Chapitre 17: Sous l'emprise
Write by ngakomal
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Deux jours plus tôt
~~~~~~~ Au fonds des mers ~~~~~~
Je ne suis pas un homme compliqué pourtant. En tant que maitre des eaux, je ne demande que du respect de tous et de pouvoir faire confiance à d’autres qu’à ma première épouse premier ventre. Je rumine ma colère. Je ne sais sur qui il s’abattra. Je me lève de mon trone de coquillages et me met à faire des cents pas. La nouvelle m’as coupé le souffle. Cette petite si gentille et fragile, cacher si bien son mordant et sous mes yeux. Il semble bien que tout ce passe sous mon nez sans que je n’en sache rien. Même lorsque N’zeu tchoko avait senti le danger, moi roi des eaux, je n’avais pu. Alors que je sens le moindre changement de courant le moindre bateau le moindre corps sur les plages vivant ou pas. Avec tout ceci je n’ai pu constater le départ de cette petite. Elle ne peut avoir pu toute seule maitriser la faculté d’éteindre son énergie spirituelle. Il n’y a aucun doute. Elle s’est faite aidée. Et bon dieu qui lui a formé des jambes !!!....
A ces mots, j’entends ma bien aimé dans ma tête qui me demande de me calmer.
- Comment tu peux me demandé de me calmer dans un moment pareil. Notre fils et futur roi est en cause. Je ne sais pas ce que cette petite manigance. Il est sur qu’il n’en sortira rien de bon. Lui répondis-je dans ma tête.
- Mon roi. Dit –elle de sa voix révérencieuse qui m’hypnotise. Je ne demande pas que tu ne t’inquiète pas mais plus tôt que tu donne l’air de ne pas t’inquiété pour montrer la confiance que tu as en ton fils pour ne pas tomber dans aucun piège. Tu viens juste de crier et tu sais bien l’effet que cela à sur le peuple.
- Femme ! je n’ai pas crié. Je pensais.
- Alors tu as pensée à haute voix. Sort de ta bulle de réflexion et maitrise la situation. Montre-toi fort et ferme.
Je me tourne à ma gauche puis à ma droite et constate l’émoie du conseil. Je ne m’étais pas rendu compte que j’avais parlé. De ces mots transparaissait mon exaspération et je savais que le traitre et complice était dans cette salle. Je le sentais. Je me tourne vers la place de mes deux épouses et fait un signe de tête a chacune. Cela pouvait être interprété comme une demande d’excuse pour mon éclat, mais elle savait que je la remerciais.
- Nous ne savons pas mon roi. Murmura le chef des guerriers de patrouille qui s’était avancé pour répondre à ma question. La seule personne capable de le faire était avec vous au moment des faits.
- Il faut croire qu’il en a un autre sous ces eaux qui le puisse. Bien ! quel est le résultat de votre enquête guerrier.
- Nous avons pu établir que la jeune Douala après son retour de la mer indienne avec sa classe, à passé deux jours de repos chez ses parents dont le père est malade.
- Il souffre de quoi ?
- De vieillesse, Sango Da Sango. A deux cent ans, il tend à s’éteindre.
- Bien sûr j’oubliais. Donc Douala est la première fille de la jeune épouse ?
-
Oui mon roi. Et l'unique
- Est-ce bien celle promise à Sango Njanè.
- Oui mon roi.
- Ok poursuit. Dis-je en allant reprendre place sur mon siège.
- Le jour de son départ, d’après ses amis et camarades rien ne le laissait penser. Car après le nettoyage des corails, elles avaient prévus des fêtes le lendemain et diner de famille. Le plus étrange est que c’est elle qui donnait le ton. Nous avons intercepté le guerrier encore en étude qui l’avait emmené sur la plage et avons vu la jeune fille partir avec un homme. L’obscurité ne mous a pas permis de voir son visage mais son Hora montre qu’il est aussi un être de l’eau.
- Que vous a dis les parents de la fille ?
