CHAPITRE 18

Write by deli

*Point e vue de Dalia*

Comme prévue je suis avec Pierrick ce soir, il a vraiment tenu à fêter mon nouvel emploi et je dois avouer que j’apprécie son geste. Quand j’ai raconté aux filles que j’ai eu le poste elles n’y croyaient pas parce qu’il ya des gens qui font plusieurs années au chômage après l’obtention de leurs diplômes mais bon c’est ma chance et je m’en réjouis.

Pierrick m’a emmené manger à « ROMA RESTAURANT », un restaurant gastronomique italien situé à la montée de Louis, le cadre est vraiment chic, le service très agréable avec des employés polis et souriant, on sent des gens qui savent qu’on doit savoir faire attention quand il s’agit de son gagne pain.

On nous a courtoisement installé autours d’une table et c’est les verres de champagne en mains qu’on a trinqué à mon bonheur

Pierrick (verre levé, sourire aux lèvres) : à ta réussite

Moi (trinquant, sourire aux lèvres) : à ma réussite

Après avoir chacun pris une gorgée, on a posé nos verres, comme si on est synchronisé

Pierrick : pendant que d’autres font des années au chômage toi tu as trouvée un job en 2 temps 3 mouvements waw tu m’impressionne

Moi (souriant) : j’ai eu de la chance

Pierrick : on devrait fêter ça correctement

Moi : je pensais qu’on était entrain de le faire

Pierrick : non j’ai autre chose en tête (me regardant droit dans les yeux)

Moi : je suis toute ouïe

Pierrick : un voyage

Moi (surprise) : un voyage ?

Pierrick (souriant) : oui ! Mais ne t’inquiète pas je ne compte pas te tuer, je pense à la baie des tortues, ce week-end ! Qu’en dis-tu ?

Moi : je sais pas trop

Pierrick : je te fais peur ? (sourire en coin)

Moi : pas du tout ! Mais je ne vois pas comment expliquer ça à mère

Pierrick : quoi donc ?

Moi : que je vais en voyage avec un inconnu

Pierrick (faisant mine d’avoir mal au cœur) : aw je pensais qu’on avait dépassé ce stade

Moi (riant) : bien sur mais ma mère ne te connait pas et je ne pense pas qu’elle sera très enchantée

Pierrick : alors allons me présenter

Moi (surprise) : quoi ?

Pierrick : écoute dalia ça fait pratiquement 3mois qu’on joue à ce jeu du chat et de la souris et franchement si je ne voulais pas quelque chose de sérieux avec toi j’aurai déjà prit mes jambes à mes pieds. Tu me plais vraiment et j’ai envie de voir où ça peut nous mener, alors je te le demande pour que ce soir clair entre nous, veux tu sortir officiellement avec moi ?

J’avoue que je ne m’y attendais pas. Je pensais qu’entre nous les choses allait démarrer comme ça mais je suis agréablement surprise. Ce mec me plait vraiment je sais pas je me sens bien avec lui, en plus au-delà du jeu de séduction il m’a montré à maintes reprises qu’il est doux, à l’écoute, attentionnée et ça m’attire encore plus.

Il sait se montrer rassurant et très sur de lui, il n’a pas froid aux yeux mais surtout il hyper craquant, à chaque fois que je le vois j’ai des palpitations dans l’entrejambe (bah quoi ?), ça fait trop longtemps qu’il s’est rien passé là-dessus et je commence à en avoir marre.

Je voulais le faire tourner pour voir combien de temps il devait tenir avant de laisser tomber mais rien il tient, et il me montre à quel point il est sérieux, j’apprécie.

Moi (souriante) : oui, j’accepte d’être ta petite amie pierrick

A ma grande surprise il s’est levé a fait le tour de la table et a écrasé ses douces lèvres contre les miennes, sans se soucier de la présence des autres clients du restaurant.

Pierrick (me regardant droit dans les yeux) : j’en ai rêvé

Moi (souriant) : je dois avouer que c’est encore mieux que dans mes rêves

Il m’a sourit et ma fait un baiser avant de rejoindre sa place.

Pierrick : maintenant que ça c’est fait, il ne nous reste plus qu’aller voir ta mère

Moi : tu veux vraiment faire ça ?

Pierrick : oui, on le ferra demain

Moi : pourquoi demain ?

