ce sont mes fesses et mes seins, s'il me plaît de les montrer à Christ, ta part est où dedans ? Je n'ai aucun compte à te rendre. »

« Aurore je ne sais pas si tu as oublié mais je te rappelle que tu es ma femme et je ne permettrai pas»

« (Le coupant) Que tu crois que j'ai besoin de ta permission pour le faire ? Ne me fais pas rire, je suis ta femme de quel côté ? C'est maintenant que tu sais que je suis ta femme ? J'ai passé plus de 10 ans dans la même maison que toi, m'as-tu une seule fois considéré comme ta femme ? Et d'ailleurs n'est-ce pas toi-même qui m'as dit que je pouvais avoir n'importe quel amant que je voulais si j'en avais envie ? Tu viens me parler de quoi aujourd'hui ? Je crois même que j'ai assez perdu du temps comme ça, je vais commencer à suivre ton conseil et commencer même avec Christ puisque je l'ai sous la main. Ta femme, ta femme, n'importe quoi. »

 

Aurore était surprise par sa réaction. Elle ne savait pas d'où lui venait le courage de lui parler de la sorte. Elle ne saurait dire si c'était les hormones, l'alcool ou si elle avait toujours eu ce petit côté rebelle au fond d'elle. Il la regardait avec les yeux à la fois surpris mais aussi injectés de colère, il luttait énormément pour ne pas faire une bêtise actuellement tant il était énervé. Elle lui avait dit tout ça en le regardant dans les yeux avec cet air de défi qu'il ne lui avait jamais connu auparavant. Malgré lui, il remarqua qu'elle était très belle. Son apparence et son caractère lui donnaient un côté sexy et sauvage. Sur un coup de tête, il l'embrassa et se mit à presser son corps contre le sien tout en baladant ses mains entre ses fesses et ses seins qu'il pressa. Bien qu'étant excitée par tout ça, elle ne pouvait pas se permettre de se donner à lui de cette façon après ce qu'il venait de lui dire. C'était au prix d'un grand effort qu'elle réussit à le repousser et le gifler. 

 

« (Tremblante) N'ose plus jamais reposer tes sales pattes sur moi, plus jamais de ta vie. »

 

Elle se retourna et alla s'enfermer dans sa chambre. William était resté debout au salon avec sa main à la joue. Il avait du mal à réaliser qu'Aurore l'avait giflé. La petite Aurore qui, il y avait quelques années, avait du mal à soutenir son regard pendant 1 seconde. Elle avait poussé le courage jusqu'à le gifler et le planter en plein salon. Il sourit malgré tout. C'était une expérience intéressante qu'il venait de vivre. Il aimait beaucoup la tournure que prenaient les choses. Quoi qu'il n'aimait pas que cet imbécile soit aux côtés de sa femme. Il se promit de régler son cas très vite. Mais il restait concentré sur Aurore. S'il continuait à l'attaquer lui, elle allait continuer à se braquer alors il allait la récupérer et c'est elle même qui écarterait cet imbécile. Il rangea les choses qu'elle avait laissées sur la table, il rinça même les verres et la vaisselle sale qui était dans l'évier, déposa le paquet qu'il lui avait apporté et rentra chez lui. Il lui fit un message quand il arriva à la maison mais elle ne répondit pas. Elle avait fini par s'endormir avec un trop plein d'émotions et ne l'avait même pas entendu rentrer. Lorsqu'elle se réveilla le lendemain, elle vit les messages que Christ et William lui avait envoyés. Elle choisit d'ignorer ceux de son mari et répondit à ceux de Christ. En venant au salon, elle se rendit compte que tout avait été nettoyé et qu'il y avait un paquet sur la table. Elle le prit, l'ouvrit et  découvrit une rose rouge bien parfumée. C'était une vraie fleur. Une paire de petites boucles d'oreilles en or avec un petit diamant incrusté, 2 paquets de chocolats blancs et noirs, ses préférés et une carte. Elle la prit et la lut. "La beauté est dans la simplicité et la discrétion. En voyant ces objets à la fois beaux et discrets je n'ai pas pu m'empêcher de penser à toi, belle et discrète . J'espère que tu as passé une belle journée. W. G. R".  Malgré elle, elle se mit à sourire. Elle aimait ses cadeaux. Elle prépara son petit déjeuner avec joie, mit la rose dans un petit bocal qu'elle plaça sur sa table et mit les boucles sur ses oreilles. Elle mangea et alla dans son bureau pour travailler un peu. Elle fit également à manger pour midi, mais il ne vint pas la voir, il ne lui envoya pas non plus de messages. Elle se mit à réfléchir sur son silence toute la journée, elle se demandait si c'était parce qu'elle l'avait giflé ou parlé comme elle l’avait fait qu'il avait décidé de ne pas donner signe de vie. Elle prit son téléphone pour s'excuser pour son comportement. Elle chercha son numéro et lança l'appel avant de raccrocher et poser son téléphone. 