- Sa mère ici présente. Dit-il en la désignant dans la foule. Nous a appris qu’elle était un peu agitée et ne cessait de s’inquiéter et de poser des questions sur son futur mari.
- Aurait-elle pu être au courant des derniers événements avec le Njanè ?
- C’est possible mon roi. Nous tenons son père informé car nous puisons des informations et des solutions dans la sagesse de son âge.
- Que vous à appris le jeune guerrier ?
- Rien mon roi.
- Pardon ?
- Sa mémoire a été effacé mon roi.
- Que l’on me l’emmène.
Sous cet ordre, le jeune homme qui était en genoux flexion devant moi, s’est levé et est sortit de la pièce. La salle est devenue si calme qu’on se serait cru dans les profondeurs abyssales. Soudain, des reniflements, d’abord très faible et puis, est devenue de plus en plus brouillant. La mère de la jeune fille s’est avancée en pleur et s’est jetée aux pieds du roi. En criant, suppliant et pleurant à la fois.
- Ma fille sniff hahhahah on la enlevé, pardon mon roi. Faut retrouver ma fille sniff. Ma fille est un futur premier ventre des mers. Tu ne peux pas la laisser aux mains de ces hommes. Snif… oooohhhh ma fille oooohhhhh mon seul et unique enfant. Sniff.
Dans ses pleurs un homme que je connaissais comme étant son frère et responsable de la santé des mers, est venu, m’as fait une petite révérence et a pris sa sœur dans ses bras. Le tableau était émouvant. Je ne sais pas ce que je ferrais s’il arrivait quelque chose à mes enfants. Surtout à ma cadette Nageoire. Le guerrier entre et traine avec lui un autre qu’il tient par la nageoire dorsale. Il semble un peu étonné par le comportement de cette belle dame sirène mais n’en fait pas cas.
- Le voici mon roi.
A peine il le lâche que la dame lui tombe dessus à coup de queue.
- Rend moi ma fille. Voleur d’enfant. Si tu voulais ma fille fallait venir demander sa main. Sniff.
D’un regard, son frère la maitrisé. Il a compris que je perdais patience. L’accusé était lui aussi sur le choc.
- Du calme dans la place. Fis-je avec ma voix de santhor et me tourne vers le jeune guerrier amnésique. Regarde-moi dans les yeux. Plonge toi dans mon regard et laisse moi inonder tes pensés. Qu’aucune barrière ne me retienne.
- Snif mon enfant sniff ma fille ohhhh. Continuait de brailler la mère de Douala.
Je me suis connecté au jeune homme et ai implanté son esprit. Il n’avait plus aucun contrôle sur ses pensées. Cette faculté était donnée par les ancêtres lorsque l’on accédait au trône et devait être utilisé avec parcimonie. Car le peuple devait avoir droit à sa liberté de penser et commettre ses actes coupable sans pour autant pouvoir mentir au roi. La partie de son esprit relevant de la nuit du départ de Douala était floue et semblait être provoqué. Celui qui avait voulu lui effacé la mémoire avait pris la démarche de lui enlever la lumière de cet instant. Il lui manquait de pratiques. Je ne pouvais voir les visages mais, je percevais la forme des corps. Je me retire lentement pour ne pas lui causé des revers. Toute chose en ce monde porte son lot de conséquences.
- Je n’ai rien pu voir. Quelqu’un a utilisé ses talents de guérisseurs pour lui effacer la mémoire. Annonçais-je. Gardien ! gardez-le dans les cachots de failles derrière le palais.
- Mais il devrait être bannit. cria l’un des parents présent.
- Le responsable de toute cette machination sera bannit certes, mais nous ne sommes encore sûr du fait que ce soit lui. Un comité sera formé pour trouver le fin mot de cette histoire. La séance est levée.
Ils sortirent et je restai avec mes femmes pour un conseil en interne. Ici je n’entrerais pas dans les détails. Quand je serais avec ma première épouse, elle saura comment me guider. Il faut bien maintenir les apparences !!! Heureusement pour moi qu’elle accepte de jouer le jeu.
