Chapitre 17 : Partir à zéro et repartir en héros avec Jésus pour berger

Write by Anemona

** Adaya **

Je marche depuis je ne sais combien de temps. Le ciel qui tout à l’heure était de couleur noir et dans lequel scintillait mille étoiles commence à se teindre de rouge annonçant la course de l’astre luisant. Combien de temps ai-je marcher ? Une heure, trois, treize ? Qu’en sais-je ? De toute façon je n’ai plus ni but ni destination. Où se trouve ma maison déjà ? Je n’en ai plus aucune idée.

Mes yeux se posent sur une maison inachevée à quelques mètres seulement de moi. Tout d’un coup je ressens une fatigue indicible. Depuis combien de mois ai-je dormis plus de 3 heures en une journée ? Je ne me rappelle pas. J’avance dans la maison et me met dans la pièce que je devine être un futur salon. Je ne peux m’empêcher de me demander pourquoi la construction est arrêter. Les herbes ça et la peuvent en témoigner. Dans un sens cette maison me ressemble, vestige d’un futur qu’on aurais voulu glorieux mais arrêter en pleine course pour je ne sais quelle raison. Je me pose à l’endroit où il y’a le moins d’herbe et regarde le ciel. Je vais certainement mourir ici mais quelle importance ? Je ferme les yeux et laisse ma tête partir en arrière et prendre appui sur un des murs. Avant de plonger dans le sommeil la dernière image qui s’impose à mon esprit c’est celle de Miles. Il faille que même dans la mort mini Blake vienne me hanter. Quelle triste ironie !

 

** Général DONG**

Mes hommes m’ont informé très tôt du démantèlement du réseau de la LA cross. Malheureusement avec l’incendie qui a ravagé le repère du maître de l’organisation beaucoup de leur succursale nous file entre les doigts. Mais ce n’est pas bien grave cela prendra juste encore quelques temps pour les avoir. Je me rends personnellement au lieu du drame. Comment annoncer à ma fille et à la famille d’Adaya qu’elle a certainement péri dans l’incendie. Comment une telle chose a pu se produire ?

Officier : Mon général

Moi : Repos soldat. Alors quels sont les premières conclusions

Officier : Le feu est certainement d’origine criminel. Quant à savoir qui se cache derrière tout cela pour l’instant nous ne sommes pas très avancés

Moi : Ce ne serait pas ce criminel pour masquer sa fuite n’est-ce pas

Officier : vraisemblablement non. Nous avons retrouvé dans la pièce qui était certainement encore jusqu’à hier sa chambre deux corps. L’analyse du médecin légiste confirme que la dentition est celle du criminel Blake

Je retiens mon souffle. Le deuxième corps oh mon Dieu

Moi : Et le deuxième corps

Officier : Justement c’est cela qui est assez étrange. Le deuxième corps est celui d’un bébé. Nous nous demandons encore ce que le corps d’un bébé fait dans un endroit pareil et qui est-ce ?

Carter : Il s’agit de Miles Blake. Officier, général NDONG.

Moi : Vous êtes

Carter : Inspecteur Carter, Interpol. J’étais infiltré dans le réseau et j’étais le bras droit de Blake. Le deuxième corps est celui de son fils

Moi : Son fils ?

Carter : Oui, Blake c’est épris d’une jeune femme du nom d’Adaya. Pas besoin de vous faire un tableau pour que vous compreniez que « l’amour » était à sens unique. Cette fille c’est grâce à elle que nous avons pu démonter ce réseau aussi facilement en à peine 6 mois. Ça faisait plus de 5 ans que nous cherchions une issue comme celle-là. Et justement ce qui m’intrigue c’est que jusque-là le corps de cette jeune femme n’a pas été retrouvé

Moi : Que voulez-vous dire ?

Carter : Option1- Quelqu’un à déclencher le feu et Adaya et tous les autres ont été pris au piège des flammes. La jeune fille essaie de se sauver elle et son fils. Mais vous remarquerez avec moi que le bébé est comme entouré par les bras de son père. N’est-ce pas officier

Officier : Oui monsieur

Moi : Et l’option numéro 2

Carter : Cette jeune fille Adaya viens de bousiller plus de 5 ans de travail minutieux et par la même occasion elle à tuer 100 personnes. Même si l’opinion publique lui pardonne la mort de 99 criminels je crois qu’il y’a très peu de personne qui pardonnerait à une femme et plus encore une mère de tuer son propre enfant. Vous ne croyez pas ?

Moi : Toujours est-il que cela reste de l’ordre de l’hypothèse. Si comme vous le dites cette fille n’était pas là de son plein gré vous n’avez aucun droit de la juger. Et sans vouloir vous vexer vous êtes peut-être en train de profaner la mémoire d’un mort. De plus comme vous l’avez dit cette gamine a réussi en 6 mois un exploit qu’Interpol n’a pas pu en 5 ans. Si j’étais vous je serais reconnaissant au lieu d’être stupidement soupçonneux

Carter : --Souriant—Mais vous n’êtes pas moi et votre intérêt pour cette jeune femme comment dire attise ma curiosité. Sachez que si cette gamine est encore en vie je ne ménagerais aucun effort pour la retrouver et faire paraître la vérité quel qu’elle soit. Croyez-moi si elle est coupable je m’assurerais personnellement qu’elle soit punie pour son crime odieux.

