Chapitre 18: Moins un

Write by ngakomal

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~~~~~~~ sango njanè … madiba adrian~~~~~~

Je me retire des pensées de la jeune fille. Entre temps, joël avait essayé de transcender en esprit. Surement pour alerter ses complices. Mais la force de mon génie le clouait sur place.

-          Biboum emmène Douala dans l’une des chambres d’ami et qu’elle y reste. Je ne voudrais pas qu’elle assiste à ça. Reviens moi vite je pense que j’aurais besoin de toi. Ordonnais-je.

Biboum s’avance dans mon dos et tient Douala par le bras. Il la soulève littéralement et ils se dirigent dans le couloir au fond de la pièce à gauche. Lorsqu’ils ont disparus et que je ne discerne plus le son de leur pas, je me tourne vers joël. Je demande a mon génie de le maintenir le plus longtemps possible et que lorsqu’il ne pourra plus le maintenir, qu’il me prévienne pour que Biboum s’en occupe.

-          Pourquoi je ne m’en occupe pas moi-même ?

-          Par ce que je  ne veux pas que tu sois souillé pour des broutilles. Tu tueras. Mais il faut bien que ce soit l’un des dernier recours possible. Et comme nous venons de le voir, je crois bien qu’une guerre se prépare.

-          Ok j’attendrais. J’ai hâte de te montrer tout ce dont je suis capable

-          Hahaaha. Je t’assure que tu es de loin le génie le plus fort que je connaisse et rassure toi tu m’étonne déjà.

Joël a toujours les yeux anormalement exorbités. On devine aisément  l’effort qu’il fait pour essayer de se défaire de l’emprise de mon génie. Le silence est plus que pesant. Je n’ai pas l’habitude de parler pour ne rien dire alors, ce silence peut peser autant qu’il voudra. D’ailleurs, le malaise de mon hôte me donne un avantage certain dans ce qui suivra. Biboum réapparait quelques minutes plus tard.

-          Maitrise-le physiquement. Lui demandais-je s’exécute et maintient l’homme en appui sur le fauteuil en lui maintenant la tête.

-          Que veux-tu faire maître ?

-          S’il te plait arrête avec tes maîtres là. il n’y a plus  personne. Je veux jute savoir ce qu’il sait.

Je pose mes mains sur son front dans la position requise et me projette dans sa mémoire. Il est très fort et ne veux pas que j’accède à sa mémoire directe ou récente. Mon intrusion  l’oblige à s’intégrer dans ses propres pensées et il s’oblige à effacer ses propres pensées les unes après les autres. Trop lent. Il est encore dans le lobe frontal. Voilà. Je viens de trouvée une brèche. J’entre et observe un groupe de personne qui m’est totalement inconnue. Il est question de prendre le contrôle du monde spirituel en profitant de l’absence de la prêtresse. Il paraitrait qu’elle soit de retour et ils voudraient soit la prendre dans leur clan soit l’éliminer si elle n’est pas encore assez puissante pour s’opposer à eux. Je veux imprimer les images dans ma tête pour les envoyer à mon père et subitement les faces deviennent floues et indéchiffrables. Les sons s’amenuisaient peu à peu et je ne comprenais pas ce qui se passait. Tout perdait de sa lumière et de son état. Les fluides invisibles de son cerveau se liquéfiaient. Il risque d’enfermer mon esprit. Je me retire avec une telle violence que je percute violemment  le salon derrière moi et me cogne le dos sur les marches. Les morceaux de béton démontrent la violence du choc. Heureux qu’il ait été là. Si non, je pense bien que les murs de cet appartement auraient volés en éclats.

-          Que se passe t-il Njanè ? dit-il inquiet. Tu vas bien ?

-          Oui ça va….. vérifie son pouls. Je pense comprendre ce qui m’est arrivé.

Je me lève péniblement et époussette mon jeans.  Il pose son index et son majeur à la base de son cou. Avant de le laisser choir sur le canapé.

-          Il est mort. M’annonce t-il. Bien que je l’avais déjà deviné. Est-ce ton œuvre ?

-          Non. Il à préféré se donner la mort que de me laisser livre dans sa mémoire. Lui répondis-je tout simplement.

-          Comment à t-il fait ? avant que je n’accepte que tu lises en moi, résister était vraiment difficile. Cela me demandait une énergie folle. Après je ne maitrisais vraiment rien. Et d’abord même…. comment tu sais faire pour lire dans l’esprit et dans la mémoire des gens ? aux dernière nouvelles, je croyais que seul ton père en était capable et seul lui pouvait le permettre à d’autres.

-          C’est exact. Ces capacités ne son pas miennes. Ce sont ceux de mon génie il le met juste à ma disposition.

-          Non Njanè … ne me dis pas que tu as laissé cette chose entrée en moi. Fit-il surpris et dégouté. Brruuucckk !!!!!! njanè tu n’es pas un vrai ami. Comment tu peux permettre à ce truck …. Je ne veux même pas y pensé.