 

« Tu ne peux pas l'appeler Aurore, tu vas lui dire quoi ? Je vais plutôt lui faire un message. (Prenant son téléphone et écrivant) Bonjour William, j'espère que tu vas bien. J'ai vu ton message ce matin car je dormais déjà quand tu l'as envoyé. Tu comptes passer aujourd'hui ? Au fait j'ai vu les cadeaux, merci beaucoup. »

 

Elle lut et relut le message un nombre incalculable de fois avant de finalement le supprimer. Elle déposa son téléphone et retourna travailler dans son bureau. Au début, elle n'arrêtait pas de penser à lui. Mais elle finit par faire un vide dans son esprit pour se concentrer sur son travail au point où elle boucla 2 dossiers. C'est lorsqu'elle finit d'envoyer des mails à sa secrétaire afin que cette dernière les imprime et les remette à leur boss qu'elle entendit sonner. En ouvrant, elle découvrit Will derrière la porte. 

 

« Bonsoir. »

« Bonsoir. »

« (Toujours debout devant la porte les mains en poches ) Je peux rentrer ? »

« (S'écartant) oui. »

 

Il était vêtu d'un polo blanc, une casquette et un bermuda bleu, une mocassin et une montre noire. Il vit la rose posée sur la table et s'assit. 

 

« Je te sers quelque chose à boire ? »

« De l'eau stp. »

 

Elle s'exécuta et vint s'asseoir en face de lui. Il remarqua qu'elle portait les boucles d'oreilles et qu'elles lui allaient parfaitement. 

 

« Je pensais que tu ne viendrais plus aujourd'hui compte tenu de l'heure. »

« J'étais avec Yvan et Yann. Nous avons passé la journée ensemble. »

« D'accord. Ils vont bien ? »

« Oui. Ils vont bien. Ils te saluent d'ailleurs. »

« Ok. »

« Tu as passé une belle journée ? »

«  J'ai beaucoup avancé dans mon travail, je me suis également bien nourrie et reposée quand il le fallait. »

« D'accord. Je tenais à m'excuser pour ce qui s'est passé hier, pour mes propos et mes actes. Je te promets que ça n'arrivera plus. »

« Ok. Je suis également désolée de t'avoir dit ce que j'ai dit et de t'avoir (baissant les yeux) giflé. »

« (Souriant) D'accord. Je l'ai bien mérité. »

« (Souriant faiblement) Pourquoi tu n'as pas utilisé la clé pour rentrer ? »

« Parce que je ne voulais pas te déranger. J'ai bien vu que cela t'a gêné que je l'aie, alors je ne l'ai pas prise. »

« Ça ne m'a pas gêné, j'ai juste été surprise de constater que tu l'avais alors que je ne me souvenais pas de t'avoir donné mon accord pour que tu l'aies. »

« Je ne l'ai pas prise avec de mauvaises intentions ou dans le but d'envahir ton espace. Comme je te le disais la dernière fois, je ne le souhaite pas, mais des choses peuvent arriver dans ton état et tu peux te retrouver dans une situation où tu seras dans l'incapacité de venir m'ouvrir la porte pour que je puisse t'aider. C'est pour prévenir ce genre de situation que je me suis permis de la prendre sans ton accord. Mais si ça te dérange que je puisse avoir accès à chez toi ainsi, je te la rendrai la prochaine fois que je viendrai. »

