Chapitre 17 : OUI!!
Write by dude
Nous étions toujours dans cette chambre somptueuse j’avais les genoux qui tremblaient tellement l’émotion était à son comble. Deschannel avait son regard attendrissant sur moi qui en plus, me faisait de l’effet. Je savais que je dirais oui au moment ou j’ai vu les pétales de roses à l’entrée de la chambre mais je voulais un peu le faire languir c’était comme une petite revanche sur tout ce qu’il avait fait. Mais il n’avait pas blagué hein ! Entre les montres rolex à sorties la soirée la demande et j’en passe en plus de mes sentiments qui n’ont jamais cessé de vivre moi, comment lui dire NON ? qui est fou ?
Plus l’attente est longue plus la réponse espérée aura de l’effet. Alors…
- « Deschannel tu es fou, tu as fait tout ca pour moi ? Snif tu n’étais pas obligé, ne te sens pas obliger de me refaire cette demande et surtout de cette façon mon Dieu quelle folie ! »
- « Duda il y a 3 ans j’étais pauvre sans emploi ma demande était sincère mais manquait de certitude, de conviction, de réalisme, de sagesse et de moyens aujourd’hui les choses sont différentes, I’m ready for fight for you. »
- « Desch… »
- « Duda pardon je risque de faire un infarctus si tu ne me réponds pas oui d’abord tu n’as pas le choix, si tu ne dis pas oui aujourd’hui tu le diras demain, ou après demain, ou la semaine prochaine bref tu n’as pas le choix. Alors …. ? »
Je suis restée silencieuse de longue minute bien sur que j’allais dire oui mais je voulais faire durer le faux suspens là.
- « Je n’ai jamais arrêté de t’aimer si non je ne serais pas là. J’ai encore beaucoup de peurs mais Oui je le veux de tout mon cœur. »
Ses yeux s’étaient remplis de larme Putain !!! il était beau mon homme. Je me devais d’essayer car mes dernières relations étaient un ensemble d’échec entre les mensonges et les déceptions j’en avais pas mal accumulé. Donc oui je vais essayer avec ma montage et j’y crois maintenant.
- « Alors laisses moi te mettre ta bague madame Binga. Et celle là crois moi tu ne me la rendras pas. Mets toi dans la tête désormais que tu es mienne et tu décideras de tout pour le mariage tout ce que je veux c’est de t’avoir à mes cotés. »
- « D’accord mon amour »
Il s’est redressé face à moi et là, il m’a embrassé. C’était beau, il m’avait manqué les larmes coulaient je venais de retrouver MON HOMME à MOI le SEUL qui malgré le temps était toujours dans ma tête et mon cœur. Je venais de guérir de tous les maux que j’ai trainés ces dernières années, je me sentais à MA place enfin.
Le Baiser était long la température dans la pièce avait augmenté dans la pièce. J’étais comme transportée. Sur le moment j’avais envie de lui envie de le sentir en moi envie, envie et encore envie. Et il se montrait entreprenant Desch m’avait soulevé pour me déposer assise délicatement sur le coté du lit en se mettant à genoux en face de moi (aie aie aie je l’avoue à ce stade de la compétition ma culotte était noyée) c’était trop pour mon si petit corps. Nos corps étaient bouillants de désir, nos souffles haletants, les respirations saccadées et nos rythmes cardiaques emballés ha oui nous allions céder à la pression de la passion…. Mais voilà, au moment ou je pensais que nous allions vraiment céder je me suis bloquée sans comprendre comment.
Desch en face me sourit en disant :
- « Pas ce soir ma douce, pas comme ca je veux qu’on prenne notre temps et même si tu le veux autant que moi mais tu n’es pas prête et je peux le comprendre. »
- « Tu as sens doute raison. C’est vrai »
- « Il y a des choses que tu ne m’as pas encore dite enfaite Duda tu ne t’es pas encore ouverte à moi. Je ne veux pas t’y forcer mon amour, mais c’est quelque chose de nécessaire pour notre bien commun. Grace à cela, je pourrais mieux te comprendre sur certaines choses qui n’étaient pas forcement le cas avant. »
- « Je pense effectivement que je devrais m’ouvrir à toi. Mais la peur me paralyse, c’est comme un mur entre nous. C’est vrai que je t’aime toujours et que je n’ai pas arrêté d’être d’amoureuse de toi. J’ai essayé de t’oublier mais je n’y arrivais pas alors la solution que j’avais trouvé c’était d’enfuir en moi tous ces sentiments parce que j’avais beaucoup trop souffert »
- « J’ai besoin que tu me parle chérie, je veux t’écouter c’est une façon de te débarrasser de ses maux que tu as porté tout ce temps. Hey Please babe »
- « C’était dur sans toi tu sais… »
Je m’étais lancée dans le récit de toutes ces choses qui m’ont blaisé dans le passé en passant par ces histoires que vous connaissez déjà Frédérique, Marc, Kim, ses cousins qui se foutaient de moi chaque fois qu’ils le pouvaient mes problèmes de santé et pour finir comment je m’étais retrouvée à l’hôpital. Je pleurais en même temps je lui balançais les reproches je suis passée par tous les états colère, tristesse, frustration plus je parlais plus je me sentais mieux les mots sortaient sans que je ne les contrôle j’avais besoin de sortir toutes ces choses de moi, de mon cœur, de mon être. A la fin j’étais lessivée, épuisée, je voulais juste en finir. Pendant mon récit je remarquais l’attitude de Desch par moment je sentais son regard s’obscurcir de colère tantôt je lisais de la douleur, du regret mai je me devais de continuer jusqu’à la fin ce que je fis avec beaucoup de peine.