-          Arrête !! tu sais qu’il t’entend là ? c’est vrai que les génies sont souvent assimilés au mal et très peu savent comment les faire quitter le côté obscur. Je t’assure que lorsqu’ils servent le bien, leur pouvoir est inimaginable. Bref nous en reparlerons plus tard. Le plus urgent est de dégager ce corps de ton salon de sorte que sa disparition ne se relie pas à nous.

Je viens m’assoir près du corps. Je voudrais tellement être loin d’ici. Je sens que cette histoire n’est que le commencement et qu’il va me chambouler l’existence. Et comme un malheur ne vient jamais seul, j’ai une fiancée sous les basques. Je veux la voir. Elle m’apaise. Même si nous ne devons pas parler. Juste la regarder dormir est une fontaine de jouvence. Je n’imagine même pas ce que cela donnerait de méditer près d’elle. Mais c’est impossible. Car pendant ces heures de méditation, je le projette en le rendant visible.

-          Alors Njanè tu m’écoutes ? qu’est ce qu’on fait ?

-          Laisse-moi réfléchir…. Les enjeux sont grands. Dis-je en me frottant le vissage de mes deux mains, les deux coudes sur les cuisses. La prêtresse est de retour

-          Pardon ?.... ai-je bien entendu ? dit-il ébahit, la nouvelle le mettait sur le cul comme moi d’ailleurs.

-          Oui. Et d’après ce que j’ai cru comprendre, la mère de cette petite et ce Joël fessait partie d’un groupe de personne qui recherchent la prêtresse dans le but de la faire basculer dans les ombres…

-          Est ce possible ? es tu sur que ce soit cela ?

-          Viens que je te montre. Je n’ai besoin que te toucher d’après mon génie. Il s’occupera du reste.

Il s’approche hésitant. Vraiment, il veut me dire qu’il a peur là ? Qu’il ne me fasse pas rire. Je sens que lorsqu’il le verra en vrai, il s’enfuira en criant. Je pousse la manche de sa chemise afin d’avoir un peux de peau nue pour y poser la paume de ma main. L’opération dure au minimum  deux minutes et je lui montre la compile de la mémoire de Douala et ensuite ce que j’ai pu tirer à la mémoire de joel. Lorsque c’est fini je retire ma main. Biboum commence à faire des vas et vas dans le salon au milieu des verres brisés et des débris de bétons.

-          Il nous faut absolument prévenir ton père et lui doit prévenir le protecteur du trône.

-          Il serait fou de croire qu’ils ne sont pas encore au courant. Dis-je convaincu

-          Tu as raison. Ajouta t-il en continuant de marcher de long en large. Il faut penser stratégie et objectifs.

-          Ok je te suis.

-          Je le transporte jusqu’à son appartement. Puis de là, j’y laisse son corps… ni vue ni connu.

-          Vraiment ? humm biboum ne me dis pas que c’est comme ça que tu gère mon argent. Dis-je dépassé. Où sont la stratégie et l’objectivité ?

-          Je suis plus guerrier qu’expert dans la dissimulation de corps. Et j’excelle mieux au milieu des chiffres. Finit-il en s’affalant sur une bouffe non loin de là.

-          Notre objectif est de ne pas informer ses complices de notre implication dans sa mort et de le faire disparaitre de sorte qu’ils ne soient pas sur de sa mort. Ainsi comme nous ne connaissons pas leurs aptitudes, ils ne pourront faire revenir son âme pour leur dire ce qui s’est passé. Ensuite nous pourrons informer mon père dans l’implication de la mère de Douala.

-          Est-ce possible ?  me demande t-il

-          Mon génie me dit que oui. Mais cela demande un crime et un rituel.

-          Les choses de ce monde. Tant de gâchis pour si peu de résultat. En réalité cela se défini du côté où on se trouve. Bien comment allons-nous procédés ?

-          Tu vas prendre son apparence, ses vêtements, ses clés de voiture et tu mettras ton vêtement en dessous. Arrivé à son hôtel, tu le ferras entrer comme un bagage. Dans sa chambre, tu te débarrasseras de ses vêtements dans une corbeille et veilleras à lui en porter un autre. Puis tu l’étendras sur le lit. Ainsi, mon génie se chargera cette nuit lors de ma méditation à le transporter dans l’univers parallèle de l’olympe.  Tu rentreras et assureras cette jeune fille du départ de Joël et tu dois juger si nous pouvons lui faire confiance ou pas. Et tu attendras ton rapport mensuel à mon père pour le tenir informé. Je pense que si tu interromps la routine, cela mettra la puce à l’oreille de nos ennemis.

-          Depuis quand sais-tu pour les rapports à ton père ? demande t-il surprit.

-          Depuis toujours. Je réponds simplement. S’il te plait ne prend pas cette air penaud on dirait une femelle. Bien que tu m’aies promis de ne pas l’informer de mes faits et gestes, tu es avant tout un guerrier de mon père. Il était stupide de ma part de te demander de choisir entre ton devoir, ta loyauté a mon père et notre amitié.