« Ce n'est pas la peine. Tu l'as maintenant, alors garde là. »

« Ok. Mais si ça peut te rassurer, je l'utiliserai seulement en cas de nécessité. »

« Ok. (Changeant de sujet) Ton voyage s'est bien passé ? Je pensais que tu rentrais normalement aujourd'hui. »

« Oui. Il s'est bien passé. J'ai fini plus tôt que prévu. Je n'ai pas vu l'intérêt de rester encore. (La fixant) Et j'avoue que j'avais envi de te voir. »

 

Elle écarquilla les yeux avant de les baisser. Il sourit en voyant qu'elle était gênée et contente à la fois. Elle se mit à pincer sa lèvre inférieure comme d'habitude pour s' empêcher de sourire. Elle se dit vraiment qu'elle avait la chance d'être noire de peau, dans le cas contraire on aurait vu ses joues rosir. Elle changea aussitôt de sujet pour éviter d'être totalement embarrassée car elle avait déjà du mal à soutenir son regard. 

 

« Tu as déjà mangé ? »

« Non. »

« (Se levant) je vais aller réchauffer la nourriture. »

 

Il se leva à sa suite et vint se poser sur les chaises du comptoir et se mit à la regarder. Elle portait une petite robe en wax sans manches qui attrapait son buste et partait en évasée en bas, elle s'arrêtait avant les genoux. Des sandales plates aux pieds, une montre à son poignet et des boucles d'oreilles. Elle avait relevé ses cheveux en un chignon haut. Elle ne portait pas de maquillage. D'ailleurs elle en portait rarement. Mais il la trouva très belle. Il se faisait une réflexion par rapport à la première fois qu'il l'avait rencontrée. Elle était si jeune. Déjà très belle à cette époque et grande de taille pour son âge, mais elle était très loin de la femme qu'il avait devant ses yeux. Elle avait véritablement bien grandi. Il repensa à ce qu'un de ses amis lui avait dit à la soirée de gala, comme quoi, il avait le chic pour toujours trouver de belles plantes. Et dire que cette plante là, c'était son père qui l'avait trouvée pour lui, il sourit. Aurore se retourna et le surprit assis autour de son comptoir en train de sourire tout en la regardant. 

 

« (Se regardant) Il y a un souci ? »

« Non. »

« Alors pourquoi tu souris ainsi ? »

« Parce que je te trouve très belle et que ces boucles d'oreilles te vont à ravir. »

« (Touchant son oreille émue) Merci ! Et merci aussi pour les cadeaux. Je les ai beaucoup aimés. »

« Je suis ravi de l'entendre. »

« Tu sais, tu n'es pas mal non plus. J'aime bien comment tu es habillé aujourd'hui, ça te va bien. »

« Quoi d'habitude je m'habille mal ? »

« Non. Ce n'est pas ce que je veux dire. Tu es bien dans tout ce que tu portes, mais là ça fait moins sérieux, moins strict et ça te rajeunit. »

« Donc tu dis que je suis un vieux monsieur ? »

« Hein ? Mais non voyons, ce n' est pas ce que je dis. »

« (Riant) Je te fais marcher. J'ai compris ce que tu voulais dire et merci pour le compliment. »

 

Ils changèrent de sujet progressivement avant de manger et se séparer…

 

UN MOIS ET DEMI PLUS TARD.

 

-(Riant à l'autre bout du fil) 

-(Soupirant) Quand tu auras fini de rire préviens moi Wilma. 

-(Riant toujours) Akiiieee ! Non Aurore tu es un vrai cas je le jure. 

-Hum. 

-(Se reprenant) Donc tu dis que tu as constamment envie de faire l'amour quand tu vois William mais tu ne sais pas comment faire pour qu'il te touche c'est ça ? 

-Oui.

-(Riant) Ah. C'est arrivé comment et puis dès que tu le vois tu veux faire l'amour?

-Je t'ai dit que dernièrement on passe beaucoup de temps ensemble non . Même depuis que j'ai repris le boulot c'est toujours lui qui m'y conduit, il me fait sortir à chaque fois. En plus il me dit et fait des choses qui m'embrouillent le cerveau. 