~~~~~~~ Madeng- mère de Douala~~~~~~
Mon frère m’a ramené dans ma demeure il y a à peine trente minutes. J’ai fait la mère éplorée au point qu’il décide de me ramener à la maison et de me mettre au lit. Je ne savais pas que jouer la comédie pouvait être aussi épuisant. Je ne sais pas ce qui m’a prise. Je sais juste qu’il ne fallait pas que je reste de marbre. Il me fallait éloigner les soupçons le plus loin possible de moi. Je sais le roi intelligent et je comptais sur la colère pour faire taire la raison. Je voulais qu’il tue ce guerrier ainsi, toutes pistes auraient été détruite. Mais il a fallu que cette Elimbi première ventre intervienne. Je sais que c’est elle !!! Même si je ne sais pas comment elle arrive si bien à contrôler ce rustique de mari. La porte s’ouvre et une servante à queue argentée entre dans la pièce. Elle pose près de ma table de chevet un plateau et des tasses de coquilles vides
- Tu vas bien ma sirène ? ton frère m’a demandé de te faire un thé aux crabes pour te détendre.
- Je ne vais pas bien .. snif pas bien du tout sniff où est ma fille Kana où est ma fille ?? sur ces mots je me tourne sur le côté et lui présente mon dos.
- Tout ira bien. Si elle est partie retrouver son fiancé, c’est de moindre mal. Fit-elle rassurante.
- Ecoute kana, ne m’énerve pas hein. Son fiancée qu’elle le connait où ? et qui lui a donné des gambes si ce n’est le guérisseur du royaume. J’ai peur que des personnes avec de mauvaises intentions ne l’ont utilisé.
- Où encore que ce soit elle qui les ait utilisé. Tu te souviens comment elle posait des questions sur le prince djanè. Et semblait pas contente de son comportement vis-à-vis d’elle ?
- Oui. Mais cela remonte à plus d’un an. Je pensais que son obsession était passée.
- Maitresse, il faut croire que non.
- Snif snif j’espère qu’elle va bien.
Je commence à pleurer de plus belle. Ma servante me caresse le dos et prend congé de moi.
Heureuse qu’elle ait compris le message. Dès qu’elle a franchit le pas de la porte, je me suis levée, me suis versée une tasse et ai bue en savourant mon plaisir. L’idée d’effacer la mémoire de mon acolyte m’est venue la veille des événements. Je ne voulais pas jouer de malchance. J’ai cueillit une algue particulière que je cultive loin du royaume. Il suffit que tu la boives. En fonction de la quantité absorbée et de la requête faite, les enzymes de l’algue sélectionnent les jours ou les personnes à effacer de l’esprit de celle-ci. Alors avant tout autre chose j’ai fait boire cette concoction à mon brave allié. Et comble de chance, cela a pris le partit de m’effacer de son esprit. Tout ce qui se reportait à moi. Nos conversations et autres. Il ne se rappelait de rien. Pendant mon cinéma, j’ai bien pu voir qu’il ne se souvenait pas de moi. Je lui étais totalement inconnue. Cette algue promet. Un sourire satisfait étire mes lèvres et je repose ma coquille vide. Je me rallonge et décide de dormir un peu avant d’aller prendre les nouvelles de mon cher mari.
Je prie pour qu’elle soit bien arrivée et se porte bien. Tant que les choses seront aussi troubles dans les mers ils ne pourront me contacter. Les instructions étaient ; pas de contact avant trois mois et si je dois avoir des nouvelles de ma fille, c’est le prince Djanè qui doit l’avoir donné à son père. Quand j’y pense, j’aurais du donné de cette algue à ma fille. Je ne pensais pas qu’elle serait a ce point réfractaire à mon plan. Je suis foutue si ma fille raconte tout à cet homme. J’espère juste qu’elle ferra preuve d’intelligence.
De nos jours
~~~~~~~ sango njanè … madiba adrian~~~~~~
- Maitre. Dit Biboum en posant un genou au sol.