-          Je suis quand même désolé.

-          Je ne t’en tiens pas rigueur. Bon met toi au travail. Je jette un coup d’œil vers le couloir et tend l’oreille. La petite  dort déjà. Dépêche toi ainsi, je retourne à mon bureau afin de rejoindre mon appartement.

-          Héééé……. Njanè c’est ta fiancée que tu traite de petite fille comme ça ?

Je secoue la tête dépassé et lui me sourie de toutes ses dents. Vraiment il n’y a que lui pour trouver matière à plaisanter dans des moments si macabres. Je me lève et vais vers le point de téléportassions non sans regarder une dernière fois le visage de cet homme. La première personne qui décède de mon fait. Je prends place, fais quelques incantations et rejoint mon bureau.

~~~Mehoum Reine.~~~

-          Je suis vraiment désolé pour tous ce que maman à pu te faire. Je sais qu’elle ne s’arrêtera pas et c’est la raison pour laquelle je commence à la détester. Je ne comprends pas pourquoi elle ne peut tout simplement pas te prendre comme Béthanie et moi.

-          Hey Michel régarde moi. Tu peux tout ressentir contre ta mère sauf de la haine. Je te l’interdit. Tu ne peux aimer ou détester par rapport à moi où prendre pour toi notre relation bizarre. Moi j’aime maman c‘est ma mère. Elle n’est pas méchante. Juste un peu trop sévère. Elle veut sans doute que je sois la meilleure jeune fille qu’il soit. C’est la raison pour la qu’elle je pense que tu ne devraais pas prendre sur toi les supposés erreurs de notre maman car il peut arriver que ce ne soit pas le cas….. Et pour l’amour de Dieu Michel, essuie-moi les larmes là !! on dirait un gros bébé. Dis-je avec une volonté de le convaincre par mon raisonnement. On ne dira pas que je suis à l’origine des rapports tendus entre mère et fils.

-          Mais elle a faillit te tuer Reine si tu avais vue tout ton sang partout dans la cuisine tu ne parlerais pas comme ça. Répliqua- t-il sans tenir compte de ma blague.

-          Je sais mais je ne veux pas que tu bloque sur cette image. Tu vois bien qu’aujourd’hui je suis en parfaite santé. Même si je ne suis pas encore en état de sortir d’ici pour venir m’occuper de toi, je vais bien.

-          Tu es trop gentille Reine, au point où c’est bizarre. Personne ne devrait être comme ça. Rétorqua-t-il.

-          Comme toi norrr. Personne ne devrait être aussi mignon. Les filles ont à faire hooo… dis-je.

Sa seule réponse fut de rire aux éclats. J’avais presque oublié combien j’aimais son timbre de voix quand il rit. Pour moi c’est comme une sorte de mélodie apaisante. Il a su me faire revivre quand j’étais au plus bas. Sans lui, je ne sais pas si j’aurais tenu le coup. Pour mon petit frère que l’univers avait donné, j’étais prête à tout. Même à aimer cette mère qui me haïssait pour des raisons qui m’était totalement inconnues. J’ouvris mes bras pour tout geste et murmurais un petit « viens ». Assit sur mon lit et moi adossés sur mes oreillers depuis son arrivée, il se jeta dans mes bras et partit dans un sanglot silencieux. Sa tristesse me vrillait le cœur. J’avais mal pour lui. Je voulais simplement porter pour lui le poids de la vie j’avais déjà presque tout vue et y avait survécue. Un de plus ou de moins n’y changerais pas grand-chose. Je ne sais pas quand j’ai commencé à pleurer avec lui. J’ai juste senti le goût salé de mes larmes entre mes lèvres. J’ai repris mon souffle quelques minutes plus tard et lui ai murmurée « je t’aime. Tu es le petit frère le plus génial que je n’ai jamais eu » et à lui de me répondre contre ma poitrine «  je t’aime aussi. Ma sœur chérie ». C’était la première fois qu’il m’appelait sa sœur. Il est bien vraie que je savais déjà qu’il m’estimait comme t’elle mais cela prends une autre dimension quand cela est prononcé par lui et que je sache qu’il le ressent au plus profond de son cœur.

-          Vas là-bas. Gros bébé. Dis-je quelques minutes plus tard en le repoussant loin de moi.

-          Je ne vais pas. c’est même quoi. Réplique t-il en me souriant tendrement.

-          Vous deux là êtes de gros malades. Dit Raoul  un peu désorienté.

-          Et puis ? ça fait quoi ? nous répondons en chœur Michel et moi avant de partir dans un autre éclat de rire.

Depuis leur arrivée, Raoul s’est tenue à l’écart pour nous laisser parler et nous retrouver. C’est une qualité que j’apprécie chez lui. Il sait donner de l’espace et rester à sa place. Tel que je le connais, il à parler juste pour détendre l’atmosphère. Je le regarde dans les yeux et lui murmure un « merci » plein de gratitude.

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