-Du genre ? 

- Par exemple hier quand il était à la maison, il a fait un tour aux toilettes et il est ressorti sans son haut. 

-(Éclatant de rire) 

-Wilma si tu ris encore là je vais raccrocher. 

-(Tentant de se retenir) C'est bon. Maintenant il a donné quoi comme explication à son geste ? 

-Il a dit qu'il a fait un faux mouvement et a mouillé son haut, du coup il l'a installé dans les toilettes pour le sécher et il est resté ainsi tout l'après-midi. J'avais du mal à être concentrée. 

-(Se retenant de rire) 

-(Poursuivant) En plus dernièrement je ne sais pas si c'est dans ma tête ou c'est lui qui le fait sciemment, mais j'ai l'impression qu'il fait toujours tout pour que nos corps se touchent, et que des fois il me caresse avec ses doigts. L'autre jour, on mangeait et il a essuyé la sauce sur le coin de ma bouche avec son doigt lentement avant de le sucer en me regardant dans les yeux et puis des fois j'ai l'impression qu'il fait des allusions sexuelles. Je suis perdue. Pardon Wilma ris bien au lieu de faire des bruits bizarres à mon oreille 

-(Éclatant) Ah Seigneur. Mais tu es atteinte ma petite. (Se reprenant) Tu dis qu'il fait tout ça et il ne fait rien par la suite ? Je veux dire qu'il ne passe pas à l'acte et autre ? 

-Non. Il y a des jours où il me regarde comme s'il allait m'embrasser mais après j'attends et il ne se passe rien. Je ne sais pas ce qui se passe. Je ne sais pas pourquoi il ne me touche pas. 

-Mais dans ce cas, demande-lui de le faire. 

-Jamais. La dernière fois que je l'ai fait, j'ai dû déménager par la suite et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, donc non merci. 

-Maintenant tu comptes faire quoi ? 

- Je ne sais pas. C'est pour ça que je t'appelle. Pour avoir ton conseil. 

-À part le séduire, je n'ai aucune idée qui me vient à l'esprit présentement, et si je te demande de le séduire, tu vas refuser. 

-Hum. 

-Demandons l'avis des filles pour voir. 

-D'accord. Mais c'est toi qui leur expliquera. 

-OK. 

 

Wilma raccrocha et fit un message dans le groupe. "Bonjour les filles, il y a une urgence là, besoin de faire une conférence. Je peux lancer l'appel ?". Elle reçut leur confirmation et fit un appel groupé. Elle leur fit un petit résumé de la situation avant de demander leur avis. 

 

-Dada à Aurore :Donc si je comprends bien, tu veux faire mais tu ne sais comment faire pour emmener Will à te toucher ? 

-Aurore : Oui

-Inès : Mais utilise Christ.

-Aurore: (choquée) Hein? Tu me demandes de coucher avec Christ ? 

-Inès : Mais non voyons, quelle idée ! 

Wilma : Où veux-tu en venir? Car je t'avoue que je ne te suis pas non plus. 

-Inès : Je ne lui demande pas de coucher avec Christ mais de faire croire à William que tu comptes le faire. 

-Dada: Comment ça ? 

-Inès : Nous savons toutes qu'il pète les plombs quand il sait que Christ est dans les parages. Alors quand tu seras avec William, tu lui fais croire que tu donnes rdv à Christ chez toi à une certaine heure, de préférence la nuit. Je sais qu'il ne sera pas tranquille en ayant cette information en tête. Il va soit t'appeler, soit débarquer chez toi. S'il t'appelle, tu laisses sonner. Il va arriver à la maison, entre temps toi tu te prépare, tenue sexy et tout. Si tu peux même faire jouer un film porno à fond pour qu'il écoute ça devant la porte ce sera très bien. 

-Wilma : (Riant) Non toi l'enfant ci, tu es dangereuse oh, Dada tu écoutes les choses comme ça ?? 

-Dada: Moi-même j'ai seulement la bouche ouverte. Je suis dépassée. 

-Wilma : Donc c'est ce que tu fais à l'enfant des gens là-bas hein Inès? 