….Dans la tête de Deschannel….
« Merde !!! je n’en revenais pas, si je m’attendais à entendre des choses pareilles. Elle en avait bavé par ma faute mon cœur s’est serré quand elle m’a parlé de son avortement et des moments difficiles qui ont suivi c’était de ma faute. J’avais mal et la jalousie me portait ces hommes avaient fait du mal à la femme que j’aimais et que je continue d’aimer, mes cousins également avaient joué leurs partions de vrais salops je règlerais leur cas car depuis un moment je supporte de moins en moins leur hypocrisie la voir dans état pareil en me relatant toutes ces histoires prouvent bien qu’elle avait beaucoup de peine à l’intérieur et je voulais qu’elle s’en décharge définitivement en m’en parlant sans filtre ce qu’elle fit. Putain que je m’en voulais je l’avais presque détruite avec mes conneries et ceux qui m’ont précédé ont été plus ignobles les uns que les autres quand je repense au connard qui l’a mis enceinte et l’a jeté après celui là si je croise un jour je ne suis pas certain de me contrôler. Mais le plus important désormais était que je ne la lâcherais plus. Plus personne ne lui fera de mal.
- « Hey mon amour, arrête de pleurer s’il te plait je suis là maintenant et je vais veiller sur toi. Tu as assez souffert, je m’engage à cet instant en vers ta personne repose toi sur moi. Je ne te juge pas tu sais, je me rappelle quand on parlait d’enfants tu disais toujours que si tu tombais enceinte tu t’assurerais que les choses se passent bien ce petit être/ Mais si finalement tu es allée contre tes principes que tu avais toujours défendu c’est que les raisons étaient valable et d’après ce que j’ai entendu tu as fait ce que tu pensais mieux pour le bien de chacun je sais que c’était difficile, Je te demande encore pardon de t’avoir tourné le dos c’est de ma faute si tu as traversé toutes ces situations j’ai mis ta vie en danger et je ne me le pardonnerais jamais. J’espère que tu guériras de tout ces maux un jour et je t’accompagnerai sur ce chemin désormais nous sommes deux quoi qu’il puisse se passer. »
- « Snif, merci mais c’est mo même qui me suis foutue là dedans tu n’as pas à t’en vouloir. J’ai accepté ta demande car je veux qu’on essaie à nouveau je veux te donner cette chance. Je veux être heureuse, je veux réapprendre à te faire confiance, je veux faire disparaitre ces douleurs qui m’ont habité pendant longtemps. Je consens à faire des efforts de mon coté, je sais qu’une relation n’est pas faite que de beaux moments je veux pouvoir compter sur toi, me reposer sur toi, t’aimer librement. »
- « Si, c’est de ma faute si je n’avais pas joué le con orgueilleux qui sait ? peut-être que cet enfant tu l’aurais eu avec moi et nous serions une famille actuellement et non entrain de récoler les morceaux pour enfin gouter au bonheur d’être ensemble. »
- « Et puis je ne pouvais pas dire non au risque que tu te pendes, j’ai dit oui pour ton bien hein »
- « La fille là tu fais maintenant la bouche hein !! tu as fini de prendre les chocs avec les cadeaux. Regarde-moi sa tête là-bas. Viens dans mes bras avant que je ne vienne te chercher là où tu te trouves. Il faut qu’on dorme il est 5h du matin. »
- « ha quitte !! tu es nase laisses. On va prendre quand-même une douche avant de se coucher sa nous fera du bien. Je suis épuisée. »
- « Ok allons-y alors. »
Nous avons pris un bon bain chaud en profitant de la baignoire avant d’aller nous jeter dans les draps. C’est dans cette ambiance détendue que nous nous sommes endormis. Je ne savais pas qu’en me couchant j’aurai cette magnifie bague à mon doigt. Je le regardais nos mains avec mon prénom sur la sienne et cette phrase qui m’était adressée sur la mienne. Si on m’avait dit qu’au coucher je serais à nouveau la future femme de Deschannel jamais je ne l’aurai cru au contraire j’allais en rire à gorge déployée. La vie est par fois bizarre c’est au moment ou tu t’y attends le moins qu’elle prend un tournant inattendu. J’étais enfouie sous les draps dans les bras de mon homme ses mains autour de ma taille. Nous n’avions peut-être pas fait l’amour mais nous avons fait quelque chose de nécessaire pour le bien de notre couple et c’était encore mieux que de le faire car je me entais non seulement aimer mais aussi respecter et au centre de son intérêt. Le sexe ne résout rien et ne constitue pas une garantie quand il y a des problèmes à régler ce n’est pas la priorité. Et il m’a prouvé une fois de plus qu’il pouvait faire preuve de sagesse et de lucidité après la soirée qu’on a passé.
- « Ce n’est pas un rêve Duda, ni une blague. N’ai plus peur je suis là et ne compte plus m’en aller. »
- « Merci Desch. Je t’aime »
- « Moi encore plus »
- « Merci de me redonner l’envie d’aimer et d’être aimée. Je me sens beaucoup plus légère j’ai l’impression de m’être déchargée de beaucoup de poids »
- «C’était l’objectif, tu dois pouvoir te sentir bien avec moi peut importe les circonstances nous sommes un couple désormais. Bonne nuit chérie. »
- « Merci mon ours, à toi également. »
- « hmmm, tu me ressors maintenant les noms, tu sans qu’ils n’étaient pas loin hein ! merci Madame Binga »
Nous nous sommes endormis ….