Chapitre 18

Paris.

Il est 20h moins 10 à ma montre quand je descends de ma voiture et remets les clés au voiturier avant d’entrer au Hilton hôtel. Je suis en avance pour mon RDV avec ma belle hirondelle. Je vais m’installer dans le hall en attendant qu’elle vienne.

Cinq minutes plus tard, je la vois qui s’approche de moi le sourire aux lèvres.

Elle porte un corsage en dentelle blanche et un pantalon stretch vert qui moule ses hanches. Un sac que je devine être du Louis Vuitton et des escarpins assortis complètent sa tenue. On se fait la bise et possessif comme je suis, je plaque une main sur la cambrure de ses reins. Je marque mon territoire, comme pour dire à tous ses hommes qui lui jettent des regards, qu’elle est à moi. Elle ne s’en offusque pas. J’en suis ravi.

Nous sortons de l’hôtel. Le voiturier avance ma voiture et nous prenons place. Elle me questionne sur l’endroit où nous allons.

Moi : C’est une surprise.

Elle : Allez ! Donne-moi un indice.

Moi : Tout ce que je peux te dire, c’est que nous allons manger espagnol.

Elle (les yeux brillant) : Super !

Je savais que ça lui ferai plaisir.

J’allume la radio et à ce moment, ce vieux blues français passe.

Et si tu n’existais pas, dis-moi pourquoi j’existerais.

Pour trainer dans un monde sans toi,

Sans espoir et sans regret.

Et si tu n’existais pas, j’essayerais d’inventer l’amour.

Comme un peintre qui voit sous ses doigts,

Naitre les couleurs du jour

Et qui n’en reviens pas.

Et si tu n’existais pas, dis-moi pour qui j’existerais.

Des passantes endormies dans mes bras que je n’aimerais jamais.

Et si tu n’existais pas, je ne serais qu’un point de plus.

Dans ce monde qui vient et qui va,

Je me sentirai perdu.

J’aurais besoin de toi.

Et si tu n’existais pas, dis-moi comment j’existerais.

Je pourrai faire semblant d’être moi,

Mais je ne serais pas vrai.

Et si tu n’existais pas, je crois que je l’aurais trouvé.

Le secret de la vie, e pourquoi,

Simplement pour te créer et te regarder.

Et si tu n’existais pas, dis-moi pourquoi j’existerais.

Pour trainer dans un monde sans toi,

Sans espoir et sans regret.

Je tourne la tête vers elle et elle me sourit, je fais de même. Nous n’avons pas besoin de parler. On se comprend. C’est baignés dans cette douce atmosphère que nous roulons jusqu’au restau ou j’ai réservé. Comme s’ils s’étaient donné le mot à la radio, juste après ce chant de Joe Dassin, c’est Power of Love de Céline Dion qui passe aux ondes. En même temps que la chanteuse, Ainara fredonnait les paroles.

Quand elle finit, je prends la relève avec i lay my love on you de westlife.

Just a smile and the rain is gone

Juste un sourire et la pluie s’en va.

Can hardly believe it (yeah)

Je peux à peine le croire (ouais)

There’s an angel standing next to me

Il y a un ange assis à côté de moi

Reaching for my heart

Parvenant à mon cœur

Just a smile and there’s no way back

Juste un sourire et il n’y pas moyen d’en revenir

Can hardly believe it (yeah)

Je peux à peine le croire (ouais)

I know that I’ll be ok now

Je sais que je serai ok maintenant

This time it’s real

Cet instant est réel

Ref

I law my love on you

Je mise tout sur ton amour

It’s all i wanna do

C’est tout ce que je veux faire

Every time I breathe, I feel brand new

A chaque fois que je respire, je ressens quelque chose de nouveau

You open up my heart

Tu ouvres mon cœur

Shaw me all your love, and walk right trough

Montre-moi tout ton amour, et suis le bon chemin

As i lay my love on you

Car je mise tout sur ton amour

I was lost in a lonely place

Je suis perdu dans un endroit isolé

Could hardly even believe it (yeah)

Je ne pourrai toujours pas le croire (ouais)

Holding on to yesterdays

En attendant constamment la veille

Far, far too long

Si loi, si loin, c’est long

Now I believe its ok cause this time is real

Maintenant je pense que c’est ok car cet instant est si réel

Ref.

Nous nous retrouvons à chanter diverses chansons romantiques jusqu’à destination.

Hmm le gout de ça ooh !!!

Moi je les envie hein. Et vous ??

Je gare la voiture devant un restau espagnol.

Je descends d’abord et vais ouvrir la porte à Ainara qui descend à son tour.

Quand elle comprend ou nous sommes, son visage s’illumine.