-Inès : C'est vous qui dormez pour les bêtises. Aurore écoute moi hein. Tu fais comme j'ai dit. 

-Wilma :(Riant) On peut être mauvaise comme ça ? William c'est ton grand frère oh, où tu complotes contre lui comme ça avec sa femme. 

-Inès : Laisses-moi les foutaises Wilma. Quand il m'a fait le coup avec Yvan, il ne savait pas que j'étais sa petite sœur ? 

-Wilma :Han, c'est seulement la vengeance ? Lui il a juste fait pour que tu puisses parler avec Yvan et maintenant tout est ok entre vous non ? 

-Inès : Oui. Moi aussi je fais pour que les choses soient ok. En plus y a Aurore qui est en chaleur là, c'est un vrai problème. Aurore fait comme je t'ai dit. D'ailleurs je vais même t'aider. Tout à l'heure je vais t'envoyer un lien, tu vas télécharger et mettre dans ton ordinateur. Tu seras avec William à partir de quelle heure ? 

-Aurore : Dès 6h30. Il vient me prendre pour me laisser au bureau. 

-Inès : Demain matin je vais t'appeler pour lancer la 1ère partie du plan. Je passerai chez toi après le boulot pour la suite. Si demain 21h au plus tard William ne t'a pas baisé, c'est que je ne suis pas une vraie RETENO. 

-Dada et Wilma (En chœur) Akiiiééé ! 

-Inès : Criez comme vous voulez, je m'en fous. On en reparla après résultat. 

-Elles : Hum. 

 

Elles échangèrent encore un moment avant de raccrocher. Aurore reçut le lien de la vidéo et la téléchargea dans son ordinateur. Elle voulut la visionner et se rendit compte que c'était du porno. Elle l'arrêta et prit un bain avant de se mettre au lit. Les quelques images qu'elle avait regardées envahissaient son esprit l'empêchant ainsi de dormir tant elle était excitée. 

Le lendemain Will vint la chercher, après avoir pris le petit déjeuner ensemble, ils prirent la route de son bureau. Pendant qu'ils étaient en chemin, son téléphone sonna et elle décrocha puis le mit sur haut parleur. 

 

-Allo, bonjour Inès. 

-Bonjour ma belle. Comment vas-tu ? 

-Ça va et toi ? 

-Moi aussi ça va. Dis-moi tu seras chez toi en soirée ? 

-Oui, mais je serai accompagnée. 

-Hum, William encore hein ? Vous 2 là vous avez repris à coucher ensemble et vous faites semblant hein ? 

-(Riant) Tu es bien folle. Je vous ai déjà dit qu'entre votre frère et moi il n'y a rien et si on est tout le temps ensemble c'est à cause de ma condition. 

 

Elle a dit cela en guettant sa réaction et elle vit qu'il avait fait une grimace. 

 

-(Poursuivant) Et pour ta gouverne, je ne serai pas avec lui mais avec Christ. Il m'a dit hier qu'il me rendra visite. 

-Ah ! celui là même je te dis qu'il est amoureux de toi, ça se voit comme le nez au milieu du visage. 

-(Riant) Ne raconte pas des conneries, c'est juste un ami. 

-Un ami qui te regarde comme s'il voulait te dévorer. Je suis prête à parier que s'il en avait l'occasion, il sauterait sur toi pour te faire l'amour. 

 

Eeeuuuurrrrrh ! 

 

« Attention ! »

 

William venait de freiner brusquement et la regardait. 

 

« Qu'est-ce qui te prend de t'arrêter comme ça ? Tu as failli me faire mal. »

 

Il la regarda sans lui répondre avant de reprendre le volant et redémarrer. 

 

-(L'appelant) Aurore? Y a-t-il un problème ? 

-(Regardant William qui était concentré sur la route) Non Inès, ça va. C'était juste un léger souci mais c'est passé. 

-Ah ok. Donc tu disais que tu seras avec Christ ce soir chez toi ? 

-Oui. 

-Hum. Il vient même faire quoi chez toi à pareille heure ? 

-Discuter aka. 

