CHAPITRE 17 : Un pas en avant

Write by deli

*Point de vue de Cédric*

Papa : tu es sur de toi ?

Maman : tu m’as coupé le devant

Moi : comment ça ?

Maman : je ne sais même pas depuis combien d’année ça fait que vous vous fréquenté, mais depuis la première fois que tu m’as présenté cette petite je l’ai appréciée et avec le temps elle est devenue une fille pour moi, par conséquent il serait temps qu’on connaisse sa famille comme elle connait la tienne, que ses parents sachent que si elle rentre tard elle est en sécurité, que je puisse dire à sa mère qu’elle dormira ici parce que demain elle aidera pour la préparation de telle ou telle chose, ça prouvera aussi que tu es un garçon sérieux

Moi : c’est vrai

Papa : donc c’est réglé ! Tu as une date en tête ?

Moi : c’est quand vous voulez même ce week-end

Maman (joyeuse) : j’ai bien fait d’acheter plusieurs pagnes quand j’étais au Congo

Papa : ce n’est pas un mariage Sylviane

Maman : et alors ? On va quand même apporter 3 pagnes ou plus avec des liqueurs, je pars me présenter comme deuxième maman de nour, je tiens à aire bonne impression

Papa (levant les yeux au ciel) : fais comme tu veux

Maman (toute joyeuse) : j’en ai bien l’intention

Au même moment divine nous a rejoint

Divine : bonsoir

Nous : bonsoir

Elle : alors ? Qu’est ce qui se trame par ici ?

Papa (se levant) : je vais me reposer

Maman : à plus tard chéri

Moi : rien ne se trame

Maman : ton frère veut qu’on aille se présenter chez les parents de nour le week-end

Divine : ah c’est génial, il était temps hein

Moi (souriant) : pfff

Divine (à maman) : du coup vous me devez 10mil chacun

Maman (souriant) : ah oui c’est vrai

Moi : vous parlez de quoi ?

Maman : un petit pari qu’on a fait

Moi : on qui ?

Divine : tu te rappelle pas le pari dans le groupe de la famille ?

Moi (réfléchissant) : hum non………aah oui (éclatant de rire)

En vrai, vérité des vérités, ma famille c’est une bande de gamins je vous jure. Dans le groupe de la famille un jour comme ça brandon, mon frère envoie une photo de nour, elle était très belle dessus et voilà comment la discussion a commencée sur elle, du genre Cédric si tu ne veux pas le pauvre enfant laisse, ou bien si tu ne fais pas attention quelqu’un sera plus rapide que toi etc… et sans rien y comprendre ils ont commencé à faire des paris sur la durée de temps qu’on allait encore faire ensemble, divine a été la seule à parier que d’ici 3mois ou avant même 3mois j’irai voir les parents de nour, ça doit faire 1mois et demi ou 2 environs, le pari était à 10mil la tête, sachant que moins papa qui ne joue pas, nous sommes à 12 maman y compris, papa a eu 4enfants hors mariage et 7 dans son mariage, en tout 11 enfants Issembe.

La semaine est très vite passée, j’ai eu le temps de prévenir nour afin qu’elle voit avec sa mère si la date lui convient et une fois tout le monde nécessaire  informé des deux côtés, nous avons tout calé.

A la base je devais juste y aller avec papa et maman, se sont juste des « cococo » pour montrer le visage mais je comme je ne suis pas enfant unique et que divine est comme mon ombre bah elle a collé le bateau, après le reste des enfants de papa et maman c’est une longue histoire, il y’a certains au Gabon mais la majorité est éparpillée ici et là dans les coins et recoins de la terre.

*Point de vue de Dalia*

Je ne sais pas trop quelle est cette chance que j’ai eu mais comme avant de rentré j’avais fait parvenir mes dossiers à maman pour qu’elle me les balance ici et là à la fonction publique car ça pouvait mordre et finalement j’ai été reçue le lundi matin au Ministère des Finances et je ne sais même pas ce qu’ils ont vu sur mon cv ou si se sont les prières de maman qui m’ont aidé mais deux jours plus tard ils m’ont rappelés pour me faire savoir que j’ai été retenue au service de développement stratégique, apparemment je serai souvent envoyé dans des entreprises de l’Etat dans des services correspondant aux compétences mise en évidence dans mon cv.

Sincèrement je pensais que ça me prendrait plus de temps mais quand c’est sur ton cas que le seigneur travail beaucoup de portes s’ouvrent toutes seules et je lui en rends grâce.

J’ai tout fait péter, ce qui me plait le plus c’est de surtout savoir que je vais pouvoir acheter ma voiture, mon salaire net eh c’est mon petit secret mais je peux vous dire que je vais commencer à me mettre en haut toute seule.

De toute façon j’ai décidé de me ranger. Les grands types et tout c’est bien un temps mais eux ils ont déjà construit leur vie et j’ai décidé de faire de même. Je suis le genre de fille qui lorsqu’elle décide d’être avec quelqu’un elle reste droite toute la durée de la relation ; je sais ce que je veux et ne veux pas.

Je ne me mettrais pas avec un homme sans situation c’est sur, à 26 ans ou plus tu n’arrives pas à gagner ton propre argent mieux tu ne cherches pas de femme parce que si tu tombes sur une comme moi tu risque de vouloir en finir avec ta vie car je n’encourage pas les bêtises.

Déjà je veux un homme qui m’appartienne à moi, je n’ai pas envie d’entendre les bah voleuse de maris ou ce genre de chose, je veux un homme financièrement stable, sur qui je pourrai m’appuyer en cas de, sur qui je pourrai me reposer sans avoir peur, un homme qui sera non seulement mon amour mais aussi mon ami, celui là qui me montrera que chaque difficulté devient un petit problème à deux.