- Lève toi Biboum… n’en fait pas des tonnes s’il te plait. Dis-je calmement. Il s’exécute et recule de trois pas pour la vue panoramique sur le salon. Qu’y a-t-il de si urgent ?
- Regarde par toi-même.
J’avance et sort de l’habitacle réception et de téléportation. La maison est assez spacieuse et moderne. Et s’étend sur plus de mille mètres carrées. Comme moi, Biboum a mis en place dans son bureau et chez lui, ces sortes de carreaux blancs pour désigner les points spécifiques de téléportation. Sous ces carreaux se trouves des micro-sédiments, de la poudre d’elfes, du sable mélangé à la terre de mers et autres produits de la nature qui donnent vie aux cantiques ancestraux. Le salon est très vaste et décorés avec goût. Les fauteuils de choix et de couleur jonchent le séjour. Venir dans celle maison me donne toujours ce sentiment de vivre en homme des cavernes. Un casanier dans l’âme. La chaleur et l’accueil que dégage cette maison contraste avec le caractère revêche et impersonnel de la mienne.
Je tourne à ma droite et vois cette jeune fille et ce monsieur. Assis à un bout du canapé. Je jette un coup d’œil à Biboum. Celui froid et intimident qui veux dire « que se passe t-il ici ? ». Il se racle la gorge, se passe une main dans les cheveux avant de hausser les épaules comme pour dire « je ne sais pas »
Je recadre mon regard chargé de la même intensité sur les étrangers. Je ne les ai jamais vus de ma vie. Je fouille ma mémoire à la recherche d’un quelconque indice. Rien. Mentalement, je me connecte à Biboum et lui intime l’ordre de me faire voir ce qui s’est passé jusqu’à présent. La particularité de cette technique est que les pensées de la personne me parviennent au fur et à mesure que les faits se déroulent. Ainsi tout est relaté très fidèlement et impossible de mentir. Un autre avantage que me donne mon génie je l’utilise plus sur mes patients car les humains ont la manie de mentir inutilement et contre leur propre intérêt. Biboum ouvre les yeux de surprise. Je le sens plus que je ne le vois, car il se trouve derrière moi et comme nos visiteurs se trouvent sous le jouc de mon regard et de mon aura, je ne veux perdre cette ascendance. Je le relance dans ma tête « il faut que tu accepte et me donne accès à ta mémoire. Fait vite qu’on en finisse j’ai autre chose à faire. ». Il accepte et la partie allant à sa mémoire récente s’ouvre. J’entre et l’image d’une jeune femme se présente à moi. Je la connais. Je la vois dans son bureau en ville. Elle est sa secrétaire. Ils sont dans sa voiture dans un quartier malfamé, il veut cette fille si profondément que je ressens la pression des pulsations de con cœur qui se répercute au mien. Ses émotions me transpercent et cela ressemble un peu à ce que je ressens pour Reine mais en plus intense. Je sors de là. C’est sa vie privée cela ne me regarde en rien.
J’avance et arrête au moment où, BiBoum les à repéré à le suivre à sa sortit du travail. Ils l’ont suivit dans son immeuble et sont venu jusque devant sa porte. A travers ses cameras de surveillances, il les a vus se disputer. La fille semblait ne pas vouloir déranger ma quiétude et disait au monsieur qu’il valait mieux qu’il s’en aille.
- Nous ne devrions pas être ici. Et si le roi découvrait tout ma mère serait bannit. Il est plus sage de rester loin de lui.
- Ta mère sait la raison pour laquelle elle a voulu que tu viennes le retrouvé. C’est ton époux.
- Non. Il est mon fiancé et a ce que je sais et comprend cela ne l’enchante pas. Si non depuis ma naissance ou à l’âge de douze ans, il serait venu me chercher ou me parler. Les promesses des parents peuvent être rompu et amen s’il la rompait.
- Vous les jeunes êtes irrationnels et les us et coutumes restent. Si son père a promis il le ferra.
- Alors il serait bon pour moi d’attendre qu’il le fasse.
- &nbs