-Discuter de quoi ? Il ne sait pas que tu es une femme mariée ? Il ne faut pas qu'il pense que comme tu habites seule là, que c'est possible pour lui hein. Tu es la femme de mon grand frère donc il doit faire doucement avec toi. 

-Hum. 

- Mais sinon blague à part, l'homme là n'est pas mal hein mince. Quand tu le regardes, tu sens qu'il doit être bien chargé en bas. 

-Inès 

-Ah y a quoi ? Que toi aussi tu ne te l'es pas encore dit ? 

-Non. Je ne pense pas aux choses comme ça. Je t'ai déjà dit que c'est un ami. 

-C'est toi qui le vois comme un ami hein. Sinon lui je suis sûr à 1000% qu'il t'a déjà baisé dans sa tête au moins une demie douzaine de fois. Rien qu'à sa façon de te regarder, on dirait qu'il pense à la façon dont il te ferait l'amour s'il en avait l'occasion. Et je suis sûr que c'est un très bon coup. 

 

Piiiiinnnng ! 

 

-Aïe mais qui klaxonne comme un sauvage comme ça ? 

-(Le regardant) C'est William. 

-Eeehhh. Donc il était là depuis hein ? Toi aussi tu me laisses parler là comme ça même pas m'avertir. J'espère qu'il n'a pas écouté ce que je disais hein. 

-Bonjour Inès ! 

Clic !. 

 

Elle a coupé l'appel. Et a envoyé un message à Aurore. "(Emojis riant aux éclats)partie 1 achevée avec brio. On lance la partie 2 ce soir. Il faut lui dire qu'il n'a pas encore bien klaxonné comme un malade. Le petit cœur va bien l'étranger aujourd'hui. Bonne journée ma belle". 

Elle lut le message et se pinça la lèvre pour ne pas rire. Surtout lorsqu'elle rencontra le visage contrarié de William. 

 

« Inès dit que ses unités sont terminées, c'est pour cela que ça a coupé. »

« Hum. »

« Ah nous sommes déjà arrivés. Je ne me suis même pas rendue compte. Mais tu ne gares pas bien ? »

« Non. Je suis pressé. »

« Ah d'accord. (Ouvrant la portière) Tu passeras me prendre pour le déjeuner ? »

« Non j'ai une réunion. »

« Je vois. (Descendant et refermant la portière ) Bonne journée al.. »

 

Sa phrase resta en suspens car il avait déjà démarré. Après la surprise, elle se mit à rire de son comportement avant d'aller faire son travail. À la pause, elle vit Danielle et déjeuna avec elle. Elle profita également à lui raconter la scène du matin et les 2 se mirent à rire avant de se séparer. Elle partit du boulot plus tôt et fit un message à William pour lui dire que ce n'était pas la peine de passer la chercher car quelqu'un était venu la récupérer et l'avait déjà déposée à la maison. En fin d'après-midi, Inès vint la trouver et lui apporta des huiles essentielles parfumées pour prendre un bain. Elle profita aussi à lui choisir les sous-vêtements qu'elle devait porter. À la fin elle choisit finalement de ne mettre que sa serviette car si elle était trop préparée, il pourrait se douter que c'était un coup monté. Elle lui attacha quand même ses longues tresses en un chignon pour dégager son visage et profita à structurer son regard en lui épilant les sourcils. Elle lui donna un gloss à lèvre et lui dit de le mettre après sa douche. Il était 19h moins quand William commença à l'appeler. Inès regarda le téléphone en souriant. 

 

« Ne décroches pas hein. Il va débarquer ici. D'ailleurs je m'en vais déjà. Viens fermer la porte et prends ton bain. Après le 3e appel, tu lui feras un message dans lequel tu lui diras que tu le rappelleras demain car ce soir t'es occupée. Quand tu l'entendras derrière la porte, tu appuies play sur l'ordinateur et tu t'assois l'air de rien. »

« D'accord. Et merci. »

« De rien. Tu me donneras de nouvelles plus tard. »

 