Certes j’aime la belle vie mais la sincérité du cœur compte aussi pour moi. Je ne pense pas être une fille matérialiste, oui lorsque je sors avec les grands types je demande des choses pas possibles mais c’est juste parce que je sais que ce n’est rien dans leur porte monnaie.

Si je tombe sur un homme qui a un bon travail et de l’ambition je pense qu’on pourra faire énormément de choses ensemble car on se complètera. Ambitieuse je le suis et rien que par les actes que je pose ça se voit.

J’ai tellement trimé après le décès de papa que j’ai confessé que la pauvreté franchement c’est affreux. La période du décès de papa a malheureusement pour nous coïncidé avec la période où la société dans laquelle maman travaille a commencé sa chute.

Maman travaille dans une entreprise douanière, c’est une petite entreprise privé, mais à l’époque façon ils étaient en haut hein tu ne pouvais pas. A l’époque le propriétaire de l’entreprise était comme un père pour maman, il l’aimait vraiment beaucoup, et il était fière de son travail mais après le décès du monsieur ses enfants ont reprit la tête de l’entreprise et environ 3ans après ça a chuté comme pas possible.

Ma mère n’a pas fait de grandes études, elle a plutôt suivi une formation et quand cette entreprise était à ses débuts elle a eu la chance d’y être embauchée, à l’époque c’était plus facile du coup avec les années elle s’est perfectionnée de l’intérieur, elle a beaucoup apprit et ça se faisait sentir dans son salaire mais après la mort du monsieur c’est parti en couilles.

Aujourd’hui là ils peuvent faire 1 mois sans salaire ou recevoir des avances minables sur salaires de 30mil ou 80mil c’est les patrons qui savent comment ils calculent.

J’ai demandé à maman de chercher un autre travail mais comme elle le dit si bien où va-t-elle aller sans diplôme et malheureusement elle a bien raison, autant rester là où tu gagnes quand même quelque chose plutôt que de rester à la maison te gratter la tête.

Ce qui nous aide se sont les deux studios qu’on a en location ainsi que mes business que j’ai de gauche à droite et franchement rien que pour ça je suis hyper fière de moi, hyper fière de ma combativité car es ambitions me propulsent et m’aident à me surpasser.

Vous en connaissez vous beaucoup d‘étudiants qui ont réussi à s’offrir un logement en France comme je l’ai fais ? Certes il y’a l’argent gagné avec mes fesses qui y a contribué mais il y’a aussi l’argent gagné avec ma sueur versée au travail donc oui je suis fière de moi en outre j’ai un business d’envoie et réception de colis, et ça marche à la perfection, donc laissez moi m’en venter.

Donc comme je le disais j’ai tout fait péter à la maison quand j’ai su que je venais d’avoir mon travail ; j’ai essayé de joindre pierrick mais bof pas disponible donc j’ai laissé tomber et ce n’est que bien plus tard qu’il a fait signe de vie.

Pierrick : salut

Moi : occupé ?

P : pas une seule minute de libre

Moi : and now ?

P : je suis tout à toi

Moi : (smiley qui rit) comment tu vas ?

P : beaucoup mieux maintenant et toi ?

Moi : super bien

P : et qu’est ce qui te rend si heureuse ?

Moi : j’ai trouvé un boulot (smiley de confettis)

P : ah c’est super félicitations on devrait aller fêter ça

Moi : tu as du retard de ce côté-là

P : comment as-tu pu fêter ça sans moi (smiley choqué)

Moi (souriant comme une maboule) : (smiley qui rit)  les absents ont tords (smiley qui tire la langue)

P : je ne compte pas me laisser faire si facilement

Moi : du coup ?

P : on fête ça demain

Moi : on verra bien

P : ce n’était pas une proposition (smiley sourire en coin)

Moi (sourire en coin): alors j’attendrai que s’en soit une

P : tu fais toujours autant la forte tête ?

Moi (souriant): je suis une forte tête

P : c’est ce qu’on verra

Moi (riant): c’est tout vu (smiley qui appuie l’œil)

P : demain 20h, soyez prête mademoiselle Obame

Moi : bonne nuit monsieur Mounguengui

P : à demain mademoiselle Obame

Dans tout ça j’avais même oublié que j’étais assise en face de maman, c’est en déposant mon phone que j’ai remarqué qu’elle a le regard posé sur moi du coin de l’œil

Moi (souriant) : aka c’est comment le regard

Maman : l’homme là jamais on ne le voit ici

Moi (riant) : tu parles de qui

Maman : on n’apprend pas à un vieux singe à faire la grimace, bonne nuit mademoiselle Obame

Moi (riant) : je t’aime aussi amour de ma vie

Maman : va dormir

Moi : ah mais je commence le boulot que lundi

Maman : y’en a qui ont de la chance

Moi : c’est toi-même qui aime te balader sinon tu allais dormir

Maman : pour qu’on me coupe mon petit salaire pardon c’est pas le moment

Moi : hum de toute façon votre système de 1 semaine au boulot une semaine à la maison compense un peu

Maman : hum à demain (s’en allant)

Moi (derrière elle) : bonne nuit

Nour elle, depuis qu’elle s’est réconciliée avec son gar elle ne lâche plus son téléphone, tous les jours appels à gauche note vocale à droite (levant les yeux au ciel), il parait que c’est l’amour, j’attends seulement que le petit vienne avec son père et sa mère dire à maman que c’est avec lui que sa fille est quand elle rentre tard, et si je ne me trompe pas après notre rencontre de la dernière fois ça ne devrait pas tarder (sourire).

             

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

Le parcours de ma vi...