Il se retourne et s’en va et je ne peux m’empêcher de ressentir une grande tristesse. Mon Dieu que dirais-je à sa famille. Je remonte dans mon véhicule mais je suis convaincue par l’esprit de ne pas passer sur la même route qu’à l’aller. Emprunter un autre chemin me fera faire un long détour mais ce n’est pas grave je préfère obéir maintenant que de pleurer et supplier après. Je roule depuis au moins 30 min quand un besoin de faire pipi se ressens. Je gare ma voiture et remarque une maison abandonnée pas trop loin du sentier. Je m’y dirige et fini de me soulager. Je me mets à regarder la maison et constate qu’elle est assez jolie. Pourquoi l’avoir laissé inachevé humm voici le problème dans ce pays. On commence des constructions sans être certain d’avoir les moyens de les achever. Je regarde autour de moi quand je remarque un visage. Au premier abord je crois me tromper et me frotte les yeux. Je me rapproche prudemment et j’en suis convaincue. Une jeune fille dort dans un endroit comme celui-là sous un tel soleil. Au moment où je veux la toucher pour la réveiller je suis saisi par un terrible tremblement. Soudain mon regard s’obscurcit et il y’à comme une guerre autour de moi. Je vois une lutte enflammée. La jeune fille est au centre de cette lutte et un nom résonne au-dedans de moi : Adaya. D’une part je vois des anges lumineux qui la tienne et de l’autre d’autre personne qui la retienne par des chaines. Les anges du côté lumineux commencent à lâcher prise sur la jeune fille qui ne cherche même pas à s’échapper elle semble assoupie et endormie. Mon Dieu à quoi suis-je en train d’assister !

 

** Adaya **

Je marche dans une clairière paisible depuis quelques minutes. Mes habits sont rouge cramoisie. J’entends quelqu’un m’appeler et je me tourne instantanément du côté ouest. Une femme me regarde et me souris d’un air bienveillant. Je me rapproche de la femme et je reconnais le visage de ma mère. Je cours maintenant pour me mettre à son niveau et la femme continue de me sourire.

Moi : Maman ? Maman ? C’est bien toi ?

Femme : Adaya. Comme tu as grandis.

Moi : Maman comment as-tu pu nous abandonner Lara et moi. Comment as-tu pu mourir et nous abandonner ainsi ?

Femme : Parce que nous avons manqué de vigilance et laisser ceux qui ne peuvent lutter contre notre Dieu prendre le contrôle de notre vie. Hum Ada, sur le chemin qui t’attends tu continueras d’apprendre énormément de chose. Mais la plus importante des leçons que tu apprendras commence maintenant avec Jésus. Ada tends lui la main, il est capable de changer la couleur de ton vêtement et de restaurer ta vie.

Moi : Comment pourrais-je ? Pourquoi ?

Ma mère tient ma main et m’entraîne jusqu’au bord d’une falaise.

Femme : Ada, tu peux partir à zéro et repartir en héros mais seulement avec Jésus pour berger. Si aujourd’hui tu décides de lui faire confiance tu quitteras cet endroit remplis de plus que ce que ma présence ou celle de papa n’aurait jamais pu t’apporter. Ada, rappelle-toi, rappelle-toi qui est ton roi.

Ma mère me pousse dans le vide et je la regarde avec horreur. Comment a-t-elle pu ? Je suis attiré au milieu d’un champs de bataille et je remarque deux camps. L’un est constitué d’être tellement lumineux que mes yeux supportent à peine les regarder et le second d’être qui me remplissent de terreur et de crainte. De toute ma vie je n’ai jamais ressenti une telle terreur même au côté de Blake.  Les êtres lumineux tirent sur mon bras et les autres utilisent une chaîne nouée à mon pied. Malgré leur effort ceux qui me tienne le bras lâche peu à peu. Les chaines qui tenaient seulement mon pied commence à m’encercler le reste du corps provoquant de plus en plus de douleur. Je souffre tellement dans mon corps que je me mets à pleurer mais ne parviens pas à me débattre. C’est certainement la fin pour moi, aujourd’hui est le jour de ma mort.

Femme : Non Adaya, aujourd’hui est le jour de ton salut. Souviens toi fille du roi des rois. Rappel toi qui est ton roi !

Un flash monte dans ma mémoire et je me rappelle le rêve d’il y’a plusieurs mois. Au bord du désespoir je crie le nom de cet homme qui m’a donnée la paix et qui m’a promis protection et amour. Jésus, Jésus, JESUS !