Elles se firent la bise avant de se séparer. Aurore alla prendre son bain comme prévu et au bout du 3e appel, elle envoya un message à William. Celui-ci était en route pour chez elle lorsqu'il le reçut. Il l'ouvrit et après l'avoir lu, son sang ne fit qu'un tour et il accéléra pour vite arriver chez elle. Il avait été déconcentré toute la journée en repensant à ce qu'avait dit sa sœur au téléphone. Il était déjà sur les nerfs toute la matinée et quand il reçut son message la journée l'informant qu'elle était rentrée à la maison par le canal de quelqu'un d'autre, sa colère augmenta. Il avait voulu se rendre directement chez elle mais il était en pleine réunion et avait une autre tout aussi importante juste après qui s'était éternisée. Il l'avait appelée à l'issue de celle-ci et elle ne lui répondait pas et maintenant il recevait ce message ? C'était la goutte de trop. 

 

« (Rire nerveux) La fille là veut jouer avec moi, je jure. Je vais le tuer de mes propres mains ce soir. »

 

Il arriva et se gara avant de courir s'engouffrer dans l'ascenseur. Lorsqu'il arriva devant la porte et s'apprêta à cogner, il entendit des bruits bizarres venant de l'intérieur. En prêtant bien attention, il se rendit compte que c'était des gémissements. Son cœur se comprima dans sa poitrine. 

 

« Non elle n'a pas Osé. »

 

Il introduisit la clé dans la serrure et ouvrit la porte avant de rentrer précipitamment et la claquer derrière lui. 

 

« (Hurlant) Aurore? »

 

Elle leva les yeux et le regarda faussement surprise. 

 

« Il est où ce fils de pute ? (Le cherchant dans la maison en vain avant de revenir la trouver au salon) Où est-il ? »

« (Elle avait mis la vidéo en pause) Je peux savoir ce qui te prend ? »

« C'est à toi de me dire ce qui te prend ? Comment peux-tu faire une chose pareille ? D'ailleurs (cherchant à nouveau) où est-il ? »

« De qui est-ce que tu me parles ? Je suis toute seule ici ? »

« Comment ça ? Je t'ai entendu ce matin tu disais que cet imbécile devait passer ici ce soir. »

« Comme tu peux le constater, il n'est pas venu. »

« (Confus) Pourquoi donc tu ne répondais pas à mes appels et que signifie le message que tu m'as envoyé me disant que tu ne pouvais pas me répondre parce que tu étais occupée ? »

« Parce que c'était le cas. »

« Et je peux savoir ce qui t'occupais ? »

« Je prenais un bain comme tu peux le constater. »

« (Réalisant qu'elle était encore mouillée et n'avait que la serviette) Et, et les gémissements alors, j'ai bien écouté les gémissements lorsque j'étais devant ta porte, je n'ai pas rêvé. »

 

Elle appuya sur play après avoir légèrement diminué le volume. Et des gémissements de femmes remplirent toute la maison. Il écarquilla les yeux et la bouche en même temps mais aucun son ne sortit. Il réalisa le ridicule de sa réaction et ne sut quoi dire. Aurore luttait énormément pour ne pas rire face à lui. Il se tenait debout devant elle en sueur plein de confusion et se grattait la tête. 

 

« Je te sers quelque chose à boire ? »

« Oui stp. Quelque chose de fort. »

 

Elle alla lui servir un verre de whisky et ce faisant, elle se mit à rire sous cape. C'était tellement drôle de le voir ainsi. Toutefois lorsqu'elle revint lui donner son verre, elle s'efforça à être sérieuse. 

 

« (Prenant) Merci. »

« Tu comptes rester debout ? (S'asseyant en même temps) Je peux savoir ce que tu imaginais en venant ici ? »

« Je pensais que tu étais avec Christ et que vous faisiez des choses. »

« Quelles choses? »

 

Il ne répondit pas, il ne pouvait pas lui dire tout ce qui lui était passé par la tête. Des scènes obscènes qu'il s'imaginait. Il préféra garder le silence. Seulement comme personne ne parlait, les sons du film provenant de l'ordinateur posé sur la table leur parvenaient clairement. Et on entendait les "Huuum ! oh yes! Fuck me! Oh Fuck, yes yes, oh". Il regarda l'ordinateur avant de lever les yeux sur elle, elle en fit de même. Ils se fixèrent pendant un moment et en un rien de temps l'atmosphère s'électrisa . Elle put lire dans son regard qu'il avait envi d'elle tout autant qu'elle. 