Pierrick : parce que ce ne serait pas poli d’aller la voir si tardivement

Moi (souriant) : ok ça marche

On a diné dans une ambiance bon enfant, et j’ai encore été plus que convaincu que j’ai pris une bonne décision.

Une fois le repas bien digéré on s’est installé dans sa voiture

Pierrick : alors tu veux faire quoi ?

Moi : y’a pas grand-chose à faire à libreville

Pierrick : mes amis sont au no-stress, tu veux y aller ?

Moi : hum wai pourquoi pas !

Pierrick (mettant le contact) : direction Louis

Franchement les gabonais aiment faire la fête hein, il faut les voir, empilé dans la rue, d’autres fument, d’autres se pelottent, d’autres au phone ntk il ya tout genre de personne.

On a rejoint les amis de pierrick qui étaient installé dans le carré vip, il a prit le soin de me présenter à chacun d’entre eux même si ce n’est pas l’endroit idéal pour ça.

On sent des enfants friqués, la table est remplie de champagne de mousseux, d’autres sont à la bière mais ça sent vraiment l’argent, c’est pas pour me déplaire hein.

Pierrick (à mon oreille) : tu veux boire quoi ?

Moi : je veux bien une coupe de champagne

Il a fait signe à la serveuse pour qu’elle apporte une bouteille et deux coupes et pourtant il ne manque pas de bouteilles sur la table.

Je me sens un peu seule surtout que les salopes qui e servent de copines ne sont toujours pas sur le point de rentrer. A part elles je n’ai pas d’amies, je ne m’entends pas vraiment avec les filles, je suis une connasse et elles sont des salopes du coup ça passe pas par contre avec les filles, j’ai compris que ce n’est pas seulement ta famille qui peut te faire du bien.

Ces filles ont toujours su me dire quand je chiais ou quand j’abusais, elles n’ont jamais mâché leurs mots pour me faire plaisir bien au contraire, j’en ai pris plein la gueule et je leur en suis reconnaissante, ces folles je les aime de tout mon cœur, elles sont uniques

Pierrick (à mon oreille) : tu penses à quoi ?

Moi (sourire) : à rien (bisous)

Pierrick (bisou) : tant mieux, reste avec moi

La soirée est très agréable, les amis de pierrik sont vraiment fous, mais bon c’est tout ce que j’aime.

Pierrick : j’arrive

Moi : tu vas où ?

Pierrick : j’accompagne damien fumer une clope

Moi : tant que tu ne fumes pas tu peux prendre tout ton temps

Pierrick : une peut être

Moi : d’accord si tu es prêt à ne plus m’embrasser

Pierrick (levant un sourcil) : j’arrive

Pendant qu’il était dehors j’ai profité à faire un tour au toilette histoire de ma rafraichir. Pendant que je rinçais mes mains deux filles ont commencées à parler à côté de moi

Fille 1 : franchement les filles de libreville toutes des opportunistes

Fille 2 : je t’assure ma copine

Fille 1 : comme le mec a un peu l’argent et travaille dans un ministère, elles pensent qu’elles ont trouvées le grand amour, connerie oui des bordelles

J’ai tracé ma route en n’accordant aucune intention à leurs mots, derrière mon dos j’ai seulement entendu

« Pourtant toutes les nuits c’est dans mes cuisses que ça patauge »

Vous voyez comment les gens aiment les problèmes. Je ne comprends pas à quoi cela a servi qu’elles parlent de ça à côté de moi si ce n’est que pour me faire savoir que pierrick couche ou couchait avec l’une d’elles.

Maintenant qu’elles ont fini leur cirque j’espère qu’elles sont heureuses hein parce que ça ne change absolument rien à ma vie, le gar est avec moi, c’est avec moi qu’il s’affiche, c’est bien la preuve qu’il n’en a rien à foutre d’elle non maintenant s’il joue à un double jeu avec moi bah je le saurai assez vite mais pour l’heure je profite de la soirée avec mon nouveau chéri pendant qu’elle se prendra la gueule tout seule.

En rejoignant ma place j’y ai trouvé pierrick

Pierrick : tu étais où ?

Moi : au toilette pourquoi ?

Pierrick : j’étais sur le point de t’y retrouver

Moi (sourire) : pourquoi ?

Pierrick (sourire en coin) : vaut mieux pas que je te dise (portant son verre à ses lèvres).

   

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