Le ciel est transpercé d’une lumière plus éclatante encore que le vêtement le plus blanc que j’ai jamais vu. Un homme ceint d’or s’approche du champ de bataille. Ceux qui tenait mes pieds pousse de grand cri mais continue de me retenir. L’homme s’approche et sa douce voix me remplit de paix, de sérénité et de joie

L’homme : Tu m’as appelé Adaya, qu’attends-tu de moi

Je regarde l’homme complètement hébéter. Mais au fait qu’est ce que j’attends de lui. Le cantique que ma mère entonnait souvent à notre réveille remonte en moi et je réponds à l’homme.

Moi : Même si les océans se déchaînent je les traverserais avec toi. Oui Jésus tu domine les tempêtes et je suis tranquille parce que tu es là. Si ces paroles que ma mère prononçait était vrai, je veux croire que tu es fils de Dieu et que tu es Dieu. Si tu le peux sauves moi

Lui : Si je le peux ! Je te le dis toute autorité m’a été donnée sur la création. Adaya, te rappelle tu de ma dernière il y’a quelque mois

Ceux qui tiennent mes chaînes s’agitent et tirent plus fort. Je crie de toute mes forces.

L’homme : Qui ose perturber la discussion du fils de l’homme. Principauté des ténèbres désire tu être scellé avant ton temps !

Ceux qui tirent sur mes chaînes sont dans l’effroi et relâche leur emprise. Qui est donc cet homme qui commande même à ses ennemis.

L’homme : Je suis l’agneau immolé. Le premier d’entre les morts, le lion de la tribu de Judas. Je suis celui qui est mort par amour pour toi et toute ma création. Je suis celui qui le premier est ressuscité des morts et partage la gloire de notre père et de notre Dieu. Adaya quels étaient mes dernières paroles

Moi : Tu m’as demandé de devenir ton épouse. Tu as dit scelle notre alliance et cherche ma face. Tu m’es précieuse et je t’aime.

L’homme : Tu sais désormais qui je suis et pour que s’accomplissent les paroles de l’écriture tu dois faire librement un choix. En effet « A tout ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu (Jean 1 :12) ». De plus, «Si tu confesse de ta bouche le Seigneur Jésus et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscitées des morts tu seras sauvé (Romain 10 :9) ». Que décide tu fille d’Adam

Moi : Tu as dis que tu remplacerais mon vêtement et que tu me donnerais un nouveau départ. Malgré ma condition tu veux me prendre pour épouse et si tu es qui Lara m’a dit que tu es tu sais tout de ma vie. Alors pourquoi vouloir encore de moi

L’homme : « Parce que tu as du prix à mes yeux, Parce que tu es honoré et que je t’aime, Je donne des hommes à ta place, Et des nations pour ta vie (Esaïe 43 :4) ». De toute éternité je t’ai gravé sur la pomme de ma main et même si tous t’abondonnerais tu restera mon plus précieux joyau.

 

Une émotion vive me noue la gorge et des larmes jaillissent de mes yeux. Au cours de ces derniers mois j’ai tant lutté, lutter pour rester saine d’esprit, lutter pour ne pas encore mourir, lutter encore et toujours.

Moi : Tu connais toute chose. Ma fatigue, mon cœur, mon âme et ma vie en miette. Je te redonne toute chose. Deviens mon époux Jésus et que ma vie à ton nom donne gloire.

L’homme : Parce que tu as cru que le fils de l’homme avait le pouvoir de guérir, protéger et conduire sur les cendres je bâtirais l’un des plus beaux édifices de cette terre. Adaya, tu es désormais à moi. A mon nom seul je donnerais toute la gloire.

De grand cri se font entendre et les chaînes qui me maintenait captive s’effondre. Je suis rempli de joie, de sérénité et de paix. A l’instant, ma robe change de couleur et devient aussi lumineux que le visage de l’homme. Il me prend dans ces bras et je sais désormais que j’ai trouvé ma place, mon refuge et mon salut. Autour de moi des mélodies magnifiques retentissent et une grande nuée d’être danse et se réjouit.

L’homme : Il danse et se réjouisse pour toi Ada. C’est le signe que tu m’appartiens désormais. Fille du roi de la montagne de Sion, épouse de l’agneau, sœur de Christ, ouvre tes yeux je t’enseignerais mes voies.

 

Le paysage autour de moi change encore, je me retrouve dans la prairie de tout à l’heure. Ma mère me sourit et pour la première depuis bien longtemps je ris de mon rire d’enfant. Je cours dans cette prairie libre, Jésus à mes côtés me souriant. Je le sais maintenant : Une autre vie est possible, j’ai un avenir et une espérance.

 

PS : Mes amours et mes loulous. Les vacances sont trop bonnes voilà pourquoi je vous ai classer ici lol. Je promets de me rattraper je vais tout faire pour publier régulièrement afin qu’on entre en 2020 avec une nouvelle histoire. Bisous je vous aime

   
Mon chemin pour deve...