 

« (Se levant) Je vais me changer pour mettre quelque chose de décent. »

 

Elle passa devant lui en frôlant son genou, il la stoppa en encerclant sa jambe avec sa main et se mit à lui caresser la cuisse avec son autre main sans pour autant la regarder. 

 

« (Fermant les yeux avec une voix faible) Qu'est-ce que tu fais William ? »

 

Il ne lui répondit pas et remonta sa main jusqu'à son entrejambe et effleura son sexe. Elle poussa un léger gémissement qui l'encouragea à la retourner pour qu'elle soit face à lui. Il attrapa ses fesses avec ses mains avant de les malaxer sous la serviette. 

 

« William ! »

 

Sa voix sonnait à ses oreilles plus comme une invitation à aller plus loin qu'autre chose. Il passa une de ses mains sur son sexe et le titilla avant d'essayer d'introduire son doigt à l'intérieur. Ce dernier y entra sans soucis. Elle était bien humide et très chaude. Il se leva et tira sur sa serviette pour la faire tomber. Une fois debout, il croisa son regard plein de désir et l'embrassa. Ce faisant, il déboutonna sa chemise et elle tira sur sa ceinture pour l'ôter. Lorsqu'il fut débarrassé de ses vêtements, il la souleva et l'allongea sur le canapé avant de se mettre au-dessus d'elle. C'est en la regardant dans les yeux qu'il s'inséra en elle. Elle soupira d'aise lorsqu'elle le reçut. Une fois au fond, il s'activa et se mit à tourner les reins. Leurs gémissements mêlés à ceux du film envahissaient toute la pièce(…)

 

Il était près de 23h lorsqu'il jouit en elle pour la 3ième fois. Comme la première fois, elle avait eu des orgasmes répétés et avait eu l'occasion d'atteindre le pic à 2 reprises relâchant ainsi son précieux liquide. Il sortit d'elle et se mit sur le côté. Avant de la resserrer sur sa poitrine. Elle ferma les yeux pour apprécier ce moment. Elle se sentait tellement bien là dans ses bras mais elle se souvint que la première fois c'était aussi le cas et elle avait fini avec le cœur meurtri. Alors elle se redressa et prit sa serviette qui était au sol pour la porter avant de lui dire. 

 

« N'oublie pas de fermer la porte en partant. »

« (Choqué) Pardon ? »

« Je te demande de fermer la porte lorsque tu partiras chez toi. (Regardant la montre au mur) D'ailleurs tu ferais mieux de partir maintenant car il se fait tard. »

« Tu es sérieuse là ? Après ce qu'on vient de faire ? »

« On a assouvi un désir purement sexuel. Cela ne signifie absolument rien et ne change rien à notre situation. Qu'il n'y ait donc pas de méprise entre nous. Maintenant rentre chez toi et bonne nuit. »

 

Elle quitta la pièce et alla s'enfermer dans sa chambre. Elle se demandait où elle avait eu la force de lui dire de telles choses. Elle attendit un moment avant d'entendre la porte du salon se fermer, signe qu'il était parti. Elle alla prendre une douche avant de venir se mettre au lit. Elle prit son téléphone et fit un message dans le groupe. "On l'a fait, mais je suis trop fatiguée actuellement pour dire quoi que ce soit. Bonne nuit à vous et à demain." Elle l'envoya et le posa sur la table près du lit et ne tarda pas à s'endormir. 

 

William ne revenait pas de ce qui s'était passé après leur intimité. Ça le choquait tellement qu'il était resté un bon moment dans sa voiture avant de démarrer. Il réfléchissait à la scène. Il n'avait pas rêvé, elle s'était bien donnée à lui avec la même intensité que la première fois. Il l'avait senti. Elle s'était complètement abandonnée entre ses mains. Comment pouvait-elle alors juste après lui dire que ça ne représentait rien pour elle et qu'il s'agissait juste d'assouvir un désir purement sexuel avant de le chasser comme un malpropre? Malgré lui cela le toucha et c'est contrarié et vexé qu'il rentra chez lui…



 

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